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Échos du passé - À la découverte de la religion, de l’histoire et de l’horreur.

Échos du passé - À la découverte de la religion, de l’histoire et de l’horreur.

M. Todd Webb (Ph.D.) donne un aperçu des questions qui interpellent sa classe.

28 octobre 2024 - Dans un monde où l’histoire semble souvent lointaine et décousue, M. Todd Webb fait revivre le passé à ses étudiants de l’Université Laurentienne. Spécialiste de l’histoire de l’Atlantique, en particulier du XVIIIe et du XIXe siècle, il examine des domaines souvent négligés par l’histoire classique comme le conflit qui opposait les mouvements conservateurs et radicaux au sein de l’Église méthodiste. Ses connaissances de l’histoire et de la religion fascinent les étudiants et fournissent une analyse intéressante de la manière dont l’horreur religieuse captive le public dans la culture populaire.

Rompu à l’art de tisser des histoires humaines en narrations sociopolitiques complexes, M. Webb fait de l’histoire plus qu’un simple sujet d’étude, puisqu’il y voit une panoplie de vécus humains que les étudiants ne peuvent s’empêcher d’explorer. Parmi ses nombreux cours figurent des cours d’histoire générale et des études approfondies portant sur les premiers temps de la Révolution française. Son approche pédagogique, en replaçant les événements historiques dans le cadre de récits intemporels de révolutions, de contre-révolutions et de bouleversements, interpelle les étudiants. « Les histoires de vie humaine les accrochent vraiment, dit-il, et les aident à contextualiser les questions complexes de manière compréhensible. »

Alors qu’il souligne l’importance de bonnes capacités de rédaction et de pensée critique pour tous les étudiants, il encourage un dialogue plus poussé en classe afin qu’ils apprennent à se garder de tirer des conclusions hâtives sur l’histoire. « Je veux que les étudiants puissent creuser le sens profond du passé, qu’ils réfléchissent vraiment aux moteurs de certains choix et qu’ils aillent au-delà de la surface en cherchant à comprendre le contexte qui a conduit à de grands événements historiques. »

Pour favoriser ce dialogue, il soulève des questions comme : « Y a-t-il dans la dynamique religion-horreur un sens plus profond? » M. Webb, qui s’intéresse avant tout à l’histoire des religions et qui, à plus forte raison, explique pourquoi la religion et l’horreur suscitent tant d’intérêt dans la culture populaire est d’avis que le phénomène remonte loin, à savoir à une branche de la théologie appelée « théodicée », qui s’attaque à la question suivante : si Dieu est tout-puissant, pourquoi le mal existe-t-il? Cette question est profondément ancrée dans les enseignements religieux et la morale.

Il rappelle comment certains des revivalistes (personnes se trouvant à la tête d’un réveil religieux), qu’il étudie, ont usé de la terreur religieuse pour faire régner la peur au sein des assemblées. L’une des figures notables en la matière est James Caughey, un revivaliste américain réputé pour ses prédications animées et à forte charge émotionnelle. « Il allait de ville en ville, explique le professeur, exploitant la peur de l’enfer et du diable pour effrayer les gens et les faire entrer dans l’église. »

À l’automne 2024 sortiront en salles trois films d’horreur, dont deux à thème religieux. Le film « Heretic » retrace l’histoire de deux jeunes femmes évangélistes qui se font piéger dans un jeu d’esprit sinistre au domicile d’un homme étrange. Ce dernier, incarné par Hugh Grant, défie leur dévotion en disant ce qui suit. « C’est un choix simple, mais on ne doit pas le faire à la légère, le choix étant alors une simple question de foi ou de mécréance ». Le film se nourrit des thèmes communs de l’horreur religieuse présents à la fois dans l’histoire et les récits modernes.

« Je trouve fascinant comment ces histoires remettent en question notre compréhension de la foi et de la moralité, dit M. Webb. Le film « Heretic » ressemble aux revivalistes, car leur objectif commun est de remettre en question les croyances. La religion est une épreuve de foi, de moralité, de croyance et de choix. Les revivalistes mettaient à l’épreuve les croyances en menaçant que leurs choix actuels détermineraient non seulement leur vie, mais aussi leur vie après la mort. Dans ce film, on met à l’épreuve la dévotion des femmes à leur credo dans cette vie. Je suppose qu’on nous racontera au sujet de l’hérétique une histoire humaine poignante qui l’a conduit à son état actuel d’hérésie. »

Les études de M. Webb nous rappellent, et cela est essentiel, que l’histoire n’est pas simplement une cascade d’événements, mais une riche mosaïque de vécus humains qui façonnent notre présent et donc notre avenir. Comblant le fossé entre les récits historiques et contemporains, il amène les étudiants non seulement à mieux comprendre ce qu’est l’histoire, mais aussi à se familiariser aux complexités intemporelles que revêtent la nature humaine, la moralité et l’attrait pour la narration.

