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La Laurentienne accueille les chercheurs qui reviennent sur le campus

La Laurentienne accueille les chercheurs qui reviennent sur le campus

Certaines installations de recherche rouvriront leurs portes dans le cadre d’un projet pilote

(8 juin 2020) L’Université Laurentienne a annoncé récemment son intention de mener un projet pilote permettant l’ouverture de certains laboratoires sur le campus à des chercheurs et étudiants des cycles supérieurs, nouvelle que beaucoup d’entre eux attendaient avec impatience. Dans le cadre du projet, les laboratoires du Centre pour la vitalité des lacs, de l’École des sciences de la Terre Harquail et du Centre d’analyse Perdue ouvriront leurs portes à quelque 120-130 étudiants des cycles supérieurs et boursiers postdoctoraux afin qu’ils reprennent leurs activités de recherche.

Le plan comprend des protocoles détaillés relatifs à la santé et à la sécurité afin d’assurer le bien-être de toutes les personnes. Par exemple, de nouvelles affiches exigeront la distanciation physique, la circulation de piétons se fera en sens unique et le nombre de personnes sera limité dans tous les endroits du campus. En outre, toutes les unités recevront, au fur et à mesure que le personnel revient au bureau, du désinfectant pour les mains produit par M. Eric Gauthier, Ph.D., de l’Université Laurentienne.

Le projet pilote sera mis à exécution immédiatement. L’Université met actuellement au point un procédé à suivre par les chercheurs qui n’y sont pas inclus afin qu’ils puissent demander l’accès au campus et (ou) la reprise des travaux sur le terrain.

CITATIONS
« Les activités de recherche sont au cœur de notre université et nous sommes maintenant en mesure de reprendre certaines d’entre elles de façon sécuritaire. Nous nous réjouissons de commencer à mettre en œuvre la première étape du plan de réouverture du campus. » M. Robert Haché, Ph.D., recteur et vice-chancelier de l’Université Laurentienne

« Dans la mesure du possible, les professeurs et étudiants des cycles supérieurs ont continué leur recherche et leurs travaux d’érudition à distance. Cependant, nombreux sont ceux qui utilisent un matériel spécialisé, des bases de données et des archives auxquels ils ont uniquement accès sur le campus. Nous sommes ravis de cette annonce qui permettra à un nombre important d’étudiants à reprendre leur projet de recherche sur le campus et le terrain. Notre équipe continuera de collaborer étroitement avec le doyen de la Faculté des études supérieures tout au long de ce processus. » Mme Tammy Eger, Ph.D., vice-rectrice intérimaire à la recherche, Université Laurentienne.

L’Université Laurentienne annonce ses plans pour l’automne

L’Université Laurentienne annonce ses plans pour l’automne

Cet automne, l’Université offrira surtout des cours à distance avec un certain nombre de cours en personne.

28 mai 2020 - Pour continuer à faire valoir le leadership qu’elle a manifesté tout au long de la pandémie de la COVID-19, l’Université Laurentienne a décidé d’offrir, à compter de septembre, la plupart de ses cours selon des formats à distance tout en donnant en toute sécurité autant de
cours que possible en personne.

Le 27 mai, l’Université et l’Association des professeurs de l’Université Laurentienne (APUL) ont conclu un protocole d’entente définissant les modalités et les conditions d’emploi pour le corps professoral. Maintenant que l’entente est signée, l’Université convoquera une assemblée extraordinaire du Sénat le lundi 1 er  juin afin d’approuver le plan établi pour le trimestre d’automne et les cours complets qui commenceront en septembre 2020.

Les doyens consulteront les unités d’enseignement et procéderont ensuite à l’évaluation des programmes d’études et des cours. Ils considéreront l’effectif étudiant, les salles de classe et laboratoires et les exigences de cours en décidant si la prestation se fera à distance ou en personne. La liste des cours donnés en personne sera dressée d’ici la fin de juin. Les doyens et les unités établiront ensuite des plans pour tenir compte de l’équipement de protection
individuelle, de la distanciation physique et du respect des protocoles de santé publique pour le corps professoral, le personnel et la population étudiante.

