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Un professeur d’architecture de la Laurentienne est élu président de l’Ordre des architectes de l’Ontario.

Un professeur d’architecture de la Laurentienne est élu président de l’Ordre des architectes de l’Ontario.

L’élection de M. Ted Wilson ne l’écartera pas de son mandat d’enseignement à l’École d’architecture McEwen.

4 mars 2025 - L’Université Laurentienne applaudit M. Ted Wilson, maître de conférences à l’École d’architecture McEwen, qui a été élu président de l’Ordre des architectes de l’Ontario, marquant ainsi une étape importante de sa carrière.

M. Wilson, qui a plus de 30 ans d’expérience en architecture, sans compter ses onze ans au sein du corps professoral de la Laurentienne, a consacré sa carrière à combler l’écart entre le monde universitaire et la pratique professionnelle. Il a joué un rôle majeur dans la conception de l’École d’architecture McEwen, au centre-ville de Sudbury, et demeure depuis longtemps un membre actif de la Société des architectes du nord de l’Ontario.

Motivé par sa passion pour le réseautage, qui l’a vu contribuer à l’essor de plusieurs cabinets d’architecture, il a gravi les étapes de la hiérarchie pour en arriver aujourd’hui à la tête de l’Ordre, une organisation provinciale. 

« Cela fait des années que je me suis fixé cet objectif, a indiqué M. Wilson. L’Ordre joue un rôle vital en aidant les architectes dans leur cheminement professionnel, de la formation au permis d’exercice, tout en forgeant l’avenir de l’architecture en Ontario. Je me réjouis à l’idée de poursuivre notre mission, celle de renforcer la profession et de promouvoir le travail remarquable qui se fait dans nos collectivités. »

Éducateur actif chargé de plusieurs cours, son influence s’exerce au-delà du champ de la pratique, ce qui a une incidence sur la réussite des étudiants de l’École McEwen. Elishba Manzoor, étudiante de quatrième année en architecture qui a l’intention de s’inscrire à la maîtrise l’an prochain, lui en attribue le crédit. Selon elle, le mentorat de M. Wilson a été une source d’inspiration et l’élément déterminant de son cheminement universitaire.

« Il adapte son enseignement aux champs d’intérêt des étudiants et s’assure que nous avons bien des occasions de les explorer, dit-elle. Son encouragement m’a motivé à poursuivre mes études à la maîtrise, et il m’a aidé à choisir un sujet de thèse qui m’intéresse et qui répond à mes objectifs personnels. Ses conseils ont été inestimables. »

En tant que président de l’Ordre, M. Wilson se dit résolu à s’attaquer aux questions de durabilité et d’équité que soulève l’architecture de même que du rôle évolutif de la profession dans le façonnement des collectivités. Il voit dans sa présidence une occasion de mettre en valeur les talents émergents du nord de l’Ontario et dont les champs d’intérêt sont l’adaptation au changement climatique, la durabilité, les pratiques et la collaboration soucieuses des différences culturelles.

« Ce qui se passe à l’École McEwen, a déclaré M. Wilson, est précisément ce que nous voulons voir se produire au sein de l’Ordre, à savoir former les futurs architectes de sorte qu’ils s’engagent pleinement auprès des collectivités et qu’ils se soucient de l’environnement. »

Alors qu’il entame ce rôle de leader provincial de la profession, son influence à titre d’éducateur est plus importante que jamais. « J’ai été attirée par la Laurentienne en partie parce que les professeurs ne sont pas seulement là pour enseigner la théorie; ils sont aussi des praticiens sur le terrain. De voir nos professeurs réussir non seulement en classe, a déclaré Elishba, mais se hisser à de tels sommets, comme Ted qui a été élu président de l’Ordre, cela m’inspire et me motive énormément. »

Son engagement au service de l’enseignement et son leadership professionnel à titre de président de l’Ordre illustrent le lien important qui existe entre l’enseignement théorique et la pratique sur le terrain. Alors qu’il se fait le champion de la durabilité, de retombées sociétales et des valeurs du nord de l’Ontario au niveau provincial, M. Wilson continue d’inspirer la prochaine génération d’architectes à l’École d’architecture McEwen, preuve que le leadership commence en classe, mais ne s’y limite pas.

Une exposition au musée présente des recherches canadiennes sur l’architecture finlandaise

Une exposition au musée présente des recherches canadiennes sur l’architecture finlandaise

Les recherches de Tammy Gaber, Ph.D., sur l’architecture d’Aalto seront présentées au musée Alvar Aalto en Finlande.

21 octobre 2024 - La directrice et professeure associée à l’École d’architecture McEwen, Tammy Gaber, Ph.D., est reconnue dans une exposition spéciale au musée Alvar Aalto de Jyvaskyla, en Finlande. L’exposition, intitulée Sacred Spaces : Community and Continuity in Aaltos’ Architecture, se déroulera du 27 septembre 2024 au 5 janvier 2025.

Mme Gaber a effectué les recherches, organisé et créé l’exposition qui présente 35 espaces sacrés conçus par Alvar, Aino et Elissa Aalto. Au cours de cinq décennies, les Aalto ont participé à la rénovation de sept églises historiques, conçu 11 structures ecclésiastiques et conceptualisé 17 espaces sacrés non construits pour des communautés dans diverses régions de Finlande et plusieurs autres pays. Les dessins détaillés en 3D mettent en valeur la contribution particulière des Aalto à l’architecture des églises.

Financée par le Conseil de recherches en sciences humaines du Canada (CRSH) avec le soutien collaboratif de l’Alvar Aalto Foundation, l’exposition est une représentation tactile du travail des Aalto tout au long de leur vie, accompagnée d’informations historiques détaillées. Les éléments sont organisés en ordre chronologique, révélant les relations entre les conceptions développées au cours de cinq décennies. Elle comprend également des réflexions textuelles et visuelles sur des thèmes clés des espaces sacrés, tels que l’art, les projets conçus à l’extérieur de la Finlande et les phases ultérieures des églises construites.

