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Des titres honorifiques seront décernés lors de la Collation des grades de l’Université Laurentienne

Des titres honorifiques seront décernés lors de la Collation des grades de l’Université Laurentienne

La juge Michelle O’Bonsawin, Catharine Farrow et Dan Andreae seront reconnus

3 juin 2024 - Cette semaine, l’Université Laurentienne décernera trois doctorats honorifiques lors des cérémonies de Collation des grades. Les lauréats de ces titres honorifiques seront présents et reconnus aux côtés des nouveaux diplômés.

« Nous sommes ravis d’accueillir ces trois leaders inspirants cette semaine, a exprimé la rectrice et vice-chancelière de l’Université Laurentienne, Lynn Wells, Ph.D. Chacun d’eux a atteint le sommet de sa discipline respective et leur participation à la Collation des grades signalera aux diplômés que tout est possible. Ils ont apporté des contributions exceptionnelles au bien commun et méritent la plus haute distinction que nous puissions leur accorder. »

Les cérémonies de Collation des grades seront diffusées en direct sur YouTube et affichées à www.laurentienne.ca.

Dates de remise de titres honorifiques

  • 4 juin, à 10 h : Juge Michelle O’Bonsawin – doctorat honorifique en droit
  • 5 juin, à 14 h 30 : Catharine Farrow, Ph.D. – doctorat honorifique en administration des affaires
  • 6 juin, à 10 h : Daniel Andreae, Ph.D. – doctorat honorifique ès lettres

Juge Michelle O’Bonsawin

Le 1er septembre 2022, l’honorable Michelle O’Bonsawin est devenue la première personne autochtone à siéger au plus haut tribunal du Canada lorsqu’elle a été nommée à la Cour suprême du Canada. Elle est membre très respectée de la communauté juridique canadienne grâce à une carrière distinguée qu’elle fait évoluer depuis plus de 20 ans. Née à Hanmer, en Ontario, et franco-ontarienne couramment bilingue, la juge O’Bonsawin est membre abénakise de la Première Nation d’Odanak. Cette diplômée du baccalauréat ès arts de l’Université Laurentienne a été nommée à la Cour supérieure de justice de l’Ontario en 2017.

Catharine Farrow, PhD.

Géoscientifique professionnelle possédant plus de 25 ans d’expérience dans l’industrie minière, Catharine Farrow, Ph.D., est actuellement directrice de Franco-Nevada, Centamin PLC, Eldorado Gold Corporation et Aclara Resources, et présidente du conseil d’administration d’Exiro Minerals Corp, en plus d’être présidente du conseil consultatif de ReThink Mining Ventures, qui fait partie du Conseil canadien de l’innovation minière. Membre du comité de surveillance du capital de Metrolinx, elle est également présidente de FarExGeoMine et experte-conseil auprès de compagnies minières et d’organismes juridiques. En outre, elle a également été PDG fondatrice, directrice et cofondatrice de TMAC Resources Inc (qui fait maintenant partie de Agnico Eagle Mines) ainsi que chef de l’exploitation de KGHM International. Elle a été reconnue comme l’une des 100 femmes inspirantes dans le secteur minier mondial (2015 et 2018) et est lauréate de la médaille William Harvey Gross de l’Association géologique du Canada (2000). En 2020, elle a reçu le Prix de distinction des anciens de l’Université Acadia.

Dan Andreae, PhD.

Ayant acquis plus de 20 ans d’expérience professionnelle dans le secteur de l’éducation, M. Andreae s’est imposé comme un expert hautement distingué et estimé dans plusieurs domaines, notamment la santé, les neurosciences, la psychologie, la défense des droits et l’organisation communautaire. Leader perspicace et dynamique, il a consacré une partie considérable de sa carrière à étudier et à appuyer les personnes souffrant de problèmes cérébraux, en particulier de la maladie d’Alzheimer, et à défendre leurs intérêts. Il a été reconnu par la Société Alzheimer de Toronto avec un prix pour l’ensemble de sa carrière, un prix pour service exceptionnel en matière de leadership, un prix présenté par la présidente de la Société internationale Alzheimer, la princesse Yasmin Khan, et plus tard, un prix de pionnier. Il a été le premier directeur administratif de cette société et président du conseil des mécènes.

L’Université Laurentienne nomme Parvinder Arora, Ph.D., au poste de doyen de la Faculté de gestion

L’Université Laurentienne nomme Parvinder Arora, Ph.D., au poste de doyen de la Faculté de gestion

3 juin 2024 – L’Université Laurentienne est heureuse d’annoncer que le prochain doyen de sa Faculté de gestion sera M. Parvinder Arora, Ph.D.

M. Arora apporte une richesse d’expérience et de connaissances à la Laurentienne après avoir travaillé plus de 25 ans dans le domaine de la gestion, tant dans les entreprises que dans le domaine universitaire au Canada, en Asie et en Australie. Il est titulaire d’un baccalauréat et d’une maîtrise de l’Université du Panjab et d’un doctorat de l’Université Punjabi en Inde.

Plus récemment, il a été doyen des écoles de commerce, des industries créatives et de technologie de l’information au Collège Cambrian, où il a dirigé plusieurs initiatives clés de croissance, notamment le lancement de nouveaux programmes, la mise en œuvre de méthodes de prestation innovantes et l’intégration de contenu autochtone dans les programmes de commerce.

