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Bilan de l’année : La recherche à l’Université Laurentienne.

Bilan de l’année : La recherche à l’Université Laurentienne.

Research Infosource a publié son classement annuel des 50 meilleures universités de recherche au Canada et grâce aux contributions des chercheurs de la Laurentienne, l’Université célèbre une année de succès incroyable.

13 décembre 2023 - Research Infosource a publié son classement annuel des 50 meilleures universités de recherche au Canada et grâce aux contributions des chercheurs de la Laurentienne, l’Université célèbre une année de succès incroyable. Dans l’ensemble, l’Université Laurentienne se classe au 30e rang parmi les 50 meilleurs établissements de premier cycle, d’enseignement général et de doctorat/cycles supérieurs à l’échelle nationale et se classe au premier rang en Ontario parmi les universités offrant principalement des programmes de premier cycle. Le classement annuel repose sur le revenu total de la recherche parrainée obtenu en 2022. En outre, l’Université figure en bonne place dans le Cercle des gagnants pour les établissements principalement classés au premier cycle :

  • 2e en revenus de recherche;
  • 1re en croissance des revenus de recherche;
  • 2e en intensité de recherche du corps professoral;
  • 2e en intensité de recherche des étudiants des cycles supérieurs.

« Les chiffres parlent d’eux-mêmes. La Laurentienne se classe au deuxième rang en matière d’intensité de recherche tant pour les professeurs que pour les étudiants des cycles supérieurs, démontrant l’excellence en recherche de nos étudiants et stagiaires ainsi que la résilience de nos professeurs et de nos étudiants face aux défis, a déclaré la vice-rectrice à la recherche à l’Université Laurentienne, Mme Tammy Eger. Ce succès ne se produirait pas sans les membres du corps professoral et de la population étudiante et nos partenaires. Nous sommes reconnaissants envers nos partenaires, notamment les agences gouvernementales, le secteur privé et les donateurs qui continuent d’investir dans l’Université Laurentienne pour appuyer la production de connaissances, les découvertes, les nouvelles technologies et la formation de nos étudiants. Le talent développé à la Laurentienne, grâce à son engagement dans la recherche et l’innovation, a un avantage direct pour l’économie, nos communautés et l’ensemble du pays. »
Le succès de la recherche à l’Université Laurentienne s’étend à une vaste gamme de domaines d’expertise, car les membres du corps professoral et de la population étudiante (premier cycle et cycles supérieurs) ont travaillé d’arrache-pied pour faire progresser les connaissances dans leur domaine. Au cours de la dernière année, une grande variété de projets a été entreprise avec le soutien de fonds fédéraux et provinciaux et de partenariats privés et publics, tandis que d’autres sont simplement alimentés par la passion de la découverte. Le bilan de l’année est l’occasion de mettre largement en évidence les projets importants en cours, dont voici quelques exemples :

Le succès de la recherche de l’Université Laurentienne s’étend à de nombreux domaines d’études, de l’exploitation minière, en passant par la biochimie et l’assainissement de l’environnement, aux recherches en collaboration avec les Premières Nations en partenariat avec l’Institut de recherche autochtone Maamwizing.

La collaboration anime des recherches industrielles d’avenir

La collaboration anime des recherches industrielles d’avenir

M. Luckny Zéphyr, Ph.D., collabore avec l’industrie pour tirer parti des énergies renouvelables et moderniser la gestion de réseaux d’électricité

7 décembre 2023 – Bien que les mathématiques viennent à l’esprit en réfléchissant à la résolution de problèmes, elle dépasse de loin les chiffres pour ce qui est des recherches de Luckny Zéphyr, et a une profonde incidence sur l’environnement, la communauté et le monde universitaire.

Fier citoyen haïtien canadien, Luckny Zéphyr, Ph.D., professeur agrégé à l’École d’administration des affaires, est entrepreneur et universitaire. En 2014, l’entreprise qu’il a co-fondée en Haïti a commencé à connaître un véritable succès, mais, alors qu’il parachevait ses études postdoctorales à l’Université Cornell, il savait qu’il voulait continuer plutôt dans le milieu universitaire. En 2018, il a saisi la possibilité d’enseigner à l’Université Laurentienne, heureux de revenir au Canada. « J’aime travailler avec les jeunes, a-t-il exprimé. Avoir une incidence sur eux est le meilleur moyen de faire une différence. J’ai de la chance à côtoyer les futurs dirigeants du monde. »

Les travaux de M. Zéphyr portent sur le développement de modèles mathématiques pour l’optimisation de systèmes électriques, l’intégration de sources d’énergie renouvelables dans les réseaux traditionnels de distribution, y compris le stockage d’énergie, et l’optimisation du déploiement de véhicules électriques. Les résultats de ces modèles mathématiques apportent des solutions et innovations durables. M. Zéphyr affirme que le résultat souhaité de solutions plus durables dans l’industrie est guidé à la fois par une perspective mondiale émergente qui donne la priorité à la durabilité dans le secteur et par l’objectif du Canada de réduire l’empreinte carbone industrielle. Il a récemment reçu une Subvention Alliance du CRSNG pour un projet avec Rio Tinto au Saguenay qui explorera la possibilité d’intégrer l’énergie éolienne au réseau hydroélectrique.