Mme Gaber a dirigé deux cours sur le thème des Aalto à l’École d’architecture McEwen, pendant lesquels les étudiants ont eu l’occasion de collaborer. Dans le cadre du cours d’études supérieures de 2022, « Mythic Places: Crafting Aaltos’ Design Universe » et le cours de premier cycle de 2024 « Community and Continuity in Aalto’s Sacred Spaces », les étudiants ont joué un rôle important dans la création des dessins 3D présentés dans l’exposition. Ces dessins incorporent des plans architecturaux originaux (y compris des plans d’étage, des coupes et des élévations) avec toutes les informations disponibles, permettant une compréhension spatiale complète des espaces ecclésiastiques construits et non construits tels que les Aalto les envisageaient.

En septembre, dix étudiants et deux anciens de l’École d’architecture McEwen ont voyagé avec Mme Gaber pour monter et lancer l’exposition.

Les membres suivants de la population étudiante ont créé les dessins tridimensionnels présentés dans l’exposition.

À la maîtrise : Laura Auchinleck, Abigail Hudyma, Sarah Belchker, Livingston Boyd, Zachary Briguglio, MacKenzie Cameron, Lauren Carr, Cat Daigle, John Grzeda, Jonathan Kabumbe, Candice Kinnunen, Sarah Mason, Aaron McRoberts, Janae Rodrigues, Sydney Sheppard, Jacob Smith (ancien, 2022).

Au baccalauréat : Elijah Alkhoury, Noam Aufgang, Sam Ballantyne, Maddison Belanger, Andrew Eveleigh, Humbert Gelas, Ravleen Gill, Kalila Hamilton-Bachiu, Gustav Jost, Isi Lusha, Sasha Sousa (ancienne, 2024).

Les dessins ont été créés avec l’aide de la doctorante, Laura Auchinleck, tandis qu’Abigail Hudyma a collaboré avec Mme Gaber à titre d’adjointe de recherche pendant toute la durée du projet, en assurant soutien et contribution à la collecte de données, à la création de dessins et à la conservation de l’exposition.

L’exposition Sacred Spaces offre l’occasion inégalée d’explorer l’héritage multiforme et pertinent des Aalto dans l’architecture des églises. Lors de la soirée de l’ouverture de l’exposition, Mme Gaber a prononcé une conférence publique devant 60 visiteurs locaux et internationaux et reçu la « Alvar Aalto Medal of Valor » pour souligner ses années de dévouement à la recherche sur les bâtiments Aalto.

Ce projet met en valeur la créativité et l’engagement de Tammy Gaber non seulement envers ses recherches, mais aussi envers ses étudiants dont l’expérience universitaire a été enrichie grâce à ce chevauchement exceptionnel entre l’éducation et le patrimoine architectural.

Un projet de recherche de la Laurentienne est mis en valeur sur la scène provinciale

Un projet de recherche de la Laurentienne est mis en valeur sur la scène provinciale

Le professeur Steven Beites et le doctorant Ethan McDonald participent à une présentation à Queen’s Park

(16 octobre 2023) - Professeur adjoint à l’École d’architecture McEwen de l’Université Laurentienne, Steven Beites figurera parmi les chercheurs participant à la première activité organisée à Queen’s Park par le Conseil des universités de l’Ontario depuis la pandémie : « Un plan pour la prospérité : Alimenter la chaîne d’approvisionnement de la fabrication avancée ».

La réception, qui aura lieu lundi 16 octobre, de 17 h à 19 h, donnera l’occasion aux chercheurs de s’entretenir avec les leaders provinciaux tout en mettant en évidence le rôle des universités dans la création d’un Ontario plus fort.

À Queen’s Park, le professeur Beites, accompagné du doctorant Ethan McDonald, fera valoir ses recherches visant à affronter la crise du logement abordable, surtout dans le nord de l’Ontario, en mettant au point des processus automatisés de construction et des montages modulaires préfabriqués des plus innovateurs et à faible émission de carbone. Il captivera l’intérêt des députés provinciaux, des ministres, du personnel ministériel et d’autres intervenants grâce à un exemple de processus automatisé de construction, à des affiches sur sa recherche et à des prototypes des nouveaux montages préfabriqués.

Les résultats de recherche sont le produit de travail dans les ateliers d’études supérieures de M. Beites et de l’apport d’une équipe transdisciplinaire incluant Marc Arsenault de l’École de génie Bharti ainsi que Blake Dotta et Reza Foruzanmehr de l’École des sciences naturelles.

En 2021, l’équipe de recherche a reçu une subvention Exploration du Fonds Nouvelles frontières en recherche pour son projet intitulé « Human-Robot Interaction and Collaboration as a Catalyst for Creative Economy, Community Outreach and Emerging Design-Build Solutions in Ontario’s North » (« Interaction et collaboration homme-robot en tant que catalyseur de l’économie créative, du rayonnement communautaire et des solutions de conception-construction émergentes dans le nord de l’Ontario »).

Les étudiants de l’École d’architecture McEwen célèbrent une fructueuse Nuit blanche

Les étudiants de l’École d’architecture McEwen célèbrent une fructueuse Nuit blanche

Des membres de la communauté partout dans le nord de l’Ontario ont assisté à l’activité

(30 mars 2023) -  Samedi 25 mars, les étudiants de l’École d’architecture McEwen (EAM) ont présenté la cinquième édition annuelle de la Nuit blanche, soirée qui célèbre l’unité, la culture et la fierté dans la communauté des arts de Sudbury. Premièrement conçue par les étudiants de l’EAM en 2017, la Nuit blanche propose des installations artistiques, des spectacles de musique et de danse ainsi que des commerçants locaux. 

« La Nuit blanche rassemble les étudiants et la communauté du Nord dans le cadre de l’art et de la musique, a expliqué la coordonnatrice de l’activité et étudiante de troisième année en études architecturales, Jenna El Takkale, du Caire, en Égypte. Il est puissant de pouvoir profiter d’expériences artistiques en communauté et nous nous réjouissons d’avoir l’occasion de célébrer de nombreux artistes de partout dans le nord de l’Ontario. »

Le terme « Nuit blanche » fait allusion aux manifestations artistiques qui se tiennent pendant toute une nuit dans le monde entier.

