Vous êtes maintenant dans la zone de contenu principale

Le Conseil des gouverneurs de l’Université Laurentienne approuve un budget annuel équilibré pour 2025-2026

Le Conseil des gouverneurs de l’Université Laurentienne approuve un budget annuel équilibré pour 2025-2026

Le budget préconise la prudence en raison des forces perturbatrices qui sévissent dans le secteur de l’enseignement postsecondaire

25 avril 2025 - Le Conseil des gouverneurs de l’Université Laurentienne a approuvé le budget de l’exercice 2025-2026 qui commence le 1er mai. Ce budget repose sur l’amélioration de l’expérience étudiante et l’encouragement de l’excellence en enseignement et en recherche, en plus d’appuyer les investissements continus dans le Plan stratégique 2024-2029, la mise en œuvre du Programme de transformation de l’Université et les investissements continus dans l’entretien différé des immobilisations.

 

« Le budget continue d’appuyer les objectifs indiqués dans notre Plan stratégique ainsi que d’autres priorités clés de l’Université, y compris la mise en œuvre du Programme de transformation. L’Université Laurentienne demeure dans une position stable, et affiche une croissance qui appuie sa mission d’enseignement et de recherche, mais nous ne sommes pas pour autant à l’abri des pressions dans le secteur et des effets de l’instabilité géopolitique. Le budget 2025-2026 reflète une approche conservatrice et équilibrée et illustre ainsi la prudence nécessaire pour faire face aux diverses perturbations. » - Vern Cameron, président du Conseil de l’Université Laurentienne

 

Lors de la détermination des priorités opérationnelles, le processus d’élaboration du budget a pris en compte les commentaires formulés au cours des divers processus de planification stratégique, notamment :

  • consultation communautaire concernant l’élaboration du Plan stratégique qui a été lancée en avril 2024;
  • commentaires recueillis durant l’élaboration du Plan d’enseignement et du Plan stratégique de recherche qui a eu lieu tout au long de 2024.

 

« Le prochain exercice sera important pour l’Université à divers égards. Tout d’abord, elle continue de réaliser des progrès importants sur les obligations découlant de la protection contre les créanciers. D’ici novembre 2025, elle planifie de terminer les ventes de propriétés désignées à la province, une autre étape vitale dans l’édification de son avenir. Deuxièmement, le mois de mars 2025 a marqué le début du 65e anniversaire de l’Université Laurentienne, une étape importante pour la seule université de l’Ontario ayant un mandat bilingue et triculturel. » - Lynn Wells, Ph.D., rectrice et vice-chancelière

 

Pour 2025-2026, les prévisions sont que l’Université Laurentienne réalise un excédent des revenus sur les dépenses de 1,7 million de dollars. À cela s’ajoute le gain comptable unique prévu découlant de la vente de propriétés se chiffrant à 17,6 millions de dollars qui doivent être versés dans les réserves assujetties à des restrictions. Ces chiffres découlent des revenus consolidés de 228,1 millions de dollars, moins les dépenses de 208,8 millions de dollars.

 

Les changements gouvernementaux visant les étudiants étrangers affectent la capacité de la Laurentienne de les attirer, ce qui a des répercussions sur les revenus. En outre, la politique commerciale américaine crée des risques de coûts supplémentaires.

 

En conséquence, les unités d’enseignement et administratives ont été priées de réduire leurs dépenses de fonctionnement (non salariales) par rapport aux niveaux de 2024-2025 dans le cadre du processus budgétaire de fonctionnement. Les budgets de dotation en personnel ne changent pas; les changements nécessaires pour arriver à un budget équilibré n’ont touché aucun poste. Étant donné que la Laurentienne ne peut toujours pas emprunter, elle doit continuer à agir prudemment face à l’incertitude. Ce budget démontre une approche prudente qui lui permet de continuer à poursuivre ses objectifs tout en assurant sa viabilité financière.

 

« Nous prenons des mesures proactives pour assurer la viabilité à long terme de l’Université et l’équilibre structurel pour l’avenir. Nous continuons de nous concentrer sur le renforcement des inscriptions et l’augmentation d’autres sources de revenus, tout en gérant soigneusement les dépenses afin qu’elles cadrent avec nos prévisions de revenus, et en investissant stratégiquement dans les domaines qui appuient la réussite étudiante et l’excellence en recherche. En tant que communauté, la Laurentienne a beaucoup accompli et a fait beaucoup de chemin au cours des trois dernières années. Même si le monde est confronté à des défis, la Laurentienne demeure dans une solide position, et nous avons pleinement l’intention de continuer à miser sur ce progrès dans les années à venir. » - Lynn Wells, Ph.D., rectrice et vice-chancelière

 

Le livret du budget de l’Université Laurentienne pour 2025-2026 figure en ligne.

 

Sandra Dorman nommée parmi les femmes les plus influentes en matière de sécurité au travail au Canada

Sandra Dorman nommée parmi les femmes les plus influentes en matière de sécurité au travail au Canada

La directrice du CRSST continue de mener la charge en matière d’innovation en santé et sécurité des travailleurs

(24 avril 2025) - Mme Sandra Dorman, Ph.D., professeure titulaire à la Faculté de santé et d’éducation de l’Université Laurentienne et directrice du Centre de recherche sur la santé et la sécurité au travail (CRSST), a été nommée l’une des femmes les plus influentes en matière de sécurité au travail au Canada. Défenseuse de longue date de la santé et de la prévention des maladies en milieu de travail, elle a été embauchée par l’Université Laurentienne en 2003. Elle participe au CRSST depuis son lancement en 2008 et en est devenue la directrice en 2015.

« Ce prix est très important pour moi, a indiqué Mme Dorman, tout particulièrement parce que certains de mes mentors ont proposé ma candidature. »

Sous sa direction, le CRSST a co-lancé un laboratoire de recherche multidisciplinaire itinérant et novateur qui se déplace vers les lieux de travail du nord de l’Ontario et offre, parmi d’autres services, des formations de groupe et des consultations de santé privées aux travailleurs. Ces dernières années, Mme Dorman a étudié l’hésitation à la vaccination dans les milieux de travail du nord de l’Ontario et l’atténuation du stress dû à la chaleur chez les mineurs. Elle travaille également avec les pompiers forestiers depuis 2007 pour évaluer l’incidence de l’inhalation de fumée, les interventions en matière de fatigue et de condition physique, les facteurs de risque psychologiques et le syndrome de stress post-traumatique, et, plus récemment, le stress dû à la chaleur.

