Vous êtes maintenant dans la zone de contenu principale

Plus de 55 ans après sa mise en service, le Planétarium Doran de la Laurentienne continue d’éduquer et de divertir les amateurs d’astronomie.

Plus de 55 ans après sa mise en service, le Planétarium Doran de la Laurentienne continue d’éduquer et de divertir les amateurs d’astronomie.

La nouvelle équipe de coordination, chapeautée par M. Hoi Cheu (Ph.D.), se réjouit à la perspective de diversifier les enseignements au-delà de la salle de classe.

(8 février, 2023) - Contempler des étoiles nous permet d’observer de nombreuses merveilles du ciel nocturne. Cette observation est un passe-temps agréable à maintes possibilités éducatives. C’est une expérience des plus enrichissantes, à entendre parler les astrologues amateurs, alors qu’ils apprennent à reconnaître des constellations comme la Grande Ourse (Ursa Major) ou Cassiopée. Et pour les mordus de l’astronomie, les planétariums, des théâtres simulant par projection le ciel nocturne sur un plafond voûté, se veulent des lieux hors du commun où l’on apprend et se divertit en découvrant la profusion d’enseignements et de récits sur le ciel nocturne.

Le Planétarium Doran de la Laurentienne, d’une largeur de dix mètres, a accueilli dernièrement son nouveau directeur, Hoi Cheu, professeur titulaire (arts libéraux), chercheur interdisciplinaire et membre du corps professoral de la Laurentienne depuis 1999. Ses conférences captivantes lui ont valu une grande notoriété auprès de ses étudiants et de ses collègues. En 2011, il a été lauréat du Prix d’excellence en enseignement, décerné chaque année aux membres du corps professoral qui se sont distingués par leur capacité exceptionnelle à transmettre des connaissances et à susciter l’enthousiasme de leurs étudiants. Parlant de sa nouvelle affectation au Planétarium, M. Cheu a déclaré avec enthousiasme qu’il est « au septième ciel ».  

« J’étais étudiant en sciences jusqu’en ma deuxième année d’université. Quand j’étais au secondaire, l’astronomie était ma passion. Je suis devenu président du Club des sciences et mon premier projet pour l’Exposition scientifique scolaire commune s’intitulait « La vie des étoiles ». L’année suivante, j’ai dirigé un projet consistant à expliquer comment a été construit le dôme du Musée de l’espace de Hong Kong. Ce projet, à chaque étape, a vu se relayer, au fil de dix jours d’été, quelque vingt à trente étudiants à l’Hôtel de Ville de Hong Kong. C’est ainsi que moi, introverti à l’extrême, je suis devenu quelqu’un qui prend aisément la parole en public, expliquant au fil du temps, à un public chiffré à des milliers de personnes, les phénomènes d’astrophysique et l’architecture d’un planétarium. »    
 
Le Planétarium Doran est un don fait à l’Université Laurentienne, en 1967, par la famille Doran à l’époque où William J. Doran était à la tête de Doran Breweries, mieux connue dans la Ville du Grand Sudbury sous le nom de Northern Breweries.

À sa création, le Planétarium Doran, logé jusqu’en 1970 dans une unité mobile installée à côté du bâtiment des Sciences I de l’Université, puis dans une aile spécialement construite de l’Édifice Fraser, a eu pour directeur Roger Leclaire pendant sa première décennie d’activité et par la suite, de 1977 à 1994, a vu se succéder à la barre divers professeurs rattachés principalement au Département de physique.

En 1994, le Planétarium a fait peau neuve, grâce au financement de l’Université, et M. Paul-Émile Legault a été nommé directeur et est resté en poste pendant 39 ans, parallèlement à son activité d’enseignant, pendant 54 ans, au Département de physique de l’Université. 

Le 18 janvier 2023, lors d’un événement spécial organisé par la Laurentienne et SNOLAB en hommage à son héritage, M. Legault a fait partager ses meilleures anecdotes sur les étoiles et les constellations d’après diverses traditions pendant que les participants, captivés par la magie du planétarium, applaudissaient ses longues années de service. 

« Ma famille, mes amis et mes collègues ont rempli le Planétarium à l’occasion de ma dernière prestation en tant que directeur, a déclaré M. Legault. Leur présence en si grand nombre m’a bouleversé, sans compter que je ne m’attendais pas à ce que tant d’éloges me soient adressés pour avoir simplement fait un travail que j’aimais faire. Les mots empreints de reconnaissance, gravés sur le trophée qui m’a été remis, m’ont fait monter les larmes aux yeux. Le Planétarium Doran a et aura toujours une place de choix dans mon cœur. Je suis convaincu que M. Cheu, vu sa motivation et son dynamisme et soutenu par son équipe, saura perpétuer avec brio le travail consistant à ouvrir l’esprit des jeunes à la science. »

« Paul Émile a consacré toute sa carrière à l’éducation, un domaine où il a transmis bien plus que ses riches connaissances en astronomie, a déclaré M. Cheu. Il a appris aux enfants à être curieux tout en admirant la beauté du ciel nocturne. Voilà un atout inestimable pour former de jeunes esprits scientifiques. J’espère que notre équipe saura se montrer à la hauteur de son talent. »

L’équipe actuelle du Planétarium, aux côtés du professeur Cheu, comprend Alexandre Leblanc (doctorant en sciences des matériaux), Juliette Deloye et Rachel Richardson (coordonnatrices de l’éducation et du rayonnement chez SNOLAB) et Christine Kraus, superviseure (chercheuse chez SNOLAB). Cette équipe bilingue, à laquelle s’ajoute le porteur de savoir autochtone Anishinaabe, William Morin (doctorant en sciences humaines et interdisciplinarité), qui veille à ce que le Planétarium dispose de capacités triculturelles. L’équipe s’emploie à faire en sorte que la Laurentienne et Sudbury touchent un public des plus larges en accueillant les demandes d’exposition de toutes les écoles primaires ou secondaires, ainsi que d’autres groupes intéressés.

