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Plus de 500 000 $ en financement fédéral pour appuyer la gestion de résidus miniers et des projets de recherche en sciences médico-légales

Plus de 500 000 $ en financement fédéral pour appuyer la gestion de résidus miniers et des projets de recherche en sciences médico-légales

L’Université Laurentienne recevra 508 765 $ en financement fédéral des infrastructures pour deux projets prévoyant des résultats innovateurs dans les domaines de la gestion de résidus miniers et des sciences médico-légales. Le financement, provenant du Fonds des leaders John-R.-Evans de la Fondation canadienne pour l’innovation, a été annoncé par la ministre des Sciences, Kirsty Duncan, qui était de passage sur le campus de l’Université Laurentienne, à Sudbury. La ministre Duncan a annoncé des projets de recherche et d’innovation estimés à quelque 52 000 000 $ dans 51 universités canadiennes.

 

Projets à l’Université Laurentienne

Domaine minier

L’un des projets profitant du financement annoncé est une nouvelle installation d’analyse sur le terrain et en laboratoire qui aidera Mme Nadia Mykytczuk et son équipe à trouver des moyens de maîtriser les grands coûts financiers et pour l’environnement des activités minières. Les travaux de Mme Mykytczuk, portant sur la mise au point de technologies alternatives de gestion de résidus miniers tout particulièrement dans le climat froid du nord, contribuent à une industrie minière plus propre, sécuritaire et efficace.


Sciences médico-légales et métabolomique

L’investissement fédéral financera aussi des installations de pointe de spectrométrie de masse qui aideront à définir le potentiel et les limites des conclusions tirées au moyen de l’analyse toxicologique de restes humains et à explorer les fondements du métabolisme. Les installations permettront d’identifier des composés chimiques choisis, tels que les toxines et les sous-produits métaboliques dans les restes décomposés, les tissus animaux et les échantillons environnementaux (eau, sol, etc.), et d’en mesurer la concentration. Elles serviront aussi à l’étude du changement de métabolisme en fonction des maladies, de l’exercice, voire même du travail souterrain profond.

 


Importance de l’investissement fédéral dans les infrastructures

L’Université Laurentienne continue d’être chef de file des recherches dans le nord de l’Ontario grâce en grande partie aux investissements de nos partenaires fédéraux. Par le passé, les investissements de la FCI ont financé des projets tels que le laboratoire partagé de MM. James Watterson et Thomas Merritt, Ph.D. Entre autres, dans ses recherches, M. Watterson met au point et caractérise des méthodes d’analyse de microéchantillons de sang séché pour appuyer les enquêtes médico-légales sur les conducteurs présumés sous l’effet de drogues.

Un professeur en psychologie du sport est élu président d’une société internationale

Un professeur en psychologie du sport est élu président d’une société internationale

Félicitations au professeur de la Laurentienne, M. Robert Schinke, titulaire de la Chaire de recherche du Canada sur l’activité physique et sportive multiculturelle, qui a été élu président de l’International Society of Sports Psychology au début de l’été.

Âgé de 51 ans, M. Schinke est la plus jeune personne à présider cette prestigieuse société et le premier Canadien à exercer ce rôle dans lequel il mènera des efforts sur la scène mondiale pour rehausser la capacité en psychologie du sport dans les pays en développement.

Dans ses recherches actuelles, M. Schinke examine les défis liés aux sports que doivent relever les nouveaux arrivés au Canada dans le cadre du système sportif canadien.

Depuis 2000, il travaille de près avec des boxeurs professionnels, champions mondiaux mis en vedette sur HBO, et prépare actuellement les équipes canadiennes masculines et féminines de boxe et de karaté en vue des Jeux olympiques d’été de 2020.

Récemment, l’un de ses anciens étudiants au doctorat s’est vu décerner la Médaille d’or du gouverneur général pour souligner son projet de dissertation, et a été nommé lauréat du Prix de chercheur émergent de l’International Society of Sport Psychology en 2017.

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CRSST «  dirige la prévention par les recherches  »

CRSST «  dirige la prévention par les recherches  »

Centre de recherche sur la santé et la sécurité au travail (CRSST) de la Laurentienne ont dévoilé le premier laboratoire itinérant en santé et sécurité professionnelles (CRSST-I) au Canada

Aujourd’hui, le ministre du Travail, M. Kevin Flynn, le recteur et vice-chancelier de l’Université Laurentienne, M. Dominic Giroux, et le personnel du Centre de recherche sur la santé et la sécurité au travail (CRSST) de la Laurentienne ont dévoilé le premier laboratoire itinérant en santé et sécurité professionnelles (CRSST-I) au Canada.

« Grâce à notre investissement de 500 200 $, le CRSST-I permettra aux chercheurs et aux étudiants universitaires d’établir des liens avec les travailleurs dans les régions isolées du nord de l’Ontario, ce qui rehaussera la prévention des maladies et des blessures professionnelles, a dit le ministre du Travail, M. Kevin Flynn. Nous sommes fiers d’être en mesure de lancer cette initiative qui fait preuve d’une approche pionnière dans le domaine de la recherche en santé et sécurité au travail. »

Le CRSST itinérant (CRSST-I) est un véhicule sur mesure hébergeant un laboratoire mobile de 40 pieds qui comprend une clinique, une aire de rencontre ainsi qu’un laboratoire qui apporte un soutien aux recherches sur le terrain en matière de santé mentale et qualité de vie au travail. Le véhicule est doté de matériel mobile favorisant, entre autres, la prévention d’accidents ainsi que de blessures causées par les vibrations, l’atténuation de la fatigue, la prévention du stress thermique, l’hygiène du sommeil pour améliorer la qualité et la quantité du sommeil et l’évaluation de programmes d’intervention.

