Vous êtes maintenant dans la zone de contenu principale

Des étudiants et anciens de la Laurentienne tiennent le Parlement modèle dans la capitale du Canada

Des étudiants et anciens de la Laurentienne tiennent le Parlement modèle dans la capitale du Canada

Une centaine d’anciens et d’étudiants ont participé à l’activité parlementaire tenue pour la première fois en 1992

29 janvier 2024 – Depuis 1992, des membres de la communauté de l’Université Laurentienne participent à l’activité de Parlement modèle organisé au Parlement du Canada, à Ottawa, la capitale nationale. Cependant, cette année ne marquait que la cinquième fois que l’activité était organisée par des anciens de la Laurentienne et la première fois qu’il s’agissait d’un format hybride rassemblant des étudiants et anciens. Le 27 janvier, plus d’une centaine d’étudiants, d’anciens et de donateurs ont continué la tradition en considérant des projets de loi dans la salle du Sénat.

Cette occasion inégalée donne un aperçu des rouages internes du Parlement fédéral canadien. Un comité organisateur composé d’anciens, d’étudiants et d’employés a organisé l’activité proposant un programme chargé aux participants, y compris une visite de la Cour suprême du Canada, une journée complète au Sénat et un banquet en soirée.

« Il est difficile d’imaginer l’Université Laurentienne sans le Parlement modèle, a exprimé le conseiller principal et fondateur de l’activité, Rand Dyck, Ph.D. Cette activité est largement considérée comme l’un des atouts les plus attrayants de l’UL. Pendant près de la moitié de ses 63 ans d’histoire, l’Université a donné à ses étudiants l’occasion d’y faire valoir leurs aptitudes et d’y mettre en pratique leur perspicacité politique. Au cours de toutes ces années, des centaines d’étudiants, de professeurs et de fonctionnaires ont consacré beaucoup de temps et de talent à la réalisation du Parlement modèle. C’est merveilleux de faire un retour jubilant à Ottawa pour ce Parlement modèle hybride d’étudiants et d’anciens. »

« De nombreux participants au Parlement modèle se sont présentés à des élections, ont occupé des rôles clés au sein de campagnes politiques et travaillé à divers paliers de gouvernement, a exprimé la rectrice et vice-chancelière intérimaire de l’UL, Sheila Embleton, en adressant le groupe de la Laurentienne lors du banquet qui a suivi la visite du Parlement. Grâce à cette expérience, au fil des ans, les étudiants ont appris bien plus que la procédure parlementaire : ils ont appris à se connaître eux-mêmes et ont été véritablement inspirés et transformés par cette activité. »

Au cours des ans, les participants au Parlement modèle ont compté des politiciens en exercice de Sudbury et de nombreuses autres circonscriptions, des ministres, l’ancien premier ministre Jean Chrétien et les chanceliers de la Laurentienne, Madame Aline Chrétien et Steve Paikin. 

En outre, Mme Embleton a remercié le comité organisateur et a souligné l’impressionnante incidence que le Parlement modèle a eue sur les étudiants et les professeurs au cours des ans.

 

Des participants au Parlement modèle posent pour une photo de groupe dans la salle du Sénat.

Pleins feux sur les étudiants : Anthony Zanetti

Pleins feux sur les étudiants : Anthony Zanetti

Un étudiant de la Laurentienne se sert de jeux vidéo pour étudier la concentration et le rendement

(26 janvier 2024) – Les progrès technologiques modifient rapidement la façon dont nous interagissons avec le monde qui nous entoure. Pouvons-nous utiliser les progrès de la technologie portable pour améliorer le rendement aux activités à haute concentration? Anthony Zanetti, étudiant de deuxième année à la maîtrise en psychologie à l’Université Laurentienne, s’efforce de répondre à cette question.

Anthony n’a pas toujours su qu’il avait une grande passion pour l’étude du cerveau humain. Né à Sudbury, en Ontario, il a grandi à Copper Cliff et a fréquenté l’école secondaire catholique St. Benedict. Suivant ses études secondaires, il a amorcé un baccalauréat en biologie biomédicale à la Laurentienne.

Après ses premières années d’études, Anthony s’est rendu compte qu’il ne voulait pas poursuivre des études de médecine, même si beaucoup de ses camarades de classe envisageaient de suivre cette voie. En fait, c’est un cours facultatif de psychologie en troisième année qui l’a amené à réfléchir à différents choix de carrière. Après l’obtention du grade, il s’est inscrit au programme de baccalauréat en psychologie pour préparer un deuxième diplôme.