Selon Jenna, toute une équipe d’étudiants bénévoles a assuré le succès de la Nuit blanche. Des responsables étudiants du programme d’études architecturales se sont joints à elle pour coordonner et organiser l’activité dont des centaines de visiteurs à l’EAM ont profité :

  • Responsable de la gestion des artistes : Sophie Jenson (Bradford, Ontario), étudiante de 3e année
  • Responsable de la musique : Melanie Vanco (Sudbury, Ontario), étudiante de 4e année
  • Responsable des commerçants : Siah Klassen (Edmonton, Alberta), étudiante de 3e année 
  • Responsable des relations avec les médias : Tanya D’Souza (Lubumbashi, République démocratique du Congo), étudiante de 4e année
  • Responsable du graphisme : Justine Raso (Hamilton, Ontario), étudiante de 3e année 

Les artistes suivants ont joué à la Nuit blanche de cette année :

  • Des artistes autochtones de pow-wow, notamment le Cercle de tambours de l’UL
  • Le duo acoustique local, Bad Actors, interprétant de la musique folklorique originale au banjo et à la guitare
  • La talentueuse étudiante de 4e année en études architecturales, Sierra MacMillan, qui a joué de la musique acoustique indie-alternative
  • L’ancienne de l’UL, Cassidy Houston, chanteuse et compositrice folklorique locale
  • Le groupe funk-rock local, Spiced Islands
  • Le groupe rock local, Teleporters
  • L’artiste hip-hop-rap de New Liskeard (Ontario), Nico See, qui a joué à la boîte de nuit Boulevard, accompagné de musiciens

« Il y avait également des commerçants locaux sur les lieux, a dit Jenna. Quel bon sentiment de pouvoir appuyer des petites entreprises nord-ontariennes en les invitant à participer à la Nuit blanche. »

« La Nuit blanche est une importante tradition dirigée par les étudiants de l’École d’architecture McEwen, a souligné la directrice de l’École, Tammy Gaber, Ph.D. En fait, ils ont organisé de fructueuses Nuits blanches de 2017 à 2020 et l’édition de cette année a été tout aussi splendide. Les énergies créatives de notre population étudiante à l’EAM et des membres de la collectivité locale ont été célébrées et tout le monde qui y a participé en a joui. »

Les étudiants en architecture attendent déjà impatiemment l’édition de l’an prochain, car l’intention est de présenter à nouveau la Nuit blanche tous les ans. L’activité de cette année faisait suite à une interruption de deux ans entraînée par la pandémie de la COVID-19. « Cela a été extraordinaire, a ajouté Jenna, de pouvoir présenter encore une fois la Nuit blanche à une communauté dont je suis fière membre. »

Célébration de la Journée internationale de la femme tout au long de la semaine à la Laurentienne

Célébration de la Journée internationale de la femme tout au long de la semaine à la Laurentienne

On présentera, entre autres, une séance de portes ouvertes au Centre des femmes et des discussions clés en matière de femmes, de corps genrés et d’équité des sexes.

(6 mars, 2023) - La Journée internationale de la femme est une célébration mondiale des réalisations sociales, économiques, culturelles et politiques des femmes. Nous devons œuvrer collectivement pour parvenir à l’égalité des sexes dans un monde libre de préjugés, de stéréotypes et de discrimination. Même si la Journée internationale de la femme est célébrée annuellement le 8 mars, l’Université Laurentienne rendra hommage aux femmes et à leurs accomplissements tout au long de la semaine du 6 au 10 mars 2023.

Le 6 mars, les célébrations seront lancées dans le cadre d’un exposé au Centre autochtone de partage et d’apprentissage avec la journaliste, professeure, défenseuse de l’action sociale et ex-poète officielle de Halifax, Mme El Jones, qui prononcera « Women, Resistance and Empowerment ».

Le 7 mars, le Centre des femmes de la Laurentienne (P-222), dirigé par des bénévoles assurant un plaidoyer pour l’égalité des femmes et un milieu positif pour les femmes sur le campus, tiendra une journée portes ouvertes de 10 h à 15 h. « Le Centre des femmes est important à la Laurentienne, a expliqué la coordonnatrice du Centre et étudiante de troisième année en psychologie du sport, Monica Jean-Baptiste, car il accorde aux femmes un endroit paisible, sécuritaire et encourageant. »

« Traditionnellement, le but du Centre des femmes est de prêter un soutien aux femmes désavantagées ou en crise, a ajouté la bénévole et étudiante de troisième année au baccalauréat ès arts, Josephine Suorineni, mais nous proposons un milieu chaleureux en plus d’un appui d’urgence. Puisque le Centre est dirigé par des étudiantes, les femmes peuvent se faire entendre parmi leurs pairs et contribuer au changement positif à la Laurentienne. Puisque les membres de la communauté ne sont parfois pas au courant des services offerts, le Centre joue un rôle essentiel à tisser des liens entre les femmes et les services et ressources. » 

Le 8 mars, la conseillère en équité, diversité et inclusion, Victoria Kannen, Ph.D., lira un extrait de son livre, Gendered Bodies and Public Scrutiny, dans la Salle de lecture Brenda-Wallace de la Bibliothèque J.N.-Desmarais.

Le 9 mars, il y aura entre autres des exposés dans le CAPA de la conceptrice inuite en architecture, Nicole Luke, qui sera la conférencière principale et participera à une discussion d’expertes à l’École d’architecture McEwen, sous le thème « Relever les défis et saisir les possibilités » avec Brenda Brouwer, Ph.D. (vice-rectrice aux études par intérim), Jennifer Johnson, Ph.D. (gestionnaire de la Laurentienne en ligne et professeure associée) et Yacine Cisse. 

« Célébrer les réalisations des femmes est à la fois inspirant et dynamisant, a affirmé la vice-rectrice aux études par intérim à l’Université Laurentienne, Brenda Brouwer. En partageant leurs expériences et leur vécu, les femmes sensibilisent les autres à leurs défis et réussites ainsi qu’à leurs sources d’inspiration. » Elle a ajouté que les activités de la Semaine internationale de la femme mettront également en lumière les questions touchant l’équité des genres. 