Diplômée en histoire et avocate en exercice

Diplômée en histoire et avocate en exercice

« Faites simplement ce que vous aimez et cela vous mènera à quelque chose de grand. »

9 mai 2024 - Certains étudiants universitaires ont une vision claire de l’orientation qu’ils souhaitent donner à leur carrière. Une infirmière. Un enseignant. Un architecte. Pour d’autres, le chemin n’est pas si simple. C’était le cas d’Aimee Dezeure qui s’est inscrite au programme d’histoire de l’Université Laurentienne en 2012. Aujourd’hui avocate, Aimee exerce à London, en Ontario, passe son temps libre en plein air et organise des soirées de jeux de société avec d’anciens amis universitaires.

Originaire de la communauté rurale de Chatham-Kent, dans le sud-ouest de l’Ontario, Aimee a fréquenté l’École secondaire catholique de Pain Court avant de commencer son programme de premier cycle. « J’excellais dans les cours d’histoire au secondaire et je voulais continuer dans cette voie, se souvient Aimee. Je n’ai pas réfléchi à ce que je ferais après, je savais seulement que c’était un sujet qui m’intéressait. »

Aimee était particulièrement intéressée par les options de cours bilingues de la Laurentienne. Ayant fréquenté une école secondaire française, Aimee souhaitait améliorer ses compétences rédactionnelles en anglais en suivant son programme en anglais. Elle a été rassurée par le fait que des cours d’histoire étaient également offerts en français à la Laurentienne, ce qui lui permettait de suivre des cours en français si elle trouvait la barrière de la langue trop difficile à un moment donné.

Venant d’une petite ville, la Laurentienne a procuré le même sentiment d’unité à Aimee avec des classes de petite taille, des étudiants amicaux et des professeurs engageants. « J’ai noué des relations durables avec mes professeurs et mes amis. Mes amis de la Laurentienne sont toujours proches et nous nous réunissons régulièrement, dit-elle. Une grande partie de la communauté que j’ai établie à la Laurentienne est encore solide aujourd’hui. »

Une fois qu’Aimee a obtenu son diplôme de la Laurentienne, elle a travaillé comme archiviste, mais n’a pas trouvé ce travail aussi enrichissant qu’elle l’espérait. Peu de temps après, une amie l’a encouragé à poursuivre des études en droit et, sur un coup de tête, elle a commencé à étudier pour le test d’admission à la faculté de droit (LSAT). Rêvant alors de devenir avocate, Aimee a entrepris des études à l’Université de Windsor où, au printemps 2022, elle a obtenu un diplôme de Juris Doctor et a été admise au Barreau de l’Ontario en 2023.

Pratiquant le droit de la construction, le litige commercial et une touche de droit du travail dans un cabinet d’avocats de London, en Ontario, Aimee est fière de l’aboutissement de sa carrière. « Bon nombre des compétences que j’ai acquises au cours de mes études de premier cycle en histoire à la Laurentienne m’ont préparé au travail que j’accomplis quotidiennement en tant qu’avocate. J’écris ou je fais des recherches presque tous les jours. J’ai toujours bien aimé le mentorat et je suis reconnaissante de l’avoir eu au cours de mes études de premier cycle et de l’avoir maintenant dans ma carrière. »

Alors qu’elle se préparait à plaider son premier appel devant la Cour divisionnaire, Aimee a reçu une notification sur Facebook l’informant qu’il y a douze ans « ce jour-là », elle avait été acceptée dans le programme de premier cycle à la Laurentienne. C’était un rappel du cheminement parcouru depuis qu’elle avait décidé de poursuivre des études d’histoire. « Je me suis alors rendu compte, dit-elle, que douze ans auparavant, j’avais commencé ce voyage et que maintenant, je vis ce dont mon passé n’aurait même pas pu rêver. »

Aimee a trouvé sa place dans le monde professionnel en travaillant dur et en suivant sa passion. « Vous n’avez pas besoin de tout comprendre dès votre première année d’université. Votre passion vous mènera toujours là où vous devez être et les possibilités sont infinies, dit-elle. Les étudiants devraient simplement faire ce qu’ils aiment et cela les mènera à quelque chose de grand. »

Un étudiant en histoire de la région a travaillé durant l’été et l’automne au Centre Juno Beach.

