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Des étudiants de la Laurentienne se sont rendus chez Adidas, en Allemagne, dans le cadre de leur projet de fin d’études.

Des étudiants de la Laurentienne se sont rendus chez Adidas, en Allemagne, dans le cadre de leur projet de fin d’études.

Des projets de consultation d’envergure internationale offrent aux étudiants une expérience mémorable.

20 décembre 2024 - Les étudiants de quatrième année en administration du sport (SPAD) ont bouclé leur parcours par un projet international de consultation chez Adidas, la célèbre société d’habillement sportif. Cette expérience fait partie de l’engagement du programme à préparer les finissants à réussir à l’échelle mondiale par l’entremise d’un apprentissage intégré au travail, de relations avec l’industrie et d’expériences pratiques.

Tout au long de leur dernier semestre, les étudiants de SPAD collaborent avec une entreprise sportive pour mettre en pratique le sens des affaires et l’expertise qu’ils ont acquis tout au long du programme, le point culminant étant un voyage de groupe au siège d’une société pour présenter leurs conclusions. Cette année, les finissants, travaillant avec Adidas, ont entrepris un projet nécessitant des recherches approfondies, une planification stratégique et une résolution créative des problèmes. Ils se sont rendus à Allemagne, pour présenter leurs recommandations aux dirigeants d’Adidas, dont Darby Rieve, diplômé de SPAD (2014).

« Ce projet incarne tout ce à quoi nous aspirons, a déclaré le professeur Anthony Church (Ph.D.), directeur de l’École d’administration du sport. Nos étudiants n’ont pas seulement acquis une véritable expérience en consultation, ils ont également prouvé qu’ils étaient prêts à exceller sur la scène internationale. Adidas nous en a donné des commentaires extrêmement positifs, preuve du travail acharné de nos étudiants et du dévouement de notre corps professoral. »

Callum Belshaw, finissant de SPAD, a qualifié l’expérience de transformatrice. « Ce projet nous a poussés à penser de manière critique, à collaborer efficacement et à présenter avec assurance, a déclaré Callum, qui a terminé un stage avec Perfect Game. Le fait de pouvoir présenter nos idées directement aux dirigeants d’Adidas en Allemagne a été surréaliste. Nous avons en effet eu l’impression que tout ce que nous avions appris avait parfaitement pris corps à ce moment-là. »

Gabriella Moggy, une autre finissante de SPAD et bientôt stagiaire chez les Sénateurs d’Ottawa, est du même avis. « Je me disais que le fait de se rendre en Allemagne pour faire un exposé devant les dirigeants d’Adidas allait être incroyable et, en effet, nous retrouver dans une salle avec des experts internationaux si remarquables ne ressemblait à rien ce que j’avais vécu jusque-là. Mais, grâce à la préparation et le soutien reçus au fil de notre programme, notre groupe était tout à fait dans son élément. Nous étions prêts à faire notre exposé, à répondre à des questions difficiles et à prendre en compte tous les commentaires. Je me réjouis à la perspective d’entamer ma carrière sur cette lancée. »

Les finissants de SPAD décrochent un baccalauréat en commerce avec spécialisation en administration du sport, un programme qui conjugue la gestion d’entreprise et la gestion du sport. Les étudiants acquièrent en gestion d’entreprise des connaissances indispensables à leur cheminement de carrière, tant dans l’industrie du sport que dans d’autres secteurs d’activité.

La progression structurée du programme, axé sur l’apprentissage par l’expérience - du jumelage auprès de cadres commerciaux à la gestion d’événements en passant par les stages - fait que les étudiants, arrivés au stade culminant de leur formation, sont prêts à laisser leur marque chez des partenaires comme Adidas.

La réussite du programme, y compris l’expérience culminante de cette année, tient en grande partie à la contribution des diplômés de SPAD. Par exemple, leurs dons ont contribué aux frais de voyage à l’étranger des finissants. Les diplômés comptent aujourd’hui parmi les employés d’entreprises comme Adidas, aussi bien au niveau national qu’à l’étranger, preuve de leur employabilité auprès des entreprises figurant au classement de Fortune 500.

Le programme SPAD de l’Université Laurentienne continue d’offrir aux étudiants un apprentissage en classe intégré à des applications pratiques, préparant ainsi les diplômés à prospérer sur les marchés mondiaux concurrentiels.

M. Church a souligné l’engagement continu du programme à favoriser les expériences internationales. « Chaque diplômé du programme SPAD repart avec une expérience internationale qui le distingue des autres. Ce projet n’est qu’un exemple parmi d’autres de la façon dont notre réseau de diplômés, notre corps professoral et nos relations avec l’industrie s’unissent pour créer quelque chose de vraiment spécial pour nos étudiants. »

Des étudiants en architecture collaborent avec Independent Living Sudbury Manitoulin pour la conception de logements accessibles

Des étudiants en architecture collaborent avec Independent Living Sudbury Manitoulin pour la conception de logements accessibles

Le projet a été entrepris en soutien à la collectivité locale.

17 décembre 2024 - Un groupe d’étudiants à la maîtrise en architecture de la Laurentienne collaborent actuellement avec Independent Living Sudbury Manitoulin (ILSM) dans la réalisation d’un projet innovateur. Encadrés par le Pr Thomas Strickland (Ph.D.), les étudiants s’attachent à concevoir, selon les sept principes de la conception universelle, un édifice résidentiel entièrement accessible répondant aux besoins particuliers des résidents d’ILSM.