« Nous sommes optimistes face à l’avenir et à nos projets visant à enrichir les prestations du Planétarium au service des membres de notre communauté, a dit M. Cheu. Ce qu’il faut retenir, c’est que cette enceinte n’est pas réservée à l’enseignement des sciences. Elle porte en elle d’excellentes possibilités de relater des récits. En témoigne le fait que notre Planétarium, espace étanche aux intempéries, est propice à l’apprentissage expérientiel autochtone dans la nature. En virtuel, lorsqu’on est assis dans le Planétarium, on se retrouve sous le ciel et on peut ainsi narrer des récits liés à l’histoire et à la sagesse autochtones, ainsi qu’aux connaissances d’ordre environnemental et scientifique. »

M. Cheu et l’équipe soumettent actuellement des demandes de subvention pour faire du Planétarium un espace d’enseignement mieux diversifié. « L’idée est de mettre en valeur cet espace accueillant afin de soutenir des enseignements intégrateurs au-delà de la salle de classe, a dit M. Cheu. Contempler le cosmos peut nous aider à mettre les choses en perspective. Cette expérience nous fait prendre conscience de notre humble existence, de la fragilité de notre milieu de vie et de notre lien avec l’univers. Apprendre ce qu’est l’astronomie peut être une expérience profondément spirituelle. »

Pour en savoir plus sur les démonstrations et les événements spéciaux du Planétarium Doran, les personnes intéressées sont invitées à se renseigner en ligne.
 

Le Jeu d’identification des roches d’inspiration Minecraft de l’École des sciences de la Terre Harquail aide les jeunes à découvrir la géologie.

Le Jeu d’identification des roches d’inspiration Minecraft de l’École des sciences de la Terre Harquail aide les jeunes à découvrir la géologie.

Possibilité d’emprunter des coffrets de roches à la Bibliothèque publique du Grand Sudbury.

(6 février, 2023) - Dans son désir de promouvoir l’intérêt des jeunes pour les géosciences, l’École des sciences de la Terre Harquail (ESTH) de l’Université Laurentienne met en prêt dans toutes les succursales (13) de la Bibliothèque publique du Grand Sudbury son Jeu d’identification de roches Édition spéciale d’inspiration Minecraft. Le jeu compte douze (12) échantillons minéraux et rocheux, assortis de cartes d’indices bilingues qui aident les joueurs à les nommer. Une invention de Tobias Roth, technologue en géosciences à la Laurentienne, qui l’a développée grâce au soutien financier de la Fondation géologique du Canada (FGC), ce projet a pris naissance lors d’une randonnée avec des enfants, âgés d’environ dix ans, qui adoraient ramasser des roches, en particulier celles qu’ils connaissaient en jouant à Minecraft. Cela s’est ensuite concrétisé grâce au généreux soutien de la FGC. 

La première édition, mise au point aux premières vagues de la pandémie, était un coffret de roches que M. Roth a envoyé aux enseignants qui pouvaient le faire découvrir à leurs élèves en classe, en présentiel ou en virtuel, et dans le cadre des programmes de vulgarisation des sciences de la Terre. Depuis, il a perfectionné le jeu, ayant su mettre à profit les commentaires recueillis auprès des joueurs sans compter le concours apporté par des étudiants en sciences de la Terre et des collègues de la Laurentienne. « Tout le monde s’est montré très enthousiaste au sujet du jeu, du coffret et des roches qu’il contient, dit-il. Beaucoup de jeunes enfants et d’adolescents ont appris à connaître des roches comme l’obsidienne, le granite et la diorite en jouant au jeu vidéo Minecraft, mais ils ne les avaient jamais vues ni tenues dans leur main. Le nouveau jeu de découverte s’inspirant de Minecraft est un moyen amusant et pratique de faire apprendre aux jeunes les roches et les minéraux ainsi que leur utilité. » Cet apprentissage-aventure plaît aux jeunes qui aiment souvent y jouer en solo, en famille ou entre amis.

« La Bibliothèque du Grand Sudbury est heureuse de collaborer avec l’École des sciences de la Terre Harquail de l’Université Laurentienne. La région du Grand Sudbury étant riche en gisements minéraux, ce partenariat est un magnifique moyen de fournir une ressource éducative sur les roches sous nos pieds. Le Jeu d’identification inspiré de Minecraft est un excellent ajout aux ressources de la bibliothèque qui offrent des activités éducatives et amusantes aux clients de tous âges lors de leur visite, a dit Chantal MacRae, responsable des programmes pour les enfants et les jeunes à la Bibliothèque publique du Grand Sudbury. Joignez-vous à nous dans l’une des treize succursales de la bibliothèque pour participer à des activités où il n’est pas nécessaire de s’inscrire, et explorer cette expérience interactive. »

Au cours de la dernière année, l’ESTH a organisé et a participé à de nombreuses activités consistant en visites sur le terrain, présentations en classes d’école, foires et vidéoconférences. Les enseignants qui souhaitent organiser des événements au sein de leur classe ou qui veulent savoir comment se procurer un jeu à l’usage de leur classe sont invités à communiquer avec Tobias Roth (tm_roth@laurentienne.ca).