Maintenant étudiant de deuxième cycle, Anthony profite bien de son expérience à la Laurentienne. « Dans mes études de maîtrise, je me rends compte qu’il ne s’agit pas simplement de cours magistraux, a-t-il expliqué en pensant à l’évolution de son parcours universitaire. Nous avons de véritables discussions, car le groupe est plus petit et se prête à cette dynamique. En outre, je reçois un soutien continu de mes professeurs et mon directeur de thèse, Blake Dotta, Ph.D., m’apporte un appui incroyable en me motivant, laissant libre cours aux idées créatives et m’accordant de l’espace. Il possède une richesse de connaissances en neurosciences et m’appuie considérablement tout au long de mon parcours. »

Anthony explique que sa thèse porte sur un sujet hors de l’ordinaire : le jeu vidéo. « Dans mes recherches, je cherche à voir si les champs électromagnétiques peuvent servir à produire des effets neurologiques tels qu’une amélioration de la concentration et de l’attention des gens, a-t-il décrit. L’idée est que si le rendement s’améliore dans ces domaines lors du jeu vidéo, alors le même concept pourrait s’appliquer, entre autres, à des activités comme l’étude, la composition musicale ou la pratique d’un sport. »

Pour mener cette recherche, Anthony a demandé à des participants, pour la plupart des étudiants de premier cycle de l’UL, de jouer le jeu vidéo à haute concentration, Snake, avec et sans la présence d’un champ électromagnétique. « Un champ électromagnétique est créé en passant une charge électrique à travers quelque chose de conducteur, a précisé Anthony. Pour mon projet, la Laurentienne a fourni un appareil composé de deux boîtiers, chacun contenant une bobine de cuivre, qui crée un champ électromagnétique quand une charge électrique le traverse. » Pendant que les participants jouaient le jeu, Anthony mesurait leur rendement et l’activité cérébrale dans les zones responsables de l’attention et de la concentration. « En examinant les résultats, nous avons constaté des changements dans les parties du cerveau liées à une attention et à une concentration soutenues, laissant voir que le champ électromagnétique avait des effets favorables dans ces zones. »

Anthony publie actuellement ses découvertes et est ravi de pouvoir contribuer à ce domaine de recherche. Il espère que ses résultats aideront les futurs innovateurs à créer des casques électromagnétiques portables qui rehausseront la concentration.

Alors que l’obtention de son diplôme de maîtrise approche à grands pas à l’été 2024, Anthony espère rester à Sudbury et travailler comme associé en psychologie à Horizon Santé-Nord ou dans le secteur privé. Peu importe ce qu’il accomplira, ses recherches ont déjà eu un impact et les compétences d’Anthony feront sûrement de lui un excellent praticien. 

 

L’Université Laurentienne connaît une croissance constante des candidatures d’étudiants canadiens

L’Université Laurentienne connaît une croissance constante des candidatures d’étudiants canadiens

L’UL est le premier choix de 16 % plus d’élèves des écoles secondaires de l’Ontario

22 janvier 2024 – L’Université Laurentienne connaît encore une fois une augmentation (+5,9 %) du nombre de candidatures des élèves des écoles secondaires de l’Ontario. Le Centre de demande d’admission aux universités de l’Ontario (CDAUO) a publié son rapport de janvier faisant état des candidatures aux universités de l’Ontario et celles de l’Université Laurentienne ont augmenté en nombre et à un rythme supérieur à la moyenne du secteur (+5,0 %).

« Nous sommes heureux qu’un plus grand nombre d’étudiants souhaitent étudier à la Laurentienne et la choisissent comme premier choix, a indiqué la vice-rectrice principale aux études, Brenda Brouwer, Ph.D. Les investissements que nous avons faits dans le renouvellement du corps professoral et du personnel et la mise en œuvre de ressources pour améliorer l’expérience étudiante aident à positionner la Laurentienne comme destination de choix. »

En plus du plus grand nombre de candidatures de premier choix, il y a des augmentations dans tous les choix, y compris une augmentation de 12 % pour le deuxième choix. Ces augmentations du nombre de candidatures se remarquent à la fois pour les programmes d’études sur le campus (+7 %) et ceux en ligne (+23 %).

Il est important de noter que la Laurentienne connaît une augmentation des demandes provenant de toutes les régions de la province, la croissance la plus importante ayant lieu dans le nord-est de l’Ontario (+13 %), mais aussi dans l’est de l’Ontario (+11 %), la région du Grand Toronto (+10 %) et le centre de l’Ontario (+7 %). 

« Nous avons concentré nos efforts de recrutement dans la région et la province, ce qui a compris de nombreuses visites dans des écoles secondaires de l’Ontario, et sommes ravis de constater que ces efforts portent fruit, a ajouté Mme Brouwer. Nous sommes convaincus que les tendances relatives aux candidatures se traduiront par une augmentation des inscriptions. En fait, comparativement à la même période l’an dernier, nous constatons déjà une augmentation du nombre d’étudiants canadiens qui ont accepté leur offre (+68 %). » 

L’Université Laurentienne continue d’accepter les candidatures pour l’automne 2024 et encourage les étudiants intéressés à se renseigner sur la centaine de programmes d’études qu’elle offre, dont 34 programmes en français.

 

Entente quinquennale de financement conclue entre Vale Base Metals et l’Université Laurentienne

Entente quinquennale de financement conclue entre Vale Base Metals et l’Université Laurentienne

Nouvel accord pour appuyer la recherche à l’Unité conjointe d’écologie d’eau douce

(Sudbury, Ontario) 22 janvier 2024 - Vale Base Metals a conclu une entente quinquennale de financement avec l’Unité conjointe d’écologie d’eau douce (UCEED) du Centre pour la vitalité des lacs Vale à l’Université Laurentienne pour soutenir la surveillance à long terme des écosystèmes de la région de Sudbury. L’entente comprend une contribution totale de 960 000 $ sur cinq ans. 