Ce projet, qui sort du cadre purement universitaire, offre aux étudiants une expérience concrète de la conception axée sur la clientèle et répond aux besoins pressants de la collectivité. L’édifice proposé, qui compte 30 logements accessibles, des espaces communs et des logements pour une ou deux personnes et des familles, redéfinit comment l’accessibilité et l’esthétique peuvent coexister afin d’améliorer la qualité de vie.

« Ce groupe d’étudiants ne s’attache pas seulement à respecter les normes du bâtiment ou les pratiques exemplaires, il entend aussi les dépasser en créant à l’intention de la clientèle un milieu où il fait bon vivre, a dit M. Strickland. Les étudiants en architecture bénéficient d’un apprentissage pratique sous diverses formes et les personnes inscrites à ce cours ont la possibilité d’avoir avec les clients des discussions utiles, de la réunion initiale à un projet potentiellement innovateur. »

Les étudiants ont en effet adopté une approche concertée à l’instar d’un cabinet d’architectes dans leurs discussions avec ILSM. Ils se sont réunis avec le personnel d’ILSM et des membres de la communauté afin de recueillir des commentaires, d’affiner leurs idées et de s’assurer que le schéma architectural répond aux besoins des personnes ayant des déficiences motrices, cognitives et visuelles.

Les étudiants ont déjà présenté leurs travaux lors de séances d’examen avec ILSM et en ont profité pour faire valoir leurs idées innovatrices, comme les plans d’étage imprimés en 3D, afin de faciliter les rétroactions.

« Cette expérience a été jusqu’ici un grand bienfait pour nos membres, a dit la directrice générale d’ILSM, Angela Gray. Ce processus illustre bien notre slogan, à savoir « Rien ne se fera pour nous, sans nous ». Nos membres ont évoqué leur expérience personnelle dans un cadre orienté vers la recherche de solutions à des personnes vraiment animées par le souci de les aider à répondre à leurs besoins d’autonomie. »

Pour les étudiants, ce projet est une occasion unique d’apprendre à fusionner utilité, beauté et conception axée sur le client et leur a permis de montrer que l’architecture peut entraîner des changements positifs en favorisant chez les personnes ayant des déficiences l’autonomie et la qualité de vie.

« Collaborer avec un vrai client nous a appris à aborder la conception sous un angle différent, a indiqué Zoe Clarke, étudiante en première année de maîtrise en architecture. L’approche adoptée mise non seulement sur l’expertise de l’architecte, mais aussi sur l’effort à faire pour comprendre comment les personnes vivent et occupent réellement les locaux et comment elles appréhendent leur environnement bâti. »

Les conceptions des étudiants sont le fruit de leurs recherches et d’un récent voyage à Copenhague, où ils ont étudié certains des bâtiments comptant parmi les plus accessibles au monde.

« L’objectif ultime est que ILSM soit en mesure de présenter ces conceptions à des bailleurs de fonds et à des organismes gouvernementaux afin de disposer des ressources nécessaires pour réaliser le projet, a dit M. Strickland. Les étudiants ont trouvé inspiration dans l’incidence que pourrait avoir ce projet. »

Originaire du Canton de Tiny (Ontario), situé à environ trois heures au sud de Sudbury, Zoe Clarke, a choisi de venir préparer un baccalauréat en architecture à la Laurentienne après avoir été inspirée par un reportage traitant d’un projet où des étudiants avaient travaillé avec un aîné autochtone à la construction de canoës.

« J’ai choisi le programme d’architecture de la Laurentienne parce qu’il offre des possibilités d’apprentissage par l’expérience, mais je n’avais jamais imaginé que je participerais à la conception d’une résidence qui serait effectivement construite à l’usage de la communauté, dit-elle. Ce genre de travail laisse un impact durable sur nous, en tant qu’étudiants, et fait une différence dans notre communauté et le monde de la conception accessible ».

Les étudiants inscrits à la maîtrise en architecture de la Laurentienne ont présenté la semaine dernière leurs conceptions finales et propositions aux membres d’ILSM.

« Les étudiants ont fait preuve d’une passion et d’une créativité remarquables, a déclaré Angela Gary, en évoquant le processus de collaboration. Nous sommes certains que cet édifice prendra corps et nous réjouissons à l’idée de voir leurs conceptions se concrétiser. »

La linguistique est le fondement de l’IA selon Banafsheh Karamifar.

La linguistique est le fondement de l’IA selon Banafsheh Karamifar.

Sujets d’avant-garde avec une nouvelle professeure de l’École des arts libéraux

12 décembre 2024 - Banafsheh Karamifar (Ph.D.), dont l’expertise interdisciplinaire enjambe la linguistique, l’analyse critique du discours, l’éducation et les technologies émergentes, apporte à la Laurentienne une vaste expérience et une perspective globale. Passionnée par la diversité des langues et des cultures, alliant la rigueur universitaire à son souci d’applications pratiques, elle s’attache à relever les défis réels dans les domaines de l’éducation et de la communication.