L’ESTH planifie actuellement des événements virtuels dans le cadre desquels il sera possible de gagner l’un des coffrets. Restez à l’écoute des détails sur Instagram, @luearthsciences, et Twitter, @HarquailES.
 

AUTRES CITATIONS :
« Nombreux sont les jeunes d’aujourd’hui qui, en jouant à Minecraft, en sont venus à connaître les noms de roches et de minéraux comme l’obsidienne, la diorite, le quartz et la calcite. Nous avons estimé que, en jouant avec les vraies roches et les vrais minéraux provenant directement du milieu naturel, nous pourrions initier les jeunes aux sciences de la Terre d’une manière amusante et interactive. » 

- Tobias Roth, technologue en géosciences, École des sciences de la Terre Harquail de l’Université Laurentienne 

« Génial! Merci beaucoup. J’adore. La qualité des spécimens est réellement magnifique. Je suis super contente et très reconnaissante. »

- Malinda Prud’homme, guide pour les amateurs de géologie et des minéraux, Toronto (Ontario)

Un ancien de génie transforme les déchets en carburants à Silicon Valley

Un ancien de génie transforme les déchets en carburants à Silicon Valley

Monem Alyaser, Ph.D, attribue sa réussite au rôle fondamental qu’a joué la Laurentienne

(26 janvier, 2023) - On dirait le thème d’un film – la transformation de déchets en matières précieuses – mais il s’agit d’une activité quotidienne tout à fait normale pour Monem Alyaser, Ph.D., à Silicon Valley.

M. Alyaser est fondateur et PDG d’Enventix, Inc, entreprise mise sur pied en 2010 pour développer des systèmes thermochimiques avancés qui convertissent en précieuses marchandises et bioénergie les déchets non recyclables de papier et de plastique, de biomasse et de pneus découpés. Bien que ses efforts entrepreneuriaux aient été soutenus par sa persévérance, il reconnaît que l’Université Laurentienne a joué un rôle fondamental dans sa réussite. Titulaire d’un baccalauréat ès sciences en génie métallurgique (1990) de l’UL, il a préparé aussi une maîtrise (1993) et un doctorat (1998) en génie des métaux et des matériaux à l’Université de la Colombie-Britannique.

Originaire de la Libye, M. Alyaser s’est vite taillé une place en amorçant les études à l’UL. « J’aime tellement Sudbury, a-t-il expliqué. J’ai fait de bons amis et trouvé la communauté très accueillante. Mon expérience à la Laurentienne a été formidable. Puisque c’est une petite université, les professeurs accordent une attention individuelle aux étudiants. J’ai été très chanceux. » Il dit que ses professeurs attentionnés et l’expérience pratique acquise en laboratoire ont été essentiels à concrétiser ses réussites en génie.

Pendant ses études à la Laurentienne, il a été le lauréat de la Bourse de la Fondation J.P. Bickell soulignant l’excellent rendement scolaire. Grâce à son intérêt pour la recherche, surtout dans le domaine de la pyrométallurgie, il a travaillé sur le campus chaque été, encadré par des membres du corps professoral comme Paul Lindon, Laxman Amaratunga et Werner Dresler. « J’ai bien aimé travailler dans les laboratoires, a-t-il ajouté, et y ai acquis beaucoup d’expérience avant même d’obtenir mon diplôme de la Laurentienne. »

En fréquentant l’Université de la Colombie-Britannique, M. Alyaser a collaboré étroitement avec M. James Keith Brimacombe, Ph.D., qui l’a orienté dans ses recherches de maîtrise sur l’extraction de cuivre et ensuite ses recherches de doctorat sur la combustion et la dynamique des fluides dans les réacteurs à haute température. « Il était un homme extraordinaire qui croyait à la recherche pour résoudre de véritables problèmes de la vie, a-t-il décrit. C’est ce qui compte en génie : résoudre les problèmes aussi efficacement que possible. » Cette perspective a d’ailleurs orienté sa propre façon de penser à titre d’ingénieur.

L’efficacité en génie est importante pour M. Alyaser comme le sont les pratiques d’ingénierie tenant compte de la durabilité environnementale. Pour cette raison, la conception et l’intégration des systèmes thermochimiques d’Enventix sont fondées sur des technologies de pointe qui apportent un potentiel optimal de réduction d’émissions de carbone pour le traitement des charges d’alimentation les plus exigeantes tout en assurant l’adaptabilité, la fiabilité, l’efficacité et la profitabilité. « À Enventix, nous sommes fiers des solutions mises au point pour lutter contre le changement climatique et rendre le monde meilleur, a expliqué M. Alyaser. Réduire les déchets et favoriser une économie circulaire est une grande priorité. »

Pendant ses études de doctorat, il a commencé à afficher un intérêt pour les affaires. M. Alyaser est, en fait, un entrepreneur accompli, ayant lancé auparavant l’entreprise Combustion and Process Technology, Inc. « J’étais très jeune et inexpérimenté quand je l’ai mise sur pied, a-t-il précisé. C’est cela qui me motivait. »