L’Unité conjointe d’écologie d’eau douce, située au Centre pour la vitalité des lacs Vale, est un partenariat unique entre l’Université Laurentienne, le ministère des Richesses naturelles et des Forêts (MRNF) et le ministère de l’Environnement, de la Conservation de la nature et des Parcs (MECNP). Depuis 1997, les scientifiques et les étudiants de l’UCEED collaborent avec des sociétés minières locales (Vale, Glencore INO de Sudbury) et des partenaires gouvernementaux pour évaluer l’efficacité des programmes de réduction des émissions atmosphériques dans le rétablissement des écosystèmes aquatiques et des bassins hydrographiques de la région de Sudbury.


« Nous sommes très reconnaissants de recevoir ce financement de nos partenaires de longue date chez Vale, a déclaré Mme Jackie Litzgus, directrice de l’UCEED au Centre pour la vitalité des lacs Vale. Ce soutien contribuera grandement à stimuler la recherche à la Laurentienne et à mobiliser un soutien supplémentaire. » 


Le travail de l’UCEED aide les partenaires industriels et gouvernementaux à mesurer le succès de leurs mesures correctives et de conservation, en les aidant à fixer des objectifs réalistes de restauration. Vale est un participant de longue date de l’UCEED, une équipe reconnue internationalement pour ses recherches sur la restauration des eaux douces. 


« Des recherches de ce calibre sont essentielles pour permettre à l’industrie de prendre des décisions éclairées sur les initiatives en matière de développement durable, a déclaré le spécialiste principal en développement durable chez Vale, M. Glen Watson. Vale est fier de continuer à appuyer cet important partenariat tout en respectant son engagement à être une entreprise favorisant le développement durable. 

Créativité et communauté sont des composantes essentielles de la carrière en architecture

Créativité et communauté sont des composantes essentielles de la carrière en architecture

Deux diplômés de la maîtrise en architecture du nord de l’Ontario affirment que leur carrière est meilleure qu’ils auraient pu imaginer.

15 janvier 2024 - Lorsque l’Université Laurentienne a accueilli la promotion inaugurale à l’École d’architecture McEwen en 2013, Taylor Kreps faisait partie de ce groupe. Aujourd’hui, elle est architecte de projet dans un cabinet d’architectes de Sudbury. Alain Roy travaille aussi dans ce cabinet situé dans le nord de l’Ontario en tant qu’architecte stagiaire. Le cheminement pour devenir architecte est long, mais selon ces deux diplômés de la Laurentienne, il est aussi rempli d’expériences enrichissantes.

Pour devenir architecte agréé, une personne doit compléter un diplôme de premier cycle en études architecturales et un diplôme d’études supérieures en architecture, puis effectuer un certain nombre d’heures en tant que stagiaire dans un cabinet d’architectes. Tout au long du processus, l’apprentissage est pratique. Les étudiants commencent à travailler avec des matériaux dans l’atelier dès leur première année d’études.

Dès le début, les valeurs de Taylor, en tant qu’architecte, ont été façonnées par son expérience dans le cadre du programme. « Être un bon architecte, dit-elle, c’est en partie écouter. Presque tout ce que nous faisions dans le cadre du programme à la Laurentienne se faisait en groupe ou en équipe et comprenait toujours la communauté. Cela m’a permis de comprendre comment devenir architecte, mais aussi de développer mon amour du travail avec les communautés. »

Alain Roy, qui entreprend sa carrière après avoir obtenu son diplôme du Programme de maîtrise en architecture en 2022, a récemment soutenu un projet visant à concevoir un agrandissement du Centre Louis-Riel du Collège Boréal. « C’est un endroit où les étudiants autochtones et les membres de la communauté peuvent se rassembler, a expliqué Alain. Le projet a été pour moi une expérience d’apprentissage. Il est actuellement en construction et j’ai bien aimé faire partie de l’équipe de conception dès le début. »

Taylor et Alain sont tous deux originaires de l’Ontario et savaient qu’ils voulaient obtenir l’agrément ici, mais plus que cela, ils voulaient que leurs études se déroulent dans le Nord parce qu’ils aiment ce que la région a à offrir. « Sudbury offre tellement de choses aux architectes, a indiqué Taylor. Il existe des projets commerciaux à grande échelle et des projets communautaires intimes dans cette vaste zone géographique du nord de l’Ontario. Ayant grandi dans une petite communauté du Nord, l’apprentissage dans ce contexte a été un facteur important de mon expérience étudiante. » Cela a également été déterminant pour Alain. « Je voulais rester dans le Nord, mais je voulais surtout pouvoir étudier et pratiquer en français. Maintenant dans mon travail, nombre de mes collègues sont bilingues et je travaille souvent sur des projets qui nécessitent le bilinguisme. C’est une valeur fondamentale pour moi. »

Taylor, quant à elle, a quatre ans de carrière et commence à visualiser à quoi ressemblera l’avenir pour elle. Elle aime le cabinet où elle travaille et espère exercer des rôles de leader sur des projets. « J’aime le design et explorer comment servir efficacement la communauté avec des espaces bien conçus. Par exemple, j’aime travailler sur des projets de soins de santé parce que le produit final répond vraiment aux besoins de la communauté. » Taylor a travaillé avec une équipe sur l’agrandissement du service des urgences du Centre de santé Manitoulin et dit que ce projet a été son favori et l’un des plus enrichissants pour elle.