De 2015 à 2019, M. Arora a été professeur au Collège Seneca de Toronto et a pris un congé d’un an pour exercer le rôle de doyen de l’Institute of Management Technology à Dubaï. Avant cela, il a été professeur et doyen adjoint à la SP Jain School of Global Management, établissement multinational classé parmi les meilleures écoles de commerce au monde.

Il met l’accent sur les étudiants et a participé activement à l’encadrement de leurs travaux de recherche aux cycles supérieurs, souvent avec des partenaires du secteur. Il reconnaît la valeur de l’interdisciplinarité et l’importance des partenariats pour ouvrir des possibilités, renforcer la communauté et rehausser l’incidence.

En outre, il s’est avéré un leader collaboratif et responsable qui se concentre sur l’expérience étudiante, les perspectives mondiales et le développement des relations.

M. Arora entrera en fonction à l’Université Laurentienne le 1er août 2024.

Pleins feux sur les diplômés : Emily Benedicic

Pleins feux sur les diplômés : Emily Benedicic

Bien qu’elle perpétue l’héritage familial, cette diplômée en éducation de troisième génération fait passer son diplôme à un tout autre niveau.

31 mai, 2024 - La mère et la grand-mère d’Emily Benedicic sont toutes deux des anciennes de l’Université Laurentienne et enseignantes du français dans le Nord de l’Ontario. Il n’est donc peut-être pas surprenant qu’Emily soit sur le point d’obtenir à son tour un baccalauréat en éducation de l’Université Laurentienne. Mais, d’un certain sens, ce fut une surprise pour elle.

« Je ne me voyais pas en enseignement, a expliqué Emily. Je rêvais de travailler un jour dans un musée. Je m’intéresse aux beaux-arts et j’aime travailler avec les enfants, mais enseigner n’a jamais fait partie de l’équation. »

Comme beaucoup d’étudiants, Emily n’a pas suivi un parcours linéaire. Après ses études secondaires à l’École catholique la Renaissance à Espanola, Emily est retournée dans sa ville natale de Foleyet pour passer du temps à travailler et à planifier son avenir. Huit ans plus tard, la mère et la grand-mère d’Emily l’ont encouragée à envisager des études à l’Université Laurentienne. Elles lui ont suggéré de suivre leurs traces et d’obtenir un baccalauréat en éducation, mais Emily n’était pas convaincue que cela corresponde à ses objectifs à long terme.

À ce moment-là, Emily a communiqué avec le regretté Ali Reguigui, Ph.D., pour obtenir des conseils. Éminent personnage à l’Université et dans la communauté francophone, il lui a offert un encadrement qui l’a aidée à arriver là où elle est aujourd’hui.

« J’ai parlé à M. Reguigui de mon intérêt pour les arts, a indiqué Emily, de mon espoir de travailler un jour dans un musée, de mon amour pour les enfants et de ma passion pour la culture franco-ontarienne. Il m’a encouragée à suivre le programme d’enseignement parce que le double diplôme pourrait ouvrir des portes inattendues. »

M. Reguigui lui a expliqué que le diplôme consécutif de B.Ed. en français lui donnerait la chance d’étudier dans sa langue maternelle et d’obtenir un baccalauréat général ès arts ainsi qu’un baccalauréat en éducation. De plus, grâce à la possibilité d’étudier en ligne, elle pourrait continuer à vivre et à travailler à Foleyet tout en préparant son baccalauréat ès arts.

Emily avait déjà complété le programme d’éducation de la petite enfance au Collège Boréal, et étant donné sa nouvelle trajectoire à l’UL, pourrait obtenir des équivalences pour plusieurs crédits du programme de B.Ed.

La patience et la persévérance d’Emily au fil des ans ont porté fruit et elle est maintenant sur le point d’obtenir les deux diplômes de la Laurentienne tout en terminant son mandat à titre de déléguée de la Faculté d’éducation auprès de l’Association des étudiantes et étudiants francophones.

« J’ai pris mon temps pour réfléchir à ce que je voulais faire et j’en suis fière, a expliqué Emily. Même pendant la pandémie, j’ai pris un an de congé et suis revenue aux études, en personne et en ligne. Je suis allée au collège et à l’université. J’ai représenté mon programme auprès de l’AEF. J’ai demandé des conseils et de la grâce quand j’en avais besoin. Tout le processus a fait de moi une personne plus résiliente et confiante. »

Quatorze ans après l’obtention de son diplôme d’études secondaires, Emily amorcera sa maîtrise en études françaises à l’automne. Bien qu’elle ait décidé de ne pas se lancer en enseignement pour le moment, elle dit que le B.Ed. a été le bon choix et qu’elle enseignera peut-être à l’avenir.

« J’ai trouvé un moyen de rapprocher la créativité, la culture et l’éducation, a exprimé Emily avec assurance. Je peux avoir une incidence sur l’enseignement sans être éducatrice de première ligne. J’envisage de créer des ressources pédagogiques franco-ontariennes et suis très enthousiaste à l’idée d’aider à enrichir les salles de classe pour le personnel enseignant et les élèves grâce à des outils pédagogiques pertinents et locaux. »

Emily obtiendra son diplôme le 4 juin, à 14 h 30.