« Le stress dû à la chaleur est une maladie professionnelle et est devenu une priorité, » a expliqué Mme Dorman, qui a reçu un financement du ministère du Travail, en collaboration avec les Centres de santé des travailleurs de l’Ontario (CSTO), pour élaborer un programme éducatif visant à aider les spécialistes en santé et sécurité à gérer les dangers pour les travailleurs exposés à un stress aigu ou chronique dû à la chaleur. « Je suis fière de notre Boîte à outils de prévention du stress dû à la chaleur. Depuis son lancement en mai 2024, elle a été largement consultée, ce qui est important, car avec le changement climatique, en plus de prévenir les coups de chaleur, nous devons prévenir les maladies à long terme telles que celles touchant les reins. »

Les CSTO ont signalé que lorsque cette boîte à outils a été lancée en mai dernier, plus de personnes l’ont téléchargée en trois mois que ce qui avait estimé pour l’année entière, incluant des employeurs, gestionnaires, superviseurs, travailleurs, membres de comité mixte de santé et de sécurité, représentants de la santé et de la sécurité et représentants syndicaux en milieu de travail.

« Mme Dorman apporte une importante contribution au secteur de la santé et de la sécurité au travail grâce à son leadership au Centre de recherche sur la santé et la sécurité au travail et par ses recherches, a exprimé la vice-rectrice à la recherche de la Laurentienne, Tammy Eger, Ph.D. Mme Dorman est lauréate du Prix d’excellence en recherche de la Faculté de la santé (2018) et d’un Prix pour les 10 principales réussites en recherche (2020) de l’Université Laurentienne. Nous avons la chance de compter parmi notre corps professoral des chercheurs de calibre mondial comme Mme Dorman, dont les recherches profitent directement aux membres de nos communautés. »

Mme Dorman est plus que jamais dévouée à l’avancement du domaine de la santé et de la sécurité au travail, secteur interdisciplinaire qui, explique-t-elle, permet la collaboration entre les chercheurs. « Nous travaillons tous ou connaissons tous quelqu’un qui travaille, a affirmé Mme Dorman, donc la santé et la sécurité professionnelles sont un élément essentiel de la vie de chacun. Le travail touche à toutes les disciplines; nous avons tous quelque chose à contribuer. » Pour Mme Dorman, cela inclut des personnes ayant des parcours de recherche variés et aussi des identités diverses. « Nous avons constaté une évolution : davantage de femmes accèdent à des emplois en santé et sécurité, et je trouve cela formidable. Le potentiel dans le domaine de la SST est immense. Mon rôle au CRSST est gratifiant et me permet d’être heureuse, de travailler et de me concentrer. J’adore ce que je fais. »

Depuis que Mme Dorman est à la barre, le CRSST a attribué 350 000 $ en bourses d’études aux étudiants, assuré à 106 étudiants des stages rémunérés en milieu de travail et mobilisé plus de 10 millions de dollars en financement du Centre.

Le 28 avril 2025, le Centre de recherche sur la santé et la sécurité au travail (CRSST) et le Conseil du travail de Sudbury et du district observeront le Jour de deuil.

Joignez-vous à nous en souvenir et en hommage aux personnes qui ont été tuées ou blessées ou sont tombées malades dans l’exercice de leurs fonctions. Ce jour-là, nous renouvelons également notre engagement à améliorer la santé et la sécurité au travail. Les cérémonies débutent à 9 h 30 dans l’Auditorium Fraser.

À l’occasion du Jour de deuil, nous mettrons l’accent sur les blessures et les dangers invisibles, notamment le stress mental chronique. Après les propos dans l’Auditorium Fraser, des couronnes seront déposées sur la Place des fondateurs et les drapeaux seront mis en berne.
 

L’Université Laurentienne marque le Jour de la Terre : les pollinisateurs locaux en sortent gagnants grâce aux hôtels à abeilles

L’Université Laurentienne marque le Jour de la Terre : les pollinisateurs locaux en sortent gagnants grâce aux hôtels à abeilles

La biodiversité, épaulée par des élèves et le projet « Air Bee and Bee », que financent l’Institut Jane Goodall et le Défi Innovation des Voyageurs, prend son envol.

17 avril 2025 - En ce Jour de la Terre, l’Université Laurentienne bourdonnera d’enthousiasme en accueillant des élèves du secondaire, venus participer au lancement du projet « Air Bee and Bee », une éco-initiative inédite qui propose de protéger les pollinisateurs indigènes et de renforcer la biodiversité sur le campus.

Chapeautés par Mateus Pepinelli (Ph.D.), professeur adjoint d’entomologie à l’École des sciences naturelles de la Laurentienne, et l’équipe des universités positives pour la nature (UPN)*, les élèves de la Lockerby Composite School, inscrits au programme d’enseignement des sciences et de la technologie (PEST), mettront en place des hôtels à abeilles, jalonnant le sentier Loach (espace vert de l’Université). Ces hôtels, construits sur mesure, fruit d’ateliers pratiques tenus par l’équipe des UPN de la Laurentienne, ont mobilisé plus d’une centaine d’élèves de neuvième année, la prochaine génération de gardiens de l’environnement.

« Cela m’a beaucoup inspirée de m’engager aux côtés des élèves de Lockerby, a indiqué Anastacia Chartrand, membre de l’équipe des UPN de la Laurentienne. Forger des partenariats comme celui-ci, c’est appuyer la Laurentienne dans son engagement à agir face aux changements climatiques, à promouvoir des activités significatives au sein de la communauté et à trouver des solutions environnementales. »

« À l’heure où le changement climatique bouleverse l’équilibre de la vie végétale et animale, le suivi des effets, sous toutes leurs formes, n’a jamais été aussi important, ni aussi difficile, affirme M. Pepinelli. Ce projet met en place les hôtels à abeilles pour que les solitaires puissent se nicher, assiste les pollinisateurs locaux et étudie leurs interactions. »

Le projet « Air Bee and Bee » s’attaque à des défis environnementaux majeurs comme la perte de biodiversité, le changement climatique et les iniquités environnementales, tout en favorisant l’éco-éducation pratique et l’engagement communautaire. Le projet est financé par le Fonds A.P.E. de l’Institut Jane Goodall du Canada et dans le cadre du Défi Innovation des Voyageurs*.