Les liens avec l’industrie découlent parfois de possibilités de financement, mais M. Zéphyr attribue à sa personnalité extravertie un rôle majeur dans sa capacité à cultiver des relations avec les gens de l’industrie, les étudiants et les organisations non gouvernementales. Il n’hésite pas à prendre des contacts et à parler de ses recherches et de la manière dont elles peuvent être appliquées au travail effectué par d’autres. « J’ai la chance d’appliquer mes recherches à des contextes pratiques et d’aider les organismes à prendre de meilleures décisions – pour moi, c’est précieux. Cela a une incidence positive », a indiqué M. Zéphyr. « C’est pourquoi nous faisons des recherches. Nous voulons résoudre de vrais problèmes et aider les personnes et les organismes à s’améliorer. »

Alors que M. Zéphyr innove dans l’intégration d’énergies renouvelables aux réseaux électriques et la gestion de systèmes électriques, il indique que son travail avec les étudiants continue de le motiver énormément. Lorsqu’on lui demande ce qu’il attend le plus, M. Zéphyr souligne le développement de son travail auprès des étudiants, en plus des doctorants déjà sous sa direction. « Dès janvier, je dirige pour la première fois quelqu’un qui prépare une maîtrise et je recrute aussi trois autres étudiants, deux à la maîtrise et un doctorant, a-t-il poursuit. J’ai hâte d’encadrer davantage d’étudiants et de continuer à les appuyer dans la réussite de leurs projets ».

Mme Lynn Wells est nommée la 12e présidente et vice-chancelière de l’Université Laurentienne

Mme Lynn Wells est nommée la 12e présidente et vice-chancelière de l’Université Laurentienne

5 décembre 2023 - Le Conseil des gouverneurs de l’Université Laurentienne est heureux d’annoncer que Mme Lynn Wells a été nommée la prochaine rectrice et vice-chancelière de l’Université Laurentienne. Dans ce rôle, elle assurera une vision stratégique et un leadership pour toutes les activités universitaires, administratives, financières et de service, conformément au mandat bilingue et à l’identité triculturelle de l’Université. Mme Wells exercera ses nouvelles fonctions à compter du 1er avril 2024.

Mme Wells est une leader expérimentée dans le domaine de l’enseignement postsecondaire, ayant occupé une série de postes de direction dans des universités partout au Canada au cours des 20 dernières années. Elle a entrepris sa carrière à l’Université de Regina, en tant que doyenne intérimaire et doyenne associée à la recherche et aux études supérieures à la Faculté des arts, et y a terminé son mandat en tant que vice-rectrice associée aux études. Par la suite, elle a été nommée vice-rectrice aux études à l’Université des Premières Nations du Canada (FNUniv), où elle a activement soutenu la réconciliation nationale et travaillé directement avec les communautés autochtones et les membres de la population étudiante et du personnel. À l’Université MacEwan, elle a été la première vice-rectrice associée à la population étudiante et à l’enseignement.

« Le Comité de sélection a été grandement impressionné par la grande expérience de Mme Wells en matière d’enseignement postsecondaire, son dévouement à l’excellence scientifique et son engagement envers les cultures autochtones et francophones, a déclaré le président du Conseil des gouverneurs de l’Université Laurentienne, M. Vernon Cameron. Elle a fait preuve d’une intégrité et d’une ouverture qui correspondaient parfaitement à ce que la communauté de la Laurentienne a identifié comme étant ce dont nous avons besoin en ce qui concerne une rectrice. Son style de leadership authentique et stratégique l’a aidée à atteindre les objectifs institutionnels dans ses fonctions antérieures en favorisant une communication efficace. Nous sommes ravis de l’accueillir à la Laurentienne. »

Mme Wells a également fait preuve d’une grande résilience en matière de leadership. Depuis 2020, elle a été vice-rectrice principale aux études à l’Université Brock, où pendant quinze mois elle a occupé simultanément le poste de rectrice intérimaire, fournissant des conseils essentiels à la direction pendant la période difficile de la pandémie.

Mme Wells a obtenu un doctorat en anglais de l’Université Western ainsi qu’une maîtrise ès arts en anglais et un baccalauréat ès arts spécialisé en études anglaises et françaises, de l’Université York. En tant que professeure, elle a occupé des postes permanents pendant 20 ans à Brock, MacEwan, FNUniv et à l’Université de Regina. Malgré sa carrière administrative bien remplie, elle a poursuivi sa passion pour l’érudition, enseignant et publiant activement des travaux évalués par des pairs et présentant des conférences universitaires au Canada et en Angleterre. Elle est une chercheuse très réputée, ayant écrit de nombreux articles sur la fiction britannique contemporaine ainsi que deux livres, dont le plus récent porte sur l’éminent écrivain Ian McEwan, dont elle est une experte de renommée internationale.