Afin de perfectionner ses compétences commerciales, il s’est inscrit à un programme d’entrepreneuriat offert en 1998-1999 par le gouvernement du Canada en Colombie-Britannique. Plus tard, après s’être joint à la jeune entreprise Asetek à titre de vice-président au développement commercial et au génie des réalisations électriques, il a suivi plusieurs programmes en affaires, dont un pour les cadres, Interpersonal Dynamics For High Performance Executives, à la Graduate School of Business de Stanford University. Dans ce programme, M. Alyaser a côtoyé d’autres cadres dirigeants tout en apprenant à maîtriser les échanges interpersonnels et à développer des qualités permettant de cultiver de solides relations professionnelles. « J’ai lu beaucoup de livres et assisté à des ateliers sur la gestion de projet, la mise au point de produit, le démarrage d’entreprise, le développement commercial, les ventes et le marketing, a-t-il raconté. En plus du génie, je devais apprendre aussi les finances, les ventes et le marketing. » 

« Étant donné l’évolution rapide du monde de l’ingénierie, je conseille aux ingénieurs de s’initier à l’entrepreneuriat, a dit M. Alyaser, surtout les ingénieurs en herbe qui souhaitent rehausser leurs perspectives de carrière. Si vous êtes motivés à avoir un impact d’envergure, cela vous aidera à réussir. Il ne faut pas oublier la valeur véhiculée par toutes les possibilités d’apprentissage. Travaillez fort et profitez du cheminement, car chaque expérience contribuera à votre carrière et à votre vie. Considérez votre formation universitaire comme le plus beau cadeau que vous ayez reçu. »

Monem Alyaser, Ph.D., figure parmi les quelque 70 600 diplômés accomplis de l’Université Laurentienne. 
 

L’Université Laurentienne approuve l’embauche de 10 nouveaux membres du corps professoral à des postes menant à la permanence

L’Université Laurentienne approuve l’embauche de 10 nouveaux membres du corps professoral à des postes menant à la permanence

De nouveaux membres seront recrutés dans diverses disciplines de toutes les facultés

(23 janvier 2023) - Aujourd’hui, l’Université Laurentienne a approuvé le financement de 10 nouveaux membres du corps professoral dans des postes menant à la permanence, affirmant clairement son intention d’investir dans la viabilité à long terme des programmes d’études et le renforcement du mandat bilingue et triculturel. Le financement de ces postes permanents fait suite à l’émergence de l’Université en novembre 2022 de la procédure aux termes de la Loi sur les arrangements avec les créanciers des compagnies.

« Nous avons hâte d’affermir beaucoup de nos fructueux programmes en y ajoutant des professeurs, a dit la rectrice et vice-chancelière par intérim, Mme Sheila Embleton, Ph.D. C’est l’une des priorités clés de notre équipe de direction. »

Le processus de recrutement sera entrepris pour des membres du corps professoral dans des disciplines variées : 

  • Faculté des arts – Psychology (1), Droit et Justice (1)  
  • Faculté d’éducation et santé – Indigenous Social Work (2), Sciences infirmières (1)
  • Faculté des sciences, de génie et d’architecture – Mining Engineering (1), Computer Science (1), et Architecture (spécialisation en architecture autochtone [1])
  • Faculté de gestion – Accounting (1)
  • Bibliothèque et archives (1)

« Ces postes menant à la permanence attireront des talents exceptionnels à la Laurentienne, nous permettant d’enrichir notre offre de programmes et de renforcer notre capacité de recherche, a ajouté la vice-rectrice aux études par intérim, Mme Brenda Brouwer, Ph.D. Cela nous réjouis que l’Université soit maintenant en mesure de faire cet investissement important, l’une des nombreuses étapes que nous prenons afin de définir un nouveau parcours pour la Laurentienne. »

Il est prévu que d’autres postes au corps professoral seront approuvés au parachèvement du processus de planification budgétaire de 2023-2024 qui est en cours.
 

L’équipe de claque de l’UL se prépare à participer au Cheer Evolution Winterfest

L’équipe de claque de l’UL se prépare à participer au Cheer Evolution Winterfest

Répandre la fierté : la passion de l’équipe de claque

(17 janvier 2023) - Les équipes sportives de l’Université Laurentienne ont une solide communauté de partisans. Peu importe le sport, lorsqu’on assiste à un match des Voyageurs, on peut avoir la certitude que l’enthousiasme se manifestera sur les lignes de côté, et il est amplifié par l’équipe de claque de la Laurentienne, un groupe de 23 étudiantes déterminées à propager la fierté Laurentienne.

Marlina Forgione, étudiante en quatrième année dans le programme Concurrent Education, est la capitaine de l’équipe de claque de cette année. Elle collabore avec Mikylie McLean, entraîneuse de claque, pour guider l’équipe lorsqu’elle se produit à la mi-temps des matches des équipes masculine et féminine de basketball. L’équipe a également été de la partie pour le match final de lacrosse de la saison 2022. Elle envisage avec optimisme de futures occasions de mener la claque pour une variété d’équipes et d’événements sportifs de la Laurentienne.

L’équipe de claque se prépare maintenant pour sa propre compétition, Cheer Evolution Winterfest, qui aura lieu au Leon’s Centre à Kingston (Ontario) le 4 mars 2023.