« Les élèves du programme PEST de la Lockerby Composite School ont participé à des activités d’apprentissage incroyables avec les étudiants et le personnel de l’Université Laurentienne et des Voyageurs au cours de l’année scolaire. Nous sommes très chanceux de pouvoir compter sur ce partenariat de collaboration en sciences de l’environnement, a déclaré Ryan Lafraniere, directeur de l’école. Le projet d’hôtels à abeilles a donné à nos élèves l’occasion de développer leur compréhension et leur connaissance des meilleures pratiques environnementales afin d’apporter des changements au sein de leur communauté scolaire et de la collectivité de Sudbury. Grâce à ce projet, les élèves ont étudié les préoccupations écologiques locales et ont été habilités à appuyer les initiatives environnementales de la Journée de la Terre. »

Les célébrations sur le campus marquant le Jour de la Terre, le 22 avril, prendront leur envol dès 8 h 45 devant l’Édifice Ben-Avery. Bien entendu, tous les membres de la communauté universitaire y sont invités. Des panneaux d’information aideront les visiteurs à en savoir plus sur le projet « Air Bee and Bee » et le rôle des pollinisateurs dans le maintien optimal de la biodiversité et de la résilience des écosystèmes face aux changements climatiques.

*Le Défi Innovation des Voyageurs, un événement marquant la Semaine de la recherche, avait mis en vitrine l’entrepreneuriat et la recherche d’étudiants encadrés par des professeurs. L’équipe des UPN de la Laurentienne s’est classée deuxième à l’issue de la compétition de cette année dans le cadre de son projet « eDNA Enhanced Bee Hotels ».

Les personnes qui désirent en apprendre davantage sur la restauration environnementale du Grand Sudbury sont invitées à visionner la vidéo ici même. Cette vidéo met à l’honneur dix ans de recherches de premier ordre menées par John Gunn (Ph.D.), titulaire de la Chaire de recherche du Canada (2003-2024), directeur fondateur du Centre pour la vitalité des lacs Vale et professeur émérite. Plus tôt cette année, il s’est vu remettre la Médaille du couronnement du Roi Charles III, une distinction prestigieuse qui consacre ses travaux sur la science de l’environnement, son leadership en matière de mentorat auprès de futurs leaders de la durabilité et son intendance de l’histoire de l’éco-restauration de Sudbury, trois volets d’une carrière d’envergure mondiale qui enjambe des décennies.

Un héritage de grand dévouement : Patricia Pickard discute de ses quelque 50 années de service à l’Université Laurentienne

Un héritage de grand dévouement : Patricia Pickard discute de ses quelque 50 années de service à l’Université Laurentienne

L’Université Laurentienne a fêté ses 65 ans le 28 mars 2025, un pan d’histoire sur lequel nous avons voulu revenir dans une série d’entretiens avec des membres de notre communauté universitaire.

16 avril 2025 - Embauchée en 1967 pour développer le programme féminin de sports interuniversitaires de la Laurentienne, la professeure émérite Patricia Pickard a, au fil de quelque 50 ans, enseigné, entraîné et inspiré d’innombrables étudiants et étudiants athlètes. Sa carrière à la Laurentienne, plus qu’un bel exemple de longévité, est un rappel éloquent de ce qu’une personne peut incarner aux yeux des générations d’étudiants.

« Quand je suis arrivée à la Laurentienne, je ne pensais pas y rester plus de deux ans, a dit Mme Pickard en souriant, qui, à l’époque, associait la Laurentienne à des montagnes plutôt qu’à un établissement universitaire. Je ne savais pas grand-chose de Sudbury sinon que c’était une ville minière et que l’Université travaillait à la mise en place de son programme d’éducation physique. On m’a incité à poser ma candidature et nous voilà plus de cinquante ans plus tard. » 

Issue d’une famille d’athlètes, Mme Pickard, qui a grandi dans les Maritimes, a fait ses études à l’Université du Nouveau-Brunswick, où elle s’est distinguée au basketball sur la scène nationale, de même qu’au volleyball et au badminton, et a décroché des diplômes de premier cycle. Ces acquis l’ont aidée à jeter les bases d’un devenir, à savoir celui de mentor auprès de futures générations d’étudiants athlètes de haut niveau.

« Il importe de tenir compte des étudiants et de comprendre leur expérience, a déclaré Mme Pickard, qui a enseigné au secondaire pendant deux ans avant de décrocher sa maîtrise à l’Université Western. Si je voulais devenir professeure à l’université, je devais comprendre de quoi les étudiants étaient faits; c’était donc un vrai plus. »

Mme Pickard, qui enseignait alors à l’École de kinésiologie et des sciences de la santé, dit avoir trouvé ses premières années à la Laurentienne déterminantes. « Il se passait beaucoup de choses et il y avait beaucoup à faire; n’oubliez pas que, à cette époque, le sport féminin n’était pas proéminent comme il l’est aujourd’hui. » Devant les défis et limites que connaissaient à l’époque les femmes athlètes, Mme Pickard a décidé de changer la donne. Elle s’est faite visionnaire, car elle comprenait le potentiel du sport féminin et était résolue à offrir aux femmes athlètes de nouvelles possibilités de s’épanouir.

« J’ai alors fait œuvre de pionnière en devenant la première directrice du sport féminin au Canada. » Elle s’est battue sans relâche pour que les femmes athlètes se voient accorder le même respect, la même reconnaissance et les mêmes ressources que leurs homologues masculins. À bien des égards, en réclamant de meilleures installations, en créant des programmes de formation ou en contribuant à la mise en place de circuits de compétition, Mme Pickard a joué un rôle fondamental dans le développement du sport féminin tant à la Laurentienne qu’ailleurs. Sous son impulsion, la Laurentienne est devenue membre des Sports universitaires de l’Ontario (SUO) et de U-SPORTS au niveau national. Ces efforts lui ont également ouvert d’autres portes, notamment la possibilité de travailler aux Jeux panaméricains et aux Jeux olympiques de même que d’y mener des travaux de recherche. Dans les années 1980, elle est allée en Australie dans le cadre de son doctorat (en préparation à l’Université de Boston) et a mené des recherches sur le comportement des foules lors d’événements sportifs, l’accent étant mis sur la violence, les comportements agressifs et les installations.

Outre son travail au service des milliers d’étudiants et d’étudiants athlètes, sans compter ses contributions remarquables à la recherche, Mme Pickard, qui se passionne pour le maintien des liens entre les diplômés, a présidé le Comité des retrouvailles à l’occasion du 50e anniversaire de l’École des sciences de l’activité physique. De fait, de concert avec ses pairs et le Bureau des anciens, elle œuvre actuellement à la tenue d’un ensemble d’événements, dont le 25e anniversaire du programme de psychologie du sport, qui sera fêté dans le courant de l’année.