« Je crois fermement à l’identité triculturelle de la Laurentienne et à son engagement à offrir un enseignement bilingue, a déclaré Mme Wells lors de sa nomination. Diplômée en littérature française, je suis défenseure de l’éducation francophone depuis nombre d’années et déterminée à faire progresser la mission bilingue de l’Université. En tant que descendante de colons qui a eu l’occasion d’apprendre des Premières Nations et des Métis dans le cadre de mon travail à la FNUniv, j’ai une véritable passion pour les cultures francophones et autochtones, ce qui m’a aidé à me connecter avec la mission unique de la Laurentienne de répondre aux besoins des gens du Nord et des communautés servies par l’Université. Je suis honorée de faire partie de l’avenir de la Laurentienne. »

L’Université Laurentienne souhaite exprimer sa gratitude au Comité de recrutement, ainsi qu’aux centaines de membres de la communauté qui ont fourni leurs commentaires tout au long du processus de sélection. L’Université a grandement bénéficié du leadership de la rectrice intérimaire, Mme Sheila Embleton, qui continuera d’assurer l’intérim jusqu’à l’arrivée de Mme Wells.

Le doctorat en santé dans les milieux ruraux et du Nord célèbre un jalon dans le nombre de diplômés

Le doctorat en santé dans les milieux ruraux et du Nord célèbre un jalon dans le nombre de diplômés

40 diplômés ont actuellement une incidence sur les soins de santé dans les milieux ruraux et du Nord

28 novembre 2023 — Lorsque les membres du corps professoral de l’Université Laurentienne envisageaient ce que pourrait apporter un programme de doctorat en santé dans les milieux ruraux et du Nord aux étudiants et à la communauté, ils ont certainement pensé à son incidence sur les soins de santé dans le nord de l’Ontario aussi bien que dans les régions rurales du Canada et ailleurs dans le monde. Leur rêve du milieu des années 2000 est devenu réalité : le programme a récemment franchi une étape importante en préparant son 40e diplômé pour le domaine. 


Depuis la première promotion en 2009, les diplômés du programme, dirigé actuellement par Elizabeth Wenghofer, Ph.D., ont assumé des rôles essentiels en éducation et soins de santé. 


Axé sur le renforcement des capacités de recherche dans le domaine de la santé dans les milieux ruraux et du Nord, le programme a non seulement atteint, mais dépassé ses objectifs. Mme Wenghofer souligne l’importance des diplômés à titre de « champions du Nord », qui représentent et abordent les enjeux tout particuliers de la santé auxquels sont confrontées les communautés nord-ontariennes.


« Ce programme de doctorat m’a permis d’élargir ma compréhension des soins de santé dans le nord de l’Ontario, a indiqué le PDG de Horizon Santé-Nord, David McNeil, Ph.D., un ancien du programme, en réfléchissant à l’incidence du programme. J’ai aussi acquis des compétences requises pour défendre les intérêts des petites communautés. »


Une autre diplômée, Cindy Peltier, Ph.D., professeure à l’Université Nipissing, fait écho à ces propos. « Le programme m’a préparé à creuser davantage les thèmes de la santé des Autochtones et a eu une grande influence sur ma recherche actuelle, a-t-elle dit. J’ai la chance maintenant d’orienter des doctorants qui s’intéressent à des sujets semblables et de les préparer à travailler de manière significative auprès de communautés autochtones. »


La réussite du programme repose non seulement sur la quantité, mais aussi sur l’étendue de ses diplômés. « Un groupe hétérogène de 40 diplômés, dont certains ayant une formation préalable en sciences sociales et de la santé, gestion, éducation et dans une grande variété de professions de la santé, fait valoir diverses perspectives, ce qui en fait des chercheurs et des défenseurs de haut calibre, a affirmé Mme Wenghofer. Ils travaillent ensemble pour élargir leur compréhension, ainsi que la mienne, car il ne se passe pas un cours sans que j’aie le privilège d’apprendre. »


L’héritage du programme de santé dans les milieux ruraux et du Nord est solide. Mme Wenghofer a souligné que de nombreux diplômés ont noué une relation durable avec le programme en collaborant avec les étudiants et en restant en contact avec les communautés rurales et du Nord qui ont fait l’objet de leurs recherches. « Les domaines de recherche des diplômés sont vastes, a-t-elle ajouté, avec des sujets allant de la santé mentale à la santé professionnelle, en passant par la formation aux professions de la santé et les services de santé pour les populations vulnérables et mal desservies. » De nombreux diplômés sont devenus professeurs et beaucoup continuent à façonner l’avenir de la santé grâce à leur travail et à leurs recherches dans le monde entier.


« J’aimerais que le programme puisse accueillir davantage d’étudiants et développer ses partenariats dans la communauté, a dit Mme Wenghofer en parlant de la croissance du programme et de son futur cheminement. Notre objectif est de devenir l’incontournable au Canada pour la recherche sur les communautés rurales. »


« Bon nombre de nos doctorants ont travaillé auprès de communautés autochtones et francophones, a-t-elle précisé, ce qui témoigne de l’engagement du programme à répondre aux besoins en matière de soins de santé dans le nord de l’Ontario. »
Les demandes d’admission au programme de doctorat en santé dans les milieux ruraux et du Nord de l’Université Laurentienne, pour un début d’études en septembre 2024, seront acceptées jusqu’au 31 janvier 2024. L’Université prévoit que, puisque le programme continue de prospérer, l’incidence positive sera soutenue sur les soins de santé dans les régions rurales et du Nord. 