Le CRSST-I sera une passerelle aux communautés souvent exclues des recherches en santé et sécurité au travail en raison de leur situation géographique dans le Nord, et rehaussera la collaboration entre les centres de recherche, les travailleurs, l’industrie et les organismes en santé et sécurité.

Les recherches menées par le CRSST-I seront cruciales et les travailleurs de partout au Canada bénéficieront des résultats. « Ce laboratoire mobile est un élément clé de l’approche adoptée par le CRSST aux recherches sur le terrain -dans le laboratoire - sur le terrain, a exprimé M. Leo Gerard, président international des Métallos et président du Conseil consultatif du CRSST. En apportant le laboratoire de recherche sur les lieux de travail du Nord, les travailleurs pourront jouer un rôle actif dans l’amélioration de leur propre milieu professionnel. »

La titulaire de la Chaire de recherche du CRSST, Mme Tammy Eger, et la directrice, Mme Sandra Dorman, sont d’accord. « Le CRSST-I changera la façon dont les recherches en santé et sécurité au travail sont effectuées. Il tiendra les travailleurs au courant des pratiques exemplaires grâce aux collaborations du CRSST avec d’autres centres de recherche et associations partenaires en lieux de travail sûrs. »

Le CRSST-I prendra la route en direction de nombreuses collectivités nord-ontariennes dans le cadre de la première tournée « Diriger la prévention par les recherches », qui sera lancée à l’automne.

 

Au sujet de l’Université Laurentienne

L’Université Laurentienne offre une expérience hors pair en anglais et en français, ainsi qu’une approche globale de l’éducation des Autochtones. Située sur le territoire traditionnel des peuples anishinabe de la Première Nation d’Atikameksheng, elle prépare les étudiants à devenir des agents du changement et leur donne les moyens de créer des solutions innovatrices à de futurs enjeux locaux et mondiaux. Ses étudiants bénéficient de classes de petite taille et de taux d’emplois exceptionnels après l’obtention du diplôme. Grâce à neuf Chaires de recherche du Canada et dix-huit centres de recherche, la Laurentienne est un chef de file reconnu dans ses domaines spécialisés de recherche, notamment l’innovation minière et l’exploration minérale, les systèmes aquatiques stressés, la santé infantile dans les régions rurales et du nord, ainsi que l’astrophysique des particules.

Des étudiants de l’Université Laurentienne remportent les deux premiers prix à un prestigieux concours minier

Des étudiants de l’Université Laurentienne remportent les deux premiers prix à un prestigieux concours minier

Les équipes de l’École de génie Bharti ont gagné 30 000 $ en prix en se classant aux premier et deuxième rangs du « Mined Challenge » de l’Ontario Mining Association, à Toronto

​L’Université Laurentienne tient à féliciter les deux équipes d’étudiants de l’École de génie Bharti de leur victoire à un important concours minier, à Toronto. Les équipes ont terminé en première et deuxième places au « Mined Open Innovation Challenge » présenté par l’Ontario Mining Association.

Dans le cadre du concours, on demandait aux équipes d’établir un plan pour l’expansion des activités sur un site minier faisant l’objet d’une découverte de nouveaux gisements de minerai. Le défi consistait à optimiser les nouvelles ressources plus profondes en employant des technologies et pratiques innovatrices et évitant les effets néfastes sur la santé, la sécurité, l’environnement et la communauté avoisinante. Les finalistes ont présenté leur proposition à un groupe de cadres supérieurs de l’industrie minière agissant en qualité de juges ainsi qu’à un auditoire en direct.

Le prix de la première place, à savoir 15 000 $, a été remis aux étudiants de l’UL Joshua Fortes, Alex MacInnes, Adam Grinbergs, Liam Dunn, Muhammad Syed et Justin So. « Il s’agissait d’un véritable effort d’équipe, a dit le chef de l’équipe, Joshua Fortes, ému de la victoire. Nous croyons que notre proposition sera avantageuse pour l’industrie minière et les communautés qui entourent les installations minières et le fait qu’elle soit choisie par les juges nous remplit d’un sentiment d’humilité et de fierté. Je tiens à féliciter toutes les équipes de leur travail ardu et de leurs solutions créatives. »

Un autre groupe d’étudiants de la Laurentienne a terminé en deuxième place et remporté la somme de 10 000 $. La proposition de Sarah Bulanda, Peter Gazaes et Patrick Lamontagne a aussi remporté le Prix du choix de l’auditoire, leur apportant une somme additionnelle de 5 000 $.

L’objectif du Mined Open Innovation Challenge est de favoriser, dans l’industrie minière, un rendement supérieur en santé et sécurité, protection environnementale, efficacité énergétique et productivité. L’Université Laurentienne est un fier partenaire de cette activité, tout comme l’Ontario Mining Association et les écoles des mines/de génie des universités de Toronto et Queen’s.