Les membres de la communauté sont encouragés à participer aux nombreuses activités de la Semaine internationale de la femme.

Le calendrier complet des activités figure ici

Nouvelles bourses de Perkins&Will sont décernées pour appuyer les architectes autochtones au Canada

Nouvelles bourses de Perkins&Will sont décernées pour appuyer les architectes autochtones au Canada

Ces bourses annuelles sont maintenant offertes aux étudiants autochtones en partenariat avec l’Université Laurentienne et Indspire

(22 février 2023) - Perkins&Will se fait un plaisir d’annoncer les lauréates de ses bourses d’excellence en architecture et aux études supérieures pour les étudiants autochtones inscrits aux programmes de baccalauréat et de maîtrise de l’École d’architecture McEwen (EAM) à l’Université Laurentienne (UL). Le cabinet a créé ces deux nouvelles bourses annuelles dans le cadre de son engagement envers la réconciliation au Canada. Chacune des bourses, dont la contrepartie est offerte dans les années d’admissibilité par l’œuvre de bienfaisance autochtone nationale primée, Indspire, accorde aux lauréats jusqu’à 5 000 $ ainsi qu’un stage dans l’atelier des donateurs de Perkins&Will à Vancouver ou à Calgary. 

« N’ayant qu’une trentaine de professionnels inscrits au Canada, les Autochtones sont sous-représentés en architecture, a expliqué la directrice générale et administratrice principale des ateliers de Perkins&Will à Vancouver et à Calgary, Susan Gushe. Nous avons créé ces bourses pour appuyer des étudiants talentueux jusqu’à l’obtention du diplôme et renforcer la capacité dans le domaine. »

Les bourses ont été créées en réponse au Rapport d’appels à l’action de la Commission de vérité et de réconciliation du Canada. Témoignant encore son engagement, le cabinet a formé un groupe interne de travail sur la réconciliation qui s’allie à des experts-conseils autochtones pour discuter avec les employés et les sensibiliser en matière de connaissances de l’histoire et des cultures autochtones. Il persévère afin que les Autochtones aient une place à la table et participent à ses projets de manière significative.

« L’École d’architecture McEwen s’enorgueillit de son mandat triculturel et a intégré l’apprentissage autochtone à de nombreux cours du programme, notamment des cours de conception et de théorie auxquels les collectivités, porteurs du savoir et aînés autochtones apportent des contributions régulières, a ajouté la directrice et professeure agrégée de l’EAM à l’UL, Tammy Gaber, Ph.D. L’École est fière des étudiants et diplômés qui ont choisi d’apprendre, de mettre en application et de participer respectueusement afin de soutenir l’évolution de connaissances et conceptions avec et pour les Autochtones. »

Seule université au Canada ayant un mandat triculturel, la Laurentienne offre une approche globale de l’éducation autochtone. En architecture, les perspectives et connaissances autochtones se font valoir dans les cours et les milieux communautaires du programme tandis que l’atelier de conception propose les thèmes d’architecture et d’artisanat, de conception autochtone et de construction communautaire, l’accent étant mis sur le développement d’expertise en bois et matériaux durables.

« Nous sommes heureux de collaborer avec Perkins&Will et l’Université Laurentienne à cette importante initiative, a exprimé le PDG d’Indspire, Mike DeGagné. Non seulement ces bourses représentent-elles une importante nouvelle possibilité pour les étudiants métis, inuits et des Premières Nations visant des carrières en architecture, mais elles reflètent aussi de manière tangible la réconciliation en action. Nous avons hâte de suivre cette voie fructueuse avec Perkins&Will et l’Université Laurentienne. »

Perkins&Will, Indspire et l’Université Laurentienne félicitent ces lauréates de bourses : 

Bourse d’études supérieures pour Autochtones en architecture de Perkins&Will Canada

  • Lauréate de l’année universitaire 2022-2023 : Kyara Wendling, étudiante de la M.A. en architecture
  • Lauréate de l’année universitaire 2021-2022 : Bohdana Chiupka Innes, diplômée de la M.A. en architecture

(Cette bourse est remise à une personne autochtone inscrite à la maîtrise en architecture de l’École d’architecture McEwen à l’Université Laurentienne en fonction du rendement aux études et du projet de recherche de thèse.)

Bourse d’excellence en architecture pour Autochtones de Perkins&Will Canada

  • Lauréate des années universitaires 2021-2022 et 2022-2023 : Mackenzie Pitawanakwat, étudiante du B.A. en architecture

(Cette bourse est remise à une personne autochtone inscrite à la 3e ou 4e année du programme de baccalauréat en études architecturales de l’École d’architecture McEwen à l’Université Laurentienne en fonction du rendement aux études et de l’excellence de conception.) 

Pour obtenir d’autres renseignements sur les bourses ou présenter une demande, consultez https://indspirefunding.ca/laurentian-university/. Les dates limites pour demander les bourses sont le 1er février, le 1er août et le 1er novembre.


D’autres renseignements sur les lauréates 

Née et élevée à Port Colborne et membre de la communauté d’Archigantegou, Kyara Wending est inscrite à la deuxième année de la maîtrise en architecture et prépare sa thèse en français dans l’EAM à l’Université Laurentienne. Elle s’estime chanceuse d’en avoir beaucoup appris sur l’histoire et la pertinence des bâtiments en voyageant. « Les édifices sont des artéfacts qui nous racontent l’incidence durable des cultures du passé sur le monde actuel, a-t-elle expliqué. Je suis une artiste qui a toujours voulu laisser sa trace et je crois que l’architecture sera mon débouché. » Après les études, elle espère devenir architecte autorisée et exercer sa profession au Canada. Elle attend avec intérêt d’intégrer des méthodologies, connaissances traditionnelles et cultures autochtones dans le contexte de l’architecture. « Je veux continuer à mobiliser diverses collectivités autochtones et les autonomiser au moyen de l’environnement bâti tout en apprenant des gens qui m’entourent et trouvant ma propre identité dans le cadre de mon travail. »