« La Laurentienne est vraiment unique en son genre, a déclaré Mme Pickard, évoquant l’attrait particulier de l’Université. Notre campus est magnifique et se démarque nettement de ce que les autres établissements ont à offrir. » Pour Mme Pickard, qui « a affectionné l’enseignement et le mentorat au fil des ans », la Laurentienne se distingue non seulement par son paysage pittoresque, mais aussi par les personnes qui ont foi en elle et en son avenir.

« Je me suis vraiment efforcée de m’éloigner de certaines questions du passé, a dit Mme Pickard, évoquant la restructuration de la Laurentienne, dont elle et nombre de ses pairs ont ressenti les effets. Nous n’avons rien à voir avec ces décisions et il y a encore beaucoup de braves gens à l’Université qui se soucient de ses étudiants et de son avenir. J’ai eu de très bons échanges avec la rectrice Wells qui fait tout ce qui est en son pouvoir pour que l’Université regagne la confiance de la collectivité. Les choses changent et je pense que c’est pour le mieux. »

En 2018, la Laurentienne lui a rendu hommage en reconnaissance de ses cinquante années de service. Ses contributions à l’enseignement et à l’administration lui ont valu de nombreux prix et distinctions, notamment son intronisation au Temple de la renommée sportive des Kinsmen du Grand Sudbury et le Prix d’excellence en entraînement de la province de l’Ontario. Mme Pickard a aussi été présidente de l’Association interuniversitaire ontarienne de sport féminin et a présidé de nombreuses compétitions lors de championnats en Ontario. Ses actes, autant d’empreintes durables dans les annales de la Laurentienne, ont rayonné sur la vie des nombreuses personnes qui ont jalonné son cheminement.

Le programme de formation de doula de fin de vie de l’Université Laurentienne reconnu par l’agrément national

Le programme de formation de doula de fin de vie de l’Université Laurentienne reconnu par l’agrément national

Pour l’ancienne Rikki Sibbald, le programme a changé sa vie, lui offrant une formation spécialisée et des outils pour fournir des soins de fin de vie compatissants.

(14 avril 2025) – Le Programme de doula de fin de vie de l’Université Laurentienne a reçu l’agrément national de l’Association canadienne des doulas de fin de vie, soulignant la haute qualité du programme d’études, l’enseignement spécialisé et les ressources exhaustives.

Le programme de microcertification comprend quatre cours totalisant 100 heures. Le Centre d’enseignement et d’apprentissage continu de l’Université Laurentienne, qui a élaboré le programme avec le soutien de Home Hospice North, a commencé à offrir le premier cours d’introduction au printemps 2023 et le programme complet a été proposé pour la première fois à l’hiver 2024. Au cours de l’année qui a suivi le lancement, douze personnes y ont reçu un diplôme et vingt autres étudient actuellement dans le programme.

Pour les personnes qui, comme Rikki Sibbald, se sentent appelées à prêter un soutien compatissant aux personnes dans le besoin, le Programme de doula de fin de vie offre la formation nécessaire pour suivre cette vocation.

Une ancienne en psychologie et éducation de la Laurentienne, Rikki est originaire de New Liskeard, mais enseigne au Conseil scolaire Viamonde à Penetanguishene depuis la fin de son programme en 2010. Bien que les soins de fin de vie s’éloignent de sa carrière actuelle, ils l’interpellent depuis longtemps. Après avoir accompagné des proches dans leurs derniers jours, Rikki s’est souvent demandé comment approfondir sa compréhension de la mort, du deuil et du soutien dont les familles ont besoin pendant cette période.

« La mort et le processus de fin de vie m’ont toujours intéressée, a-t-elle dit. J’ai envisagé les soins infirmiers, car mon âme de soignante est grande, mais mon amour pour l’éducation était plus fort, alors je me suis orientée vers l’enseignement. Au fil des ans, j’ai cherché des programmes ou des certifications en soins palliatifs compatissants, mais je ai trouvé des options seulement aux États-Unis. »

Tout a changé lorsqu’elle est tombée sur le Programme de doula de fin de vie de l’Université Laurentienne.

« Un jour, j’ai tapé les mots dans la barre de recherche, comme je le faisais régulièrement au cours des ans, et quand j’ai vu que la Laurentienne proposait ce programme, je l’ai interprété comme un signe, a-t-elle expliqué. Encore mieux? C’était en ligne, donc je n’avais pas à m’absenter du travail ou à être loin de mon mari et de mes enfants. En plus, la Laurentienne étant mon alma mater, c’était tout à fait idéal. »

En janvier 2024, Rikki s’est inscrite et a parachevé le programme à l’automne. Cette microcertification non créditée forme les personnes à accompagner les gens dans leurs derniers jours, en les guidant, ainsi que leurs proches, dans le cadre des aspects émotionnels, pratiques et éthiques de la mort. La formation couvre toutes les facettes, de la communication et du soutien au deuil aux pratiques funéraires et aux affaires juridiques.

Tout au long du programme, Rikki a été marquée par l’étendue des connaissances acquises et la diversité de ses camarades de classe. « Il y avait des professionnels de la santé, mais aussi des gens comme moi, tout simplement attirés par ce travail, a-t-elle décrit. Le soutien était incroyable et le corps professoral était formidable. Avoir un professeur francophone a également été un important atout, car je souhaite pouvoir offrir un soutien en anglais et français. »

Pour l’instant, Rikki cherche des moyens de mettre à profit ces connaissances dans sa communauté en s’associant à des organismes locaux, à des bibliothèques et à des hospices pour épauler les personnes en situation de deuil dans le cadre de discussions intitulées « Death Cafés ». Plus tard, elle espère transformer ce projet passionnant en un plan de retraite, offrant ainsi des soins de relève aux familles afin que personne n’ait à craindre que son proche meure seul.

L’agrément récent confirme la solidité du programme de la Laurentienne. L’Association canadienne des doulas de fin de vie a souligné la structure du programme d’études, les compétences de haut niveau en enseignement et les excellentes ressources pour les étudiants.

« Ce programme ouvre des portes, témoigne Rikki. Il a changé ma façon de voir la mort et m’a donné les outils pour aider les autres à faire de même. »

Le Programme de doula de fin de vie est offert en anglais et français par l’unité des Microcertifications et programmes non crédités de la Laurentienne et s’adresse à toute personne souhaitant offrir un soutien compatissant en fin de vie. Les inscriptions sont acceptées de manière suivie, la prochaine date limite étant le 26 avril 2025. Pour obtenir un complément d’information, consultez la page Web du Centre d’enseignement et d’apprentissage continu de l’Université Laurentienne.