« Je suis tellement fier de tous nos étudiants lauréats, a dit le doyen de la Faculté des sciences, de génie et d’architecture, M. Osman Abou-Rabia, Ph.D. Leur réussite au Mined Open Challenge témoigne de la créativité, de l’ingénuité et de l’esprit de collaboration de tous les membres d’équipe. Ces personnes incarnent en effet les qualités et talents que l’École de génie Bharti continue de favoriser et de promouvoir. »

 

Au sujet de l’Université Laurentienne

L’Université Laurentienne offre une expérience hors pair en anglais et en français, ainsi qu’une approche globale de l’éducation des Autochtones. Située sur le territoire traditionnel des peuples anishinabe de la Première Nation d’Atikameksheng, elle prépare les étudiants à devenir des agents du changement et leur donne les moyens de créer des solutions innovatrices à de futurs enjeux locaux et mondiaux. Ses étudiants bénéficient de classes de petite taille et de taux d’emplois exceptionnels après l’obtention du diplôme. Grâce à neuf Chaires de recherche du Canada et dix-huit centres de recherche, la Laurentienne est un chef de file reconnu dans ses domaines spécialisés de recherche, notamment l’innovation minière et l’exploration minérale, les systèmes aquatiques stressés, la santé infantile dans les régions rurales et du nord, ainsi que l’astrophysique des particules. L’Université Laurentienne a obtenu plus de 200 000 000 $ de subvention de recherche au cours des cinq dernières années.

L'Université Laurentienne équilibre son budget pour la septième année consécutive

L'Université Laurentienne équilibre son budget pour la septième année consécutive

Aujourd’hui, le Conseil des gouverneurs a approuvé à l’unanimité le budget de fonctionnement de 155 900 000 $ pour 2017-2018, une augmentation de 5 400 000 $ ou de 3,6 % par rapport à l’an dernier.

Le campus de Sudbury comptera 28 membres supplémentaires à plein temps du corps professoral dans 14 unités d’enseignement, dont 11 nouveaux postes et 17 collègues effectuant un transfert de Barrie. Parmi ceux-ci, il y aura trois titulaires de chaires de recherche en métallogénie, ciblage de l’exploration et développement économique durable du Nord. De nouvelles maîtrises ont été créées en architecture et communication scientifique ainsi qu’un nouveau programme en criminologie et des programmes bilingues en génie. En 2018, le nouvel Édifice de recherche, d’innovation et de génie Cliff Fielding de 60 000 pieds carrés ouvrira ses portes, ainsi qu’un nouveau Centre étudiant en 2019.

Pour ce qui est des nouveaux investissements, il y a des hausses de 21 % en technologie de l’information, 22 % en recherche et 16 % dans les études supérieures. Les budgets des écoles de sciences infirmières, de service social, de relations autochtones et d’architecture McEwen noteront des augmentations de pourcentage à deux chiffres. En outre, l’Université rehaussera les dépenses liées à l’entretien différé, à la santé mentale des étudiants, aux acquisitions en bibliothèque et aux appuis pour les étudiants étrangers.

« Cette année, nous avons eu des entretiens difficiles, non seulement en raison des pressions budgétaires, mais aussi des conditions changeantes des programmes d’études et de l’idée de concevoir un établissement répondant aux besoins actuels et futurs de nos étudiants, a dit la vice-rectrice à l’administration, Mme Carol McAulay. Nous remercions toutes les personnes qui ont participé aux séances de consultation et sommes reconnaissants de leur aide à équilibrer le budget pour la septième année consécutive. Ce qui est ressorti, pendant le processus, est que nous nous investissons tous à la viabilité à long terme de notre université. »

La Laurentienne formule actuellement son Plan stratégique 2018-2023 qui éclairera les futures décisions budgétaires. Le Plan stratégique 2012-2017 tire effectivement à sa fin et a donné d’impressionnants résultats : plus de 200 000 000 $ investis dans les immobilisations, y compris une importante modernisation du campus, l’École d’architecture McEwen, une nouvelle résidence étudiante, un nouveau Centre autochtone de partage et d’apprentissage, un Centre d’apprentissage des cadres, un Club universitaire, un Laboratoire de recherche cardiovasculaire et métabolique et une amélioration des services d’alimentation. De plus, l’Université a fondé le Centre d’excellence universitaire et l’École des mines Goodman et a relancé le hockey interuniversitaire, parmi d’autres réalisations.

« Pendant les dernières années, la Laurentienne a créé un bel élan et connu de grands succès, a ajouté le recteur et vice-chancelier, M. Dominic Giroux. Pour la sixième année consécutive, nous avons les meilleurs taux d’emploi après l’obtention du diplôme parmi toutes les universités de l’Ontario. Nos étudiants remportent des concours au plan mondial et nos diplômés gagnent le deuxième salaire moyen le plus élevé parmi les universités ontariennes. L’École des sciences de la Terre Harquail a lancé le projet Terre métallique de 104 000 000 $ subventionné par le Fonds d’excellence en recherche Apogée Canada, ce qui représente le plus important investissement dans la recherche dans l’histoire de la Laurentienne. Depuis 2009, le financement de recherche des trois conseils nationaux a doublé, tout comme le nombre de membres autochtones du corps professoral. Dans le classement de Maclean’s, la Laurentienne se classe maintenant parmi les 10 meilleures universités au premier cycle. La note moyenne à l’admission est passée de 79 % à 82,4 % depuis 2009 et le nombre d’étudiants admis avec une moyenne au-delà de 85 % a presque doublé. J’attends avec impatience de voir les prochains résultats impressionnants visés par la collectivité universitaire dans le Plan stratégique 2018-2023. »