Il est maintenant possible de s’inscrire aux camps d’été des Voyageurs

Il est maintenant possible de s’inscrire aux camps d’été des Voyageurs

Les enfants âgés de 4 à 12 ans s’amuseront dans le cadre d’activités sportives et d’aventures lors des séances hebdomadaires des camps d’été qui se dérouleront du 2 juillet au 30 août 2024.

31 mai 2024 – Il est maintenant possible de s’inscrire aux camps d’été des Voyageurs qui se dérouleront 2 juillet au 30 août 2024 pour les enfants âgés de 4 à 12 ans.

Chaque été, les camps d’été des Voyageurs accueillent des centaines de jeunes du Grand Sudbury sur le campus de l’Université Laurentienne et cette expérience leur permet d’acquérir de nouvelles compétences et de se faire de nouveaux amis tout en s’amusant.

Trois thèmes guideront les jeux et les activités gratuites cette année : Carnaval, Color Wars et Amazing Race. Les jeunes développeront leurs compétences en leadership et en communication et se familiariseront avec les installations sportives du campus, notamment quatre gymnases de grande taille, des courts de squash, un terrain de volley-ball de plage, des terrains de soccer, des courts de tennis et la tour Tango.

La tour Tango est un parcours rempli de défis avec une tour de 50', des activités de corde basse, treize voies d’escalade différentes et une balançoire géante. Avec les encouragements de leurs camarades et les conseils des animateurs, les jeunes sont encouragés à choisir le niveau de défi qui leur convient.

Les activités d’aventure en plein air comprennent le canoë, le kayak, la pêche, la natation, la randonnée et l’entraînement à la survie en milieu sauvage (construire un abri, allumer un feu de camp, faire des nœuds, etc.).

Les sports d’intérieur et d’extérieur comprennent le hockey en salle, le basket-ball, le soccer, le frisbee ultime, le badminton, le volley-ball et le squash.

Les animateurs sont des étudiants de la Laurentienne certifiés dans plusieurs activités spécialisées. « Les animateurs sont des étudiants de programmes comme l’éducation, les arts, les affaires et les sciences, explique le coordonnateur des loisirs du campus, Jean Benoit. Ils adorent ce que le campus a à offrir et s’efforcent de faire des camps des Voyageurs une expérience amusante, unique et sécuritaire pour chaque jeune. En outre, la patience est toujours de mise pour ces travailleurs acharnés et excellents modèles. »

Pour ajouter au plaisir, chaque jeune reçoit un t-shirt du camp et le vendredi est toujours une journée pizza. Les jeunes peuvent être déposés à compter de 8 h et recueillis jusqu’à 17 h. Les activités se déroulent de 9 h à 16 h. Le coût est de 260 $ pour la semaine.

Pour en savoir plus sur les camps d’été des Voyageurs, envoyez un courriel au coordonnateur des loisirs du campus à campusrec@laurentienne.ca ou visitez le site Web des Voyageurs de l’Université Laurentienne, ou la page Facebook. Pour s’inscrire, veuillez composer le 705-673-6573.

Pleins feux sur les diplômés : Bradleigh Trudeau

Pleins feux sur les diplômés : Bradleigh Trudeau

Un étudiant incarnant la culture autochtone et la science de la restauration environnementale

28 mai 2024 - Bradleigh Trudeau n’est pas seulement sur le point d’être un nouveau diplômé, il est également un nouveau père de famille. La convergence de ces grands événements de la vie ne fait que rendre Bradleigh encore plus confiant alors qu’il poursuit ses rêves. Bien qu’il se passe beaucoup de choses en même temps, Bradleigh voit cette période comme une possibilité de faire une pause et de profiter de la vie de famille avant de se lancer dans une carrière.

Bradleigh a grandi dans le territoire non cédé de Wiikwemkoong. Ayant une éducation enracinée dans la culture Anishanaabe, apprenant de son père et de sa grand-mère avec qui il vivait, Bradleigh a passé beaucoup de temps à jouer dans les bois et à développer un amour pour la nature. La proximité de sa communauté natale avec Sudbury signifiait que la famille de Bradleigh se rendait souvent en ville pour le marché et les emplettes.

« Je me souviens que les collines autour de la grande cheminée étaient noires et rocheuses et maintenant elles sont vertes et pleines de plantes, dit Bradleigh. Voir cette évolution au cours de ma vie m’a fait une énorme impression. Je savais que je voulais faire partie de quelque chose comme ça. »

En repensant à ses années d’études à la Faculté des sciences, de génie et d’architecture de la Laurentienne, Bradleigh éprouve un sentiment d’accomplissement. Il n’y a pas de meilleur établissement que l’Université Laurentienne pour en apprendre davantage sur les efforts de reverdissement de renommée mondiale dans le bassin de Sudbury. Il n’y a pas de meilleur endroit pour s’immerger dans la nature que le vaste campus de la Laurentienne. Et il n’y a pas de meilleur cadre postsecondaire pour rester connecté à la culture autochtone que le Centre autochtone de partage et d’apprentissage (CAPA) et le mandat triculturel de la Laurentienne. Le 5 juin, Bradleigh obtiendra son diplôme après avoir atteint son objectif de participer à la conservation de l’environnement à Sudbury et s’être préparé à une carrière dans ce domaine.