Si vous avez des questions sur le programme, veuillez communiquer avec à Mme Elizabeth Wenghofer, Ph.D.


Au sujet de nos diplômés 
15 sont des professeurs ou des candidats postdoctoraux 
12 sont des professeurs à l’Université Laurentienne, notamment : 

9 travaillent dans des organismes gouvernementaux ou de recherche 

Des diplômés de la Laurentienne transforment des idées en innovations

Des diplômés de la Laurentienne transforment des idées en innovations

La Fonderie met en valeur des anciens pour souligner la Semaine mondiale de l’entrepreneuriat 2023

(23 novembre 2023) – Pour souligner la Semaine mondiale de l’entrepreneuriat 2023, qui a eu lieu du 13 au 17 novembre, la Fonderie a mis l’accent sur un(e) entrepreneur(e) diplômé(e) de l’Université Laurentienne chaque jour de la semaine.

 

Initiative dirigée par la Laurentienne, la Fonderie donne aux innovateurs de l’Université la possibilité d’avancer, de créer et de développer des idées qu’ils pourraient faire évoluer en entreprises sociales ou en démarrage. Hébergée tout près de l’Espace d’innovation et de commercialisation Jim-Fielding, la Fonderie donne à la population étudiante, au corps professoral et au personnel des possibilités de côtoyer des personnes aux vues similaires, d’explorer de nouvelles compétences et de concrétiser des idées.

 

Profils d’entrepreneurs 2023

 

Kielyn Marrone – Kielyn est diplômée de la Laurentienne (Leadership : activités physiques de plein air, 2009) et copropriétaire de l’entreprise d’excursion dans la nature, Lure the North, lancée en 2011 avec son conjoint Dave. Kielyn donne des cours sur la vie en région sauvage et des ateliers sur la fabrication manuelle traditionnelle. En 2019, elle a mis à l’épreuve ses compétences de survie en région sauvage à titre de concurrente à la téléréalité à succès, Alone

 

Kati McCartney – Ancienne de la Laurentienne, titulaire de deux maîtrises, une en sciences chimiques, l’autre en administration des affaires, Kati a l’occasion d’amalgamer son amour de la science, de la stratégie, des affaires et de l’environnement à titre de présidente de FROSKR. Sous sa direction, FROSKR est devenu en l’espace de seulement trois ans un cabinet d’expertise-conseil primé. FROSKR attire les meilleurs talents pour aider les clients locaux et mondiaux des secteurs de l’exploitation minière, de la sidérurgie, de la construction et du transport à atteindre leurs objectifs environnementaux. 

 

Christina Visser - En 1999, Christina a lancé avec son mari de feu, Steve, ce qui est connu aujourd’hui sous le nom d’Ionic Technology Group. Elle a reçu sa MBA de la Laurentienne en 2002 et s’est jointe à Ionic peu après, en 2005. Le regroupement d’entreprises a pris de l’ampleur, comptant actuellement 140 professionnels de l’ingénierie et de l’automatisation et exportant fièrement l’ingéniosité canadienne un peu partout dans le monde. En outre, Christina donne bénévolement son temps à titre de présidente fondatrice de la section de Sudbury des Femmes en sciences et en génie. 

 

David Anselmo - Diplômé de la Laurentienne (B.A. spéc. 1999), David Anselmo travaille dans le secteur du divertissement depuis plus de 25 ans et a su faire démarquer Sudbury dans l’industrie cinématographique canadienne. En 2010, il a fondé la maison de production Hideaway Pictures et, en 2012, a lancé Northern Ontario Film Studios, premier et seul studio cinématographique du nord de l’Ontario, qui offre une vaste gamme de matériel et de services favorisant la croissance de l’industrie. En 2023, il a reçu le prix de l’Entreprise de l’année lors de la remise des prix d’excellence en affaires de la Chambre de commerce du Grand Sudbury.

 

Karim Omri – Titulaire d’un baccalauréat en génie et d’une maîtrise en sciences appliquées de l’Université Laurentienne, Karim Omri est devenu un ingénieur-conseil. En 2013, il a lancé Komri Engineering, offrant les services de génie structural, mécanique et électrique ainsi que de conception architecturale. En 2019, Northern Ontario Business l’a nommé l’une de 40 personnes de moins de 40 ans les plus performantes.  

 

« J’ai toujours hâte de célébrer la Semaine mondiale de l’entrepreneuriat, a dit la directrice de la recherche et de l’innovation à la Laurentienne, Gisele Roberts, car j’ai le privilège de rencontrer de formidables entrepreneurs dans le cadre de mes fonctions. Je suis incroyablement fière des réalisations de nos anciens et tiens à féliciter Kielyn Marrone, Kati McCartney, Christina Visser, David Anselmo et Karim Omri de leur réussite. »

 

Pour obtenir un complément d’information sur la Fonderie, consultez son site Web, Twitter ou Instagram, ou écrivez à foundry@laurentian.ca.

Inspirer la prochaine génération d’enseignants francophones

Inspirer la prochaine génération d’enseignants francophones

Réalisations de Christian Laforge et d’Amanda Dion-Groleau, diplômés du baccalauréat en éducation.