« C’est une époque dynamique à la Laurentienne, a dit la présidente du Conseil des gouverneurs, Mme Jennifer Witty. Le budget équilibré de cette année nous permettra de miser sur nos réussites antérieures alors que nous mettons au point le Plan stratégique 2018-2023. »

Points saillants du budget

  • Hausse de 5 400 000 $ ou de 3,6 % des revenus et dépenses par rapport au budget approuvé en 2016-2017
  • Ajout de 28 membres à plein temps du corps professoral sur le campus de Sudbury
  • Augmentation de 870 000 $ ou de 21 % dans la technologie de l’information
  • Augmentation de 725 000 $ ou de 13 % dans l’École des sciences infirmières
  • Augmentation de 586 000 $ ou de 22 % en recherche, y compris 261 000 $ pour le nouvel Édifice de recherche, d’innovation et de génie Cliff Fielding
  • Augmentation de 484 000 $ ou de 16 % dans les études supérieures
  • Augmentation de 468 000 $ ou de 12 % dans les écoles de service social et de relations autochtones
  • Augmentation de 374 000 $ pour appuyer les étudiants qui déménagent de Barrie
  • Augmentation de 325 000 $ ou de 29 % pour l’entretien différé selon la politique du Conseil
  • Augmentation de 287 000 $ dans l’École d’architecture McEwen
  • Augmentation de 230 000 $ dans la sécurité
  • Augmentation de 190 000 $ pour le Bureau de l’équité, de la diversité et des droits de la personne
  • 180 000 $ dans la stratégie de persévérance de la population étudiante
  • Augmentation de 167 000 $ dans la santé mentale
  • 150 000 $ sur les deux prochaines années pour assurer la validation et le lancement avec succès du Plan stratégique 2018-2023
  • 25 % des revenus internationaux supplémentaires réinvestis dans le recrutement et l’appui des étudiants étrangers
  • Investissement continu de 1 % de la paie dans le perfectionnement professionnel
  • Investissement continu de 1,5 % des revenus de fonctionnement dans l’entretien différé

 

Au sujet de l’Université Laurentienne

L’Université Laurentienne offre une expérience hors pair en anglais et en français, ainsi qu’une approche globale de l’éducation des Autochtones. Située sur le territoire traditionnel des peuples anishinabe de la Première Nation d’Atikameksheng, elle prépare les étudiants à devenir des agents du changement et leur donne les moyens de créer des solutions innovatrices à de futurs enjeux locaux et mondiaux. Ses étudiants bénéficient de classes de petite taille et de taux d’emplois exceptionnels après l’obtention du diplôme. Grâce à neuf Chaires de recherche du Canada et dix-neuf centres de recherche, la Laurentienne est un chef de file reconnu dans ses domaines spécialisés de recherche, notamment l’innovation minière et l’exploration minérale, les systèmes aquatiques stressés, la santé infantile dans les régions rurales et du nord, ainsi que l’astrophysique des particules.

 

PERSONNES-RESSOURCES POUR LES MÉDIAS

Renseignements et entrevues

Joanne Musico

Directrice des communications

705-675-1151, poste 3445, ou 1-800-263-4188, poste 3445

jmusico@laurentienne.ca

Le Centre autochtone de partage et d’apprentissage ouvre ses portes à l’Université Laurentienne

Le Centre autochtone de partage et d’apprentissage ouvre ses portes à l’Université Laurentienne

Un centre sans pareil pour le rassemblement et l’apprentissage de gens de tous les horizons et la promotion de l’indigénéité

Aujourd’hui, l’Université Laurentienne a inauguré son Centre autochtone de partage et d’apprentissage (CAPA) dans le cadre des célébrations de la Journée nationale des Autochtones. Le CAPA rassemble les membres de la population étudiante, du corps professoral, du personnel et de la collectivité dans le but de rehausser la formation des Autochtones, de favoriser la compréhension et d’appuyer les besoins et les aspirations des communautés autochtones. Grâce à une salle ronde exceptionnelle, une salle de séminaire, des aires de conseil, des espaces cérémoniels, un salon étudiant et une cuisine, le Centre deviendra un « deuxième chez soi » pour beaucoup d’étudiants autochtones.

« L’Université s’est placée à l’avant-scène de la promotion de la formation et de la recherche autochtones, a dit la vice-rectrice associée à l’enseignement et aux programmes autochtones, Mme Sheila Cote-Meek, Ph.D., tout en favorisant un milieu chaleureux qui encourage la compréhension et la collaboration parmi les étudiants de toutes les origines. Le CAPA incarne cet engagement sur le plan physique et nous espérons qu’il réunira nos étudiants afin qu’ils puissent trouver ensemble des solutions qui amélioreront la vie dans nos communautés. »

Le CAPA a une superficie de 7 500 pieds carrés désignant la présence à la fois importante et visible des Autochtones à l’Université Laurentienne. Sa conception tient compte des idées de la collectivité autochtone, y compris du Conseil de l’Université Laurentienne pour la formation des Autochtones, qui a joué un rôle clé afin de préconiser et d’appuyer son développement. La formidable salle ronde, inspirée du wigwam (bâtiment traditionnel des Autochtones de la région) est dotée de quatre entrées, l’une donnant sur chacun des points cardinaux (nord, sud, est et ouest), ainsi que d’un système multimédia de pointe. Grâce à une configuration souple, elle peut accueillir des groupes nombreux pour tout un éventail d’activités comme l’enseignement, les rencontres, les conférences et les célébrations spéciales. La salle a un toit vert écologique et durable et offre une vue des espaces d’enseignement en plein air, de la zone paysagère avoisinante et de l’accès à ceux-ci.