Son cheminement n’a toutefois pas été facile. Bradleigh dit que joindre le CAPA au cours de sa première année l’a aidé à se sentir chez lui sur le campus. « Ce n’est pas seulement un endroit pour étudier en toute tranquillité, c’est aussi un lieu où peut compter sur le soutien de pairs ou de mentors face à des défis personnels ou universitaires. Il y existe un vrai sentiment d’appartenance communautaire. »

Ce sentiment a tellement impressionné Bradleigh qu’il a commencé à travailler au Centre.

« J’ai pris quelques années de répit entre l’école secondaire et l’université, et c’est pourquoi je suis considéré comme un étudiant adulte. Le Centre de bien-être par les pairs sur le campus recherchait un étudiant adulte pour joindre son équipe. J’ai soumis ma candidature et cela m’a aussi permis de travailler au CAPA dans ce domaine. »

Il dit que le fait d’appuyer d’autres étudiants de la même manière qu’il l’avait été plus tôt dans ses études a été très enrichissant.

« C’était plutôt cool de pouvoir aider les étudiants à relever les défis auxquels ils étaient confrontés, dit-il. J’ai pris mon travail au sérieux et j’ai compris l’impact positif que je pouvais avoir sur les étudiants en leur offrant du soutien et en les mettant en contact avec diverses ressources. »

Le fils de Bradleigh est né au milieu de sa dernière année à la Laurentienne. Sa compagne est également étudiante à la Laurentienne (criminologie). Bien que fonder une famille au cours de sa dernière année d’études ait été un défi, Bradleigh est fier de là où il en est aujourd’hui. Il se dit prêt à faire une pause et à passer du temps en famille avant de décider d’un cheminement de carrière ou de poursuivre un programme de maîtrise.

Prendre le temps de faire une pause est précieux pour Bradleigh. Cela correspond à son conseil pour les étudiants. « Trouvez un équilibre dans vos études et votre vie personnelle. Faites des pauses et obtenez de l’aide lorsque vous en avez besoin. Déconnectez-vous s’il le faut et cela vous aidera à relever les défis. »

Bradleigh obtiendra son diplôme le 5 juin 2024, à 14 h 30.

Pleins feux sur les diplômés : Tharusha Wijewardena

Pleins feux sur les diplômés : Tharusha Wijewardena

Vouée à la conservation des tortues urbaines pour la vie

24 mai 2024 - Tharusha Wijewardena a grandi au Sri Lanka, entourée d’océans et de plusieurs espèces de tortues marines qui les habitent. Passons à 2024 et elle est sur le point de traverser la scène, le 4 juin, pour recevoir son doctorat lors de la cérémonie de Collation des grades de l’Université Laurentienne et mettre à l’exécution son plan de consacrer sa vie à la conservation des tortues.

« J’ai toujours eu un penchant pour les tortues, a expliqué Tharusha, et une fois arrivée au Canada, cela est passé aux tortues d’eau douce. » Ses études de premier cycle à l’Université de Toronto, aux côtés de Nicholas Mandrak, Ph.D., ont éveillé son intérêt pour les tortues et écosystèmes aquatiques d’eau douce et pour les recherches de Jacqueline (Jackie) Litzgus, Ph.D.

C’est le désir de travailler avec Mme Litzgus qui a motivé Tharusha à préparer son doctorat en écologie boréale à la Laurentienne. « Je m’intéressais à l’herpétologie et, dans ses travaux, Mme Litzgus se concentre beaucoup sur la conservation, a dit Tharusha. Elle jouit d’une incroyable réputation et est l’une des plus grandes chercheuses au Canada, peut-être même en Amérique du Nord. J’avais donc envie de me joindre à son équipe de recherche et de travailler sous sa direction. »

Bien qu’elle contemplait l’idée de collaborer avec Mme Litzgus en terminant ses études de premier cycle, Tharusha n’y est pas parvenu pour sa maîtrise. Au lieu, elle a continué à l’Université de Toronto, avec M. Mandrak, cultivant ce qui allait devenir une relation à long terme avec le Zoo de Toronto. L’équipe de recherche travaillait sur le terrain pour assurer un bon départ aux tortues mouchetées en prenant des nouveau-nés dans la nature et les amenant dans une installation d’élevage pendant quelques années jusqu’à ce qu’elles soient assez grandes pour retourner dans la nature (une technique de conservation pour les espèces en voie de disparition).

En 2019, prête à amorcer son doctorat, Tharusha a entendu parler du financement du CRSNG pour le programme ReNewZoo dirigé par Albrecht Schulte-Hostedde, Ph.D. et des co‑chercheurs, dont Mme Litzgus. Tharusha a demandé de faire partie de l’équipe de recherche. « Quel honneur d’avoir la possibilité de travailler au sein de cette équipe, a-t-elle exprimé. J’y ai acquis bien plus que de simples compétences universitaires; j’ai aussi appris des choses comme la collaboration, la pensée critique, le leadership et des vertus telles que la patience et la gentillesse. Mes conseillers m’ont apporté un soutien considérable et encouragé à toujours viser plus haut. »

Les travaux de Tharusha avec Mme Litzgus ont eu une incidence non seulement sur la conservation des tortues mouchetées, mais aussi sur l’ampleur de la recherche écologique en Ontario. En mai 2023, la Laurentienne a décerné à Tharusha la toute première Bourse d’études Jane Goodall pour souligner son dévouement exceptionnel à la conservation de la biodiversité. Lors d’une visite à Sudbury, Mme Goodall a mis en valeur les travaux de Tharusha et de Mme Litzgus (lauréate de la Bourse de recherche Jane Goodall en biologie de conservation).