En tant que leaders de l’équipe, Marlina et Milylie organisent les entraînements ainsi que la chorégraphie des représentations à la mi-temps. Marlina, qui s’est jointe à l’équipe lors de sa première année d’études à la Laurentienne, garde un bon souvenir de son expérience. « Je me suis fait beaucoup d’amis, j’ai rencontré beaucoup de gens et je me suis beaucoup amusée. J’étais dans une communauté étonnante à l’école secondaire et mon arrivée dans l’équipe de claque à la Laurentienne a renforcé mon sentiment d’appartenance à une communauté. » Elle avoue se passionner non seulement pour la claque, mais aussi pour la gymnastique.

« Depuis le premier entraînement, on ressent un sentiment d’unité et de famille dans l’équipe. Nous travaillons continuellement ensemble pour nous améliorer en tant qu’unité et en faisons une passion, ajoute-t-elle. C’est incroyable de faire partie de cette équipe en tant que capitaine. »

Pour les personnes intéressées à faire partie de l’équipe de claque de la Laurentienne, les auditions ont lieu en septembre de chaque année et tout le monde est le bienvenu. « Votre niveau de compétence ne compte pas, dit Marina. Venez simplement tenter votre chance en faisant de votre mieux. »

Pour en savoir davantage sur l’équipe, consultez sa page Instagram ou écrivez à lucheerteam@gmail.com
 

Peut-on le consommer sans danger? Selon l’étude, les communautés autochtones sont exposées aux contaminants présents dans le poisson de subsistance.

Peut-on le consommer sans danger? Selon l’étude, les communautés autochtones sont exposées aux contaminants présents dans le poisson de subsistance.

Membre de la Première Nation Wahnapitae et étudiante aux cycles supérieurs à la Laurentienne, Taylor Nicholls poursuit des études en aquaculture

(10 janvier 2023) - Dans le monde entier, la pêche est une activité appréciée. Elle constitue également un sport excitant offrant la possibilité de profiter de la nature, de se déstresser et de passer de bons moments entre amis ou en famille. Mais les poissons pêchés sont-ils propres à la consommation? Une étude aquacole sur les contaminants dans le poisson de subsistance propose de répondre à cette question et, en particulier, d’éclairer les communautés autochtones.

L’automne dernier, Taylor Nicholls, membre de la Première Nation Wahnapitae, a entrepris à l’Université Laurentienne sa maîtrise en sciences, spécialisée en biologie, grâce à une bourse d’études récente de la Kurt Grinnell Aquaculture Scholarship Foundation (KGASF), la toute première en aquaculture. Honorant l’héritage de feu Kurt Grinnell, un leader amérindien de la tribu Jamestown S. Klallam dans l’État de Washington, qui voyait dans l’aquaculture un facteur de sécurité alimentaire au sein des tribus, la KGASF apporte une aide financière aux étudiants, issus des tribus et des Premières Nations, qui souhaitent faire carrière dans l’aquaculture et les ressources naturelles.

À la sortie de la Lockerby Composite School de Sudbury (2016), Taylor Nicholls, qui s’intéressait à la biologie marine, en a fait une véritable passion lorsqu’elle s’est inscrite à l’Université Dalhousie d’où elle est sortie titulaire d’un baccalauréat ès sciences, biologie marine et chimie (2021).

Fraîchement diplômée du premier cycle, Taylor n’avait alors aucune intention d’entreprendre des études supérieures. Elle n’a toutefois pu s’empêcher de participer à un projet de recherche financé dans le cadre du Programme de lutte contre les contaminants de l’environnement chez les Premières Nations, auquel participent la Laurentienne, l’Université de Waterloo, la Wildlife Conservation Society Canada et sa communauté, la Première Nation Wahnapitae, lorsque celui-ci a été porté à son attention. « Cette étude, qui s’inscrit dans la perspective de ma thèse, consiste à examiner les poissons de notre territoire, analyse qui peut établir une base de référence en vue de projets. J’aime le fait que ce projet de recherche s’intéresse à la fois à notre culture autochtone et aux sciences marines. Je veux mettre à contribution mon diplôme et les travaux de recherche que je mène en tant qu’étudiante au service du progrès de ma communauté. »

Comme titre provisoire, sa thèse s’intitule Chemical Ecology of Contaminants in Subsistence Fish from the Traditional Territory of an Indigenous Community in Canada.

L’écologie chimique est l’étude des interactions, à médiation chimique, entre les organismes vivants.

« En substance, l’écologie chimique que nous mesurerons est celle des poissons de deux lacs près de la Première Nation Wahnapitae : le lac Kukagami et le lac Wanapitei, explique-t-elle. Nombreux sont les peuples des Premières Nations, y compris ceux des réserves situées dans le Grand Sudbury, qui dépendent de la pêche vivrière. Nous devons donc nous efforcer de mieux comprendre dans quelle mesure la consommation de poisson à proximité de chez nous est sans risque. »

Parmi les éléments à mesurer dans les échantillons halieutiques figurent le mercure et le sélénium, les chercheurs devant également étudier les muscles, le foie et l’intestin grêle des poissons pour être en mesure d’en tirer des conclusions.