(22 novembre 2023) – Nombre d’entre nous se souviennent certainement de leurs années d’école et d’un moment où un enseignant ou une enseignante nous a inspirés.

L’enseignant(e) de sciences qui a exploité votre curiosité pour l’Univers.
L’enseignant(e) de commerce qui vous a montré comment être votre propre patron.
L’enseignant(e) d’anglais qui vous a initié aux joies de la lecture.

Tous ces moments ont été créés par des personnes passionnées par l’enseignement. Christian Laforge et Amanda Dion-Groleau, diplômés d’un des programmes d’enseignement en français de l’Université Laurentienne, le baccalauréat en éducation (consécutif), sont deux de ces passionnés.

Christian Laforge enseigne actuellement au secondaire à Timmins. Sa passion pour l’enseignement a vu le jour lorsqu’il est devenu un membre actif de la communauté de la Laurentienne. En 2014, Christian a quitté sa ville natale de Grand Falls, au Nouveau-Brunswick, pour s’installer à Sudbury afin d’obtenir une maîtrise en psychologie expérimentale à la Laurentienne.

Après avoir obtenu sa maîtrise, Christian a décroché son premier poste d’enseignant en tant que chargé de cours au sein du Département de psychologie de la Laurentienne. Au cours de cinq années d’enseignement au niveau universitaire, Christian a exercé de nombreux rôles sur le campus de la Laurentienne, notamment des postes au sein de Conseils aux études et de Liaison. « Mes interactions avec les futurs étudiants, a déclaré Christian, m’ont beaucoup motivé à m’inscrire à un baccalauréat en éducation afin de pouvoir travailler avec des élèves du secondaire. »

Après avoir obtenu son baccalauréat en éducation, Christian a eu la chance de pouvoir choisir parmi deux offres à plein temps. « Dans les deux cas, le programme d’enseignement en français m’a bien aidé. J’avais des options, ce qui est incroyable, dit-il. En examinant les données, il semble que l’enseignement en langue française a actuellement de fortes chances de se traduire par un emploi. »

En tant que codirecteur de la section de l’UL de Shad Canada, une organisation à but non lucratif qui aide les jeunes à relever les défis sociaux et économiques sous l’optique entrepreneuriale et de STIAM, Christian continue de contribuer de manière importante à la vie du campus. « Mon cheminement a été excellent et j’ai bien aimé mon séjour à l’université. J’ai l’impression que mes études à la Laurentienne m’ont préparé à ce que je devais savoir pour devenir enseignant. »

Amanda Dion-Groleau est un autre exemple d’éducatrice passionnée. Elle enseigne actuellement le français aux employés du gouvernement canadien au moyen d’un format virtuel dans sa ville natale de North Bay. Elle a étudié à la Laurentienne et a obtenu un baccalauréat ès arts avec spécialisation en Psychologie en 2016 et un baccalauréat en éducation (consécutif) en 2018.

« Je n’aurais jamais pensé que j’enseignerais virtuellement aux adultes avec mon diplôme. Ce n’est certainement pas là où j’aurais prédit que ma carrière me mènerait, a-t-elle indiqué, mais la vie vous offre des possibilités et il faut les saisir. J’aime où mon cheminement m’a mené. »

Grâce à l’expérience acquise en classe au cours de ses stages, qui comprenaient la planification d’unités et l’enseignement à quatre niveaux différents, Amanda était bien équipée pour enseigner le français après l’obtention de son diplôme. Bien que celui-ci visait à éduquer de jeunes élèves, Amanda a acquis des compétences de différenciation cruciales pour concevoir des cours créatifs et engageants dont son public adulte bénéficie.

Éduquer les gens à parler couramment le français est une passion pour Amanda. « Je suis fière de ma langue et de ma culture, dit-elle. Il est important pour moi de continuer à enseigner en français, car j’aime pouvoir partager ma langue avec davantage de personnes. Je veux encourager les gens à apprendre le français dans des environnements accueillants avec des leçons engageantes. »

Amanda espère devenir conseillère pédagogique, un rôle qui lui permettra de montrer à d’autres enseignants de français comment structurer leurs cours de manière plus engageante et différenciée.

Préservation de l’anishinaabemowin sur le terrain

Préservation de l’anishinaabemowin sur le terrain

Des étudiants de la Laurentienne inaugurent un Sentier de remise en état de la biodiversité arborant le nom des plantes en anishinaabemowin.

(9 novembre 2023) - Alors que le campus se pare d’une beauté automnale, un sentier de randonnée a été réaménagé pour préserver l’anishinaabemowin et la connaissance des plantes derrière le Centre pour la vitalité des lacs Vale grâce aux efforts du Comité de la durabilité environnementale de l’Université Laurentienne. 

Ce travail de préservation a été rendu possible grâce aux fonds reçus de l’Institut Jane Goodall du Canada. L’équipe du projet a préparé plus de 25 panneaux portant le nom anishinaabemowin des plantes indigènes qui jalonnent le Sentier de remise en état de la biodiversité. L’aînée Sandra Corbiere et Jade Corbiere, jeune membre de la Première Nation de Wahnapitae, ont collaboré avec le Comité de la durabilité environnementale pour créer un code QR permettant l’accès aux prononciations des plantes en format audio.