Tharusha est reconnaissante à ses directeurs de thèse de l’avoir poussée à demander un poste postdoctoral. « C’est un poste assez concurrentiel et attribué une fois par an, a-t-elle expliqué. J’étais nerveuse, ne sachant pas si j’allais l’obtenir, mais j’ai été étonnée d’apprendre que j’avais réussi. Mes directeurs m’ont vraiment encouragé et donné la confiance à postuler. Faire mon doctorat avec eux a été l’une des meilleures expériences de ma vie. »

Comme boursière postdoctorale au Centre for Urban Environments à l’Université de Toronto à Mississauga, Tharusha collaborera avec d’autres chercheurs et des organismes communautaires de conservation pour observer, dans les régions de Peel et de Halton, l’écologie de nidification des tortues serpentines et des tortues peintes.

Ce n’est que la prochaine étape pour Tharusha de ce qu’elle espère être une carrière vouée à la conservation de reptiles et d’amphibiens dans les zones urbaines.

Pleins feux sur les diplômés : Mia Tucker

Pleins feux sur les diplômés : Mia Tucker

Mon parcours à l’Université Laurentienne, dans mes propres mots

22 mai 2024 - Si vous vous êtes déjà demandé qui rédige ces articles « Pleins feux », c’est effectivement moi, Mia Tucker, adjointe aux communications dans le Bureau des communications de l’UL. Par contre, aujourd’hui, je suis à la fois l’auteure et l’objet de l’article.

Diplômée et étudiante actuelle de l’Université Laurentienne, je suis titulaire d’un baccalauréat ès arts en English Literature et serai bientôt diplômée également du programme de Concurrent Education. Tout au long de mes cinq années d’études, j’ai senti que la Laurentienne est chez moi et que la communauté universitaire est ma deuxième famille. Je tiens à partager avec vous quelques-unes de mes expériences avant que mon temps dans ce rôle prenne fin.

Je suis née à Sudbury et élevée à Toronto. En grandissant, je visitais souvent Sudbury et la ville est venue à occuper une place spéciale dans mon cœur. À l’approche de la fin de mes études secondaires, alors que je m’informais sur les programmes d’éducation simultanée en Ontario, j’ai découvert que celui de la Laurentienne est le plus condensé. En fait, j’ai choisi de fréquenter la Laurentienne afin d’avoir l’occasion de passer plus de temps à Sudbury et de profiter d’un programme plus rapide. Ayant gagné encore plus d’affection pour cette communauté au fil des ans, j’ai maintenant l’intention de rester à Sudbury pour entreprendre ma carrière d’enseignante.

Depuis l’enfance, je sais que je veux enseigner, car j’ai toujours été enthousiasmée par l’apprentissage, la croissance et le travail avec les enfants. Être l’aînée de trois enfants m’a inspiré, car j’ai toujours aimé être la grande sœur qui fait apprendre des choses aux plus petits. Je crois que chaque enfant a des capacités et des idées exceptionnelles dignes d’être célébrées et l’habileté à se créer un avenir extraordinaire. C’est ce qui me donne envie d’enseigner : je veux faire ressortir cela chez mes élèves. Mon séjour à la Laurentienne m’a préparée à l’avenir dont j’ai toujours rêvé.

Au cours des cinq dernières années, j’ai acquis une expérience d’enseignement inestimable dans une variété de classes et de niveaux scolaires. Mes stages ont complété mes cours et m’ont inculqué confiance et professionnalisme en enseignement. Les classes à faible effectif à la Laurentienne et les liens que j’ai noués avec les professeurs m’ont donné le sentiment d’être soutenue et jamais laissée à mon propre sort. J’ai aussi rencontré des personnes qui partagent mes idées et tiennent à l’éducation comme moi. L’année dernière a été très percutante, me permettant de faire valoir ma compréhension dans le cadre des deux stages finaux dans des écoles primaires de Sudbury.

J’avais 17 ans quand j’ai emménagé en résidence pour ma première année d’études. Quelle grande transition que de passer de la vie à la maison avec ma mère à la vie en résidence dans une nouvelle ville! Devenant plus à l’aise par moi-même, j’ai commencé à assumer de nombreux rôles de leadership en résidence et à la Laurentienne. Pouvoir aider d’autres étudiants à titre de responsable d’étage en résidence, de dirigeante au conseil étudiant et de mentor auprès des pairs a été très gratifiant. Je tiens à cœur la communauté et l’inclusion et voulais apporter un soutien à de nouveaux étudiants qui, comme moi, pourraient avoir trouvé difficile leur transition vers la vie universitaire.