D’autres cours seront donnés à distance en misant sur la technologie et un logiciel de gestion d’apprentissage en ligne. Les membres de la population étudiante, à Sudbury et ailleurs dans le monde, auront l’option de suivre des cours à distance ou, s’il préfère un mode asynchrone, de choisir parmi tout un éventail de cours en ligne créés au fil des ans.

CITATIONS
« Ce qui importe le plus pour nous est la sécurité de notre communauté. Nous serons donc en mesure d’offrir de façon sécuritaire certains cours en personne, en assurant une expérience exceptionnelle et hautement personnalisée en salle de classe. Nous avons hâte d’accueillir en septembre des étudiants à des cours sur le campus. Il va sans dire que l’ambiance sera différente, mais nous nous engageons à trouver le meilleur moyen possible d’assurer l’enseignement tout en optimisant l’apprentissage, car nos étudiants ne méritent rien de moins. » M. Robert Haché, Ph.D., recteur et vice-chancelier de l’Université Laurentienne

« Nous tenons à remercier notre partenaire syndical, l’APUL, du dévouement qu’il manifeste à l’endroit de nos étudiants et de sa collaboration pour conclure ce protocole d’entente. Nous devions franchir cette première étape afin de pouvoir concrétiser notre plan de reprise de l’enseignement sur le campus et nous nous réjouissons à la perspective de mettre en oeuvre les prochaines étapes de ce plan en ce qui concerne le trimestre d’hiver. » M. Serge Demers, Ph.D.,
vice-recteur intérimaire aux études

Sudbury se met sous les feux de la rampe : Concours mondial de conception

Sudbury se met sous les feux de la rampe : Concours mondial de conception

L’École d’architecture McEwen, chapeautant un concours d’idées de conception urbaine, entend relayer à la Ville de nouvelles perspectives à la conclusion de la COVID-19

(Le 27 mai 2020) L’École d’architecture McEwen de l’Université Laurentienne est heureuse d’annoncer que le Concours d’idées de conception urbaine Sudbury 2050, est en cours. Vous pouvez en prendre le pouls sur sudbury2050.ca.

Ce concours offre aux penseurs du milieu urbain, où qu’ils se trouvent dans le monde, une occasion unique d’exposer leur vision d’avenir de notre Ville, une chance de réimaginer dans son ensemble le noyau urbain.

Unique en son genre au Canada, ce concours est ouvert à toutes les personnes qui s’intéressent à l’avenir de notre Ville : architectes, étudiants, urbanistes, ingénieurs, concepteurs environnementaux, visionnaires et théoriciens d’urbanisme ou penseurs du milieu urbain de tout âge et de tout horizon.

Peu importe la date où intervient la reprise après la COVID-19, il ne fait aucun doute que notre monde, d’ici 2050, sera radicalement différent de ce qu’il est aujourd’hui.

Il n’y a aucun doute non plus que la reprise de la planification urbaine « comme si de rien n’était » est hors question, c’est-à-dire que toutes les villes devront réévaluer leur approche de la planification, notamment en ce qui concerne les grands projets.

Dans ce contexte, les idées exposées dans le cadre de ce concours se révéleront inestimables en ce qu’elles aideront les élus locaux à trouver des solutions alors qu’ils élaborent les plans municipaux, y compris les moyens de se remettre des répercussions sociales, économiques et touchant les soins de santé de la pandémie de la COVID-19.

Ce concours sera un forum d’idées nouvelles et ambitieuses émanant des penseurs originaux du milieu urbain dans le monde entier. 

Les propositions reçues seront jugées sur la qualité des éléments essentiels suivants :

  • nouvelles perspectives, à la fois innovatrices et ambitieuses, de notre collectivité;
  • solutions offrant des orientations en vue d’actions à court, à moyen et à long terme;
  • stratégies propres à faire participer la collectivité au processus de conception;
  • principes qui guideront la planification urbaine à venir.