Un étudiant en histoire de la région a travaillé durant l’été et l’automne au Centre Juno Beach.

Elias Parent inspire les autres à apprendre l’histoire par la pratique.

(10 novembre, 2022) - Comme beaucoup d’élèves qui envisagent des études postsecondaires, Elias Parent était au départ quelque peu incertain quant à son cheminement. « J’ai entrepris mon parcours universitaire sans savoir exactement ce que je voulais faire, quelle carrière mener. Cela dit, je savais que l’histoire m’intéressait et j’avais le sentiment que, lorsqu’on est à l’université, on devrait justement faire cela : suivre des cours traitant d’un sujet que l’on aime, d’un sujet auquel on s’intéresse. »

Tel est précisément ce qu’a fait M. Parent au sortir du Collège Notre-Dame de Sudbury (2021). Il s’est inscrit à la Laurentienne, au programme d’histoire, et il s’apprête à entreprendre, dès janvier, sa deuxième année d’études.

« Je suis un féru d’histoire, surtout dès qu’il s’agit de la Seconde Guerre mondiale et de la Guerre froide, explique M. Parent. L’histoire est tellement importante. C’est un domaine qu’on ne peut pas oublier, parce que le retour en arrière qu’est l’histoire peut nous aider à éviter des erreurs à l’avenir. Nous apprenons donc du passé. »

Fait édifiant chez lui est sa volonté d’apprendre par la pratique. Alors qu’il jouissait « d’excellentes possibilités de se former », grâce à ses professeurs à la Laurentienne, qui « m’ont vraiment, par leur motivation, donné envie de poursuivre mes études en histoire », il s’est éloigné de la salle de classe, l’été et l’automne derniers, le temps d’effectuer au Centre Juno Beach, en Normandie, en France, un contrat de sept mois, à titre d’interprète bilingue, qui l’a vu enrichir l’expérience de découverte des visiteurs du Centre, venus du monde entier.

Fondé en 2003, le Centre Juno Beach est un musée canadien de la Seconde Guerre mondiale, qui rend hommage aux 45 000 Canadiens tombés pendant celle-ci, dont 5 500 lors de la bataille de Normandie et 381 le jour J (6 juin 1944). Le Centre est né de la vision d’anciens combattants et de bénévoles souhaitant ériger un monument en l’honneur de tous les Canadiens qui ont répondu à l’appel de la Seconde Guerre mondiale, son mandat était de « préserver cet héritage, par l’éducation et la commémoration, au service des générations à venir ».

À dix-huit ans, Elias Parent est le plus jeune employé que le Centre Juno Beach a jamais eu à son service. Il estime que la préservation de l’histoire est un honneur et que le fait de travailler en France, et d’y vivre en toute indépendance, s’est traduit par de belles possibilités d’apprentissage et d’épanouissement personnel. « Je suis Franco-Ontarien, et l’un des points forts de cette expérience est que mon français s’est beaucoup amélioré. » Grâce à ses interactions multiculturelles et multilingues avec les visiteurs et les autres travailleurs du Centre, il a même appris un peu d’italien et quelques mots d’allemand en cours de route.

« J’aime faire connaître l’histoire aux gens et les éclairer sur des événements historiques importants. Au nombre des interactions remarquables que j’ai eues [en travaillant au Centre] figurent des discussions avec d’anciens combattants de la guerre de Corée, de la Seconde Guerre mondiale et d’autres. À les entendre parler de leur expérience, j’en ressens encore toute l’intensité. »

L’intérêt que porte Elias Parent à l’histoire semble être une caractéristique au sein de sa famille. Sa mère, Rosanne, est titulaire d’un baccalauréat en histoire (2019) de l’UL et d’une maîtrise en études vikings (University of Highlands and Islands, 2020), et est inscrite au programme de doctorat en sciences humaines et interdisciplinarité de la Laurentienne.