Le Comité de la durabilité environnementale, qui siège au Centre pour la vitalité des lacs Vale, est composé d’étudiants qui sont le fer de lance des efforts de la Laurentienne dans le cadre de la Promesse des universités pour une nature positive. En signant cette promesse, la Laurentienne s’est engagée à promouvoir un important mouvement vers une planète vivable et biodiversifiée. L’objectif de l’initiative Universités pour une nature positive, lancée conjointement par le Programme des Nations unies pour l’environnement et l’Université d’Oxford, incarne ce mouvement qui est de restaurer le milieu naturel dans les établissements d’enseignement supérieur en réduisant leur empreinte écologique.

En préparation de l’événement, le projet a mis l’accent sur la consultation de la communauté autochtone locale et l’apprentissage. Les visiteurs disposent ainsi sur le campus d’un espace interactif où il est possible de se familiariser avec la langue anishinaabe, notamment le nom des plantes, tout en soulignant l’importance de préserver les langues autochtones.

Le 26 octobre 2023, les membres de la communauté ont participé à une randonnée de célébration sur le Sentier de remise en état de la biodiversité sous la direction de l’aînée Linda Toulouse (Première Nation des Anishnawbek de Sagamok). Le vice-recteur associé du Bureau de l’enseignement et des programmes autochtones, Dominic Beaudry, a pris la parole et a souligné l’importance de la préservation de la langue anishinaabemowin.

« Au cours des prochaines années, nous espérons que cet espace deviendra une ressource d’apprentissage fort utile, a indiqué la présidente du Comité de la durabilité environnementale, Anastacia Chartrand. Il permettra d’approfondir les liens avec la nature. Notre objectif est que le sentier serve de lieu de formation où le monde peut se rassembler pour apprendre, réfléchir et s’engager avec la terre. »

Après tous ses efforts et son travail acharné au sein de la communauté de la Laurentienne, Anastacia a reçu le 28 octobre 2023 son diplôme de maîtrise en communication scientifique. Elle compte toutefois rester active cette année au sein de l’équipe du Comité, le temps qu’Avery Morin et Benoit Lalande se familiarisent avec leur nouveau rôle de leaders.

« La collaboration communautaire est partie intégrante de projets comme celui-ci, a indiqué Taylor Nicholls, responsable de la liaison en relations autochtones auprès du Comité, candidate à la maîtrise en biologie et membre de la Première Nation de Wahnapitae. C’était merveilleux de voir réunies, à l’occasion de cet événement, des personnes de communautés et d’organisations aussi diverses. »

Le Comité de la durabilité environnementale espère continuer de faire des contributions positives au maintien du respect de la terre et de l’attachement à celle-ci. Parmi ses activités actuelles, le Comité procède à des évaluations de la biodiversité, crée une forêt modèle, évalue la qualité de l’eau, développe un jardin communautaire étudiant et accroît la participation des étudiants.

Pour en savoir plus sur le Comité de la durabilité environnementale, les personnes peuvent consulter Facebook et Instagram ou écrire à environment@laurentian.ca.

L’Université Laurentienne va de l’avant avec son plan de transformation

L’Université Laurentienne va de l’avant avec son plan de transformation

Le plan détaillé établit le processus pour améliorer les systèmes, processus et politiques à l’appui de la mission et de la viabilité financière de l’Université

2 novembre 2023 - L’Université Laurentienne est heureuse de mettre en œuvre son programme de transformation opérationnelle que le Conseil des gouverneurs a approuvé récemment et qui attend l’approbation du ministère des Collèges et Université.

« Nous pensons que ce plan de transformation et le prochain plan stratégique poseront les bases d’un avenir durable où l’Université Laurentienne encouragera la croissance et les possibilités pour tous, a déclaré la rectrice et vice-chancelière par intérim, Mme Sheila Embleton. Même s’il y a encore beaucoup de travail difficile à faire, nous sommes convaincus d’avoir le plan approprié pour nous assurer un avenir brillant. »

Après des mois de consultation du corps professoral, du personnel et de la communauté, Deloitte, en étroite collaboration avec l’Université, a ébauché des feuilles de route détaillées pour la transformation opérationnelle dans quatre volets clés : technologie de l’information, finances, ressources humaines ainsi que secrétariat général et affaires étudiantes (SGAE). Ce plan de transformation repose sur les recommandations du groupe NOUS et du rapport de la vérificatrice générale sur l’Université Laurentienne.

L’Université désire remercier toutes les personnes qui ont siégé au Groupe de consultation sur la transformation et les quelque 120 membres du corps professoral, du personnel, de la population étudiante, et des diplômés qui ont participé aux séances de consultation au printemps et en été. Il aurait été impossible d’établir ce plan sans les efforts inlassables que ces personnes ont déployés tout au long de ce processus de planification, et leur soutien sera primordial durant la mise en œuvre.