 

Hommage aux 65 ans de l’Université Laurentienne : Simon Laflamme réfléchit à l’importance de la communauté

Hommage aux 65 ans de l’Université Laurentienne : Simon Laflamme réfléchit à l’importance de la communauté

L’Université Laurentienne a eu 65 ans le 28 mars 2025. Alors qu’elle continue de célébrer cet anniversaire, nous examinons ce pan d’histoire au fil d’entretiens avec des membres de notre communauté.

(10 avril 2025) – Depuis 40 ans, le professeur Simon Laflamme fait partie intégrante de la communauté de l’Université Laurentienne, apportant sa contribution aux contextes de l’enseignement et de la culture. Ayant occupé de nombreux postes de direction au fil des ans, il a été témoin d’importantes transformations à l’Université. À l’occasion du 65e anniversaire de la Laurentienne, M. Laflamme partage ses souvenirs, ses réflexions et ses espoirs pour l’avenir de l’établissement.

Arrivé du Québec à la Laurentienne en 1984, M. Laflamme n’était pas conscient de la richesse de la culture francophone du nord de l’Ontario. Son premier souvenir de l’Université est l’entrevue d’embauche, qui l’a convaincu non seulement d’accepter le poste, mais aussi d’incarner, pour le reste sa carrière, la chaleur, l’ouverture d’esprit et la rigueur dont il a fait l’expérience à ce moment-là.

« Je ne connaissais ni l’Université, ni le campus, ni la communauté, se souvient-il. Le groupe de professeurs qui m’a interviewé m’a emmené au pub au sous-sol de l’Université et cet accueil chaleureux m’a permis de découvrir l’ambiance et la collégialité de l’établissement. »

Au fil des décennies, M. Laflamme a vu évoluer l’Université Laurentienne à bien des égards. Parmi les changements les plus marquants, il y a la construction de la bibliothèque J.-N.-Desmarais et la numérisation des ressources universitaires.

« Peu après mon arrivée, la numérisation a débuté. Mais alors, il n’y avait aucune intégration des technologies dans l’enseignement. Nous avons ensuite appris à utiliser les ordinateurs, et même à nous en servir pour la recherche et l’enseignement. Cette transition a marqué un tournant dans l’histoire de l’Université. »

M. Laflamme a également joué un rôle dans la mise sur pied de plusieurs programmes d’études supérieures, dont certains ont été lancés dès ses premières années à l’Université. « Ce fut une période de croissance immense, stimulante et rafraîchissante, », affirme-t-il, soulignant la façon dont l’expansion a renforcé l’offre de programmes d’études, proposant aux étudiants la possibilité de poursuivre des recherches de haut niveau dans les arts. L’une des réalisations dont il est le plus fier est la création du programme de Doctorat en sciences humaines et interdisciplinarité, qu’il considérait comme une étape importante pour les étudiants en sciences sociales et en humanités.

En 1996, M. Laflamme a reçu le Prix d’excellence en recherche, un honneur qui revêt encore aujourd’hui une grande importance pour lui. « J’étais un jeune professeur à l’époque et cette reconnaissance était très gratifiante. Mon doyen avait proposé ma candidature et cela m’a touché. J’en étais très heureux et fier. »

M. Laflamme souligne l’importance de l’Université Laurentienne dans le nord de l’Ontario. « Que serait le nord-est de l’Ontario sans la Laurentienne? Il y aurait un vide immense. Du reverdissement des forêts de la région de Sudbury à la recherche sur les mines, sur l’écologie et sur le bien-être communautaire, la Laurentienne a façonné notre région de manière incommensurable. Elle n’est pas seulement un lieu d’apprentissage – elle est un pôle de découverte, d’innovation et de talent qui aide à définir le nord de l’Ontario, autant que la région, en retour, définit la culture de l’Université. »

Plus qu’un simple établissement, la Laurentienne oriente les personnes et la communauté, remarque-t-il. « Nos diplômés et chercheurs restent ici, dans le nord de l’Ontario, et réinvestissent leurs connaissances et leur expertise dans notre région, ou encore, ils mettent à profit les particularités de cette communauté dans leurs exploits à travers le monde. C’est une source d’immense fierté. »

En jetant un regard vers l’avenir, M. Laflamme espère voir la Laurentienne renouer les liens avec sa communauté. « La relation entre le nord de l’Ontario et la Laurentienne peut être renouvelée. J’espère que, dans le plus grand intérêt du Nord, l’esprit du milieu universitaire, de la recherche et de l’érudition sera remis au cœur des décisions des administrateurs de l’Université. »

Il espère que l’Université remettra au centre de sa mission l’excellence en enseignement autant qu’en recherche, privilégiant la réflexion approfondie et la créativité. « La mission d’une université est de former des experts, non seulement en ce qui concerne les compétences pratiques, mais aussi en ce qui a trait à la pensée abstraite. Les sciences et les arts sont des domaines qui forment des penseurs qui enrichissent nos communautés. »

Le lien qui unit l’Université Laurentienne à la communauté du nord de l’Ontario ressort tout particulièrement lorsque M. Laflamme revient sur sa carrière. Il exprime une profonde reconnaissance pour les possibilités que l’Université Laurentienne lui a offertes.

« Je suis né au Québec, j’ai obtenu mon doctorat en France et deux maîtrises en Ontario, mais la Laurentienne m’a permis de comprendre le Nord et la francophonie ontarienne. Avant de venir ici, je n’avais jamais pensé au nord de l’Ontario. Depuis, je n’ai plus jamais voulu repartir. »

Comme de nombreux membres de la communauté universitaire, M. Laflamme a vu mettre à l’épreuve sa fierté pour l’Université Laurentienne lorsqu’elle a suivi la procédure aux termes de la LACC et a dû supprimer de nombreux programmes.

Malgré les temps difficiles, ses liens avec la Laurentienne persistent. « Les plus belles réussites de l’histoire de l’Université ont eu lieu quand nous avons écouté la communauté et répondu à ses besoins. Cette attitude doit perdurer si l’Université veut prospérer. Je suis reconnaissant envers la Laurentienne de ce qu’elle m’a apporté – une carrière valorisante et des relations enrichissantes – et je crois en son avenir. »

Alors que la Laurentienne célèbre ses 65 ans, les réflexions de M. Laflamme servent à la fois de témoignage de l’incidence de l’Université et d’appel à assurer que son avenir reste brillant, innovateur et profondément lié à la communauté qu’elle sert.