Le Centre est aussi muni de plusieurs aires spécialisées se prêtant à diverses activités et comprend des salles de classe, des services de conseil et un endroit où les étudiants des collectivités autochtones éloignées pourront communiquer sans frais avec leurs amis et leur parenté. Le CAPA dispose de deux salles réservées au smudging et d’une aire de préparation de cuisine autochtone traditionnelle.

« La meilleure façon de nous réconcilier comme pays avec le passé parfois douloureux et d’aller de l’avant afin de créer de meilleures communautés pour tout le monde est de favoriser une compréhension et une collaboration véritables parmi les étudiants de tous les horizons, a souligné le recteur de l’Université Laurentienne, M. Dominic Giroux. Le CAPA est un endroit exceptionnel où rassembler les gens et promouvoir une meilleure largeur d’esprit à l’égard des personnes, de l’histoire, des cultures et des traditions autochtones. »

Le Centre autochtone de partage et d’apprentissage est la plus récente innovation à voir le jour à l’Université Laurentienne depuis les appels à l’action lancés en 2016 par la Commission de vérité et de réconciliation. La Laurentienne a inauguré dernièrement l’Institut de recherche autochtone Maamwizing afin d’encourager l’inclusion des visions, connaissances et perspectives autochtones dans toutes les facettes de la recherche universitaire. De plus, dès septembre 2017, tous les étudiants préparant un baccalauréat ès arts devront obtenir au moins six crédits parmi la centaine de cours offrant une perspective autochtone.

M. David Fortin deviendra en 2018 le prochain directeur de l’École d’architecture McEwen

M. David Fortin deviendra en 2018 le prochain directeur de l’École d’architecture McEwen

L’Université Laurentienne a annoncé aujourd’hui la nomination de M. David Fortin, Ph.D., au poste de directeur de l’École d’architecture McEwen à compter du 1er janvier 2018. Il remplacera le directeur fondateur, M. Terrance Galvin, Ph.D., dont le deuxième mandat de trois ans prendra fin le 31 décembre 2017.

Conformément à la convention collective du corps professoral, les directeurs d’école et de département ne peuvent accomplir plus de deux mandats de trois ans. Ainsi, M. Galvin, professeur titulaire permanent, continuera d’apporter ses contributions à l’École comme membre du corps professoral. La nomination de M. Fortin a été appuyée aujourd’hui par le vice-recteur aux études, à la recommandation du doyen de la Faculté de sciences, de génie et d’architecture et du Comité de sélection, composé de membre du corps professoral de l’École d’architecture McEwen.

Dr. David Fortin

Professeur adjoint à l’École d’architecture McEwen depuis 2013, M. Fortin est titulaire d’un doctorat à l’Université d’Edinburgh et d’une maîtrise en architecture à l’Université de Calgary. Avant cela, il a été professeur pendant cinq ans à l’École d’architecture de la Montana State University et a exercé la profession d’architecte professionnel dans plusieurs cabinets. De descendance métisse, il poursuit activement un programme de recherche sur les processus de conception autochtone, dispose d’une subvention de développement Savoir du Conseil de recherches en sciences humaines et a publié de nombreux articles savants dans ce domaine.

Au début de l’année, M. Fortin a été nommé directeur associé de l’Institut de recherche Maamwizing, centre de recherche autochtone de l’Université Laurentienne. Il est membre de l’Association des architectes de l’Alberta et de l’Institut royal d’architecture du Canada. Tout au long de sa carrière, il a reçu des bourses et des prix, y compris le Prix de partenariat de Science Nord en 2015. En outre, cette nomination fait de M. Fortin le premier architecte autochtone à diriger une école d’architecture au Canada.

« C’est un défi de taille que de prendre la succession de Terrance, le directeur fondateur de l’École d’architecture McEwen, a souligné M. Fortin, mais je me réjouis à la perspective de collaborer avec la population étudiante, le corps professoral, le personnel et nos nombreux partenaires communautaires pour continuer à concrétiser la vision du comité directeur. Celui-ci a mené à la création de l’École, dirigée et renforcée par Terrance au cours des six dernières années. »

« En décembre 2017, je quitterai mes fonctions de directeur rempli d’un profond sentiment de satisfaction et de fierté, a expliqué M. Galvin. Nous avons conféré la semaine dernière nos premiers diplômes, l’édifice est maintenant parachevé et, cet automne, nous accueillerons la première cohorte à la maîtrise. L’École d’architecture McEwen sera entre de bonnes mains sous la direction de M. Fortin et je lui apporterai mon soutien tout en continuant à faire avancer les intérêts de l’École pendant les prochaines années. »Terrance Galvin

« En six ans, Terrance a fait progresser l’École plus loin que personne ne l’aurait imaginé, a ajouté le vice-recteur aux études, M. Pierre Zundel, Ph.D., qui tient à souligner sa profonde reconnaissance pour le leadership exemplaire de M. Galvin à titre de directeur fondateur. Nous lui devons, à Sudbury et dans le nord de l’Ontario, reconnaissance et respect pour la vision, la détermination, l’esprit communautaire, l’engagement et la créativité dont il a toujours fait preuve. »