« Les études ont toujours été valorisées au sein de ma famille, déclare M. Parent, qui souligne également avoir beaucoup appris de l’histoire à l’extérieur de la salle de classe et de la maison, grâce au programme des cadets du Canada. Je suis devenu cadet à l’âge de douze ans et je sortirai du programme à dix-neuf ans, ce qui veut dire que je suis cadet depuis près de sept ans. J’en ai acquis valeurs et discipline, et je me suis fait de nouveaux amis. »

Bien qu’encore certain, il a évoqué l’intérêt qu’il porte à la Réserve de l’armée canadienne.

Rentré dernièrement au Canada, M. Parent est impatient de participer aux cérémonies annuelles marquant le jour du Souvenir, qui ont lieu le 11 novembre de chaque année (observé pour la première fois en 1919 au sein du Commonwealth britannique), appelé à l’origine « jour de l’Armistice » pour commémorer la convention d’armistice qui a mis fin à la Première Guerre mondiale le 11 novembre 1918, à 11 h.

Tous sont donc conviés à se souvenir des Canadiens qui ont servi au cours de l’histoire de notre pays, soit plus de 2 300 000 personnes, dont plus de 118 000 ont fait le sacrifice ultime (source : Gouvernement du Canada).
 

Le programme Travail-études prépare les étudiants à la réussite professionnelle

Le programme Travail-études prépare les étudiants à la réussite professionnelle

Les étudiants y acquièrent des compétences professionnelles.

(le 6 septembre, 2022) - Le programme Travail-Études de l’Université Laurentienne, que gère le Carrefour des carrières au Centre de réussite universitaire, offre sur le campus diverses possibilités d’emploi à temps partiel aux étudiants, favorisant ainsi l’acquisition d’un large éventail de compétences voulues en milieu de travail.

Parlant du programme, surtout et de son importance, le conseiller en emploi pour la population étudiante, Andrew Dale, explique : « Ce programme a pour but de venir en aide aux étudiants et les amène à acquérir des compétences professionnelles selon une démarche productive et significative. » Alors que les étudiants contribuent aux valeurs et à la mission de l’Université en y participant, ce programme se veut aussi un vecteur d’expérience pratique.

Les superviseurs jouent un rôle important dans la réussite de ce programme. « Les excellents superviseurs aident les étudiants à porter une réflexion sur leur expérience au cours de la période d’emploi, précise M. Dale, et les amènent à s’épanouir professionnellement. » 

L’admissibilité au programme Travail-Études repose sur les besoins financiers des candidats. Les cours auxquels ils sont inscrits, leur qualité d’étudiants nationaux et la soumission d’une demande de participation entrent également en ligne de compte. 

Mia Tucker, inscrite en quatrième année au programme d’éducation concomitant et d’anglais, indique que son expérience de stagiaire en communication au printemps et à l’été, a été très enrichissante. « J’ai acquis de nouvelles compétences et valeurs qui me seront bénéfiques dans ma profession une fois que j’aurai obtenu mon diplôme. Je suis heureuse de travailler à l’Université et de contribuer à la croissance de cette communauté remarquable qu’est la Laurentienne. C’est particulièrement gratifiant de faire partie de quelque chose de plus ambitieux sur son lieu de travail. »

À l’approche des trimestres d’automne et d’hiver 2022-2023, pour lesquels plus de 100 postes en travail-études sont conçus sur fond de la diversité manifeste des talents et des intérêts des étudiants, les candidats se manifestent déjà et briguent des postes au sein de divers services : Liaison, Accessibilité, Counselling et Bien-être, Réussite universitaire, Loisirs sur le campus, entre autres. La recherche n’est pas laissée en reste. Toutes les facultés de l’Université Laurentienne offrent également des postes. 

Pour Ana Tremblay, étudiante en quatrième année d’histoire, conseillère auprès des pairs et employée à temps partiel, le programme Travail-Études a tout son soutien. « Mon emploi dans le cadre du programme m’a permis d’explorer mes champs d’intérêt professionnels tout en conciliant la priorité exigée par mes études. J’ai également pu mieux comprendre les besoins des étudiants et mieux les promouvoir grâce au travail de soutien voulu par mon poste. » Ana Tremblay est aussi vice-présidente chargée du portefeuille de l’enseignement à l’Association générale des étudiants , et présidente de Fierté Laurentienne.