Pour les futurs étudiants qui envisagent le programme, Taylor et Alain conviennent que la créativité, la communauté et l’apprentissage pratique sont la clé d’un enseignement équilibré. « On nous apprend à être des artisans, a déclaré Taylor. Nous comprenons les détails et nous comprenons le design. L’enseignement que nous avons reçu offrait suffisamment de connaissances pour que les étudiants soient préparés à n’importe quel aspect du domaine et puissent choisir sur quoi ils veulent que leur travail se concentre. » Alain est d’accord et conseille aux futurs étudiants de « tirer le meilleur parti et de profiter de la liberté de création à l’École ». Tous deux sont aussi enthousiastes à l’égard de leur amour de leur carrière et de leur communauté. « Cette carrière est meilleure que ce à quoi je m’attendais. Je l’aime vraiment. »

De nouveaux titulaires de postes menant à la permanence au corps professoral de l’École des relations autochtones se réjouissent de leur avenir à la Laurentienne

De nouveaux titulaires de postes menant à la permanence au corps professoral de l’École des relations autochtones se réjouissent de leur avenir à la Laurentienne

La communauté, la créativité et l’affiliation sont prioritaires pour ces personnes dans leur poste menant à la permanence au corps professoral.

11 janvier, 2024 - Être membre du corps professoral à l’Université Laurentienne est la réalisation d’un rêve pour Adria Kurchina-Tyson, Nicole Wemigwans et Sharlene Webkamigad. Alors que leur cheminement universitaire progresse, leurs aspirations évoluent aussi. En parachevant leur doctorat, ces personnes envisagent déjà les façons dont elles feront une empreinte sur la communauté Laurentienne dans les postes menant à la permanence qu’elles ont pourvus.

Ayant grandi à Sudbury avec des racines à Shebahonaning, Adria Kurchina-Tyson a toujours voulu étudier dans sa communauté d’enfance. En décidant de rester dans le monde universitaire pour faire de la recherche et enseigner, Adria savait que cela se ferait à la Laurentienne. De nos jours, Adria se réjouit à la perspective de collaborer de plus en plus avec les étudiants à la maîtrise. « Les brillants étudiants de maîtrise avec qui je travaille à la Laurentienne m’épatent constamment, a exprimé Adria. En outre, la possibilité de développer et de revivifier les relations autochtones dans le cadre de nouveaux cours est enthousiasmante. »

Originaire de la Première Nation de Serpent River et du territoire non cédé de Wiikwemikoong, la professeure Nicole Wemigwans a beaucoup travaillé dans le cadre de programmes communautaires au cours de la dernière décennie et s’inspire de ce travail, de ses précieux rôles de mère et de tante, et de son amour pour sa collectivité. Elle est impatiente d’échanger avec les étudiants et de leur transmettre des compétences et connaissances culturellement adaptées qui les aideront à devenir des praticiens efficaces dans leur domaine. « J’aime discuter avec les futurs travailleurs sociaux pour mieux saisir le travail à effectuer au sein des communautés autochtones, a-t-elle dit. Grâce à ce dialogue, je crois que nous pourrons améliorer la sécurité de nos proches dans ces communautés. »

Depuis le début de ses études de premier cycle en 2004, la professeure Sharlene Webkamigad, originaire du territoire non cédé de Wiikwemikoong, est passionnée par la recherche. En qualité de professeure, elle est impatiente de poursuivre cette recherche importante et de collaborer avec les étudiants et les collègues. « Les modes d’apprentissage créatifs et alternatifs ont fait partie intégrante de mon expérience aux études supérieures à la Laurentienne et j’ai hâte d’explorer les mêmes méthodes dans les cours que je donne, a-t-elle affirmé. J’attends avec intérêt de préparer des propositions au niveau national et de collaborer à des recherches qui trouvent des solutions à certains des obstacles structurels auxquels font face les Autochtones pour avoir accès à des soins de santé holistiques et sécuritaires sur le plan culturel. »

Même si les domaines d’études de ces membres du corps professoral varient, allant du genre et de la sexualité à l’affiliation et à la construction de nation, en passant par les sciences infirmières et les soins de santé, ces personnes sont unies par leur passion pour leur communauté et leur volonté de collaborer à l’avenir de la Laurentienne. « Je veux participer et contribuer à la croissance des études et du corps professoral autochtones à la Laurentienne, » a souligné Adria Kurchina-Tyson. Ces personnes partagent la conviction que l’inclusion suivie des perspectives des Autochtones et des Premières Nations dans tous les programmes est essentielle à l’identité de l’Université et porteuse de valeur pour les professeurs et les étudiants éventuels du monde entier.