Les prochaines étapes sont déjà en bonne voie, car le Bureau de la mise en œuvre du plan de transformation (BMOPT) constitue actuellement son équipe qui comptera des membres de chacun des quatre volets ainsi que des ressources d’appoint. Comme l’exige le Plan d’arrangements de l’Université, le BMOPT sera soutenu par un tiers pendant la mise en œuvre du plan et c’est pourquoi Deloitte a été retenu jusqu’en octobre 2024 pour remplir cette obligation à un coût ne dépassant pas 972 920  $. Ensemble, ils auront la responsabilité de prioriser les tâches indiquées dans le plan et de superviser l’exécution de chaque grande étape dans les délais impartis. Au fil de la mise en œuvre, nous travaillerons volontiers avec nos partenaires syndicaux, des parties prenantes clés.

L’Université a commencé en septembre à examiner l’actuel système de planification des ressources d’entreprise (PRE) et poursuivra cet examen jusqu’en décembre. Les données recueillies au cours de ce processus serviront à déterminer si elle conservera son logiciel actuel ou cherchera un autre système intégré pour mieux répondre à ses besoins.

 

Points saillants

Le plan graduel prêt à être mis en œuvre porte sur quatre domaines administratifs de l’Université : ressources humaines, finances, secrétariat général et affaires étudiantes, et technologie de l’information. Voici les principales caractéristiques :

  • Ressources humaines : Établir des normes fondamentales, rationaliser et stabiliser les opérations et améliorer la rentabilité. Cela exige de recruter du talent et des plans de travail pour les systèmes de gestion des cas et d’information sur les ressources humaines.
  • Finances : Moderniser la fonction finances en l’intégrant pleinement à la stratégie de PRE de l’Université et en améliorant les systèmes et processus actuels.
  • SGAE : Clarifier le contenu et les services pour le personnel, le corps professoral et la population étudiante afin d’appuyer la recherche, l’enseignement et l’octroi des grades, y compris une approche intentionnelle de soutien à la vie étudiante.
  • Technologie de l’information : Définir les rôles et responsabilités, commander la reddition de comptes et améliorer la prise de décision et la transparence grâce à des cadres de travail et de gouvernance liés à la technologie. Cela inclut la mise en œuvre d’un catalogue des services afin de saisir et de communiquer les cibles de niveau de service et de mieux établir ainsi les attentes avec les utilisateurs concernant les délais.

Un site Web créé au cours des prochaines semaines constituera un carrefour d’information et de communication sur le programme de transformation et sa progression, et permettra de suivre le travail accompli conformément aux délais prévus.

L’Université Laurentienne sera l’hôte du prochain Forum national sur la réconciliation

L’Université Laurentienne sera l’hôte du prochain Forum national sur la réconciliation

Le forum annuel d’Universités Canada sur la réconciliation aura lieu à Sudbury

30 octobre 2023 - L’Université Laurentienne sera l’hôte du prochain Forum national sur la réconciliation, un événement visant à mettre en relation les communautés autochtones et universitaires afin de créer un changement favorable à l’éducation des autochtones et à la vérité et la réconciliation.

Organisé par le Bureau de l’enseignement et des programmes autochtones de l’Université Laurentienne, le Forum national sur la réconciliation de 2024 d’Universités Canada aura lieu en juin au Centre autochtone de partage et d’apprentissage.

Le Forum aidera les participants à explorer des sujets essentiels concernant l’éducation des étudiants inuits, métis et des Premières Nations à répondre aux appels à l’action de la Commission de vérité et de réconciliation, et à autochtoniser les établissements postsecondaires.

« L’éducation autochtone et la réconciliation sont au cœur de l’identité triculturelle de l’Université Laurentienne et nous sommes honorés d’accueillir le Forum, a déclaré le vice-recteur associé du Bureau de l’enseignement et des programmes autochtones à l’Université Laurentienne, M. Dominic Beaudry (Zhibiigegamik wi Kendaaswin miinwa Nitaamgayaajig Kinomaagewinan). Nous espérons faire mieux comprendre ce que les universités peuvent faire pour faire avancer le travail et l’incidence de la réconciliation. »

« Félicitations à l’Université Laurentienne d’avoir été choisie comme hôte du prochain Forum national sur la réconciliation, a déclaré le président-directeur général par intérim d’Universités Canada, M. Philip Landon. L’avancement de l’éducation autochtone et de la réconciliation est une priorité absolue pour les universités canadiennes, et le Forum aide les universités à le faire efficacement et en collaboration. Nous avons hâte d’échanger avec les communautés qui entourent l’Université Laurentienne en 2024, alors que nous poursuivons ce travail d’une importance cruciale. »

« L’Université Laurentienne est fière d’accueillir le Forum, a indiqué la rectrice et vice-chancelière par intérim de l’Université Laurentienne, Mme Sheila Embleton, et nous sommes impatients d’accueillir nos collègues à Sudbury. »

Le Forum facilitera la mise en commun de connaissances et d’expériences selon divers formats : groupes de discussion, histoires orales, ateliers, affiches, conférences, et arts visuels et scéniques. Les orateurs invités, les anciens et les gardiens du savoir participeront tous à la promotion de la vérité et de la réconciliation.

Le Forum réunira des intervenants et des participants de tout le pays, de l’île de la Tortue et de groupes autochtones locaux, ainsi que des membres de la communauté. Les détails du programme seront communiqués dès que possible.