« Il est vraiment génial de pouvoir étudier les taux de contaminants dans chacun de ces organes de poisson, dit-elle. Nous espérons être à mesure de tirer des conclusions d’ordre comparatif sachant que les peuples autochtones ont l’habitude de consommer ces trois organes. Bien entendu, il ne s’agit pas d’organes de tous les poissons, mais de ceux d’espèces particulières comme le brochet et le corégone. Dans le cas du corégone, par exemple, les peuples autochtones mangeraient le muscle, le foie et l’intestin grêle. » En effet, dans certaines cultures autochtones, on attribue une signification spirituelle et symbolique différente aux diverses parties du poisson, lesquelles sont censées avoir une valeur nutritionnelle différente.

Pour une chercheuse qui estime qu’il est essentiel de mener des travaux de recherche au sein de la collectivité et qui se dit fière de participer à une étude dont le potentiel est tel qu’elle pourrait s’étendre à d’autres régions et à d’autres collectivités autochtones, le jeu en vaut la chandelle. « Cette étude s’apparente à une grande responsabilité et est captivante, et j’ai bénéficié jusqu’ici du soutien de toutes les personnes concernées, y compris mes professeurs, d’un soutien inestimable. »

Taylor Nicholls mène son étude sous la supervision du John Gunn (Ph.D.), directeur du Centre pour la vitalité des lacs Vale et titulaire d’une Chaire de recherche du Canada de niveau 2 en systèmes aquatiques stressés, et de Gretchen Lescord, Ph.D., membre du personnel de la Wildlife Conservation Society Canada et professeure associée au Centre sur la vitalité des lacs Vale, et compte également parmi ses collaborateurs, Brian Laird, Ph.D. (Université de Waterloo) et Sara Lehman (Première Nation Wahnapitae). 

« La Première Nation Wahnapitae est une petite communauté ojibwée située dans le bassin minier de Sudbury. C’est là que Taylor, par sa passion à rétablir l’équilibre de nos lacs et de nos cours d’eau et son engagement à poursuivre des études supérieures, s’est épanouie tout en forgeant une voie dont pourront s’inspirer les jeunes de notre communauté, a indiqué Sara Lehman, coordonnatrice environnementale de la Première Nation Wahnapitae. Ses travaux actuels jetteront des bases importantes de projets d’étude sur les déterminants de la santé et de l’avenir de notre communauté. Elle est un magnifique exemple de jeune membre de la Première Nation Wahnapitae qui fait un travail remarquable au sein de sa communauté. »

« Ce projet conjoint a d’importantes répercussions, tant pour la pêche que pour les sciences environnementales, par exemple, mais ce que j’ai appris personnellement de plus précieux à ce stade a trait à la manière dont nous pouvons mieux nous associer à une communauté autochtone pour élaborer en commun des projets de recherche significatifs, a indiqué Gretchen Lescord. Taylor m’a aidé à le faire au nom de la Première Nation Wahnapitae. Et, déjà, elle se montre tellement enthousiaste à l’égard de son projet. J’ai hâte de voir où son travail nous mènera et tout ce que nous apprendrons en cours de route. »

Tous les collaborateurs du projet reconnaissent que la Ville du Grand Sudbury est située sur les terres ancestrales des Atikameksheng Anishnawbek, dont les terres ancestrales de la Première Nation Wahnapitae.
 

L’équipe d’orientation de la Laurentienne prévoit une semaine d’orientation d’hiver chaleureuse et accueillante

L’équipe d’orientation de la Laurentienne prévoit une semaine d’orientation d’hiver chaleureuse et accueillante

La Laurentienne accueille les étudiants au trimestre d’hiver

5 janvier 2023 - La saison froide est en cours et le campus de l’Université Laurentienne ressemble à un paradis hivernal. La neige offre aux gens la possibilité de participer à des loisirs d’hiver, comme le patinage sur le lac Ramsey ou le ski de fond dans les sentiers du campus. En outre, l’arrivée de l’hiver marque pour les étudiants le début d’un nouveau trimestre.

Même si les étudiants s’inscrivent majoritairement aux études à l’automne, plus de 400 personnes amorceront les études à la Laurentienne au trimestre d’hiver, dont des étudiants étrangers qui ont hâte de faire l’expérience d’un premier hiver au Canada. « Quoique les conditions hivernales puissent être accablantes pour certains nouveaux arrivants dans la région, a expliqué la coordonnatrice des transitions des étudiants au Centre de réussite universitaire, Corie Ann Flesch, nos étudiants tiennent bon et profitent de la saison enneigée dans toute sa splendeur. » 

Pour accueillir au campus les étudiants qui commencent ou poursuivent les études, l’équipe d’orientation a planifié une semaine d’activités visant à favoriser la positivité, la santé et les liens, dont des visites guidées du campus, des ateliers sur l’inscription aux cours et des rassemblements sociaux comme des soirées de jeux-questionnaires et des séances d’artisanat. Tout au long de la semaine, un personnel bien informé tiendra un stand d’accueil pour ces étudiants dans l’Atrium de l’Édifice R.D.-Parker.

« En ce nouvel an et ce nouveau trimestre, nous voulons que tous les étudiants se sentent appuyés et accueillis, a dit la coordonnatrice de la mobilisation des étudiants au Centre de réussite universitaire, Christina Larocque. Grâce aux programmes par les pairs, aux dirigeants étudiants, au personnel et au corps professoral, cette semaine sera remplie d’activités permettant de nouer des liens entre les étudiants. »

« Notre objectif est de veiller à ce que les étudiants soient au courant des services offerts et de la façon d’y avoir accès, a ajouté Mme Flesch. Les activités de la semaine font en sorte que tout est aussi accessible que possible afin de faciliter la fructueuse transition des étudiants à l’Université Laurentienne. » 

Pour obtenir de plus amples renseignements sur la Semaine d’orientation d’hiver et consulter le calendrier des activités, allez à laurentienne.ca/orientation.