Originaire de la Première Nation Moose Cree, Bohdana Chiupka-Innes cultive un intérêt pour l’aménagement intérieur depuis son enfance, l’apportant à s’inscrire à l’EAM de l’UL, où elle a obtenu un B.Arch. en 2020 et une M.Arch. en 2022. « J’ai appris l’architecture autochtone à la Laurentienne et la façon dont les formes bâties peuvent exprimer notre culture, a-t-elle décrit, et je me passionne à continuer ces apprentissages. J’espère collaborer avec des collectivités autochtones partout sur l’Île de la tortue et donner vie à leur vision et leur culture dans le cadre de l’architecture. Il est important d’apprendre l’histoire de nos peuples et je crois que l’architecture donne aux Autochtones un moyen de guérir en tissant des liens entre la conception architecturale, l’enseignement et les traditions. » 

Anishinaabekwe de la Première Nation d’Atikameksheng Anishnawbek, Mackenzie Pitawanakwat est une étudiante en quatrième année du baccalauréat en études architecturales dans l’EAM à l’ULe. Même à un très jeune âge, elle trouvait passionnantes la conception et la création. L’inclusion à l’esprit, elle dit qu’elle a profité du programme d’études de l’EAM, car il appuie l’intégration de matériaux autochtones et naturels dans la conception et la construction. Elle a également tiré profit de l’encadrement d’aînés et de porteurs de connaissances (Premières Nations et Métis) ainsi que d’entretiens avec eux. « Une fois architecte, j’espère influer sur le monde en travaillant diligemment pour combler l’écart entre les éléments holistiques et techniques de l’architecture. Je veux apporter une contribution à l’architecture et à la représentation des Premières Nations, et ainsi, à ma communauté, et utiliser le design pour autochtoniser des terrains. »

 

Au sujet de Perkins&Will
Fondé en 1935 selon le principe que la conception a le pouvoir de transformer les vies, Perkins&Will est un cabinet d’architecture et de design fondé sur les recherches. Orienté par ses valeurs fondamentales (excellence en conception, diversité et inclusion, conception vivante, recherche, résilience, vocation sociale, durabilité et bien-être), le cabinet s’engage à concevoir un monde meilleur et plus magnifique. En 2022, Metropolis l’a nommé le « Cabinet de l’année » pour souligner son leadership dans le secteur pour avancer l’action climatique et la justice sociale. À trois reprises, Fast Company a nommé Perkins&Will l’une des entreprises d’architecture les plus innovatrices dans le monde et, en 2021, il l’a ajouté à sa liste de marques qui comptent (« Brands That Matter ») – c’est le seul cabinet d’architecture dans le monde à obtenir cette distinction. Grâce à une équipe internationale de 2 000 professionnels dans une vingtaine d’ateliers partout dans le monde, il offre des services intégrés en architecture, aménagement intérieur, milieux de marque, conception urbaine et architecture paysagère. Le cabinet figure systématiquement parmi les meilleurs du monde dans les classements du secteur. Parmi ses partenaires sont les architectes danois, Schmidt Hammer Lassen, l’expert-conseil en stratégie de détail et design, Portland, l’expert-conseil en planification de transport durable, Nelson\Nygaard, et le cabinet de conception d’hôtellerie de luxe, Pierre-Yves Rochon (PYR).

À propos d’Indspire
Oeuvre de bienfaisance autochtone nationale, Indspire fait des investissements dans la formation des personnes inuites, métisses et des Premières Nations afin d’accorder des avantages à long terme à eux aussi bien qu’à leur famille, à leur communauté et au Canada. Grâce au soutien de partenaires subventionnaires, Indspire décerne des bourses, offre des programmes et partage des ressources afin que les étudiants inuits, métis et de Premières Nations puissent réaliser leur potentiel maximal. En 2021-2022, Indspire a remis des bourses d’aide et d’études totalisant quelque 23 000 000 $ à des étudiants inuits, métis et des Premières Nations partout au Canada.

L’atelier de conception de l’École d’architecture McEwen emmène des étudiants de deuxième cycle à Delhi, en Inde, et dans l’ancienne ville fortifiée de Shahjahanabad, au cœur du vieux Delhi

L’atelier de conception de l’École d’architecture McEwen emmène des étudiants de deuxième cycle à Delhi, en Inde, et dans l’ancienne ville fortifiée de Shahjahanabad, au cœur du vieux Delhi

Des propositions de conception architecturale urbaine prennent corps grâce à une subvention de développement Savoir accordée par le CHSR.

(20 décembre 2022) - « Ce n’était que, lorsque l’avion a touché terre à Delhi, j’ai vraiment senti à quel point cette expérience allait être géniale pour les étudiants », a confié la professeure de l’École d’architecture, Shannon Bassett. 

Le 17 décembre 2022, les étudiants en première année du programme de maîtrise en architecture, inscrits à l’atelier de conception de Shannon Bassett, professeure de l’École d’architecture McEwen de l’Université Laurentienne, ont présenté leurs conceptions architecturales et urbanistiques portant sur la vieille ville fortifiée de Delhi. Pour élaborer ces propositions, ces étudiants de maîtrise ont su mettre à profit leur séjour en Inde, du 7 au 22 octobre. Le groupe, bien que principalement basé à New Delhi, s’est également rendu dans d’autres villes importantes témoins de cas exemplaires de pratiques durables en matière d’architecture et de conception urbanistique. 