Renseignez-vous sur le Forum national sur la réconciliation, qui se tiendra le mardi 25 juin, mercredi 26 juin et jeudi 27 juin 2024.

 

Au sujet d’Universités Canada

Porte-parole des universités canadiennes au Canada et à l’étranger, Universités Canada fait la promotion de l’enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation au profit de tous les Canadiens.
 
Personne-ressource pour les médias
Lisa Wallace
Directrice adjointe, Communications
Universités Canada
communications@univcan.ca

 

Au sujet de l’Université Laurentienne

L’Université Laurentienne, l’une des deux universités bilingues de la province, accueille plus de 8 000 étudiants sur son campus à Sudbury, en Ontario. Attachée à son mandat bilingue et triculturel, la Laurentienne offre une expérience universitaire exceptionnelle en anglais et en français accompagnée d’une approche intégrale de l’enseignement autochtone.

Personne-ressource pour les médias
communications@laurentienne.ca

Pleins feux sur les étudiants : Emporté par la passion des sports

Pleins feux sur les étudiants : Emporté par la passion des sports

Le rêve qu’avait Hilmi Ordukiran en quittant la Turquie s’est réalisé au Canada

(24 octobre 2023) - Même devant l’adversité, Hilmi Ordukiran, étudiant de troisième année en administration des sports à l’Université Laurentienne, a fait preuve de bienveillance et de persévérance en parcourant un chemin sinueux, emporté par sa passion, pour en arriver là où il est aujourd’hui.

Avant de lancer une carrière en administration des sports, Hilmi était ingénieur en devenir. Il avait entrepris des études en métallurgie à Istanbul, en Turquie, où il est né et a passé sa jeunesse. Par contre, en 2011, pendant sa deuxième année d’études, il a déménagé en Allemagne pour suivre un programme de génie chimique tout en s’initiant à la langue et à la culture du pays.

Lors d’un été, Hilmi a été embauché comme stagiaire par le fabricant automobile allemand, Volkswagon, où il a veillé à l’assurance de la qualité interne. Bien qu’il y ait acquis une excellente expérience de travail, dont il est très reconnaissant, il a découvert que l’ingénierie n’est pas son domaine.

Hilmi s’est trouvé à une impasse; il était surmené, sans projet de carrière, et sa famille lui manquait. En 2016, il est rentré en Turquie et a pris un appel téléphonique qui a changé à jamais le cours de sa vie.

Pendant plus de 15 ans, la famille de Hilmi avait participé à Fenerbahçe S.K., club sportif turc, et il y assistait aux matchs avec sa parenté. Le club l’a appelé pour lui offrir un poste comme adjoint à un entraîneur-chef arrivant en Turquie des Pays-Bas. Puisque Hilmi parlait l’anglais et l’allemand, il est devenu un atout pour le club et, pendant deux saisons, a prêté un soutien à beaucoup d’athlètes qui sont allés en Turquie.

« En recevant cet appel de Fenerbahçe S.K., a dit Hilmi, j’ai décidé que j’irais aussi loin qu’il le fallait pour rester dans l’industrie du sport. »

À la poursuite de ce rêve, Hilmi a été admis au programme d’administration des sports du Collège Georgian et a déménagé avec sa femme au Canada. Par suite de ces études, voulant se perfectionner davantage, il s’est inscrit au programme d’administration des sports de l’Université Laurentienne. « J’avais travaillé et étudié pendant une quinzaine d’années et n’avais toujours pas de diplôme, a-t-il expliqué. Puisque j’y étais quasiment parvenu, j’ai décidé que le moment était propice pour l’obtenir. »

Ce sont les éléments commerciaux et mathématiques du programme à la Laurentienne qui ont attiré Hilmi. « J’aime bien les mathématiques et ai découvert aussi un intérêt pour l’analyse des sports, a-t-il exprimé. Les équipes sportives professionnelles ont des entraîneurs qui se penchent strictement sur les chiffres – j’espère faire un travail comme ça un jour. »

Pendant ses études, Hilmi a travaillé auprès de diverses entreprises de sport et des organismes sportifs nationaux. Il fait preuve d’un grand enthousiasme pour l’enseignement dans le cadre de l’entraînement. « Je crois que l’enseignement, précise-t-il, a une certaine valeur pour les jeunes athlètes. » Lui-même joueur de soccer et de polo, Hilmi comprend bien l’importance du mentorat et de l’encadrement.

Apporter un soutien à son pays natal lui tient également à cœur. À ces fins, il a ouvert le dialogue avec les professeurs et administrateurs de son programme, y compris le directeur de l’École d’administration des sports à la Laurentienne, Anthony Church, Ph.D. « Il y a eu une période éprouvante en Turquie suivant un tremblement de terre, a expliqué Hilmi, et la communauté Laurentienne m’a appuyé en rassemblant une bonne quantité de biens à y expédier. Je suis très reconnaissant de ce geste et bien heureux d’avoir choisi d’être venu à la Laurentienne. »

Hilmi arrivera au bout d’un chemin long et sinueux lorsqu’il termine ses études l’an prochain. Après cela, il souhaite continuer à faire de l’entraînement, à se laisser emporter par sa passion des sports et à avoir une incidence positive dans son pays natal de Turquie.

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