Grâce à ma participation à la communauté Laurentienne, j’ai eu l’occasion inégalée de rédiger ces articles « Pleins feux ». En qualité d’étudiante employée, j’ai travaillé sur le campus à temps partiel avec un horaire souple pendant mes études. J’avais pour tâche de faire des entrevues et d’écrire des articles (comme celui-ci) sur des personnes intéressantes à l’Université pour la section Nouvelles du site Web. J’ai acquis des compétences administratives ainsi qu’une compréhension des communications professionnelles que je peux désormais utiliser tout au long de ma carrière d’enseignante.

Le 4 juin 2024, alors que je traverserai la scène pour recevoir mon deuxième diplôme de l’UL à la cérémonie de Collation des grades, je me remémorerai avec reconnaissance mon parcours et m’imaginerai mon avenir prometteur et tout ce que j’accomplirai grâce aux capacités, aux relations et à la formation renforcées à la Laurentienne.

Entreprise locale née de débuts industriels

Entreprise locale née de débuts industriels

Le diplômé en commerce Jean-François Démoré partage son code pour bien vivre.

15 mai 2024 - Pour Jean-François (JF) Démoré, avoir un sens aigu des affaires s’est imposé naturellement. Cet élève de l’École secondaire catholique Champlain de Chelmsford, en Ontario, a poursuivi ses études à la Laurentienne et c’est également là qu’il a fait ses débuts en entrepreneuriat.

Choisir la Laurentienne pour ses études postsecondaires allait sans dire pour JF. Il connaissait la Laurentienne parce que sa mère y était professeure. Il pensait que choisir d’étudier dans une université plus petite signifierait en fait que davantage de possibilités s’offriraient à lui. Et c’est exactement ce qui a façonné son expérience universitaire.

N’ayant jamais peur de dire oui à toutes les possibilités qui se présentent, JF s’est pleinement immergé dans l’expérience étudiante. « J’ai fait partie de nombreux comités et j’ai participé à divers sports. Dans une université plus petite, il y a de nombreuses expériences et possibilités uniques qui ne sont pas possibles pour les étudiants des universités plus grandes. »

En tant qu’étudiant de premier cycle à la Faculté de gestion, JF a travaillé au Service de liaison en donnant des visites guidées aux étudiants potentiels et à leurs familles. « J’ai vraiment aimé travailler au Service de liaison parce que j’étais et je suis toujours très fier de cette communauté, se souvient JF. J’ai toujours aimé faire visiter le campus aux futurs étudiants et voir leur réaction face aux vues magnifiques et à l’accès à la nature qui nous entoure. »

Lorsque JF terminait son double baccalauréat en informatique et en commerce, les classes de petite taille et les relations étroites avec les professeurs étaient deux des éléments les plus marquants de son expérience de premier cycle. « La petite taille des classes était, et est toujours, l’aspect le plus attrayant des études à la Laurentienne. Quiconque fréquente la Laurentienne le sait, a déclaré JF. Chacun de mes professeurs sait encore qui je suis si je les croise dans la communauté toutes ces années plus tard. Ces relations sont la raison pour laquelle je suis resté à la Laurentienne pour ma maîtrise (MBA). J’avais un professeur préféré pendant mes études de premier cycle et j’ai eu la chance de l’avoir comme directeur de thèse. »

Opportuniste et entrepreneur, JF a commencé à créer des sites Web dans le cadre d’une petite entreprise tout en préparant son diplôme de premier cycle. Grâce à cette petite entreprise, il a pu économiser suffisamment d’argent pour voyager en Europe l’été qui a suivi l’obtention de son diplôme. Pour une personne tenace et pleine de vivacité comme JF, cela représentait une autre possibilité comme écrire régulièrement sur ses voyages pour un journal local.

Malgré son désir d’entreprendre de nouveaux projets et de voyager vers de nouveaux endroits, son amour pour sa ville natale n’a jamais changé. « Sudbury a beaucoup de choses intéressantes à offrir. J’ai eu l’occasion de partir, mais je ne l’ai pas fait. Sudbury continue d’offrir la meilleure qualité de vie à ma famille, dit-il. Le chalet, la famille et les amis sont tous à proximité. Pas besoin de faire la navette. Dans un rayon de 30 minutes, nous avons 330 lacs. Que pourrait-on vouloir de plus? »

Maintenant propriétaire de Innova Wealth Partners, JF privilégie le caractère local de son entreprise. « Quand j’étais enfant, chaque fois que j’allais dans les magasins avec mon père, il parlait aux commerçants et apprenait à les connaître. C’est l’approche que j’apporte à mon entreprise qui compte un bon nombre des diplômés de la Laurentienne. Nous croyons à l’établissement de liens profonds avec les clients et j’ai constaté que les diplômés de la Laurentienne sont polyvalents et possèdent de grandes compétences interpersonnelles. Encore une fois, j’attribue cette culture aux classes de petite taille et aux possibilités sociales offertes à la Laurentienne par rapport à d’autres universités. Nous avons eu beaucoup de succès en attirant des diplômés de la Laurentienne dans notre cabinet et nous continuerons de le faire. »

JF est un grand partisan des voyages et du fait de prendre son temps pour entrer dans le monde du travail.