Date de soumission des propositions : 28 août 2020. Cliquez ici pour en savoir plus

Les prix seront décernés dans trois catégories : Ouverte, Étudiants et Choix du public (les propositions de cette dernière catégorie étant soumises à l’appréciation de la collectivité, et la personne gagnante sera déterminée par le vote de celle-ci). Les lauréats seront annoncés à l’automne et recevront des prix totalisant plus de 60 000 $.

Le jury sera annoncé sous peu et sa composition sera publiée sur le site Web du concours. Pour obtenir tous les détails, y compris les directives relatives à la soumission des propositions, consultez sudbury2050.ca.

À propos de l’École d’architecture McEwen 
L’une des écoles professionnelles de l’Université Laurentienne, l’École d’architecture McEwen (EAM) est située à Sudbury, en Ontario. Elle offre un programme préprofessionnel de quatre ans de baccalauréat en études architecturales (BAS), ainsi qu’une maîtrise en architecture de deux ans.

Située dans le nord du Canada, l’École propose un programme intégré d’enseignement coopératif qui permet aux membres de la population étudiante d’acquérir de l’expérience pratique au moyen de stages dans l’industrie auprès d’employeurs du design ou de l’architecture.
Les perspectives francophones, métisses, inuites et des Premières Nations sont centrales au mandat triculturel hors pair du programme. Grâce aux aînés en résidence, aux membres autochtones du corps professoral, à l’enseignement en français dans les ateliers de conception et aux travaux annuels de conception communautaire et de conception-construction, les membres de la population étudiante sont exposés à un vaste éventail de méthodes, de connaissances et d’expériences qui sont tout à fait propres au Nord.

Une chercheuse de la Laurentienne apporte une contribution révélatrice aux recherches sur le changement climatique dans l’éminente revue Science

Une chercheuse de la Laurentienne apporte une contribution révélatrice aux recherches sur le changement climatique dans l’éminente revue Science

Mme Michelle Kalamandeen aide à élucider la lutte contre le changement climatique dans les forêts tropicales

(Le 21 mai 2020) L’Université Laurentienne est fière d’annoncer la publication de l’article « Long-term thermal sensitivity of Earth’s tropical forests » dans l’éminente revue Science. L’article est corédigé par la chercheuse postdoctorale, Mme Michelle Kalamandeen, Ph.D., et fait valoir le rôle d’un type particulier d’écosystème dans la lutte contre le changement climatique.

Même si Sudbury est bien éloigné des tropiques, la chercheuse utilisera des techniques semblables à celles décrites dans l’article pour évaluer, à l’aide de l’imagerie hyperspectrale et satellitaire Landsat, le comportement des stocks de carbone en renouvellement dans divers contextes climatiques. 

La capture du CO2 est l’un des outils servant à lutter contre le réchauffement planétaire et le changement climatique. L’augmentation du carbone dans l’environnement cause le réchauffement mondial, ce qui pourrait avoir des conséquences dévastatrices.

L’article souligne la capacité remarquable, mais menacée, des forêts tropicales à capter le dioxyde de carbone. Après avoir mesuré quelque 500 000 arbres dans plus de 800 forêts tropicales, l’équipe de recherche a observé que les forêts résistent aux changements de température jusqu’à 32 degrés Celsius, après quoi le réchauffement pourrait se traduire par la libération du CO2 dans l’atmosphère. L’article complet dans la revue de recherche Science, de l’American Association for the Advancement of Science, figure à https://doi.org/10.1126/science.aaw7578.

Mme Kalamandeen effectue des travaux de recherche à Sudbury grâce à une subvention de 1 600 000 $ du Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie (CRSNG) et des Centres d’excellence de l’Ontario (CEO). La collecte de données se fera pendant plusieurs mois pour le projet L-CARE (Landscape Carbon Accumulation through Reductions in Emissions qu’elle mène avec son superviseur, M. John Gunn, ainsi que M. Nathan Basiliko, du Centre pour la vitalité des lacs Vale. Nous sommes fiers de leurs efforts collectifs et souhaitons à Mme Kalamandeen une visite prolongée des plus fructueuses à l’Université Cambridge.