Diplômée de l’Université de Paris Nanterre, en France, où elle a obtenu un doctorat en sémantique textuelle et en analyse critique du discours, Mme Karamifar, qui communique avec aisance en persan, français et anglais, a enseigné dans divers établissements. Tout récemment, elle exerçait les fonctions de chercheuse principale à l’Université d’Ottawa, où elle se penchait sur des questions au croisement de l’intelligence artificielle (IA) et de l’enseignement supérieur.

Maintenant professeure à l’École des arts libéraux, où elle enseigne principalement des cours de linguistique dans le cadre du programme de français langue seconde, Mme Karamifar favorise l’avancement de la diversité linguistique dans les espaces numériques et l’amélioration de l’enseignement des langues secondes en s’appuyant sur des technologies émergentes.

Comment une universitaire, spécialisée en linguistique, se retrouve-t-elle plongée dans l’IA?

À cette question, Mme Karamifar répond que, bien que l’on pense souvent à l’ingénierie, à l’informatique et à la technologie lorsqu’on évoque l’IA, les technologies émergentes à base d’IA sont en réalité intrinsèquement liées à la linguistique, à l’analyse critique du discours et à l’humanité.

« La linguistique et l’IA sont intimement liées, dit-elle. L’avancée de l’IA générative (comme les boîtes de clavardage et les outils de traduction), par exemple, repose sur des théories linguistiques, c’est-à-dire sur la saisie du fonctionnement des mots dans les phrases et des contextes plus larges. Étant analyste critique du discours, je trouve qu’il est fascinant d’explorer la manière dont l’IA générative et les outils socio-technologiques qui en dérivent façonnent notre société, notre vie quotidienne, notre communication et notre éducation. »

Mme Karamifar a récemment co-organisé un colloque intitulé « IA et enseignement postsecondaire à l’intersection des perspectives des parties prenantes », un événement bilingue soutenu par eCampusOntario et QuadC. Elle souligne l’importance que revêt la collaboration face aux possibilités que présente l’IA et aux défis qu’elle pose. Deux étudiants de maîtrise de la Laurentienne, l’un en informatique, qui développe à l’intention des utilisateurs malvoyants une technologie d’assistance par l’IA, l’autre, une étudiante en biologie explorant le rôle de l’IA dans ses études, ont mis en évidence le dynamisme de l’Université dans le domaine de la recherche interdisciplinaire.

« Ces deux étudiants à la maîtrise, dit-elle, se sont distingués parmi les doctorants et les chercheurs professionnels, preuve de l’ubiquité de l’IA, sans égard à l’expérience ou à la discipline. » L’intérêt que porte Mme Karamifar aux dimensions sociales et techniques de l’IA traduit sa conviction en la nécessité d’un dialogue entre les sciences humaines et les sciences en vue d’une société plus équitable.

Sa nomination à la Laurentienne illustre bien l’engagement de l’Université à l’égard de l’innovation et de l’inclusivité. La vision de Mme Karamifar consiste en effet à favoriser la collaboration interfacultaire, créant ainsi des possibilités de recherche explorant les répercussions sociales, éthiques et technologiques de l’IA. « L’IA, dit-elle, est une technologie transformatrice qui lie les disciplines. En rassemblant des perspectives divergentes, nous pouvons en arriver à des solutions plus complètes et plus efficaces. »

« La professeure Karamifar est un complément précieux au sein de la communauté de la Laurentienne, a déclaré le vice-recteur principal aux études, M. Malcom Campbell. Ses compétences interdisciplinaires et sa perspective globale font hisser au pinacle de la recherche universitaire l’innovation et l’inclusivité. Son expertise en linguistique et son intérêt pour l’IA font en sorte qu’elle jette un pont entre des domaines de première importance, ce qui favorise une meilleure compréhension des interactions entre le langage et la technologie. Nous sommes très enthousiastes à l’idée de voir sa vision inspirer les étudiants et promouvoir la collaboration interdisciplinaire au sein de la communauté de la Laurentienne. »

Mme Karamifar a fait sien l’engagement de la Laurentienne à l’égard du bilinguisme et de l’innovation, y voyant un milieu idéal pour faire avancer ses recherches et inspirer les étudiants. Elle se réjouit à la perspective de cultiver des liens propices à la diversité linguistique, à l’inclusivité et à la collaboration interdisciplinaire.

« J’estime que la Laurentienne me convient parfaitement, dit-elle. Les valeurs institutionnelles, notamment l’engagement en faveur du bilinguisme et du pluriculturalisme, en font un milieu universitaire, diversifié et dynamique, où je me sens fière de travailler et certaine de pouvoir mettre à contribution mon expertise en linguistique et dans les technologies émergentes. »

Un nouvel institut de recherche voit le jour sous l’impulsion d’Isabelle Côté

Un nouvel institut de recherche voit le jour sous l’impulsion d’Isabelle Côté

Cette chercheuse de la Laurentienne est aussi cofondatrice de l’Institut PEVC.

10 décember 2024 - Isabelle Côté (Ph.D.), professeure agrégée à l’École de service social, a lancé l’Institut PEVC (Protection des enfants en contexte de violence conjugale) avec Simon Lapierre, son partenaire de recherche et professeur titulaire à l’École du travail social de l’Université d’Ottawa. Cette initiative de recherche et de formation inédite se consacre à la protection des enfants en situation de violence familiale, en mettant l’accent sur l’intervention, la prévention et la formation professionnelle.