Son conseil aux jeunes qui débutent est de sortir de leur zone de confort. Il leur suggère de choisir un pays qui les intéresse et d’économiser de l’argent pour quelques semaines de voyage. Une fois sur place, JF suggère de se plonger dans la culture. « Ne fixez pas d’agendas rigides, essayez simplement d’absorber le monde et vous reviendrez changé. En tant qu’étudiant, votre objectif est de devenir un meilleur être humain, un meilleur membre de la société et de se concentrer sur la croissance personnelle. Parallèlement aux voyages, demandez aux professionnels de votre communauté si vous pouvez les observer pendant quelques heures, ou restez en contact avec eux en tant que mentor ou conseiller pour vos choix de carrière. C’est le moment d’expérimenter. Ne restez pas coincé dans une seule voie sans explorer ce qui existe. En chemin, continuez à vous demander si vous êtes heureux en ce qui concerne votre cheminement actuel et apporter des modifications au besoin. C’est un code pour bien vivre. »

Le CRSNG octroie à deux chercheurs de Sudbury 1,1 M$ pour faire avancer des projets à teneur minière.

Le CRSNG octroie à deux chercheurs de Sudbury 1,1 M$ pour faire avancer des projets à teneur minière.

13 mai 2024 - Deux chercheurs de l’Université de l’EMNO et de l’Université Laurentienne sont très heureux d’avoir reçu d’importants investissements du programme Missions d’Alliance du Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie du Canada (CRSNG) pour leurs projets de recherche. Grâce à ces subventions, un projet, qui s’intéresse à l’extraction du gallium, un minéral essentiel, cherchera à déterminer comment l’exploiter plus efficacement, et l’autre projet se penchera sur l’extraction de minéraux essentiels dans les bassins de décantation.

« Investir dans la recherche, c’est financer les progrès de la technologie, l’innovation et la prospérité économique. Les travaux des professeurs Tharmalingam et Scott sont indispensables si le Canada veut s’assurer d’un rôle de premier ordre dans un monde carboneutre, tout en favorisant la croissance économique, la restauration de l’environnement et la création d’emplois. Les minéraux essentiels constituent pour Sudbury et notre avenir carboneutre un atout générationnel. Investir dans la recherche est la meilleure voie à suivre pour faire en sorte que ce potentiel se concrétise. » Viviane Lapointe, députée de Sudbury.

Extraction du gallium

Sujeenthar Tharmalingam est professeur adjoint à l’Université de l’EMNO et a reçu du CRSNG 600 000 $ pour le projet de recherche intitulé A microbial sponge to mine the critical mineral gallium.

Le gallium est un élément essentiel à la production de semi-conducteurs, composantes de toutes sortes d’appareils électroniques. Récemment, une pénurie mondiale de semi-conducteurs a souligné la nécessité de trouver d’autres sources d’approvisionnement. La Chine détient actuellement environ 80 % de l’offre mondiale de gallium.

Le gallium n’existe pas à l’état de minéral dans la nature, mais se trouve à l’état de traces dans les bassins de décantation des résidus, à savoir les déchets des procédés d’exploitation minière. Les méthodes actuelles d’extraction de ces sources se révèlent toutefois coûteuses et inefficaces.

Cherchant à mettre au point un procédé nouveau et écophile d’extraction, le projet que poursuit M. Tharmalingam, en collaboration avec Vasu Appanna, cofondateur de Biomine LTD et professeur à l’Université Laurentienne, se veut donc pionnier. L’équipe de recherche, s’appuyant sur des travaux antérieurs, met l’accent sur l’extraction efficace du gallium à l’aide de microbes.

La subvention du programme Mission d’Alliance du CRSNG aidera à perfectionner une nouvelle technologie microbienne permettant de récupérer le gallium, de façon non polluante et rentable, dans les bassins de décantation. Le projet conjugue le savoir-faire en biologie moléculaire, microbiologie et édition génique, domaines d’expertise de M. Tharmalingam, avec les acquis de Biomine LTD dans le développement de solutions microbiennes écophiles sur mesure.

Ce projet a le potentiel de révolutionner l’extraction du gallium en permettant la mise au point d’un procédé d’approvisionnement régulier et durable de ce minéral essentiel.

« L’importance du gallium dans la fabrication de produits électroniques se confirme en raison de la récente pénurie de semi-conducteurs, indique M. Tharmalingam. Notre objectif principal est de faire œuvre de pionnier en mettant au point un procédé microbien innovateur pour extraire le gallium des résidus miniers, offrant ainsi une solution écophile et rentable face à la demande mondiale croissante de ce matériau essentiel aux semi-conducteurs. Nous tenons à remercier le CRSNG et Biomine LTD de leur soutien généreux alors que nous nous lançons dans cette entreprise. »

Optimisation des bassins de décantation

John Ashley Scott, professeur titulaire à l’École de génie Bharti de l’Université Laurentienne, est à la tête du projet intitulé Microalgal biosorption of critical minerals from mining related tailing ponds - recovering key metals to better protect aquatic systems and water supplies aux côtés du Pr Corey Laamanen, cochercheur. Ce projet bénéficiera d’une subvention de 530 990 $ du CRSNG et d’importantes contributions en nature de Sudbury Integrated Nickel Operations (Sudbury INO) de Glencore, un partenaire industriel vital.