Au sujet de l’Université Laurentienne

L’Université Laurentienne offre une expérience hors pair en anglais et en français, ainsi qu’une approche globale de l’éducation des Autochtones. Située sur le territoire traditionnel des peuples anishinabe de la Première Nation d’Atikameksheng, elle prépare les étudiants à devenir des agents du changement et leur donne les moyens de créer des solutions innovatrices à de futurs enjeux locaux et mondiaux. Ses étudiants bénéficient de classes de petite taille et de taux d’emplois exceptionnels après l’obtention du diplôme. Grâce à neuf Chaires de recherche du Canada et dix-huit centres de recherche, la Laurentienne est un chef de file reconnu dans ses domaines spécialisés de recherche, notamment l’innovation minière et l’exploration minérale, les systèmes aquatiques stressés, la santé infantile dans les régions rurales et du nord, ainsi que l’astrophysique des particules. L’Université Laurentienne a obtenu plus de 200 000 000 $ de subvention de recherche au cours des cinq dernières années.

Les premiers finissants de la plus récente école d’architecture au Canada reçoivent leur diplôme pendant la Collation des grades du printemps 2017

Les premiers finissants de la plus récente école d’architecture au Canada reçoivent leur diplôme pendant la Collation des grades du printemps 2017

L’architecte canadienne de renommée, Mme Marianne McKenna, reçoit un doctorat honorifique pendant la cérémonie de l’École McEwen

​Lors de la cérémonie de Collation des grades cet après-midi, des diplômes ont été conférés aux membres de la population étudiante de la toute première promotion de l’École d’architecture McEwen de l’Université Laurentienne. L’École McEwen, la première nouvelle école d’architecture au Canada depuis 45 ans, a ouvert ses portes en septembre 2013.

« Je suis tellement fier des personnes qui terminent les études cette année et s’insèrent concrètement dans l’histoire de l’Université Laurentienne, a dit le directeur de l’École d’architecture McEwen, M. Terrance Galvin. Cette école est le fruit de nombreuses années de travail acharné par l’ensemble de la communauté du Grand Sudbury. Je suis persuadé que cette première promotion sera une source de fierté, car les diplômés mettront à profit leurs talents de conception et enrichiront leurs collectivités pour les années à venir. »

La planification des plans d’une école d’architecture à l’Université Laurentienne a été entreprise en 2007, appuyée par la collaboration et des contributions financières de tous les paliers gouvernementaux et de la communauté. Elle a adopté plus tard le nom d’École d’architecture McEwen pour souligner le généreux don des philanthropes Rob et Cheryl McEwen.

Les cours ont commencé en septembre 2013 et les étudiants ont tout de suite commencé à participer à des projets bien en vue. Dans l’espace de trois ans, ils ont gagné des prix nationaux et mondiaux pour leurs travaux de conception, y compris la première place au Festival international du bois à Bergen, en Norvège. Les nouvelles installations de pointe de l’École, dans l’édifice historique du télégraphe de CP au centre-ville de Sudbury, ont été inaugurées en janvier 2017 et reflètent la vision du design architectural de l’École en intégrant des éléments d’origine à des caractéristiques modernes et de technologie de pointe, tout en mettant en valeur la conception et le patrimoine autochtones.

La présence de l’éminente architecte canadienne, Mme Marianne McKenna de la firme KPMB Architects, a rendu d’autant plus spéciale la Collation des grades du printemps 2017 pour les diplômés. La Laurentienne a invité l’architecte primée afin de lui conférer un doctorat honorifique qui souligne ses contributions aux sphères de l’architecture, de l’enseignement et de la défense des droits.

« En m’adressant aux diplômés, je leur ai dit d’être fiers de leurs accomplissements et que je me réjouis à la perspective de leurs prochaines réalisations, a dit le recteur de l’Université Laurentienne, M. Dominic Giroux. Cela va de soi aussi pour l’École d’architecture McEwen. Nous sommes très fiers de tout ce que nous avons accompli depuis une décennie, mais nous envisageons maintenant les prochaines étapes, ce qui comprend de nouvelles recherches ainsi qu’un nouveau programme de maîtrise en architecture qui commence cet automne. »


Voir la cérémonie de collation des grades

 

Au sujet de l’Université Laurentienne

L’Université Laurentienne offre une expérience hors pair en anglais et en français, ainsi qu’une approche globale de l’éducation des Autochtones. Située sur le territoire traditionnel des peuples anishinabe de la Première Nation d’Atikameksheng, elle prépare les étudiants à devenir des agents du changement et leur donne les moyens de créer des solutions innovatrices à de futurs enjeux locaux et mondiaux. Ses étudiants bénéficient de classes de petite taille et de taux d’emplois exceptionnels après l’obtention du diplôme. Grâce à neuf Chaires de recherche du Canada et dix-huit centres de recherche, la Laurentienne est un chef de file reconnu dans ses domaines spécialisés de recherche, notamment l’innovation minière et l’exploration minérale, les systèmes aquatiques stressés, la santé infantile dans les régions rurales et du nord, ainsi que l’astrophysique des particules. L’Université Laurentienne a obtenu plus de 200 000 000 $ de subvention de recherche au cours des cinq dernières années.