Des étudiantes et un professeur partagent l’histoire du reverdissement de Sudbury à la COP15

Des étudiantes et un professeur partagent l’histoire du reverdissement de Sudbury à la COP15

La conférence internationale des Nations Unies mettait l’accent sur la biodiversité.

(21 décembre 2022) - L’histoire du reverdissement de Sudbury a captivé les gens partout dans le monde. Au cours des trois dernières décennies en particulier, le paysage environnemental de Sudbury a radicalement changé et montré au monde qu’une communauté peut réaliser des exploits incroyables en restauration écologique.

Le 19 décembre 2022, des délégués étudiants de l’Université Laurentienne, Avery Morin (présidente de l’Association générale des étudiants) et Anastacia Chartrand (présidente du Comité de la durabilité environnementale), ont assisté à la Convention des Nations Unies sur la diversité biologique, COP15, avec le directeur du Centre pour la vitalité des lacs Vale et titulaire d’une Chaire de recherche du Canada, M. John Gunn. Ils ont renseigné un public international regroupé à Montréal sur la réussite environnementale de Sudbury afin d’aider les communautés du monde à bénéficier des précieuses connaissances environnementales acquises au fil de notre histoire et de nos recherches en cours.

« Il nous importait de partager l’histoire inspirante de Sudbury à la COP15, a dit M. Gunn. Le monde a désespérément besoin de quelques exemples positifs de ce type où de graves dommages environnementaux ont été renversés. »

« Je suis très fière d’être une défenseuse mondiale de la communauté de la Laurentienne et de ma ville d’origine, le Grand Sudbury, a ajouté Mme Morin. L’histoire du reverdissement de Sudbury est un récit important d’espoir et je suis convaincue que notre travail cette semaine pourra aider d’autres communautés à relever leurs défis environnementaux. »

« C’est un honneur de représenter une instance étudiante qui apprécie la biodiversité et reconnaît la nécessité de la protéger, a déclaré Mme Chartrand. Lors du dernier jour de la conférence COP15, le récit de la restauration réussie du paysage de Sudbury a été un message d’espoir pour les délégués qui rentraient chez eux pour mettre en œuvre leurs propres stratégies. »

L’initiative dirigée par la communauté de Sudbury a remporté la Médaille du gouvernement local des Nations Unies lorsque la première Convention sur la diversité biologique a été établie et signée par 150 pays au Sommet de la Terre de 1992. Aujourd’hui, trente ans plus tard, Sudbury a été invitée à faire le point sur l’initiative afin d’inspirer d’autres communautés de la planète à se renseigner et à tirer parti de l’histoire de Sudbury et des recherches en cours.
 

Au sujet de la COP15 :

Des délégués de partout au monde se sont regroupés à la conférence des parties à la Convention sur la diversité biologique. Un vaste éventail de représentants de plus de 190 gouvernements se sont réunis, entre autres des affaires et des finances, des universités, des peuples autochtones, de communautés locales et des jeunes, dans le but d’élaborer des stratégies de gestion, de conservation et de protection des écosystèmes et de la biodiversité.

 

Au sujet du Comité de la durabilité environnemental :

Le Comité de la durabilité environnementale se fait un devoir de contribuer à l’éducation, à la sensibilisation et à la promotion d’une culture de durabilité sur tout le campus. Il travaille sur la carboneutralité et la restauration du campus de la Laurentienne et de ses lacs d’ici 2030 dans le cadre de la Décennie des Nations Unies sur la restauration des écosystèmes. Nous voulons aider le Canada, Sudbury et l’Université Laurentienne à restaurer notre sol et notre eau dans la lutte contre le changement climatique et la perte de la biodiversité.

 

L’atelier de conception de l’École d’architecture McEwen emmène des étudiants de deuxième cycle à Delhi, en Inde, et dans l’ancienne ville fortifiée de Shahjahanabad, au cœur du vieux Delhi

L’atelier de conception de l’École d’architecture McEwen emmène des étudiants de deuxième cycle à Delhi, en Inde, et dans l’ancienne ville fortifiée de Shahjahanabad, au cœur du vieux Delhi

Des propositions de conception architecturale urbaine prennent corps grâce à une subvention de développement Savoir accordée par le CHSR.

(20 décembre 2022) - « Ce n’était que, lorsque l’avion a touché terre à Delhi, j’ai vraiment senti à quel point cette expérience allait être géniale pour les étudiants », a confié la professeure de l’École d’architecture, Shannon Bassett. 

Le 17 décembre 2022, les étudiants en première année du programme de maîtrise en architecture, inscrits à l’atelier de conception de Shannon Bassett, professeure de l’École d’architecture McEwen de l’Université Laurentienne, ont présenté leurs conceptions architecturales et urbanistiques portant sur la vieille ville fortifiée de Delhi. Pour élaborer ces propositions, ces étudiants de maîtrise ont su mettre à profit leur séjour en Inde, du 7 au 22 octobre. Le groupe, bien que principalement basé à New Delhi, s’est également rendu dans d’autres villes importantes témoins de cas exemplaires de pratiques durables en matière d’architecture et de conception urbanistique. 