Né de leur projet de recherche de cinq ans, lequel bénéficie d’une subvention d’un million de dollars accordée par Condition féminine Canada en 2019, l’Institut, qui s’appuie sur les fondements puisés dans les pratiques validées au cours des recherches, poursuit actuellement ses activités avec un soutien considérable de la Fondation Lucie et André Chagnon.

« Les enfants qui vivent en situation de violence familiale sont à risque élevé de troubles sur le plan du développement, a déclaré Mme Côté. Notre objectif est d’assurer leur sécurité, de responsabiliser les professionnels et d’élaborer ensemble des stratégies d’intervention efficaces pour sauver des vies. »

L’Institut PEVC offre une formation complète à l’intention des professionnels francophones travaillant dans les domaines de la protection de la jeunesse, de l’application de la loi, des refuges pour femmes, des programmes d’intervention auprès des agresseurs et des services juridiques. Ce programme de formation de quatre jours permet aux professionnels des services communautaires de s’initier aux meilleures pratiques, directement auprès des chercheurs. Les participants apprennent à s’occuper de cas complexes de violence familiale, à veiller à la sécurité des enfants et de leur mère et à mieux comprendre la responsabilité des auteurs de violences.

« Les cas de violence familiale sont parmi les plus difficiles et les plus dangereux à traiter, explique Mme Côté. Nous faisons évoluer le paradigme avec l’adoption d’un modèle d’intervention rapide qui met l’accent à la fois sur la sécurité immédiate et le changement à long terme. À notre connaissance, le schéma de formation qui s’en dégage, c’est-à-dire des travaux de recherche aux intervenants de première ligne, est le premier du genre dans ce domaine au Canada. »

Le modèle PEVC a été mis en œuvre dans trois régions pilotes du Québec, et les preuves de son efficacité ont suscité l’intérêt d’autres régions. Implanté aujourd’hui dans sept régions, en anglais et en français, le PEVC poursuit son essor au gré des besoins des collectivités, l’Institut ayant formé, notamment dans l’ensemble du Québec, un effectif croissant constitué de policiers, d’avocats, de procureurs et de prestataires de services sociaux.

« La violence au foyer est souvent invisible, dit Mme Côté, et les auteurs font parfois figure de « bons gars ». Nous formons les professionnels de sorte qu’ils puissent déceler de telles situations et y remédier, avant qu’il ne soit trop tard, en adoptant une approche holistique privilégiant la sécurité des enfants. »

Fort du financement généreux de la Fondation Chagnon, l’Institut verra élargir ses activités de formation et de recherche. L’équipe s’est engagée à évaluer et à adapter en permanence son modèle et entend rester à la pointe de la protection des enfants à risque.

« Notre travail va au-delà de l’intervention, précise Mme Côté. Il importe de faire vivre aux enfants l’enfance qu’ils méritent, dans de bonnes conditions de sécurité et de santé, et de nous assurer que les familles peuvent se défaire du cycle de la violence. »

Un bâton à exploits fait maintenant partie des cérémonies et célébrations à la Laurentienne.

Un bâton à exploits fait maintenant partie des cérémonies et célébrations à la Laurentienne.

La tradition autochtone est à l’honneur et constitue un pas en avant.

2 decembre, 2024 - À l’occasion de la Cérémonie de remise des diplômes de l’automne 2024, l’Université Laurentienne a mis en avant un bâton à exploits, marquant ainsi un tournant historique dans sa reconnaissance élogieuse du patrimoine culturel et traditionnel autochtone. Incarné par l’aigle, symbole vivant de la souveraineté autochtone, le bâton à exploits fait aujourd’hui partie intégrante des cérémonies et événements officiels de la Laurentienne et, à ce titre, représente la force, l’unité et le respect des terres sur lesquelles l’Université est assise.

« Le bâton à exploits est appelé « akihewin » et parfois « kihewin », explique M. Dominic Beaudry. De nos jours, cela signifie « drapeau », mais autrefois, les chefs le plantaient en guise de démarcation territoriale et l’apportaient lors des cérémonies, des célébrations et des visites d’autres territoires. Le bâton à exploits raconte une histoire de relations, à savoir nos liens avec la terre et les uns avec les autres. Il authentifie la cérémonie à la manière des Anishinaabe et porte un sens aux yeux des diplômés, de leurs parents et de leur famille. »

Le parcours qui l’a vu venir à la Laurentienne a commencé lorsque le Conseil de l’Université Laurentienne pour la formation des autochtones (CULFA) a pris conscience de la valeur ajoutée que revêtent les traditions autochtones dans le contexte des cérémonies protocolaires. Cette vision s’est concrétisée grâce à la collaboration du chef des Atikameksheng Anishnawbek et de son conseil, qui ont approuvé la création du bâton à exploits.