La Laurentienne rend hommage à trois Canadiennes et à un canadien distingués qui améliorent des vies et des collectivités

La Laurentienne rend hommage à trois Canadiennes et à un canadien distingués qui améliorent des vies et des collectivités

Une infirmière, une éducatrice autochtone, une architecte réputée et un philanthrope engagé recevront un doctorat honorifique lors des cérémonies de collation des grades du printemps 2017

L’Université Laurentienne conférera des doctorats honorifiques à quatre personnes distinguées du Canada pendant les cérémonies de collation des grades du printemps 2017 à Sudbury. Les lauréats de cette année se sont consacrés au service des autres et à l’amélioration de leur communauté dans les domaines des soins de santé, de l’éducation, de l’architecture et du droit.

« Nos lauréats de titres honorifiques cette année, par leur sagesse, leur engagement et leur dévouement, ont contribué à l’amélioration de la société, a dit le recteur et vice-chancelier de l’Université Laurentienne, M. Dominic Giroux. Ils ont marqué la vie de beaucoup de gens grâce à leurs réalisations et contributions altruistes et nous nous réjouissons de les accueillir dans la famille des anciens de la Laurentienne. »

Les personnes qui recevront un doctorat honorifique sont l’éminente infirmière, chercheuse et porte-parole Louise Picard, l’aînée et éducatrice autochtone Rita Corbiere, l’architecte de renommée mondiale Marianne McKenna et l’avocat et le philanthrope torontois Perry Dellelce.

 « Ces Canadiens distingués ont passé leur vie à vouloir le bien des autres, a dit le chancelier de la Laurentienne, M. Steve Paikin. Je suis ravi de décerner des doctorats honorifiques à ces gens exceptionnels qui ont fait preuve d’excellence dans leur domaine tout en déployant leurs talents pour transformer le monde qui les entoure. » 

Un doctorat honorifique sera remis à chacune des personnes ci-dessous lors des cérémonies de collation des grades sur le campus de Sudbury de l’Université Laurentienne.

 

Louise Picard

Mardi 30 mai 2017, à 14 h 30

Doctorat ès lettres (honoris causa)

Diplômée de l’École des sciences infirmières à l’Université Laurentienne, Mme Louise Picard a exercé des rôles clés en santé publique en qualité d’infirmière, de chercheuse, d’évaluatrice, d’éducatrice, d’administratrice, de mentor, de leader et d’innovatrice. Elle a commencé sa carrière comme infirmière-hygiéniste et, en 1977, a joué un rôle clé dans la mise sur pied du Service de consultation génétique au Service de santé publique de Sudbury et du district (SSPSD), modèle adopté partout dans le nord de l’Ontario ainsi que sur la scène mondiale. Après l’obtention de la maîtrise, elle est devenue coordonnatrice et ensuite directrice du Programme de recherche, d’éducation et de développement (RRED) en santé publique à Sudbury. De 1998 à 2005, elle a dirigé la Division des ressources, de la recherche, de l’évaluation et du développement au SSPSD. Elle est passionnée par la recherche comme en témoignent une étude qu’elle a effectuée auprès des adolescentes enceintes, le Teen Prenatal Study, ainsi que les deux premiers rapports provinciaux sur l’état de santé des Francophones pour lesquels elle a joué un rôle clé. Elle est reconnue pour son habileté à encourager divers secteurs et disciplines à bien collaborer. Elle a ouvert le dialogue qui a mené à la création d’une subvention de recherche, appelée maintenant la Subvention de recherche en santé publique Louise Picard. Elle est lauréate du Prix de membre honoraire de l’Association pour la santé publique de l’Ontario et du Prix de pratique infirmière de la section de Sudbury et du district de l’Association des infirmières et infirmiers autorisés d’Ontario. En outre, elle figurait parmi les 50 diplômés à recevoir un prix de reconnaissance soulignant le 50e anniversaire de l’Université Laurentienne.

 

Perry Dellelce

Mercredi 31 mai 2017, à 14 h 30

Doctorat en droit (honoris causa)

Associé directeur et cofondateur du plus grand cabinet autonome de droit transactionnel en financement d’entreprises au Canada, Wilderboer Dellelce LLP, M. Perry Dellelce fait preuve d’une disposition incroyable à contribuer à la prospérité permanente de l’Ontario et du Canada. Il exerce des rôles de leadership à titre bénévole à l’Hôpital Sunnybrook, à l’Université Western, à l’Université d’Ottawa, à l’Université de Notre Dame et à la Fondation olympique canadienne. Il apporte des contributions qui favorisent les progrès dans les secteurs des soins de santé, de l’éducation, des arts, de la culture et des sports pour que tous les Canadiens en profitent. En plus du service communautaire qu’il fait à Toronto et ailleurs au Canada, il est aussi porte-parole enthousiaste de l’Université Laurentienne et a été l’un des membres les plus actifs du cabinet de bénévoles d’Objectif 50 : Notre campagne, qui a été la plus grande campagne de mobilisation de fonds dans l’histoire du nord de l’Ontario. Il a aussi été fer de lance de l’Initiative des familles sudburoises qui a obtenu des contributions totalisant 15 000 000 $ d’éminents membres de la communauté de Sudbury. Chaque année, il exprime fièrement son zèle pour l’Université Laurentienne et la Ville du Grand Sudbury à titre de fondateur et coprésident du gala « Toronto célèbre Sudbury », événement de mobilisation de fonds qui rassemble les expatriés de Sudbury qui habitent à Toronto pour une soirée de rétrospection et de célébration de causes sudburoises diverses. Il est lauréat de l’Albert Citation et du Prix Purple and White de l’Université Western, a été admis à la Société d’honneur de la Faculté de droit de l’Université d’Ottawa et a reçu le Prix pour ancien distingué du College of Business à l’Université de Notre Dame.