Pouvoir enseigner dans un établissement accordant la priorité à un mandat triculturel a un certain sens pour chacune de ces personnes, universitaires autochtones et des Premières Nations. « Pour moi, cela veut tout dire, a expliqué Mme Webkamigad. Le fait d’être entourée de membres autochtones du corps professoral et du personnel est une force. » Selon elle, l’application de principes sécuritaires sur le plan culturel pour éliminer les obstacles structurels dans le domaine des soins de santé aurait une incidence positive sur les communautés partout. D’autre part, Adria Kurchina-Tyson est enthousiaste quant à l’intégration inestimable de l’autochtonisation dans le milieu universitaire à la Laurentienne. « Les efforts globaux de décolonisation se multiplient, a dit Adria. Il y a des peuples autochtones ainsi que des mouvements anticoloniaux partout dans le monde, ce qui rend l’autochtonisation à la Laurentienne attrayante pour les gens du monde entier. L’Université a l’occasion inégalée d’être un chef de file dans le domaine de la recherche décoloniale. »

Selon la directrice intérimaire de l’École des relations autochtones, Taima Moeke-Pickering, Ph.D., la passion de ces membres du corps professoral pour l’enseignement, la recherche et la culture s’intègre parfaitement à l’École. « Ces gens apportent une vaste expérience à leur rôle respectif, a-t-elle indiqué. L’ajout de personnes anishnaabe kweok et bispirituelles à la fois intelligentes et dynamiques dans des postes menant à la permanence au corps professoral ne peut qu’enrichir l’expérience des étudiants, le calibre des recherches et la communauté Laurentienne en général. »
 

L’Université Laurentienne nomme Roxanne Bouchard au Conseil des gouverneurs; Jean-Pierre (Jay) Barbeau élu vice-président

L’Université Laurentienne nomme Roxanne Bouchard au Conseil des gouverneurs; Jean-Pierre (Jay) Barbeau élu vice-président

La nouvelle membre apporte une expérience du secteur financier

Sudbury (Ontario), 9 janvier 2024 – L’Université Laurentienne est heureuse d’annoncer la nomination de Roxanne Bouchard, CIM, CFP, CPA, au Conseil des gouverneurs ainsi que l’élection de Jean-Pierre (Jay) Barbeau à la vice-présidence de celui-ci. Le Conseil a approuvé à l’unanimité les décisions touchant ces personnes qui apportent une expérience et une expertise très riches à leur rôle respectif.
« C’est avec plaisir que nous accueillons Roxanne Bouchard, a dit le président du Conseil des gouverneurs de l’Université Laurentienne, Vern Cameron. Ses antécédents dans le secteur financier, ses divers titres professionnels, ses racines francophones et son leadership avéré font qu’elle est un excellent ajout. La nomination de Jay à la vice-présidence assure aussi au Conseil un solide leadership en allant de l’avant. »

« C’est un honneur pour moi de me joindre au Conseil des gouverneurs de la Laurentienne, a exprimé Roxanne Bouchard. En tant que fière diplômée de la Faculté de gestion, j’attends avec intérêt de contribuer à la gouvernance de l’Université et de redonner à cette communauté qui a fortement influencé mon développement. »

Au sujet de Roxanne Bouchard
Roxanne Bouchard est leader bilingue très accomplie qui met l’accent sur la gestion du changement et l’exécution de stratégies de développement des affaires en vue d’une croissance dynamique des actifs et des revenus. Actuellement vice-présidente et chef de marché à BMO Gestion privée, elle dirige fructueusement des équipes intégrées de conseillers, de banquiers, de conseillers en placement et d’agents fiduciaires. Elle a fait ses preuves à atteindre des objectifs financiers, à favoriser la collaboration et à s’adapter aux changements réglementaires dans l’industrie.

Diplômée de la Faculté de gestion de l’Université Laurentienne, sa vaste expérience comprend des rôles de direction à BMO et à la Banque Scotia, où elle a constamment obtenu des résultats, mis en œuvre des stratégies de gestion du changement et recruté des équipes très performantes. Son engagement envers la participation communautaire se fait valoir par ses rôles de trésorière de la Fondation des jeunes d’Ottawa Gatineau et de présidente du conseil de
direction du Seasons Centre for Grieving Children.

La première série de conférences du Fonds de patrimoine Leo-Gerard débutera en 2024

La première série de conférences du Fonds de patrimoine Leo-Gerard débutera en 2024

Le Centre de recherche sur la sécurité et la santé au travail (CRSST) est fier d’être l’hôte de cette série.

(5 janvier 2024) - Le Centre de recherche sur la sécurité et la santé au travail (CRSST) de l’Université Laurentienne est fier d’annoncer la première conférence qui lancera la série de conférences du Fonds de patrimoine Leo-Gerard. Mme Katie Goggins (Ph.D., CCPE) prononcera la conférence inaugurale lors de CROSHCon2024 : Sensibilisation aux maladies professionnelles, le 19 janvier 2024, à titre de conférencière principale. De plus, la conférence comprendra neuf présentations d’étudiants et de chercheurs afin de sensibiliser les gens aux maladies professionnelles, sur des sujets allant des vibrations et troubles musculo-squelettiques aux maladies liées à la chaleur en passant par les maladies infectieuses au travail. CROSHCon est présenté en ligne et la participation est gratuite.