« Le bâton à exploits incarne le respect des terres ancestrales du peuple Atikameksheng Anishnawbek, déclare le vice-recteur associé à l’enseignement et aux programmes autochtones, M. Dominic Beaudry, et traduit bien le respect mutuel qui existe entre leur collectivité et la communauté de la Laurentienne. »

Le désir d’affirmer le patrimoine des Atikameksheng Anishnawbek, dont le territoire ancestral accueille la Laurentienne, ainsi que les conseils des aînés et des membres de la population, a joué un rôle clé dans la création du bâton à exploits. « Ce n’est pas seulement un symbole, dit M. Beaudry. Il constitue un lien essentiel avec la terre, le peuple et le Créateur. Il incarne les prières, les aspirations et les réalisations de notre population. »

Comme le veut le protocole Anishnaabe, le Conseil de bande des Atikameksheng Anishnawbek sera représenté aux cérémonies de remise des diplômes en la personne du porteur du bâton à exploits comme cela a été le cas cet automne par Cheryl Miller Martin. En prélude à la cérémonie, le bâton à exploits a été fêté et, pendant la cérémonie, Hailey Sutherland, Shkaabewis par intérim (coordonnatrice de la mobilisation des étudiants et des communautés autochtones auprès du Centre autochtone de partage et d’apprentissage), a interprété un chant d’honneur.

« J’ai chanté la chanson de la tortue (Miikinak) en l’honneur des diplômés et du bâton à exploits, dit-elle. Cette chanson évoque l’histoire de l’aigle qui survole l’île de la Tortue à la recherche des Anishinaabek. En cela, cette chanson met en évidence les liens profonds entre les Anishinaabek, leur terre et leurs traditions ancestrales, où le bâton à exploits joue un rôle important. »

La présence du bâton à exploits marque une nouvelle étape dans les efforts que déploie la Laurentienne, sous la direction du Groupe de travail sur la vérité et la réconciliation, pour autochtoniser les espaces et les cérémonies de l’Université. À ce titre, la Laurentienne a récemment incorporé l’anishinaabemowin dans la signalisation du campus, accueilli le Forum national sur la réconciliation, créé des espaces dédiés comme le bureau qui abrite l’Institut de recherche autochtone Maamwizing et inauguré une fresque vivante de l’artiste autochtone Leland Bell.

Symbole vivant, le bâton à exploits prendra de l’ampleur au fil du temps. « Pour le moment, il n’y a qu’une seule plume d’aigle, mais, au fil des cérémonies, d’autres plumes y seront ajoutées, indique M. Beaudry. À terme, le bâton sera orné de sept plumes évoquant les sept enseignements ancestraux. »

Le bâton à exploits, l’œuvre de l’aîné Lorney Bob et de John Condo, membre de la communauté Atikameksheng, est fait de matériaux traditionnels comme le saule diamanté, le cuivre et les pierres de grand-père.

Déjà investi dans son rôle cérémoniel en ayant figuré à la cérémonie de remise des diplômes, le bâton à exploits a également pris sa place à divers événements comme la Conférence sur la recherche autochtone Maamwizing et la cérémonie du feu sacré. Le coordonnateur de la vérité et de la réconciliation au Bureau de l’enseignement et des programmes autochtones, M. Jason Nakogee, en est le gardien et est chargé de le fêter et de l’apporter aux cérémonies.

En étant intégré aux cérémonies protocolaires de la Laurentienne, le bâton à exploits nous rappelle avec force tant la relation que l’Université entretient avec les peuples autochtones que son engagement résolu, voire constant, à promouvoir le respect, l’inclusion et la reconnaissance du patrimoine culturel.

Des étudiants de l’UL donnent vie au théâtre du début du XXe siècle

Des étudiants de l’UL donnent vie au théâtre du début du XXe siècle

The Doctor’s Duty, de Luigi Pirandello, sera présenté sur le campus

28 novembre 2024 - Que se produit-il lorsqu’un cours universitaire va au-delà des manuels et des cours magistraux? Pour les étudiants de « Early 20th Century Theatre » à l’Université Laurentienne, cela leur a permis d’étudier les racines du théâtre moderne tout en donnant vie à une pièce en un acte devant un public. Le 2 décembre, ces étudiants talentueux mettront en valeur leur créativité et leur travail acharné lors de deux représentations de The Doctor’s Duty, de Luigi Pirandello.

Dans ce cours unique fondé sur des stages, les étudiants ne font pas qu’apprendre les mouvements et les innovateurs du théâtre, ils montent sur les planches et mettent à profit leurs connaissances dans une production entièrement mise en scène.

« J’adore raconter des histoires et avais hâte de m’essayer au théâtre, a exprimé l’étudiante de deuxième année du programme concomitant d’English Literature, Media, and Writing et d’Education, Veronique Coutu, qui joue Mrs Race dans la pièce. Cette expérience a confirmé mon amour pour le théâtre et m’a permis de développer mes compétences. C’était incroyable de monter cette pièce avec mes camarades de classe. »

Dirigés par la professeure agrégée, Christine Sansalone, Ph.D., les étudiants abordent tous les aspects de la production, du jeu d’acteur et de la mise en scène à la régie et à l’éclairage en passant par les costumes et la conception de programme.

« Ce cours plonge les étudiants dans tous les aspects de la création théâtrale, a expliqué Mme Sansalone. Ils ont étudié les tendances et mouvements du théâtre du début du XXe siècle et intègrent maintenant ces connaissances dans un spectacle en direct. Le projet est le leur et ils ont tout fait. En tant qu’éducatrice, je suis ravie de leur enthousiasme et de leur dévouement. »

La pièce aborde les thèmes de l’amour, de la loyauté et de l’éthique, faisant preuve de pertinence un siècle même après sa création. Puisqu’on a fait venir un piano à queue pour l’occasion, chaque pièce sera suivie d’une présentation musicale du pianiste sudburois accompli, Daniel Laframboise.