 

Rita G. Corbiere

Jeudi 1er juin 2017, à 10 h

Doctorat en droit (honoris causa)

Aînée Anishinaabe et pédagogue remarquable dont la sagesse est partagée généreusement avec nombre d’apprenants, Mme Rita Corbiere est Ginii Kwe (rose sauvage) en ojibwé/odawa et membre de la réserve non cédée de Wikwemikong où elle a passé presque toute sa vie. En tant qu’éducatrice, elle a eu une influence sur de nombreux étudiants, leur a donné l’exemple et les a dirigés sur une bonne voie en assurant un leadership en matière de savoir, de santé et d’éducation autochtones. Elle a entrepris ses études dans l’école locale de Wikwemikong et a passé ensuite cinq ans au pensionnat pour filles de Spanish. Elle a préparé un baccalauréat ès arts en études autochtones et environnementales à l’Université Laurentienne et un brevet d’enseignement à North Bay. Elle a été une enseignante exceptionnelle pendant plusieurs décennies et directrice d’école primaire pendant sept ans. Fière interlocutrice anishinaabemowin, elle appuie fermement l’initiative de revitalisation de la langue dans le territoire Anishinaabe. Depuis une décennie, elle collabore avec la Laurentienne, où elle a apporté à titre d’aînée, de chercheuse et de coauteure, d’importantes contributions à la documentation universitaire. Elle continue de participer activement à beaucoup de projets de recherche communautaire en apportant des contributions comme aînée, conseillère, coauteure et coanimatrice. Elle joue un rôle décisif dans l’intégration des perspectives Anishinaabe aux recherches universitaires tout en aidant à les structurer de façon à reconnaître les connaissances anishinaabe et à y contribuer. Elle est lauréate du Prix pour l’ensemble des réalisations de la Nation Anishinabek et du Prix de distinction en éducation des Autochtones de l’Université Laurentienne.

 

Marianne McKenna

Jeudi 1er juin 2017, à 14 h 30  (collation des grandes de la première classe à l’École d’architecture McEwen)

Doctorat en droit (honoris causa)

Headshot of Marianne McKenna

En 1987, Marianne McKenna a fondé, avec des partenaires, KPMB Architects selon un modèle hybride de pratique fondé sur l’équité des sexes, la collaboration, la diversité et l’excellence. Aujourd’hui, KPMB est reconnu au plan mondial comme cabinet canadien primé. Née à Montréal et éduquée au Collège Swarthmore et à l’Université Yale, elle a consacré sa carrière à l’excellence du design en architecture. En 2010, elle a été nommée l’une des 100 femmes les plus influentes du Canada et, en 2014, l’une des 50 personnes les plus influentes au Canada, selon Maclean’s. Elle est devenue officier de l’Ordre du Canada en 2012 pour son « architecture ingénieuse qui enrichit l’expérience du public ». Reconnue sur la scène mondiale comme l’architecte du Conservatoire royal du Centre TELUS et de son emblématique Salon Koerner, loué par les artistes allant de Chick Correa à Yo-Yo Ma, elle compte parmi ses projets distingués l’École de gestion Rotman à l’Université de Toronto, le Centre Mike et Ophelia Lazaridis Quantum-Nano à l’Université de Waterloo, et l’École de gestion Kellogg à l’Université Nothwestern, que le Chicago Tribune qualifie de « conception complexe au plan spatial qui réserve de précieuses leçons de travail en collaboration ». À l’heure actuelle, Marianne collabore aux projets de l’École Brearley à New York, de l’historique Massey Hall à Toronto et du Centre des arts et de la créativité de Banff, dans le Parc national de Banff, Alberta. Son affection pour l’architecture se fait valoir dans l’enseignement, le mentorat et la défense des droits. À l’automne 2016, elle était professeure invitée Lord Norman R. Foster à l’Université Yale et elle siège actuellement au conseil de direction de Metrolinx.

 

Au sujet de l’Université Laurentienne

L’Université Laurentienne offre une expérience hors pair en anglais et en français, ainsi qu’une approche globale de l’éducation des Autochtones. Située sur le territoire traditionnel des peuples anishinabe de la Première Nation d’Atikameksheng, elle prépare les étudiants à devenir des agents du changement et leur donne les moyens de créer des solutions innovatrices à de futurs enjeux locaux et mondiaux. Ses étudiants bénéficient de classes de petite taille et de taux d’emplois exceptionnels après l’obtention du diplôme. Grâce à neuf Chaires de recherche du Canada et dix-huit centres de recherche, la Laurentienne est un chef de file reconnu dans ses domaines spécialisés de recherche, notamment l’innovation minière et l’exploration minérale, les systèmes aquatiques stressés, la santé infantile dans les régions rurales et du nord, ainsi que l’astrophysique des particules. L’Université Laurentienne a obtenu plus de 200 000 000 $ de subvention de recherche au cours des cinq dernières années. 

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