CITATIONS
« Mme Kalamandeen est une importante collaboratrice à l’étude mondiale sur la pertinence de la perturbation des forêts tropicales, les « poumons de la planète », qui fait l’objet de cet article dans Science, l’une des revues scientifiques les plus influentes dans le monde. Nous avons eu le privilège de l’accueillir en 2019 au sein de l’équipe de l’Université Laurentienne comme chercheuse postdoctorale et de travailler en partenariat avec l’Université Cambridge, au Royaume-Uni, pour évaluer l’importance de la capture du CO2 pour le reverdissement des paysages sudburois en utilisant les mêmes outils d’imagerie satellitaire qu’elle a mis en valeur dans l’article. » M. John Gunn, Ph.D., titulaire de la Chaire de recherche du Canada sur les écosystèmes aquatiques stressés et directeur du Centre pour la vitalité des lacs Vale à l’Université Laurentienne

« Les chercheurs du Centre pour la vitalité des lacs Vale à la Laurentienne sont reconnus sur la scène mondiale pour les contributions qu’ils apportent aux sciences du changement climatique. Cet article rehaussera leur incidence et orientera les prochaines interventions de la communauté mondiale. » Mme Tammy Eger, Ph.D., vice-rectrice intérimaire à la recherche

« Bien que les forêts tropicales semblent curieusement résistantes aux changements thermiques, cela ne veut pas dire qu’il faut aller au-delà des seuils sécuritaires. Une augmentation de deux degrés Celsius par rapport aux niveaux préindustriels fait en sorte qu’environ trois quarts des forêts tropicales passent au seuil thermique. Les forêts intactes cadrent mieux que celles qui sont dégradées ou fragmentées avec les augmentations de température. La pandémie que nous vivons nous donne des indices convaincants que notre destin dépend étroitement de la santé de nos forêts pour ce qui est des aliments que nous consommons, de leur source, de l’état de leurs systèmes et de notre santé. Nous avons maintenant la possibilité exceptionnelle de transformer et de restaurer le système climatique mondial. En conservant le caractère intact de ces forêts et leur capacité de stocker le carbone, nous faisons en sorte que la nature et les humains en profitent. » Mme Michelle Kalamandeen, Centre pour la vitalité des lacs Vale, Université Laurentienne
 

L’Université Laurentienne propose des cours innovateurs 
pour appuyer les étudiants de Thorneloe 


L’Université Laurentienne propose des cours innovateurs 
pour appuyer les étudiants de Thorneloe 


Sudbury, Ontario, 15 mai 2020 — L’Université Laurentienne apporte un appui aux étudiants touchés récemment par la fermeture des programmes d’art dramatique et d’arts cinématographiques de son partenaire fédéré, l’Université Thorneloe, en leur offrant des choix de cours au sein d’universités et de collèges partenaires ainsi que des possibilités dans le Programme de théâtre en français de l’UL.

« Nous reconnaissons que la décision de fermer ces programmes a dû être difficile pour l’Université Thorneloe et que cela a créé une situation stressante pour les étudiants touchés, a dit le recteur et vice-chancelier de l’Université Laurentienne, M. Robert Haché, Ph.D. Il importe toutefois qu’ils soient capables de suivre les cours et de faire les expériences dont ils ont besoin pour concrétiser leurs aspirations scolaires et professionnelles. »

« Nous avons conçu des solutions créatives pour aider ces étudiants à réaliser leurs ambitions, a ajouté le vice-recteur intérimaire aux études, M. Serge Demers, Ph.D., et remercions la Faculté des arts qui a fait preuve de leadership inégalé en proposant des choix d’études stimulants et remplis d’inspiration. »

Les étudiants concernés ont le choix de suivre des cours équivalents dans d’autres unités d’enseignement, d’obtenir une lettre d’autorisation pour suivre des cours semblables dans d’autres établissements, de suivre d’autres cours si des équivalents n’existent pas, de profiter de nouveaux partenariats innovateurs avec des organismes locaux de la scène et des arts et de suivre des cours de langue française qui seront donnés exceptionnellement en format bilingue.