« C’est la première fois que ce cours est offert dans le cadre du programme d’English et il a été très bien reçu, a ajouté Mme Sansalone. Nous sommes reconnaissants du soutien de la doyenne de la Faculté des arts, Jennifer Johnson. Cette pièce fait valoir le talent et le potentiel incroyables de nos étudiants et affirme la valeur d’incorporer les arts de la scène à nos programmes. »

La pièce sera présentée dans l’atrium de l’Édifice de recherche, d’innovation et de génie Cliff-Fielding, le 2 décembre, à 11 h et à 18 h. L’entrée est libre et le grand public y est invité.

Naviguer dans la période du magasinage des Fêtes : Achèterez-vous maintenant et paierez plus tard?

Naviguer dans la période du magasinage des Fêtes : Achèterez-vous maintenant et paierez plus tard?

Dans les coulisses de la vente au détail durant les Fêtes et la montée de « Achetez maintenant, payez plus tard ».

27 novembre 2024 - Les Fêtes de fin d’année sont arrivées et les détaillants se préparent pour l’une des périodes d’achat les plus occupées de l’année. Durant cette période, les options souples de paiement sont des stratégies commerciales intelligentes, car elles aident les magasins à attirer des clients et augmentent les ventes.

M. Kamran Eshgi, professeur adjoint à l’École d’administration des sports de la Faculté de gestion, dit que les nouveaux systèmes de paiement comme Achetez maintenant, payez plus tard (AMPPT) ont une grande incidence dans la vente au détail. Les grands et petits détaillants en ligne offrent maintenant AMPPT. Amazon a son propre système alors que d’autres plateformes de moindre taille comme Etsy s’allient à des tiers fournisseurs pour offrir cette option.

« Les programmes Achetez maintenant, payez plus tard changent la façon dont les gens font leurs emplettes, surtout durant les Fêtes, explique M. Eshgi. Ils facilitent les achats pour les clients, ce qui peut inciter les magasins à les adopter. Ils peuvent aider à vendre plus, mais les commerces doivent aussi réfléchir soigneusement à l’effet que ces programmes ont sur leurs profits et aux risques. »

M. Eshgi collabore avec le professeur Hadi Eslami de l’Université Saint Mary’s sur une étude financée par le Conseil de recherches en sciences sociales (CRSH). Cette étude, intitulée Drivers and Performance of Buy Now, Pay Later Adoption: Evidence from the Retail Industry, examine les raisons pour lesquelles les détaillants choisissent d’offrir AMPPT et les effets sur leur réussite.

« Les magasins qui utilisent AMPPT constatent souvent davantage de ventes et de satisfaction des clients, dit M. Eshgi. Mais ils doivent aussi s’assurer que cette stratégie cadre avec leurs objectifs commerciaux en général et ne cause pas de problème, comme des risques financiers élevés. »

Même si AMPPT offre des possibilités pour les détaillants, les experts financiers exhortent les consommateurs à la prudence. Tyler Gliebe, conseiller en gestion de patrimoine chez Innova Wealth Partners et diplômé de l’École d’administration des affaires de l’Université Laurentienne, souligne l’importance des dépenses réfléchies durant la période des Fêtes.

« Les systèmes AMPPT peuvent être utiles pour répartir les coûts, mais ils encouragent également les achats impulsifs et exagérés en supprimant la « douleur » immédiate du paiement, explique M. Gliebe. Les consommateurs peuvent s’engager dans des paiements qui semblent gérables sur le moment, mais peiner à les honorer plus tard lorsqu’ils jonglent avec d’autres dépenses fixes, surtout les taux d’intérêt grandissants et les taxes. »

Il offre trois conseils clés aux acheteurs : établir un budget et s’y tenir, bien comprendre les conditions d’AMPPT et donner la priorité aux nécessités plutôt qu’aux souhaits.

« Les Fêtes devraient apporter le bonheur et non pas des regrets financiers, ajoute-t-il. AMPPT peut fonctionner pour les personnes qui ont une solide discipline financière, mais pour d’autres, cela peut être une pente glissante. Cela dit, les consommateurs qui hésitent à dépenser pourraient bénéficier d’AMPPT, car il apporte un encouragement à profiter des Fêtes plus librement. En fin de compte, la clé est les dépenses réfléchies. »

Les détaillants qui combinent les paiements souples et d’autres stratégies commerciales sont en bonne position pour réussir. Offrir des options d’achat en ligne et employer des stratégies de marketing créatives, comme commanditer des événements, ainsi que l’option AMPPT, les préparent à se mesurer à la concurrence durant la période des Fêtes. Tant pour les détaillants que pour les consommateurs, AMPPT n’est qu’une partie du tableau d’ensemble.

« Cette année, nous nous attendons à ce que davantage d’acheteurs utilisent AMPPT et d’autres outils numériques pour étirer leur budget, ajoute M. Eshgi. Les magasins qui s’adaptent à ces tendances se démarqueront et fidéliseront leur clientèle tandis que les consommateurs qui effectuent leurs dépenses pour les Fêtes stratégiquement auront l’esprit en paix. »

Guérison au-delà du terrain : Morgan Leeder et la psychologie du sport.