Alors qu’il était en Inde et travaillait de concert avec des professeurs et des étudiants de la célèbre Delhi School of Planning and Architecture, le groupe a rencontré des élus, des parties prenantes et des membres de la collectivité locale ayant contribué aux conceptions en cours de réalisation. Celles-ci s’inscrivent dans le cadre d’une importante subvention de développement Savoir accordée par le Conseil de recherches en sciences humaines et de l’atelier « Reducing Risk, Raising Resilience: Recovering the Public Spaces of Shahjahanabad Through Participatory Conservation and Ecological Urbanism. » 

« Étant axée sur la recherche conceptuelle à orientation pratique, cette subvention nous permet d’aborder les problèmes que connaît Shahjahanabad, la vieille ville fortifiée de Delhi, c’est-à-dire le délabrement et la dégradation de l’architecture, ainsi que l’éco-fragmentation d’un tissu urbain et d’un paysage culturel autrefois résilients sur le plan écologique, grâce à ses réseaux d’espaces publics interreliés innovants et durables, a indiqué Mme Bassett. Nous espérons pouvoir contribuer à façonner l’environnement bâti et sa durabilité à long terme, tout en servant de cas utile au chapitre de pratiques exemplaires. »

Dans le même esprit, Natalia Sawant, étudiante à la maîtrise, originaire de Mumbai, en Inde, qui a grandi à Dubaï, aux Émirats arabes unis, a déclaré : « Participer à cet atelier d’études supérieures a été, pour moi, une expérience très enrichissante. Au fil des travaux de fond et des recherches sur le terrain, menés à diverses échelles, nous avons pu organiser des interventions ingénieuses propres à renforcer ou à améliorer la structure actuelle et historique du vieux Delhi dans son contexte urbain. Le séjour en tant que tel a grandement contribué au processus de conception, en nous ayant incités à réfléchir au contexte plus large et hautement culturel qu’est l’architecture dans un milieu international. »

Évoquant sa participation, un autre étudiant, Jan Paolo Masangkay, originaire de Manille, aux Philippines, a déclaré : « Le voyage a été pour beaucoup une expérience révélatrice, dans la mesure où la culture de New Delhi était tout à fait différente de celle que nous connaissons dans le Grand Sudbury. Cette dimension immersive a conduit beaucoup d’entre nous à penser à leurs interventions architecturales, à les étudier et à les concevoir de manière à privilégier et à mettre en valeur la richesse à la fois du passé, de la culture et du peuple indien. »

Lors de leur séjour et souhaitant étoffer leur formation sur le terrain, les étudiants et Mme Bassett ont pu se rendre à d’autres villes de l’Inde, ainsi qu’à des sites classés au patrimoine mondial, les escales étant notamment Chandigarh (une nouvelle ville), Taj Maha et le fort d’Agra à Agal, Fatehpur Sikri et Jaipur (la ville d’eau). « Je suis très fière de ces étudiants qui, je pense, se sont également beaucoup amusés, a déclaré Mme Bassett. L’expérience du voyage leur a permis de resserrer les liens et je pense qu’ils ont bien aimé l’avantage que revêt l’apprentissage en dehors de la salle de classe. »  

Mme Bassett explique que, à mesure que le projet se développe, elle compte retourner à Shahjahanabad avec plusieurs étudiants de maîtrise pour aider à la mise en œuvre des propositions de conception et les présenter à la collectivité, aux parties prenantes et aux représentants élus. Il s’ensuivra une publication ainsi qu’une exposition itinérante dans laquelle figureront les propositions de conception faites par les étudiants.

Pour en savoir plus, veuillez consulter le site Web du projet ou écrire à Shannon Bassett, à sbassett@laurentian.ca.

Le Conseil des gouverneurs de l’Université Laurentienne nomme Mme Tammy Manitowabi

Le Conseil des gouverneurs de l’Université Laurentienne nomme Mme Tammy Manitowabi

L’ex-directrice des opérations de Sagamok Anishnawbek est la plus récente membre à se joindre au Conseil.

(15 décembre 2022) - Le Conseil des gouverneurs de l’Université Laurentienne a ajouté à son effectif une autre leader communautaire chevronnée en nommant Mme Tammy Manitowabi à un mandat de trois ans qui commence ce mois-ci.
 
« Nous sommes chanceux qu’une autre dirigeante de la communauté se retrousse les manches pour prêter un soutien à l’Université Laurentienne sur la voie tracée, a exprimé le président du Conseil des gouverneurs, Jeff Bangs. Nous continuons à assurer le renouvellement du Conseil et comptons faire d’autres annonces similaires au cours des prochains mois. »
 
Au sujet de Mme Tammy Manitowabi
Ex-directrice des opérations de Sagamok Anishnawbek, Mme Manitowabi était responsable de nombreux aspects liés à la Première Nation de Sagamok, notamment les relations communautaires, la gestion financière, l’administration publique et la planification stratégique. Diplômée du programme d’administration publique et de gouvernance de l’Université métropolitaine de Toronto, elle a reçu une formation avancée en gestion de projet, vie privée, développement communautaire et gouvernance et, à titre de vérificatrice principale, sur l’Organisation internationale de normalisation. Elle a acquis plus de 25 ans d’expérience auprès d’organismes de Premières Nations et de conseils tribaux.

Pages