« Nous donnons aux étudiants toutes les occasions possibles d’obtenir un diplôme de l’Université Laurentienne, a affirmé M. Haché, et nous nous réjouissons à la perspective de les voir s’épanouir dans ces nouveaux cours et sur les scènes artistique et culturelle de notre communauté. »

Défis de l’Université Laurentienne liés à la COVID-19

Défis de l’Université Laurentienne liés à la COVID-19

Sudbury ON, 29 avril 2020. L’Université Laurentienne a annoncé aujourd’hui qu’elle est confrontée à d’importants défis financiers découlant de la COVID-19. Quoique ses retombées sur le secteur universitaire ne soient pas encore toutes connues et comprises, la COVID-19 et d’autres pressions financières préexistantes obligent l’Université à modifier son plan de viabilité et en accélérer la mise en œuvre afin de régler un manque à gagner d’environ 15 000 000 $ pour l’exercice 2020-2021.

 

« Ces dernières années, nous nous sommes regroupés en tant que communauté et avons mobilisé l’ingéniosité de notre main-d’œuvre pour trouver des solutions viables, a indiqué le recteur et vice-chancelier, M. Robert Haché. Nous continuerons de prouver que nous pouvons faire cela en travaillant together, ensemble, maamwi. »

 

« La pandémie a créé une crise supplémentaire urgente pour la Laurentienne, a dit la vice-rectrice à l’administration, Mme Lorella Hayes. Notre université a connu des difficultés financières ces dernières années, mais nous avons mis en œuvre notre plan de viabilité et constatons d’importants résultats positifs. »

 

Le tableau financier de l’Université a fait l’objet de beaucoup de discussions au Conseil des gouverneurs de l’UL et au sein de communauté alors que l’UL travaille pour assurer un avenir durable pendant une période difficile. Avant la COVID-19, l’Université devait afficher un petit déficit de moins de 1 000 000 $ pour l’exercice en cours qui se termine le 30 avril 2020. La pandémie pourrait le faire grimper à quelque 6 000 000 $.

 

De plus, avant la COVID-19, l’Université essayait de combler un manque à gagner de 9 000 000 $ pour l’exercice 2020-2021, découlant principalement de la réduction permanente et du gel des droits de scolarité des étudiants canadiens et des réductions des subventions provinciales. Elle appliquait une approche équilibrée de réduction continue des coûts et de croissance des inscriptions. Elle modifie maintenant ses prévisions financières et planifie des réductions supplémentaires des coûts afin d’avoir un budget équilibré en 2020-2021.

 

« Si nous n’agissons pas, a indiqué M. Haché, la combinaison de la baisse potentielle des inscriptions, de nos défis financiers préexistants et des nouvelles retombées de la COVID-19 pourrait nous faire basculer au point de menacer la viabilité financière de l’Université. »

 

La Laurentienne fera tout en son pouvoir pour ne pas en arriver là. Elle explore activement des possibilités de réduire les risques financiers et d’appuyer la population étudiante actuelle et les nouveaux étudiants. L’Université tiendra aujourd’hui une réunion publique pour fournir des renseignements sur ses difficultés financières aux membres de sa communauté et leur demander de fournir de nouvelles idées audacieuses. Elle a aussi pris des mesures immédiates, notamment :

 

  • suspension des nouvelles embauches;
  • report du remplacement ou élimination de nombreux postes vacants;
  • réduction des contrats de travail occasionnel, à temps partiel et de durée déterminée;
  • suspension de toutes les dépenses de fonctionnement non essentielles.

 

« Ces décisions difficiles ne reposaient pas sur le rendement, mais plutôt sur nos défis financiers, a souligné Mme Hayes. Nous remercions nos collègues et notre main-d’œuvre de leurs immenses contributions à l’Université. Tous ces employés ont accompli un travail important et précieux; nous espérons pouvoir leur offrir de nouveau du travail à l’avenir. »

 

La Laurentienne accélérera la mise en œuvre du plan actuel de viabilité. Elle envisage également d’autres mesures et initiatives de viabilité.