M. Leo Gerard est bien connu à l’échelle internationale pour ses réalisations, notamment à titre de compagnon de l’Ordre du Canada et de président émérite du Syndicat international des métallos et pour sa contribution à l’établissement de la coalition BlueGreen Alliance aux États-Unis et au Canada. Au niveau local, son incidence sur la vie des gens de sa communauté est incontestable. À l’Université Laurentienne et au CRSST, M. Gérard a été un champion de la formation et de la recherche en santé et sécurité au travail. Il a présidé le Comité consultatif du CRSST depuis sa création en 2008, ainsi que coprésidé le Comité consultatif de Mirarco. Il a recueilli des milliers de dollars en financement de recherche et en bourses d’études, et il a défendu la santé et la sécurité au travail, l’égalité des sexes, les salaires décents, les pensions, les droits et la solidarité du travail dans le monde, ainsi que les questions de commerce et de justice sociale. À ce titre, en partenariat avec le Syndicat des métallos du Canada, l’Université a créé le Fonds de patrimoine Leo-Gerard pour perpétuer l’héritage marquant de M. Gerard en soutenant des conférences qui correspondent à son travail sur la défense des droits du travail et la santé et la sécurité au travail, et en fournissant du financement de bourses pour soutenir la formation des étudiants en santé et en sécurité au travail (SST) et en études sociales. Le CRSST est fier d’organiser et de gérer ce qui sera une série de conférences semestrielles en son nom.

 « Le Fonds de patrimoine Leo-Gerard a été créé par le Syndicat des métallos du Canada pour commémorer l’engagement de toute une vie à lutter pour les familles de travailleurs et les droits de ceux-ci dans le monde entier, a indiqué le président de la section locale 6500 des Métallos, M. Nick Larochelle. Le Syndicat des métallos s’engage à former la prochaine génération de dirigeants syndicaux et à fournir les outils, la formation et les possibilités dont ils auront besoin pour réussir. L’investissement prévu pour ce fonds vise à soutenir ces aspirations. »

Mme Katie Goggins, Ph.D., a été choisie comme conférencière inaugurale de cette série parce qu’elle représente bon nombre des idéaux défendus par M. Gerard. Elle est une leader mondiale dans la recherche sur l’exposition aux vibrations professionnelles. Elle mène des projets de recherche en travaillant directement avec les industries et les travailleurs, les aidant à résoudre leurs problèmes en milieu de travail. Elle est née et formée à Sudbury et, à ce titre, illustre le talent développé à la Laurentienne qui profite aux industries et aux travailleurs du nord de l’Ontario. Son discours portera sur les blessures et les maladies professionnelles induites par les vibrations.

« C’est un honneur de présenter la première conférence du Fonds de patrimoine Leo-Gerard, a dit Mme Goggins. En partageant les répercussions des vibrations professionnelles sur la santé et le bien-être des travailleurs, en examinant les stratégies de contrôle des vibrations transmises au corps entier et à la main, et en faisant le point sur la recherche de pointe sur les vibrations transmises par les pieds, j’espère améliorer la compréhension de ces facteurs critiques qui affectent les travailleurs du nord de l’Ontario et du monde entier. Mon objectif est non seulement de faire la lumière sur les risques pour la santé, mais également d’explorer des solutions innovatrices qui pourraient améliorer la sécurité sur le lieu de travail et de contribuer à l’héritage continu de Leo Gerard. »

Mme Sandra Dorman, Ph.D., directrice et chercheuse au CRSST, travaille aux côtés de M. Gerard depuis des années pour améliorer la santé et la sécurité des travailleurs du nord de l’Ontario. « Le CRSST et la Laurentienne doivent beaucoup à Leo, a souligné Mme Dorman. Il croyait fermement qu’un centre de recherche en SST était nécessaire dans le nord de l’Ontario et, en raison de son soutien, nous avons pu faire du CRSST une réalité, grâce à un investissement annuel du ministère du Travail, de l’Immigration, de la Formation et du Développement des compétences. Nous sommes honorés de lancer cette tradition en son nom et, grâce aux bourses d’études associées, de former beaucoup plus de professionnels en SST dans le Nord. »

CROSHCon 2024 : Sensibilisation aux maladies professionnelles se déroulera le 19 janvier 2024, de 8 h 30 à 15 h 15, heure de l’Est. Tout le monde peut y assister. L’inscription est offerte gratuitement sur crosh.ca/croshcon2024.

 

Au sujet de Mme Katie Goggins :
Mme Goggins est scientifique principale au CRSST et ses intérêts de recherche portent sur le rôle de la biomécanique, des facteurs humains et de l’ergonomie dans la santé et la sécurité industrielles et les maladies professionnelles. Plus précisément, elle étudie l’influence de l’exposition aux vibrations transmises par les pieds debout sur les travailleurs. Elle compte douze ans d’expérience dans le domaine des mesures de vibrations transmises au corps entier, aux mains et aux pieds. Mme Goggins représente le Conseil canadien des normes à titre d’experte auprès du Comité technique international sur « l’évaluation de l’exposition humaine aux vibrations du corps entier » (ISO/TC 108/SC 4). Elle est professeure associée à l’École de génie et de sciences informatiques Bharti et à l’École de kinésiologie et des sciences de la santé de l’Université Laurentienne et professeure à temps partiel en études sur la sécurité et l’environnement au Collège Cambrian. Elle est également ergonome professionnelle certifiée au Canada.

Au sujet du CRSST :
Fondé en 2008, le CRSST est un centre de recherche de l’Université Laurentienne. Il envisage le nord de l’Ontario comme un endroit où les milieux de travail s’allient pour assurer que, chaque jour, après le travail, chaque personne rentre chez elle en toute santé et toute sécurité. Sa mission est d’être un agent de l’innovation et de la découverte qui aide à résoudre des problèmes pertinents et critiques auxquels font face les industries du Nord afin qu’elles puissent éliminer les blessures et maladies professionnelles des milieux de travail. CROSHCon est la conférence annuelle du CRSST sur la santé et la sécurité.