Guérison au-delà du terrain : Morgan Leeder et la psychologie du sport.

L’histoire d’une étudiante qui a surmonté un traumatisme pour se trouver une raison d’être.

21 novembre 2024 - Morgan Leeder a trouvé sa vocation à la suite d’une blessure traumatisante que son frère cadet a subie dans sa jeunesse. À l’époque, elle était en onzième année, mais cette expérience l’a mise sur la voie qui lui permet aujourd’hui de terminer sa quatrième année d’études en sciences de l’activité physique, avec une spécialisation en psychologie du sport. À ses yeux, la Laurentienne a été bien plus qu’un lieu d’apprentissage. Elle lui a permis de nouer des amitiés durables, de rester active et de maintenir une bonne santé mentale, autant de leçons qui résonnent profondément avec sa passion pour la psychologie du sport.

Originaire de Kemptville, tout près d’Ottawa, et diplômée de la St. Michael Catholic High School, le cheminement de Morgan Leeder en direction de la Laurentienne est en effet unique.

« Mon frère était un joueur de baseball compétitif, un lanceur, et en moins d’une seconde, il a reçu une flèche dans l’œil gauche. Sa détresse était palpable et bien que son rétablissement physique ait été rapide, les séquelles psychologiques ont toutefois perduré. »

Pour l’aider à surmonter les blocages mentaux inhérents à son retour au jeu, la famille a fait appel à un psychologue du sport et le fait de voir son frère se faire aider de la sorte a été révélateur pour Morgan. En effet, le fait de constater le pouvoir de la résilience mentale l’a incitée à s’y intéresser et à s’inscrire à la Laurentienne, la seule université canadienne à offrir un programme de premier cycle en psychologie du sport.

« Je ne savais pas vraiment dans quoi je m’embarquais, dit-elle. C’était plus loin de chez moi que je ne l’aurais voulu, mais je ne pourrais être plus heureuse de ma décision. Les classes de petite taille, la vie en résidence lors de ma première année et le soutien solidaire m’ont épatée. J’ai vécu jusqu’ici la meilleure expérience qui soit. »

En effet, son cheminement sur le plan universitaire et parascolaire reflète son enthousiasme pour la vie sur le campus. En tant que coprésidente du Comité des femmes dans le sport de la Laurentienne, elle s’est efforcée de créer des possibilités pour les athlètes féminines de tous les niveaux, en organisant des événements et en défendant l’équité dans les sports. « Nous avons à cœur de soutenir les athlètes qui s’identifient comme femmes, de faire entendre leur voix et de créer des espaces inclusifs. »

Son séjour à la Laurentienne a également été marqué par les liens qu’elle a tissés. Le fait de vivre en résidence durant sa première année a été déterminant. « J’ai logé dans une chambre à deux lits à la REC, et ma colocataire est devenue l’une de mes meilleures amies. Nous sommes restées proches tout au long de nos quatre années d’études, explique Morgan. C’est l’une des choses que j’aime le plus à la Laurentienne : la vie en résidence rassemble des gens de tous les milieux et de tous les programmes. Ces amitiés durent toute la vie. »

Malgré son emploi du temps chargé, qui la voit concilier les études, les sports de loisirs, l’arbitrage et la direction de comité, Morgan dit s’en tirer avec brio grâce à sa capacité à gérer son temps et à prioriser son bien-être physique et sa santé mentale. « J’ai eu la chance de pouvoir faire tout ce que j’aime. Je trouve le temps de décompresser et je compte sur le soutien de mes colocataires et de mes amis. »

Son parcours se boucle lorsqu’elle repense à l’inspiration qui a tout déclenché : le retour de son frère sur le monticule après sa blessure. « Le voir surmonter sa peur et son traumatisme pour revenir sur le terrain était incroyable, dit-elle. Cela m’a montré à quel point la santé mentale et les systèmes de soutien importent, qu’il s’agisse de la psychologie du sport, de la poursuite d’une activité physique ou du maintien de relations solides. C’est exactement ce que j’ai trouvé à l’Université Laurentienne - une communauté qui vous appuie et vous donne de l’élan. »

Morgan envisage de faire une maîtrise en psychologie du sport et peut-être de faire carrière dans le milieu universitaire ou de la recherche. « J’aimerais pouvoir étudier toute ma vie, dit-elle en riant. J’adore apprendre, partager mes connaissances et aider les autres. »

Pourquoi étudier la kinésiologie?

Pourquoi étudier la kinésiologie?

Les étudiantes en kinésiologie, Shayla Villeneuve et Maxime Mailloux, partagent leurs expériences.

14 novembre, 2024 – Deux étudiantes de l’Université Laurentienne suivent une trajectoire parallèle. Shayla Villeneuve, en quatrième année du programme Kinesiology (Science), et Maxime Mailloux, en troisième année du programme de kinésiologie (sciences). Cela illustre l’interaction entre les volets en anglais et en français et met en lumière leur passion d’athlète, leurs intérêts scientifiques et les résultats multidisciplinaires du programme.