 

« Nous voulons que notre population étudiante et nos étudiants potentiels sachent que leur réussite scolaire et leur expérience étudiante seront pleinement maintenues alors que nous remanions nos processus opérationnels, a indiqué M. Haché. Comme nous l’avons montré dans la réponse à la COVID-19, nous continuerons de donner la priorité à la population étudiante dans tout ce que nous faisons. »

 

« Nous visons des buts et des objectifs qui gardent la Laurentienne sur la voie pour réaliser son plein potentiel en tant que l’une des universités canadiennes hors pair, englobantes et axées sur la recherche, a souligné M. Haché. Nous atteindrons nos buts et objectifs renouvelés en tant que fier établissement bilingue et triculturel, offrant de solides programmes en français et en anglais et en tant que leader du succès de notre population étudiante autochtone. »

 

Inspirée par ses chercheurs, son corps professoral et son personnel dont les efforts concertés pour lutter contre la COVID-19 prouvent le pouvoir des solutions collaboratives dans les temps difficiles, l’Université Laurentienne consulte largement sa communauté et ses partenaires syndicaux pour solliciter leurs nouvelles idées audacieuses en vue de s’attaquer au déficit et d’assurer l’excellence universitaire.

 

L’Université Laurentienne est un chef de file des universités dans la réponse à l’éclosion de la COVID-19. Elle a été la première au Canada à reconnaitre la gravité de l’éclosion et à suspendre les activités en personne. Elle a aussi été la première à faire la transition complète vers l’apprentissage à distance. La grande majorité de sa population étudiante est sur la bonne voie pour terminer le trimestre dans les temps et elle est déterminée à continuer d’offrir ses programmes aux trimestres du printemps et de l’automne.

 

« Notre but est de continuer de fournir à notre population étudiante une expérience universitaire exceptionnelle et de faire en sorte que la Laurentienne demeure l’université par excellence du nord de l’Ontario, a conclu M. Haché. Nous demeurons déterminés à fournir un enseignement qui prépare la population étudiante pour le marché du travail et à apporter une contribution au Grand Sudbury et à la compétitivité économique de l’ensemble du Nord. »

 

Au sujet de l’Université Laurentienne

L’Université Laurentienne est située sur le territoire couvert par le Traité Robinson-Huron de 1850 et reconnait qu’elle se trouve sur les terres traditionnelles des Atikameksheng Anishnawbek et à proximité de la Première Nation de Wahnapitae. La Laurentienne se fait un devoir de renforcer les fondements du savoir dans l’enseignement supérieur et la recherche et d’offrir une expérience universitaire hors pair en anglais et en français assortie d’une approche englobante de l’éducation autochtone. Avec ses partenaires fédérés, elle prépare des leaders qui apportent des solutions innovatrices et intelligentes à des problèmes locaux et mondiaux.

Un chercheur de l’UL formule des recommandations essentielles pour la recherche de la vie sur Mars

Un chercheur de l’UL formule des recommandations essentielles pour la recherche de la vie sur Mars

La recherche du Prof. Alessandro Ielpi vise à aider la NASA à optimiser l’efficacité de l’imminente mission du rover sur Mars

(23 avril 2020) Professeur adjoint de sédimentologie à l’École des sciences de la Terre Harquail de l’Université Laurentienne, M. Alessandro Ielpi, Ph.D., a publié un article qui pourrait avoir une incidence profonde sur la recherche de la vie autre que sur Terre. Il a corédigé avec M. Mathieu Lapôtre de l’Université Stanford un article qui met l’accent sur un site prometteur d’atterrissage sur Mars.

La National Aeronautics and Space Administration (NASA) a choisi le delta d’une ancienne rivière dans le cratère Jezero de Mars comme site d’atterrissage du nouveau rover terrestre Perseverance. La région, qui hébergeait auparavant un réseau de voies d’eau, est, selon les experts, un endroit idéal où trouver des preuves de la vie sur la planète rouge.

Publié cette semaine dans la revue AGU Advances de l’American Geophysical Union, l’article de MM. Lapôtre et Ielpi détaille le paysage du delta de Jezero tout en présentant des recommandations clés relatives aux stratégies d’échantillonnage une fois que le rover aura atterri et sera fonctionnel. Essentiellement, l’article indique que les sédiments de rivières anciennes ont été enfouis rapidement, ce qui favoriserait la préservation à long terme d’éventuelle matière organique.