Pleins feux sur les étudiants: Olaoluwa Julianah Abejide

Pleins feux sur les étudiants: Olaoluwa Julianah Abejide

Cette tenace mère de deux enfants réalise ses rêves universitaires.

(20 décembre 2023) - En tant que mère de deux enfants, nouvelle immigrante et photographe professionnelle, l’étudiante de cycles supérieurs, Olaoluwa Julianah Abejide, a beaucoup d’activités en cours. Malgré tout, Julianah (comme l’appellent ses amis) a récemment soutenu sa thèse et obtiendra une maîtrise en sciences informatiques de l’Université Laurentienne au printemps 2024.

Son parcours universitaire a commencé au Nigeria, où Julianah a obtenu un diplôme de premier cycle en informatique en 2010. Elle a ensuite déménagé à Sudbury en 2018 et s’est inscrite à la Laurentienne. « Jongler avec un programme de maîtrise avec de jeunes enfants n’est pas une promenade de santé, a déclaré Julianah. Je pense que mon histoire peut inspirer quelqu’un qui a abandonné ses objectifs d’études et l’inciter à faire vraiment ce qu’il veut. »

Julianah a développé une passion pour les STIM dès son plus jeune âge, et cela continue de la propulser aux cycles supérieurs. Même si Julianah savait qu’elle devrait faire des sacrifices pour sa famille tout en travaillant sur sa maîtrise, elle comprenait également les avantages de cette décision. « Quand je repense à tous les sacrifices que j’ai faits jusqu’à présent, a déclaré Julianah, cela a été loin d’être facile. Je sais toutefois qu’il y avait un grand bénéfice à en tirer. La famille n’a pas de prix. Une carrière en informatique et en technologie de l’information me donnera l’occasion de passer plus de temps avec ma famille et de participer aux activités de ma communauté. »

En plus de ses rôles exigeants de mère et d’étudiante aux cycles supérieurs, Julianah donne quand même la priorité à l’engagement communautaire. Elle a occupé un poste d’auxiliaire d’enseignement au début de son programme de maîtrise ainsi qu’un poste d’assistante pour le site Web au sein de l’équipe de Stratégie numérique de l’UL. « Lorsque nous aidons les gens et contribuons à notre communauté, dit-elle, c’est très valorisant et cela favorise notre épanouissement. » Ses nombreuses contributions à la communauté de la Laurentienne témoignent en effet de son dévouement à aider les autres.

Il est important pour Julianah d’utiliser son temps et son talent pour avoir des incidences positives sur sa communauté. Elle atteint cet objectif notamment grâce à son activité de photographe, Julianah Photography. Son amour pour la photographie découle du dévouement de son père à capturer l’instant présent lors des réunions de famille. « J’ai pu utiliser la photographie pour faire sourire les gens. Cela va au-delà de prendre des photos, dit-elle. La photographie consiste à capturer les moments et à créer des souvenirs. »

Julianah estime avoir été appuyée par la communauté de la Laurentienne dans tous les aspects de son parcours universitaire. « J’ai la chance d’avoir de bonnes personnes autour de moi, dit-elle. Mon coordonnateur de programme et directeur de thèse, Kalpdrum Passi, est très compétent et serviable. C’est bien que je sois entourée de gens aussi accommodants. »

Tout au long des hauts et des bas, Julianah est restée constante et a gardé son objectif final à l’esprit. L’obtention de sa maîtrise n’a pas été une mince affaire, mais avec de la ténacité et l’aide de la communauté de la Laurentienne, elle a pu atteindre ses objectifs universitaires. Julianah espère utiliser son diplôme pour devenir une experte en informatique. Il ne fait aucun doute qu’elle continuera à réussir, à répandre la positivité et à surmonter tous les obstacles sur son chemin.

Des élèves de Timmins participent au Défi MineOpportunité

Des élèves de Timmins participent au Défi MineOpportunité

Plus de 140 élèves ont participé à un défi exceptionnel leur permettant d’explorer de façon amusante et intéressante les carrières des industries minière et automobile.

Timmins (Ontario) 18 décembre 2023 – Plus de 140 élèves d’écoles secondaires anglaises et françaises du nord de l’Ontario ont participé à un défi exceptionnel leur permettant d’explorer de façon amusante et intéressante les carrières des industries minière et automobile. Le 7 décembre 2023, le Défi MineOpportunité a été présenté au Collège Northern, à Timmins. Depuis plus de 15 ans, l’École des mines Goodman de l’Université Laurentienne organise ce jeu pour les élèves de Sudbury, mais, grâce à l’association d’approvisionnement et de services miniers de l’Ontario, MineConnect, le défi a pris la route vers le Nord cette année. 

« Les élèves ont travaillé en équipe pour gagner de “l’argent” en construisant des mines, répondant à des questions liées à l’industrie et réalisant des activités pratiques afin de devenir l’équipe la plus “riche”, a expliqué la coordonnatrice de programme à l’École des mines Goodman, Nicole Tardif. Des prix de première, deuxième et troisième places ont été décernés aux équipes des catégories junior (9e et 10e années) et senior (11e et 12e années). » 

Les étudiants interagissent avec des professionnels du secteur minier au MineOpportunity Challenge à Timmins.