Jason Nakogee : Diriger la vérité et la réconciliation à l’Université Laurentienne avec vigueur, tradition et détermination

Jason Nakogee : Diriger la vérité et la réconciliation à l’Université Laurentienne avec vigueur, tradition et détermination

Pour Jason Nakogee, le cheminement vers son poste de coordonnateur de la vérité et de la réconciliation à l’Université Laurentienne a été appuyé par un profond attachement à ses racines, un dévouement au service et un engagement envers la revitalisation c

9 avril 2025

Pour Jason Nakogee, le cheminement vers son poste de coordonnateur de la vérité et de la réconciliation à l’Université Laurentienne a été appuyé par un profond attachement à ses racines, un dévouement au service et un engagement envers la revitalisation culturelle autochtone. Fier membre de la Première Nation d’Attawapiskat, sur le territoire de Mushkegowuk en vertu du Traité 9 B, le parcours de M. Nakogee témoigne de sa résilience, de son leadership et d’une passion indéfectible pour le changement mené par la communauté.


Diriger avec détermination, enraciné dans la tradition

Ayant grandi à Attawapiskat, dont le nom cri, Kattawapiskak, signifie « espace pour passer entre les rochers », M. Nakogee a été élevé avec une solide compréhension des saisons et de l’équilibre entre elles. Profondément ancré dans son identité crie, ce savoir fondamental oriente son travail en matière de vérité et de réconciliation. « Il est important de connaître ses origines, son nom et sa langue, » souligne-t-il. Cette philosophie l’a aidé à s’adapter à son rôle à la Laurentienne, veillant à ce que les efforts de réconciliation demeurent fortement enracinés dans les perspectives autochtones.

Sur son parcours d’études, M. Nakogee s’est inscrit au programme de Honours Bachelor of Indigenous Social Work à la Laurentienne, après avoir été étudiant au Collège Canadore. « J’ai dû m’inspirer de l’effort communautaire de l’Université Laurentienne en matière de vérité et de réconciliation, » explique-t-il. Aujourd’hui, leader de cet effort, il veille à la mise en œuvre des principales recommandations, notamment la Fiche de rendement, assurant que les progrès soient à la fois pertinents et mesurables.


Expérience militaire : discipline, leadership et mentorat

Les compétences de leadership de M. Nakogee ont été perfectionnées au sein du Régiment Algonquin (Northern Pioneers). « Mon service militaire m’a appris à être débrouillard, à innover et à faire preuve de discernement, dit-il. Cela m’a également aidé à développer de solides relations avec des personnes de divers horizons. »

Un moment important a été la remise du Médaillon des anciens combattants autochtones du Canada à la famille de Francis Pegahmagabow, soldat autochtone hautement décoré de la Première Guerre mondiale.

Autre événement marquant : sa participation à la réinhumation du soldat canadien Kenneth Donald Duncanson qui a servi pendant la Seconde Guerre mondiale et a perdu la vie lors de la bataille de l’Escaut en Belgique. Lors de la cérémonie aux Pays-Bas, M. Nakogee a dirigé un rituel de purification par la fumée. Il y est retourné plusieurs fois pour rendre hommage à M. Duncanson.


Plaidoyer pour la guérison et le bien-être des Autochtones

En tant que coordonnateur de Kizhaay Anishinaabe Niin, il a œuvré pour mettre fin à la violence envers les femmes, les filles et les personnes 2SLGBTQQIA+ autochtones en mobilisant les hommes pour la guérison et la responsabilisation. « Ce qui m’a le plus marqué a été de voir des hommes assumer la responsabilité de leurs actions et adopter un mode de guérison autochtone, » exprime-t-il.


Puissance de l’enseignement et de la narration

L’une des philosophies qui guident M. Nakogee est Kakeeskinohamadin – « Je t’enseignerai ». Son propre parcours de guérison a consisté à redécouvrir le savoir autochtone. Aujourd’hui, il transmet ces enseignements en intégrant l’apprentissage axé sur la terre.

« L’éducation axée sur la terre est essentielle, » affirme-t-il. En intégrant l’anishinaabemowin aux expériences d’apprentissage en plein air, les étudiants renouent avec la nature.

« L’importance de la narration se situe dans l’apprentissage de la bienveillance, explique-t-il. En racontant notre histoire avec compassion, nous contribuons à la préservation de notre culture. »


Favoriser un avenir de réconciliation

Alors que l’Université Laurentienne met en œuvre ses 10 recommandations de réconciliation, M. Nakogee reste à l’avant-garde, favorisant les partenariats et veillant à ce que le mandat bilingue et triculturel de l’Université comprenne une représentation autochtone signifiante.

Voici son conseil aux étudiants autochtones : « Accueillez votre culture, puisez votre force dans votre cheminement personnel et devenez conteur efficace. »


Des étudiants entrepreneurs présentent leurs idées au concours « Soyez votre propre patron »

Des étudiants entrepreneurs présentent leurs idées au concours « Soyez votre propre patron »

L’esprit d’innovation et le leadership dynamique mis en lumière lors de cette activité de la Fonderie sur le campus.

(8 avril 2025) - Le 28 mars 2025, l’Espace d’innovation et de commercialisation Jim-Fielding à l’Université Laurentienne rayonnait d’énergie lorsque les étudiants ont fait leur exposé pour le concours d’argumentaire « Soyez votre propre patron ». L’activité a fait valoir la créativité et l’esprit entrepreneurial de ces étudiants de la Laurentienne. Un total de 17 candidatures ont été soumises et sept étudiants ont été sélectionnés pour présenter leurs idées d’entreprise à ce jury d’experts :

  • Josée Pharand (Centre régional des affaires)
  • Brendan Skiffington (NORCAT)
  • Logan Blanchard (Desjardins*)

 
Gagnants du concours

  • 1re place : Mary Odisho – étudiante de 3e année en psychologie (ViaPist) – Un copain virtuel alimenté par l’IA qui offre un soutien en matière de conversation en situation de santé mentale, offrant une voix réconfortante aux personnes qui ont besoin d’une aide immédiate et sans jugement. Prix : 3 500 $
  • 2e place : Florish Adebayo – étudiante de 4e année an biochimie (Beiwty Rishrish Cosmetics) – Une marque de beauté vouée à la création de produits cosmétiques et de soins de la peau de haute qualité, non toxiques et non testés sur les animaux, offrant à chaque personne des choix adaptés à ses besoins de beauté particuliers. Prix : 2 000 $
  • Choix du public : Fatmeh Hamoud – étudiante de 3e année en droit et justice (Transformative Strength) – Un programme personnalisé d’encadrement à la musculation et à la nutrition conçu pour aider les personnes à se transformer sur le plan physique de manière durable grâce à des programmes sur mesure et un soutien suivi. Prix : 1 000 $