Comme pour toute recherche scientifique, il est impossible d’entrevoir les résultats de la mission, qui élucideraient des mystères de l’évolution de la vie sur Terre et ailleurs, et dont les bienfaits s’avèreraient illimités. Nous espérons que l’article de MM. Lapôtre et Ielpi jouera un rôle clé dans l’œuvre de l’agence spatiale.

CITATION
« Les études comme la nôtre consolident l’importance de la recherche scientifique fondamentale visant, par exemple, à trouver des signes de vie extraterrestre et à examiner l’habitabilité d’autres planètes, même pendant les périodes difficiles comme celle que nous vivons actuellement. En outre, elles illustrent la façon dont les chercheurs peuvent examiner sur Terre des paysages analogues à Mars afin de mieux comprendre l’histoire du début de la planète rouge. » M. Alessandro Ielpi, professeur adjoint de sédimentologie à l’École des sciences de la Terre Harquail de l’Université Laurentienne

Image courtoisie de la NASA  / JPL / UA / Seán Doran, utilisée sous la licence Creative Commons

L’Université Laurentienne donne des milliers de masques de haute qualité aux travailleurs de la santé de première ligne à Sudbury

L’Université Laurentienne donne des milliers de masques de haute qualité aux travailleurs de la santé de première ligne à Sudbury

Ce don à HSN est attribuable à un partenariat continu avec la Jianxi University of Science and Technology

L’Université Laurentienne continue de faire preuve d’engagement envers la sécurité des travailleurs essentiels pendant la pandémie de la COVID-19. Cette semaine, elle a fait un don de 8 000 masques à ses collègues d’Horizon Santé-Nord.

Ces masques chirurgicaux aident à atténuer les risques d’exposition aux matières aériennes nuisibles en éliminant par filtrage 95 % des particules possiblement nocives. Santé Canada recommande ce masque pour tous les travailleurs de la santé qui sont en étroit contact avec des patients pouvant être atteints de maladies transmises par des gouttelettes aéroportées.

Ce don aurait été impossible sans l’aide opportune de nos partenaires à la Jiangxi University of Science and Technology (JXUST). Nous les remercions de leurs efforts et nous réjouissons à la perspective d’une collaboration positive suivie avec eux.

CITATION
« Le don de ces masques témoigne de la mobilisation de nos partenaires pour assurer la réussite de notre programme commun. La collaboration entre la Jiangxi University of Science and Technology et l’Université Laurentienne est un exemple à suivre par tous les partenaires du monde universitaire sur la scène internationale, car elle repose sur le respect réciproque et l’objectif commun d’améliorer chaque communauté. Le partenariat n’aurait pas évolué sans l’aide de M. Dongyu Tom Lin, de SLARK, qui a appuyé le don de masques conjointement avec nos collègues à la JXUST. Nous le remercions ainsi que le recteur Yang Bin. Nous sommes plus forts ensemble. » Justin Lemieux, directeur du recrutement de la population étudiante à l’Université Laurentienne.
 

La Laurentienne met à profit des technologies de pointe dans la lutte contre la COVID-19

La Laurentienne met à profit des technologies de pointe dans la lutte contre la COVID-19

La Laurentienne et des partenaires utilisent des imprimantes tridimensionnelles pour créer de l’équipement essentiel de protection

La communauté de l’Université Laurentienne continue de faire son possible et de mobiliser des efforts pour lutter contre la propagation du coronavirus. Notre projet le plus récent vise à aider à protéger les travailleurs de santé de première ligne pendant la pandémie.

En utilisant les imprimantes tridimensionnelles de l’Espace-création (Makerspace) de l’Édifice de recherche, d’innovation et de génie Cliff-Fielding, nous avons créé un serre-tête pour la tenue d’écran facial en nous fondant sur une conception libre du cabinet suédois 3D Verkstan. Le serre-tête est simple, polyvalent et facile à fabriquer et permet l’apposition de matériaux, comme le plastique transparent, que les travailleurs de la santé portent comme écran facial pour se protéger de matières dangereuses, dont le virus.