Parmi les autres services offerts par le Carrefour des carrières, il faut souligner : annonces/offres d’emplois, possibilités de stages, salons de l’emploi, conseils en matière d’emploi, aide à la recherche d’emploi, rédaction de CV, lettres d’accompagnement, entretiens d’embauche et ateliers emploi et carrières.

Vous désirez en savoir plus sur le programme Travail-Études, n’hésitez pas à nous écrire à workstudy@laurentian.ca.
 

 

Une leader étudiante inlassable appuie ses pairs jour et nuit

Une leader étudiante inlassable appuie ses pairs jour et nuit

Ana Tremblay contribue à la vie étudiante et en profite pleinement

Souvent, nous entendons les nouveaux diplômés remercier les gens qui les ont appuyés tout au long de leurs études. Chaque membre de la population étudiante est appuyé de tout un réseau de personnes, dont des professeurs, employés et d’autres étudiants aussi. Certains étudiants font preuve non seulement d’intérêt, mais de véritable passion, pour aider leurs collègues.

L’étudiante de l’Université Laurentienne, Mme Ana Tremblay, est l’une de ces personnes qui font plus que le nécessaire. Originaire de Kapuskasing (Ontario), l’étudiante d’histoire de quatrième année représente et appuie ses pairs dans les divers rôles qu’elle exerce. Elle est actuellement présidente de Fierté-Pride Laurentienne, conseillère paire au Centre de réussite universitaire et membre du conseil de direction de l’Association générale des étudiants (AGE). Elle affiche un sentiment d’accomplissement en équilibrant ses études avec les efforts qu’elle fait pour appuyer les étudiants. « J’ai décidé de participer de nombreuses façons à la Laurentienne, car je voulais faire une différence pour les étudiants, a-t-elle expliqué. Je leur prête ma voix, car il est important que l’Université tienne compte de leurs perspectives en prenant des décisions. » Bien qu’elle affirme que ses efforts à la Laurentienne visent surtout à appuyer ses condisciples, ses expériences ont aussi eu une incidence favorable sur sa confiance, car elle s’exerce à défendre les principes qu’elle tient à cœur. 

Récemment, Ana a célébré la réussite de la Longue nuit anti-procrastination (LNAP) à la Laurentienne, activité tenue après les heures normales et organisée par le Centre de réussite universitaire afin d’ouvrir pour les étudiants l’accès aux services et au soutien par les pairs. Elle a présidé le comité étudiant et repense à l’expérience avec enthousiasme. « J’estime que la LNAP a connu un grand succès, a-t-elle affirmé. J’ai beaucoup aimé interagir avec d’autres étudiants et leur présenter les services qu’ils ne connaissaient peut-être pas. Nous avons mis l’accent sur la promotion de services dirigés par des étudiants, comme les spécialistes du soutien par les pairs et les moniteurs de première année, pour les faire connaître aux étudiants tout en montrant à ces derniers comment venir en aide à d’autres en travaillant ou faisant du bénévolat sur le campus. »
 
Le Centre de réussite universitaire apporte un appui à la transition, aux études et aux questions touchant la carrière tout en offrant des services favorisant la santé et le bien-être des étudiants afin de les aider à réussir et à s’épanouir pendant leurs études. Les spécialistes du soutien par les pairs offrent un encadrement individuel pour renforcer les compétences de rédaction et d’autres aptitudes universitaires. Les étudiants peuvent prendre un rendez-vous dans le portail maLaurentienne ou en écrivant à success@laurentian.ca.

Ana trouve cela « très gratifiant » de participer à des activités comme la LNAP et d’exercer des rôles de leadership, comme ceux qu’elle joue auprès de l’AGE et de Fierté-Pride Laurentienne. « L’organisme Fierté-Pride fait actuellement la transition de centre étudiant à centre de ressources et nous espérons pouvoir y offrir plus de services et d’activités pour les étudiants dans un avenir proche. »

Ana compte obtenir un baccalauréat en histoire au printemps et revenir à la Laurentienne à l’automne 2022 pour préparer un deuxième grade dans le programme de services sociaux pour les Autochtones. « Je veux continuer à contribuer à un changement favorable à l’Université, » a-t-elle dit. Elle s’est fixé des objectifs ambitieux et continuera certainement à avoir une incidence positive dans la communauté étudiante.