« Le concours d’argumentaire a mis en valeur l’incroyable talent et la créativité de nos étudiants entrepreneurs et nous sommes ravis de soutenir la croissance de leur projet, a indiqué la coordonnatrice de l’innovation et de la commercialisation, Anastacia Chartrand. Le concours Soyez votre propre patron aide les étudiants à développer leurs compétences et leur confiance pour réussir en tant qu’entrepreneurs. »

« Ayant joué un rôle au concours depuis sa création en 2015, je constate à quel point il permet aux étudiants de concrétiser leurs idées, a ajouté la directrice de la recherche et de l’innovation, Gisele Roberts. Le concours de cette année a été l’un de nos meilleurs : l’enthousiasme, la créativité et la qualité des présentations étaient vraiment exceptionnels. »

« Je tiens à remercier ma famille, ma cofondatrice, les juges, la Laurentienne, la Fonderie et Desjardins de sa commandite du concours, a exprimé la gagnante, Mary Odisho (Toronto, Ontario). La mission de ViaPist étant de rendre le soutien en santé mentale abordable et accessible à tout le monde, cette activité nous a donné l’occasion de faire valoir l’importance des soins équitables. La sensibilisation et le plaidoyer en faveur du changement dans le secteur de la santé mentale nous motivent à continuer à foncer. »

Odisho prépare un baccalauréat ès arts à distance. « En tant qu’étudiante en ligne, être sur le campus pour la première fois, pour ce concours, a été une expérience vraiment mémorable et incroyable. »

Le concours annuel Soyez votre propre patron est destiné à tous les créateurs et innovateurs. Lancé en 2015, il offre une plateforme aux étudiants et aux nouveaux diplômés pour mettre en valeur leurs idées et leur esprit d’entreprise.  

*Nous remercions Desjardins d’avoir commandité tous les prix en argent.


 

Des étudiants à la MBA de l’Université Laurentienne excellent au concours international X-Culture

Des étudiants à la MBA de l’Université Laurentienne excellent au concours international X-Culture

1er avril 2025 - Des étudiants du programme de MBA de l’Université Laurentienne en gestion mondiale, dirigée par la professeure Rana Haq, ont remporté un succès remarquable dans le projet X-Culture de 2024, un prestigieux défi mondial dans le domaine des affaires qui a regroupé plus de 6 000 étudiants provenant de 171 universités réparties dans 47 pays. Au cours de huit semaines intensives, les étudiants ont collaboré au sein de plus de 1 100 équipes virtuelles mondiales, en travaillant avec diverses cultures et dans différents fuseaux horaires pour élaborer des propositions d’affaires stratégiques pour des entreprises internationales.

Pour la première fois, des étudiants à la MBA de la Laurentienne ont participé à cette expérience d’expertise-conseil dans le monde réel, et ont laissé une bonne impression comme en témoigne la nomination de deux équipes nommées meilleures équipes de X-Culture, une distinction accordée à une poignée des milliers de participants.

« Cela a été un de mes projets favoris, a dit Dunali Samarasinghe, un des 20 étudiants à la MBA de la Laurentienne qui ont participé au concours. Je souhaite devenir un jour gestionnaire de marque mondiale, et cela a été une magnifique occasion d’acquérir de l’expérience dans une équipe mondiale virtuelle. J’ai bien aimé travailler avec mon équipe et entends demeurer engagé dans X-Culture à l’avenir. »

Au-delà du concours, tous les étudiants ont reçu des certificats d’achèvement et des lettres de recommandation, et plusieurs ont aussi été invités à offrir de l’encadrement en X-Culture ou à participer au symposium international annuel de X-Culture.

La participation à X-Culture exige davantage que le sens des affaires. Les étudiants ont dû naviguer dans les différences culturelles, les obstacles linguistiques et les défis logistiques tout en travaillant avec des homologues de partout au monde.

« Au début, nous n’étions qu’un groupe d’étrangers essayant d’effectuer un travail, a expliqué Raju Mehdi, un autre participant de la Laurentienne. Mais au fil du temps, nous sommes devenus une équipe soudée, capable de surmonter les obstacles ensemble et d’apprécier les contributions de chacun. Cela a été gratifiant de voir comment un but commun peut regrouper les gens, même dans différents fuseaux horaires et cultures. »

L’expérience a aussi élargi les perspectives des étudiants sur la stratégie commerciale mondiale.

« Le cours, qui amène beaucoup à réfléchir, est inspirant et a changé ma vie, a affirmé Yehing Wang, un autre participant étudiant à la MBA de la Laurentienne. Avec une formation poussée et une perspective mondiale, je comprends maintenant davantage la stratégie internationale et la manière dont les entreprises établissent des liens au-delà des frontières. »

 

La professeure Rana Haq a été récompensée pour son excellence.

La professeure Rana Haq, dont l’engagement envers l’apprentissage par l’expérience lui a valu plusieurs distinctions, a guidé le succès de la Laurentienne à X-Culture. Elle a reçu le Certificat de collaboration mondiale et a fait partie des 50 lauréats de partout au monde du prix mondial de l’éducateur de X-Culture de 2024-2025 sélectionnés parmi plus de 200 enseignants en fonction de 36 indicateurs de rendement. Elle a également été invitée à participer au Symposium mondial de X-Culture de 2024 à l’Université de Vaasa, en Finlande, une distinction accordée uniquement à 25 membres du corps professoral à l’échelle mondiale. 

« La professeure Rana Haq s’est révélée une éducatrice innovatrice et inspirante, profondément engagée dans la réussite étudiante. Elle a investi beaucoup de temps et d’effort dans ce programme exigeant, a déclaré le professeur Vasyl Taras, fondateur et coordonnateur de X-Culture en félicitant la professeure Haq de son dévouement, et a veillé à ce que ses étudiants acquièrent de précieuses compétences, expériences et possibilités de carrière. »
M. Taras a également loué le solide rendement des étudiants de l’Université Laurentienne. « Les étudiants de l’Université Laurentienne sont arrivés bien préparés et ont fait une forte impression sur leurs camarades étrangers. Leur capacité de collaborer avec les cultures et d’apporter une contribution intellectuelle était sans pareil. »

En réfléchissant au succès du programme, la professeure Haq a souligné son effet durable, « C’était la première fois que notre programme de MBA participait à X-Culture et cela a été un succès incroyable. Je me réjouis de l’enthousiasme, de l’engagement et des résultats d’apprentissage de nos étudiants. Nous continuerons volontiers de participer à ce programme et de fournir cette précieuse expérience à davantage d’étudiants. »
Pour en savoir davantage sur le programme de MBA de l’Université Laurentienne sur la gestion mondiale, consultez son site Web.