Le projet découle d’une bonne volonté d’aider. La gestionnaire de l’innovation et de la commercialisation à la Laurentienne, Mme Gisele Roberts, a appelé récemment Horizon Santé-Nord pour déterminer l’aide que la Laurentienne pouvait apporter. En tenant compte de tous les outils à notre disposition, nous avons décidé de fabriquer les serre-tête.

Pour concrétiser ce projet, l’équipe dévouée de chercheurs et d’innovateurs de la Laurentienne collabore avec des collègues d’établissements partenaires. La conception a été proposée par l’École de médecine du Nord de l’Ontario tandis que le Collège Cambrian, le Collège Boréal, Science Nord, les écoles secondaires Lively District et Lo-Ellen Park et le partenaire industriel Ionic Mechatronics ont été appelés à produire des matériaux. Les 300 premiers serre-tête ont déjà été livrés à Horizon Santé-Nord et des centaines d’autres suivront.

La Laurentienne lance son premier manuel gratuit en ligne

La Laurentienne lance son premier manuel gratuit en ligne

Le livre de Susan Manitowabi sur l’histoire des autochtones et leurs contributions au Grand Sudbury sera offert pendant la Semaine des ressources éducatives en libre accès

(N'SWAKAMOK/SUDBURY, le 4 mars 2020) L’Université Laurentienne est fière d’annoncer le lancement d’un manuel électronique inégalé et le premier en son genre qu’elle distribue, à savoir Historical and Contemporary Realities: Movement Towards Reconciliation: The Traditional and Cultural Significance of the Lands Encompassing the District of Greater Sudbury and Area. 

L’auteure du livre est Jidmoonh-kwe, la professeure Susan Manitowabi, Ansihinaabekwe de Wigwaskinaga et membre du mkwa dodem (clan des ours). Rédigé avec l’appui de l’École des relations autochtones, le manuel explique le sens autochtone historique des terres entourant le Grand Sudbury tout en décrivant les contributions des peuples et organismes autochtones du territoire. Il jette des fondements qui facilitent la compréhension des enseignements culturels, des pratiques de guérison et des formes du savoir tout en ouvrant le dialogue sur la réconciliation.

De manière décisive, ce manuel présente des lignes directrices pouvant orienter d’autres personnes qui veulent produire une ressource semblable dans leur domaine et leur permettre d’adapter l’approche pour un autre ouvrage.

Même si le contenu de ce manuel électronique a été conçu pour deux cours particuliers à la Laurentienne, il est offert en libre accès aux éducateurs et aux étudiants. La ressource conviviale est téléchargeable sur le Web en PDF, ePub et d’autres formats standard et les utilisateurs peuvent y choisir la matière de chaque module qui convient à leur propre plan de cours. Le contenu du manuel est protégé sous une licence Creative Commons Attribution et offert dans le cadre de l’Initiative de manuels libres d’eCampusOntario.
Pour la rédaction de ce manuel, la professeure Manitowabi a été solidement appuyée de collègues et a collaboré étroitement avec des membres de l’Unité d’enseignement et d’innovation du Centre d’excellence universitaire, de la population étudiante et du corps professoral. En outre, eCampusOntario a apporté un financement au projet.

CITATION
« Préparer une ressource éducative à libre accès a été un projet intéressant, dont j’envisageais difficilement le produit final, un peu comme faire un casse-tête. Chaque collaborateur travaillait sa part et je devais être sûre que tous les éléments s’agenceraient bien. Il n’y avait aucun modèle à suivre, un peu comme une œuvre d’art, et nous ne savions pas à quoi nous attendre en ce qui concerne le produit final, même si nous pouvions l’entrevoir. Après que tous les éléments ont été rassemblés, nous avons pu admirer l’œuvre produite. Je tiens à remercier tous les collaborateurs qui ont aidé à produire ce manuel dans très peu de temps. Je suis très reconnaissante à l’équipe qui m’a aidée à préparer ce livre, sans qui le projet n’aurait pas vu le jour. » -- Mme Susan Manitowabi, Professeure adjointe dans l’École des relations autochtones à l’Université Laurentienne

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