Le projet utilisera des microalgues naturelles bioprospectées sur des sites miniers du nord du Canada afin d’extraire des effluents miniers des minéraux essentiels comme le cuivre, le nickel et le cobalt grâce à des processus naturels de biosorption. Le projet examinera également les procédés de récupération des métaux de la biomasse et s’intéressera aux applications bénéfiques de la biomasse restante comme un améliorant des sols contribuant à la remise en état des terres.

Pour l’industrie des minéraux essentiels, cette approche à moindre coût revêt une double valeur : elle aide à gérer les bassins opérationnels et à optimiser la récupération des ressources minérales essentielles. Elle peut aussi servir de rempart durable à la protection des sources d’alimentation hydrique des communautés régionales, en continuant à « éponger » les métaux et à entretenir les anciens bassins, après leur fermeture, dans le respect des normes élevées, assurant ainsi la protection de l’environnement aujourd’hui et pour les générations à venir.

« Ce projet pourrait ouvrir à l’industrie et à la protection de l’environnement de nouveaux créneaux aux possibilités encore inexploitées, a dit John Ashley Scott. Nous nous félicitons du concours du CRSNG et de Sudbury INO, sans lequel ce projet ne serait pas possible. »

Diplômée en histoire et avocate en exercice

Diplômée en histoire et avocate en exercice

« Faites simplement ce que vous aimez et cela vous mènera à quelque chose de grand. »

9 mai 2024 - Certains étudiants universitaires ont une vision claire de l’orientation qu’ils souhaitent donner à leur carrière. Une infirmière. Un enseignant. Un architecte. Pour d’autres, le chemin n’est pas si simple. C’était le cas d’Aimee Dezeure qui s’est inscrite au programme d’histoire de l’Université Laurentienne en 2012. Aujourd’hui avocate, Aimee exerce à London, en Ontario, passe son temps libre en plein air et organise des soirées de jeux de société avec d’anciens amis universitaires.

Originaire de la communauté rurale de Chatham-Kent, dans le sud-ouest de l’Ontario, Aimee a fréquenté l’École secondaire catholique de Pain Court avant de commencer son programme de premier cycle. « J’excellais dans les cours d’histoire au secondaire et je voulais continuer dans cette voie, se souvient Aimee. Je n’ai pas réfléchi à ce que je ferais après, je savais seulement que c’était un sujet qui m’intéressait. »

Aimee était particulièrement intéressée par les options de cours bilingues de la Laurentienne. Ayant fréquenté une école secondaire française, Aimee souhaitait améliorer ses compétences rédactionnelles en anglais en suivant son programme en anglais. Elle a été rassurée par le fait que des cours d’histoire étaient également offerts en français à la Laurentienne, ce qui lui permettait de suivre des cours en français si elle trouvait la barrière de la langue trop difficile à un moment donné.

Venant d’une petite ville, la Laurentienne a procuré le même sentiment d’unité à Aimee avec des classes de petite taille, des étudiants amicaux et des professeurs engageants. « J’ai noué des relations durables avec mes professeurs et mes amis. Mes amis de la Laurentienne sont toujours proches et nous nous réunissons régulièrement, dit-elle. Une grande partie de la communauté que j’ai établie à la Laurentienne est encore solide aujourd’hui. »

Une fois qu’Aimee a obtenu son diplôme de la Laurentienne, elle a travaillé comme archiviste, mais n’a pas trouvé ce travail aussi enrichissant qu’elle l’espérait. Peu de temps après, une amie l’a encouragé à poursuivre des études en droit et, sur un coup de tête, elle a commencé à étudier pour le test d’admission à la faculté de droit (LSAT). Rêvant alors de devenir avocate, Aimee a entrepris des études à l’Université de Windsor où, au printemps 2022, elle a obtenu un diplôme de Juris Doctor et a été admise au Barreau de l’Ontario en 2023.

Pratiquant le droit de la construction, le litige commercial et une touche de droit du travail dans un cabinet d’avocats de London, en Ontario, Aimee est fière de l’aboutissement de sa carrière. « Bon nombre des compétences que j’ai acquises au cours de mes études de premier cycle en histoire à la Laurentienne m’ont préparé au travail que j’accomplis quotidiennement en tant qu’avocate. J’écris ou je fais des recherches presque tous les jours. J’ai toujours bien aimé le mentorat et je suis reconnaissante de l’avoir eu au cours de mes études de premier cycle et de l’avoir maintenant dans ma carrière. »

Alors qu’elle se préparait à plaider son premier appel devant la Cour divisionnaire, Aimee a reçu une notification sur Facebook l’informant qu’il y a douze ans « ce jour-là », elle avait été acceptée dans le programme de premier cycle à la Laurentienne. C’était un rappel du cheminement parcouru depuis qu’elle avait décidé de poursuivre des études d’histoire. « Je me suis alors rendu compte, dit-elle, que douze ans auparavant, j’avais commencé ce voyage et que maintenant, je vis ce dont mon passé n’aurait même pas pu rêver. »

Aimee a trouvé sa place dans le monde professionnel en travaillant dur et en suivant sa passion. « Vous n’avez pas besoin de tout comprendre dès votre première année d’université. Votre passion vous mènera toujours là où vous devez être et les possibilités sont infinies, dit-elle. Les étudiants devraient simplement faire ce qu’ils aiment et cela les mènera à quelque chose de grand. »

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