Étudiants qui ont participé au projet X-Culture de 2024-2025 :

  • Arun Chathenchira Emmanuel
  • Ashiqur Rahman
  • Blessing Ikojo Onoja
  • Dunali Anjana Samarasinghe
  • Faizudeen O. Tajudeen
  • Feng Chao
  • Fernando Wu Chonn Ching
  • Gabrielle N. Filipovic
  • Imran Hossain Emu
  • James V. Pollesel
  • Jenyfar Yasmin
  • Junran Xie
  • Lei Jing-CARRIE
  • Md Aljabir
  • Mehedi Hasan Raju
  • Omawumi Temile
  • Paul Mridul Gomes
  • Shuyang Xie
  • Yiheng Wang
  • Zhixing Ding

Susan Manitowabi : Une œuvre de leadership et de communauté autochtones à l’Université Laurentienne

Susan Manitowabi : Une œuvre de leadership et de communauté autochtones à l’Université Laurentienne

L’Université Laurentienne a eu 65 ans le 28 mars 2025. Alors qu’elle continue de célébrer cet anniversaire, nous examinons ce pan d’histoire au fil d’entretiens avec des membres de notre communauté.

L’Université Laurentienne a eu 65 ans le 28 mars 2025. Alors qu’elle continue de célébrer cet anniversaire, nous examinons ce pan d’histoire au fil d’entretiens avec des membres de notre communauté. 

2 avril 2025 – Ancienne, éducatrice et cadre dirigeante distinguée, Mme Susan Manitowabi a suivi un parcours qui incarne la résilience et la croissance de la formation des Autochtones à l’Université Laurentienne.

La relation de Mme Manitowabi avec la Laurentienne date de 1977, lorsqu’elle s’y est inscrite en tant qu’étudiante de première génération préparant un diplôme en sociologie avec une mineure en études autochtones. À une époque où la représentation autochtone dans l’enseignement postsecondaire était limitée, elle a trouvé l’inspiration dans le nouveau programme de Native Studies dirigé par M. Ed Newbery, Ph.D.

« J’ai été la première de ma famille à aller à l’université, » se souvient Mme Manitowabi, originaire de la Première Nation de Whitefish River. Sa décision de faire des études postsecondaires a été profondément influencée par son ogiin, survivante des pensionnats autochtones, qui a inculqué à ses enfants l’importance de l’éducation. « Ma mère a toujours insisté pour que nous accordions la priorité à l’éducation, explique-t-elle. Elle n’a pas eu les mêmes chances et n’a pas transmis sa langue. J’ai veillé à réaliser son rêve. »

Après avoir obtenu sa maîtrise à l’Université de Toronto, elle est revenue à la Laurentienne en 2001 comme professeure dans le programme de Native Human Services, abordant ainsi un nouveau chapitre de sa carrière en enseignement. Son dévouement envers le milieu universitaire s’est une fois de plus manifesté lorsqu’elle a obtenu en 2021 un doctorat en santé dans les milieux ruraux et du Nord.

L’approche pédagogique de Mme Manitowabi a été façonnée par la sagesse de sa mère et est devenue sa philosophie d’enseignement en permanence. « Ne pensez jamais à ce que vous pouvez enseigner aux autres, pensez plutôt à la façon dont vous facilitez l’apprentissage. Chaque personne en classe a quelque chose à offrir et le meilleur milieu d’apprentissage est ouvert au partage. » Elle a été orientée par cette perspective tout au long de sa vie professionnelle et l’a transmise aussi à des générations d’étudiants à la Laurentienne.

Au cours de sa carrière, Mme Manitowabi a codirigé l’ancien programme de Native Human Services, été la directrice fondatrice de l’École des relations autochtones, exercé par intérim le poste de vice-rectrice associée à l’enseignement et aux programmes autochtones, et peu de temps avant de prendre sa retraite, a cofondé l’Institut de recherche autochtone Maamwizing et aidé à élaborer le cours Anishinaabemowin Immersion in the Four Directions.

Mme Manitowabi a joué un rôle essentiel dans l’avancement de la formation des Autochtones à l’Université Laurentienne, depuis l’agrément du programme de Native Human Services en 1998 jusqu’à la création de la Maîtrise en relations autochtones. Elle a encouragé une plus importante représentation du corps professoral autochtone et aidé à établir un milieu d’apprentissage ancré dans les modes de savoir, d’être et de faire des Anishinaabes.

Mme Manitowabi reconnait que la force de la communauté autochtone est un moteur du succès et de la continuité des programmes autochtones à la Laurentienne. Bien que les enseignements autochtones, notamment les Sept enseignements sacrés et la roue de médecine, soient fondamentaux pour intégrer la culture autochtone à l’Université, elle affirme que la plus grande leçon pour la Laurentienne provient de la résilience et de l’interdépendance des peuples autochtones.

« Nos programmes et nos membres ont toujours bénéficié de l’appui de la communauté autochtone, indique-t-elle. Nous nous rassemblons, nous soutenons mutuellement et nous unissons autour du feu, quelles que soient les difficultés. C’est ainsi que nous préservons la force de notre culture. En partageant notre façon de savoir, d’être et de faire, nous épaulons l’Université pendant des périodes difficiles. Cela aide à faire valoir une manière différente et à tisser des liens avec l’ensemble de la communauté universitaire. »

Mme Manitowabi a consacré sa vie à la culture et à l’éducation autochtones, veillant à ce que les générations futures puissent profiter de possibilités que sa mère n’a jamais eues. D’étudiante à éducatrice et dirigeante, elle a eu une importante incidence sur le mandat triculturel et l’engagement envers l’éducation autochtone de la Laurentienne.

Alors que l’Université Laurentienne célèbre son 65e anniversaire et se tourne vers le prochain chapitre de son histoire, l’œuvre de Mme Manitowabi laisse une impression durable sur la communauté Laurentienne et continuera de guider les relations autochtones de l’établissement à l’avenir.

Pages