Alors qu’il était en Inde et travaillait de concert avec des professeurs et des étudiants de la célèbre Delhi School of Planning and Architecture, le groupe a rencontré des élus, des parties prenantes et des membres de la collectivité locale ayant contribué aux conceptions en cours de réalisation. Celles-ci s’inscrivent dans le cadre d’une importante subvention de développement Savoir accordée par le Conseil de recherches en sciences humaines et de l’atelier « Reducing Risk, Raising Resilience: Recovering the Public Spaces of Shahjahanabad Through Participatory Conservation and Ecological Urbanism. » 

« Étant axée sur la recherche conceptuelle à orientation pratique, cette subvention nous permet d’aborder les problèmes que connaît Shahjahanabad, la vieille ville fortifiée de Delhi, c’est-à-dire le délabrement et la dégradation de l’architecture, ainsi que l’éco-fragmentation d’un tissu urbain et d’un paysage culturel autrefois résilients sur le plan écologique, grâce à ses réseaux d’espaces publics interreliés innovants et durables, a indiqué Mme Bassett. Nous espérons pouvoir contribuer à façonner l’environnement bâti et sa durabilité à long terme, tout en servant de cas utile au chapitre de pratiques exemplaires. »

Dans le même esprit, Natalia Sawant, étudiante à la maîtrise, originaire de Mumbai, en Inde, qui a grandi à Dubaï, aux Émirats arabes unis, a déclaré : « Participer à cet atelier d’études supérieures a été, pour moi, une expérience très enrichissante. Au fil des travaux de fond et des recherches sur le terrain, menés à diverses échelles, nous avons pu organiser des interventions ingénieuses propres à renforcer ou à améliorer la structure actuelle et historique du vieux Delhi dans son contexte urbain. Le séjour en tant que tel a grandement contribué au processus de conception, en nous ayant incités à réfléchir au contexte plus large et hautement culturel qu’est l’architecture dans un milieu international. »

Évoquant sa participation, un autre étudiant, Jan Paolo Masangkay, originaire de Manille, aux Philippines, a déclaré : « Le voyage a été pour beaucoup une expérience révélatrice, dans la mesure où la culture de New Delhi était tout à fait différente de celle que nous connaissons dans le Grand Sudbury. Cette dimension immersive a conduit beaucoup d’entre nous à penser à leurs interventions architecturales, à les étudier et à les concevoir de manière à privilégier et à mettre en valeur la richesse à la fois du passé, de la culture et du peuple indien. »

Lors de leur séjour et souhaitant étoffer leur formation sur le terrain, les étudiants et Mme Bassett ont pu se rendre à d’autres villes de l’Inde, ainsi qu’à des sites classés au patrimoine mondial, les escales étant notamment Chandigarh (une nouvelle ville), Taj Maha et le fort d’Agra à Agal, Fatehpur Sikri et Jaipur (la ville d’eau). « Je suis très fière de ces étudiants qui, je pense, se sont également beaucoup amusés, a déclaré Mme Bassett. L’expérience du voyage leur a permis de resserrer les liens et je pense qu’ils ont bien aimé l’avantage que revêt l’apprentissage en dehors de la salle de classe. »  

Mme Bassett explique que, à mesure que le projet se développe, elle compte retourner à Shahjahanabad avec plusieurs étudiants de maîtrise pour aider à la mise en œuvre des propositions de conception et les présenter à la collectivité, aux parties prenantes et aux représentants élus. Il s’ensuivra une publication ainsi qu’une exposition itinérante dans laquelle figureront les propositions de conception faites par les étudiants.

Pour en savoir plus, veuillez consulter le site Web du projet ou écrire à Shannon Bassett, à sbassett@laurentian.ca.

L’Université Laurentienne célèbre les personnes qui ont reçu plus de 237 000 $ en subventions fédérales du CRSH

L’Université Laurentienne célèbre les personnes qui ont reçu plus de 237 000 $ en subventions fédérales du CRSH

Les fonds reçus viendront appuyer la recherche en sciences sociales et humaines.

(13 octobre, 2022) - Les chercheurs de l’Université Laurentienne ont reçu du Conseil de recherches en sciences humaines (CRSH) des subventions chiffrées à plus de 237 000 $ afin de les aider dans leurs efforts de produire du nouveau savoir.

Mme Lea Tufford (Ph.D.), professeure agrégée de l’École de service social, a reçu une subvention Savoir de cinq (5) ans en appui à son étude intitulée « Supporting Social Work Field Education: Developing a Model of Holistic Competition ». Flambeau de l’excellence de la recherche dans le domaine des sciences sociales et humaines, les subventions Savoir sont accordées à des travaux originaux de recherche et porteurs d’une contribution importante à l’avancement des connaissances.

Mme Tammy Gaber (Ph.D.), professeure agrégée et directrice de l’École d’architecture McEwen, et M. Frantz Siméon (Ph.D.), professeur adjoint de l’École de service social, ont reçu, chacun, une subvention de développement Savoir de deux (2) ans. L’étude de Mme Gaber, qui s’intitule « Losing Faith: Continuity and Community of Aaltos Sacred Spaces », et celle de M. Siméon, « Apports du réseau de proximité dans le soutien à domicile des francophones en contexte minoritaire, les leçons de l’expérience du Club amical de Sudbury en temps de pandémie », profiteront de ces subventions qui sont accordées à des projets de recherche en phase initiale, ce qui leur permettra de développer de nouvelles questions de recherche et d’expérimenter de nouvelles méthodes, approches théoriques et idées.

M. Simon Laflamme, professeur titulaire de l’École des arts libéraux, a reçu une subvention d’un an, dite Aide aux revues savantes, pour la revue « Nouvelles perspectives en sciences sociales ». L’objectif de cette subvention est de prêter main-forte à la diffusion de la recherche savante canadienne par sa contribution aux revues afin de les amener à explorer des activités innovatrices et à pourvoir aux frais associés à la publication d’articles savants, à l’édition numérique et à la distribution des revues sur des plateformes canadiennes à but non lucratif.

« Les subventions Savoir, développement Savoir et Aide aux revues savantes sont d’une importance capitale pour les chercheurs et la formation des étudiants qui travaillent souvent aux côtés des professeurs pour faire progresser l’érudition et la diffusion des connaissances, a indiqué la vice-rectrice à la recherche à l’Université Laurentienne, Mme Tammy Eger (Ph.D.). En l’occurrence, il s’agit des domaines des sciences sociales et humaines où les chercheurs, grâce à ces investissements fédéraux, pourront contribuer à l’avancement des connaissances. Félicitations à tous les lauréats qui, par leurs travaux de recherche assidus, contribuent à répondre à des questions importantes dont les incidences se répercutent sur les expériences vécues aux niveaux local, national et international. » 

Les lauréats d’une subvention du CRSH en 2022-2023 à l’Université Laurentienne prolongent la réussite incarnée par les lauréats de subventions du CRSH en 2021-2022.