Des organismes et entreprises du secteur régional ont également participé au Défi MineOpportunité, notamment IAMGOLD Côté Gold (commanditaire), NORCAT, Canada Nickel Co, Lake Shore Gold Corps, Dumas Mining, Timmins Mechanical Solutions et la Porcupine Prospectors Association. Des représentants du ministère des Mines, dont l’honorable ministre George Pirie, ont pris la parole et eu des interactions avec les élèves afin de proposer des réponses et d’animer des activités en lien avec leur domaine d’activités. 

« Nous sommes ravis de nous lier à l’École des mines Goodman ainsi qu’aux entreprises et organismes de la région de Timmins pour mettre en lumière la multitude de possibilités de carrière dans le secteur minier, a exprimé la directrice générale de MineConnect, Marla Tremblay. L’activité donne à nos membres un moyen amusant et hors du commun d’aider à redresser les idées fausses au sujet de l’industrie tout en participant avec des jeunes de la région. »

« Nous tenons à remercier le Collège Northern, l’École des mines Goodman de l’Université Laurentienne et MineConnect d’organiser le Défi MineOpportunité et de réunir des élèves du nord-est de l’Ontario dans la pittoresque circonscription de Timmins, a ajouté le ministre des Mines et député provincial de Timmins, George Pirie. Ces élèves représentent l’avenir du secteur minier – ils sont les innovateurs et chefs d’entreprise de demain. Cette activité est pour eux une excellente occasion d’apprendre et de discuter auprès de professionnels de l’industrie. Je suis fier que le ministère des Mines ait participé à cette activité extraordinaire et que nous encouragions la prochaine génération à se joindre à la meilleure industrie qui soit. »

L’activité s’insère dans le cadre du projet « Électrifions l’avenir – De la terre à l’automobile » de l’Université Laurentienne subventionné par le Programme régional pour la main-d’œuvre de demain, initiative financée par le ministère du Développement économique, de la Création d’emplois et du Commerce de l’Ontario par l’intermédiaire du Réseau ontarien d’innovation pour les véhicules (ROIV). L’objectif du programme est de jeter un pont entre les élèves et le secteur de l’automobile et de la mobilité de l’Ontario.

« Notre province continue à monter une chaîne logistique complète pour les automobiles et les véhicules électriques, ce qui comprendra les minéraux essentiels à la production de batteries pour ces derniers que l’on trouve dans le nord de l’Ontario, a décrit le ministre du Développement économique, de la Création d’emplois et du Commerce, Vic Fedeli. Grâce au Programme régional pour la main-d’œuvre de demain, le Défi MineOpportunité offre aux élèves une occasion enthousiasmante de participer à une collaboration interdisciplinaire entre le gouvernement, l’industrie et le monde universitaire, tout en acquérant des compétences qui les aideront à trouver des carrières gratifiantes dans les secteurs minier et automobile de l’Ontario. Nous félicitons les quelque 140 élèves qui ont participé au défi cette année de leur excellent travail. »

« Des activités comme MineOpportunité sont essentielles pour combler le fossé entre l’éducation et l’industrie, établissant un lien décisif afin de préparer les élèves aux défis stimulants des secteurs automobile et minier, a exprimé le ministre du Travail, de l’Immigration, de la Formation et du Développement des compétences, David Piccini. L’activité est un autre exemple de la manière dont notre gouvernement aide à préparer la prochaine génération aux emplois bien rémunérés de demain. »

« Étant donné la demande très élevée de véhicules électriques, le moment est opportun, a expliqué Mme Tardif. Nous avons noué un partenariat avec le ROIV pour faire connaître les carrières dans l’industrie de l’automobile et de la mobilité aussi bien que dans le secteur minier. »

« Financé par le Programme régional pour la main-d’œuvre de demain par le biais du ROIV, le projet “Électrifions l’avenir” souligne l’engagement du gouvernement de l’Ontario à former une main-d’œuvre qualifiée pour le secteur de l’automobile et de la mobilité de l’Ontario, a précisé le responsable du ROIV, Raed Kadri. MineOpportunité permet aux jeunes d’explorer des carrières dans ces secteurs essentiels tout en jetant les bases de l’innovation et du progrès technologique. » 

Les élèves découvrent une exposition de roches et de minéraux.

Le directeur de la recherche appliquée, de l’entrepreneuriat et de l’innovation au Collège Northern, Glenn Laba s’est réjoui de mettre en valeur son centre d’innovation ultramoderne. « Nous avons eu le plaisir d’accueillir des élèves des écoles secondaires locales pour les sensibiliser au secteur minier, à la pertinence des minéraux essentiels pour l’industrie des véhicules électriques et aux possibilités de carrière qui intègrent l’innovation et les technologies émergentes, a-t-il dit. Cet événement a permis non seulement aux entreprises minières de se tenir au courant de nos programmes de formation et des nouvelles capacités de recherche du Collège Northern, mais aussi de faire mieux connaître l’École des mines Goodman de l’Université Laurentienne, ce qui pourrait déboucher sur une collaboration future qui profiterait à toutes les parties prenantes du secteur minier. »

Pour en savoir davantage sur le projet Électrifions l’avenir et le Défi MineOpportunité, consultez https://goodmanschoolofmines.laurentian.ca/fr/electrifying-the-future/  

Articles liés

Pages