Plus tôt cette année, l’Université Laurentienne a également annoncé la participation de professeurs et d’étudiants à un projet bénéficiant d’une subvention de partenariat de cinq ans du CRSH, un projet concerté, d’une ampleur sans précédent dans les disciplines du design, « Quality in Canada’s Build Environment: Roadmaps to Equity, Social Value and Sustainability », financé à hauteur de 8,6 millions de dollars.

L’Institut de recherche autochtone Maamwizing a également reçu du CRSH plus de 430 000 $ dans le cadre de son Initiative sur la race, le genre et la diversité, en soutien à des travaux de recherche triennaux axés sur la collectivité autochtone.

Des chercheurs de l’Université Laurentienne font partie du groupe qui bénéficiera d’une subvention de partenariat nationale de 8,6 M$ du CRSH

Des chercheurs de l’Université Laurentienne font partie du groupe qui bénéficiera d’une subvention de partenariat nationale de 8,6 M$ du CRSH

Le projet s’intéresse à la qualité des environnements publics, des espaces urbains, des bâtiments et des paysages.

(le 2 septembre, 2022) - Si nous voulons influer sur la vie quotidienne des Canadiens dans tout le pays, il importe d’avoir une diversité d’idées et de chercheurs. D’une envergure sans précédent dans les disciplines du design au Canada, ce projet inédit, chapeauté par le Conseil de recherches en sciences humaines (CRSH), verra s’associer 14 universités, 70 chercheurs et plus de 68 organismes publics et privés, à l’échelle municipale, provinciale et nationale, lequel se penchera sur la diversité des environnements publics qui touchent les Canadiens dans les espaces urbains, les bâtiments et les paysages. Cette subvention quinquennale concertée, intitulée « La qualité de l’environnement bâti au Canada : Feuilles de route vers l’équité, la valeur sociale et la durabilité », d’un montant de 8,6 M$ (2,5 M$ du CRSH et 6,1 M$ des partenaires, dont 4,2 M$ en contributions en nature), compte trois chercheurs principaux de l’Université Laurentienne.

Chaque groupe de recherche se compose d’une université, d’une ville, de groupes de citoyens et d’une association professionnelle, qui participent tous à des programmes de bourses. Cette formule se reproduit dans 14 universités du pays. À Sudbury, le groupe de recherche du CRSH est appuyé par de nombreux partenaires communautaires locaux, dont la Ville du Grand Sudbury, la Coalition Bien vivre à Sudbury et le Réseau d’action communautaire (RAC) Haute-Ville Sudbury. La liste complète des codemandeurs, des collaborateurs et des partenaires officiels dans tout le pays se trouve sur la plateforme des résultats du CRSH.

Cette subvention concertée donnera lieu à un dialogue vital qui montrera comment les créateurs d’environnements publics bâtis au Canada peuvent contribuer à redéfinir la qualité, à commencer par les bâtiments primés construits depuis 2000. L’objectif est de faire évoluer l’environnement bâti du Canada vers l’équité, la valeur sociale et la durabilité accrues à un moment critique pour nos sociétés et notre planète.

Le programme de cette subvention concertée compte trois objectifs :

  • 1. analyser les limites actuelles des normes environnementales et des modèles de durabilité dans l’optique de nous rapprocher des objectifs de développement durable (ODD) des Nations unies;
  • 2. concevoir conjointement de nouvelles voies vers l’équité, la diversité et l’inclusion dans l’environnement bâti;
  • 3. élaborer de nouveaux cadres permettant de définir la qualité de manière à renforcer la valeur sociale de l’environnement bâti grâce à des feuilles de route portant sur la qualité.

À la Laurentienne, ce partenariat bénéficiera de la contribution de nombreux intervenants, dont des étudiants du premier cycle et des cycles supérieurs, aux côtés de trois professeurs, Terrance Galvin (leader) et Shannon Bassett et Thomas Strickland, chercheurs principaux. Tous sont enthousiastes à l’idée de collaborer et estiment que ce partenariat sera porteur de nombreuses possibilités de participation pour les étudiants, notamment les étudiants inscrits à l’École d’architecture McEwen. En effet, cette initiative interdisciplinaire et concertée donnera lieu à des formations, des stages et des maillages entre des centaines d’étudiants et des communautés de pratique dans tout le Canada.

M. Galvin, professeur titulaire et directeur fondateur de l’École d’architecture McEwen et ex-président de la Commission canadienne de certification en architecture (CCCA), a siégé à de nombreux conseils régissant l’enseignement et la pratique de la profession d’architecte au Canada. Ses recherches appliquées approfondies dans le domaine des technologies à usage des collectivités locales et de la durabilité culturelle l’ont amené à collaborer avec des communautés du Pérou, de l’Inde, de la Thaïlande, du Mexique et du Canada. « L’Université Laurentienne et les professeurs de l’École d’architecture McEwen sont fiers de bénéficier de cette subvention concertée du CRSH avec son consortium pancanadien. Le groupe de recherche du Grand Sudbury a déjà entrepris ses travaux et espère apporter, aux côtés des partenaires locaux et nationaux, des éclairages porteurs de changement dans le domaine de la culture matérielle et de la prospérité sociale du nord de l’Ontario. »

Mme Bassett, professeure adjointe, architecte et urbaniste de formation spécialisée dans l’urbanisme écologique, est présidente du conseil consultatif et cofondatrice de BEA(N) - Building Equality in Architecture North. Son apport à ce partenariat est le fruit de ses recherches sur l’urbanisme écologique, une approche qui place la nature au centre du processus de conception visant à relever les défis sociaux, économiques et environnementaux auxquels est confrontée la ville du XXIe siècle. « Nous nous intéressons à l’idée selon laquelle ce que nous, les humains, construisons n’est pas seulement un édifice, mais fait partie d’un paysage plus vaste, qu’il soit culturel ou écologique. »

M. Strickland est professeur adjoint, s’intéresse à l’environnement bâti et se penche sur sa capacité à soutenir les droits de la personne, l’accent étant mis sur la qualité de vie et la santé. Ses travaux sur la santé et l’environnement bâti lui ont valu notamment le soutien de l’Initiative de recherche stratégique des IRSC et du Centre canadien d’architecture. Son approche transdisciplinaire s’inspire des études sur la culture matérielle ou, comme il le décrit lui-même, des questions de savoir « comment nous fabriquons, consommons, interagissons, nous comportons et créons des rituels avec les choses qui nous entourent. » Ses récentes collaborations scientifiques, dont des expositions à Jiwar Creació i Societat, la Fondation ACATHI, Meilleur départ pour un avenir meilleur, Point de vue et l’Association ontarienne des architectes, font apprécier son optimisme. « L’envergure de ce partenariat est d’une incidence immédiate et je me réjouis à la perspective d’entreprendre les prochaines étapes. »

Au nombre des résultats attendus de la subvention de partenariat figurent des « feuilles de route vers la qualité » (guides, analyses d’études de cas exemplaires, ressources pour la réflexion sur la conception, propositions de politiques publiques, etc.). Ces éléments constitueront un « Atlas vivant sur la qualité de l’environnement bâti », un ouvrage bilingue, qui sera exposé sur une plateforme numérique mise en place grâce au soutien de la Fondation canadienne pour l’innovation. L’Atlas vivant donnera libre accès à des répertoires de projets primés, à des études de cas, à des analyses comparatives, à des ressources et articles scientifiques, à des balados didactiques interprétatifs, à des cartes analogiques et à des visualisations.

Le nouveau programme de subvention concertée du CRSH vient de tenir sa première conférence à l’Université de Montréal, du 24 au 26 août, avec les 14 emplacements de recherche. William Morin, artiste, éducateur, activiste et leader communautaire anishinaabe, s’est vu invité à représenter la Coalition Bien vivre à Sudbury. Pédagogue expérimenté, M. Morin a été conseiller culturel autochtone à l’École d’architecture McEwen où il exercera cet automne les fonctions de chargé de cours. Lors de la conférence, il a fait écho au dialogue inclusif des autres intervenants autochtones et a évoqué le rapport de la Commission de la vérité et de la réconciliation et les 94 appels à l’action. Il a souligné le devoir qu’ont tous les Canadiens de mieux connaître notre histoire commune et l’importance d’enseigner ces nouvelles connaissances à tous les paliers de la vie quotidienne. « Il y a, dit-il, une relation directe entre le logement et notre état de santé d’après les indicateurs en la matière. » Offrant une suggestion aux architectes et éducateurs présents, M. Morin a indiqué ce qui suit : « Si l’on construit une maison ou un bâtiment [dans la ville], on devrait faire de même sur une réserve de façon à faciliter davantage la Réconciliation. » Nous devons œuvrer ensemble pour que tous les Canadiens puissent vivre dans une communauté où il fait bon vivre et s’y épanouir.

Les travaux de recherche portant sur les études de cas, ainsi que les séminaires destinés aux étudiants, se poursuivront dans chaque université cet automne et au cours de l’hiver. Le chercheur principal chapeautant la subvention de partenariat est le professeur Jean-Pierre Chupin, un titulaire d’une Chaire de recherche à l’Université de Montréal.
 

 

L’Université Laurentienne célèbre les tout premiers diplômés de la maîtrise en architecture

L’Université Laurentienne célèbre les tout premiers diplômés de la maîtrise en architecture

Les diplômés de l’École d’architecture McEwen façonneront le paysage architectural autochtone du Canada.

29 mai 2019 – La semaine prochaine, on rendra hommage à 29 membres de la population étudiante de l’École d’architecture qui recevront les premiers diplômes de maîtrise en architecture conférés par l’Université Laurentienne.

En concrétisant leur rêve, ces personnes ont accompli aussi celui des nombres membres de la communauté qui ont aidé à créer l’École d’architecture McEwen. Pour les membres de la communauté, la remise des diplômes est une autre étape importante dans l’histoire de l’École. Pour les membres de la population étudiante, le diplôme représente le point culminant de leur cheminement universitaire de six ans.

« Lorsque le premier groupe d’étudiants à la maîtrise traversera la scène, ce sera un moment de fierté pour eux, leur famille et les membres de notre corps professoral, a dit le directeur de l’École d’architecture McEwen, M. David Fortin. Ces pionniers, les premiers d’une longue suite, sont un groupe de leaders résilients. Ils ont persévéré et tiré des leçons des multiples projets de construction menés dans l’École. Ils ont été les premiers à achever les nombreux travaux communautaires et à établir des partenariats. Et ils ont fait tout cela sans plan directeur. »

Le moment est surtout gratifiant pour le directeur fondateur de l’École, M. Terrance Galvin, Ph.D. « Dès le début, nous voulions avoir une incidence sur le paysage architectural autochtone du Canada, a-t-il dit. Quand nous avons lancé le programme, il n’y avait que treize architectes autochtones autorisés au Canada. Aujourd’hui, trois nouveaux diplômés autochtones s’ajouteront aux dix-huit architectes autochtones agréés au Canada et beaucoup d’autres sont actuellement inscrits au programme. Nous avons réussi à rapprocher les enseignements traditionnels, les besoins de nos communautés et les pratiques architecturales modernes afin de présenter un programme tout à fait exceptionnel. »

Témoignant d’un engagement hors pair envers l’inclusion des perspectives et visions du monde autochtone, l’École a été reconnue sur la scène mondiale pour l’enseignement exceptionnel qu’elle offre, les réalisations de ses étudiants et son bâtiment au cœur du centre-ville de Sudbury.

La cérémonie de collation des grades de l’École d’architecture McEwen aura lieu le 6 juin 2019, à 14 h 30, dans l’Auditorium Fraser de l’Université Laurentienne. Même s’il s’agit d’une cérémonie privée réservée aux membres de la population étudiante et à leurs invités, elle sera diffusée en direct en ligne à laurentienne.ca/anciens/collationdesgrades.

 

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