Shayla Villeneuve, originaire de Sudbury et diplômée de la St. Benedict Catholic Secondary School, a choisi le programme offert à la Laurentienne. « La taille raisonnable du campus me plaisait, dit-elle, et j’avais entendu des commentaires élogieux sur le programme de kinésiologie de la part de mentors au sein de la communauté. »

Maxime Mailloux s’est initiée à la kinésiologie au secondaire, au Collège Notre-Dame grâce à un cours qui a suscité en elle un engouement pour l’anatomie et la physiologie. Franco-ontarienne et Sudburoise d’origine, elle a saisi la possibilité unique d’étudier la kinésiologie en français, près de chez elle. « Il n’y a pas beaucoup d’universités qui offrent ce programme dans ma langue maternelle, dit-elle, exprimant son désir de rester attachée à ses racines, et cela était important pour moi. »

La kinésiologie est l’étude des principes scientifiques à la base du mouvement humain comme l’anatomie, la physiologie, la physiologie de l’exercice, la biomécanique, le contrôle moteur, l’ergonomie et la prescription d’exercice. « Les étudiants qui choisissent la kinésiologie aspirent à exercer une profession dans la santé, la performance et le bien-être, affirme Sylvain Grenier (Ph.D.), directeur de l’École de kinésiologie et des sciences de la santé. Ils bénéficient d’une expérience formatrice adaptée à leurs objectifs personnels tant au sein de laboratoires spécialement conçus pour la kinésiologie qu’auprès de praticiens experts. »

L’apprentissage pratique important de leur programme a fait partie intégrante de leur compréhension et de leur réussite. Shayla a déjà fait des stages en physiothérapie chez Move Physio, à Azilda, et en ergothérapie au cabinet Developmental Occupational Therapy Services, une entité privée, située dans le nord de l’Ontario, qui adopte une approche ludique à l’égard du traitement des enfants. Comme elle l’explique, ses stages l’ont fort bien éclairée sur ses ambitions. « Les gens pensent souvent à l’éducation physique dès qu’on parle de kinésiologie, et cela est vrai, mais il y a aussi l’aspect scientifique de la chose. Mes stages m’ont confirmé le désir de poursuivre une carrière dans le domaine de la santé. »

Maxime a bien hâte d’effectuer ses stages de quatrième année auprès de praticiens francophones. Encore en troisième année, elle se réjouit de la taille restreinte des classes, qui favorise les relations étroites avec les professeurs et les autres étudiants. « On se connaît tous de nom et il est facile de poser des questions. Comme francophone, je trouve que le milieu d’études est, dans son ensemble, sympathique et propice à l’apprentissage. »

Ces deux étudiantes sont aussi des athlètes confirmées. Shayla est membre de Northern Dance Pak et y cultive sa passion pour la danse avec son équipe de danseurs adultes, tandis que Maxime est une skieuse passionnée qui fait partie de la patrouille de ski de la Ville du Grand Sudbury. Elles affirment que leur programme a amélioré leurs qualités d’athlète, mais aussi leur compréhension de la biomécanique, ajoutant que leur sécurité et leurs performances s’en sont trouvées améliorées.

Shayla est présidente du Club de kinésiologie, qui organise des événements de bienfaisance et des possibilités de mentorat à l’intention de ses camarades de classe. Quant à elle, Maxime exerce plusieurs rôles, dont celui de coordonnatrice des œuvres de bienfaisance et de déléguée de la Faculté de santé, l’objectif est d’améliorer l’expérience de ses pairs à la Laurentienne.

En sa dernière année, Shayla a demandé l’admission à l’Université de l’EMNO afin de devenir médecin, mais elle envisage également l’ergothérapie. Maxime veut également étudier la médecine après l’obtention de son diplôme de premier cycle. Leur cheminement reflète non seulement des aspirations individuelles, mais aussi un engagement commun en faveur de la santé et du bien-être au sein de leur collectivité.

En effet, comme l’explique le Pr Grenier, les étudiants en kinésiologie de l’Université Laurentienne aspirent souvent à exercer la médecine. « Près d’un tiers des étudiants soumettent une demande à une école de médecine, sans s’y limiter, sachant que cela n’est pas la seule voie professionnelle possible. Beaucoup de gens ne savent pas que la kinésiologie est une profession réglementée, tout comme la physiothérapie et l’ergothérapie, sous la houlette de l’Ordre des kinésiologues de l’Ontario. En effet, une fois que les diplômés auront réussi à l’examen de l’Ordre, ils seront en mesure d’exercer la profession de kinésiologue. »

Le cheminement de ces deux étudiantes met en relief les points communs et témoigne que des voies diverses peuvent mener à une carrière enrichissante. Le programme ne prépare pas seulement les personnes à des études supérieures, mais, en tant que professionnels réglementés, leur ouvre également les portes d’une carrière dans les domaines de la santé, du bien-être et du sport.

Des étudiants de l’Université Laurentienne terminent en deuxième place au concours du Forum national des sports

Des étudiants de l’Université Laurentienne terminent en deuxième place au concours du Forum national des sports

Les étudiants dépassent les attentes avec des résultats impressionnants.

12 novembre, 2024 - Une équipe d’étudiants du programme d’Administration des sports (SPAD) de l’Université Laurentienne ont surpassé de nombreuses grandes universités américaines à la NSF Challenge Cup, un prestigieux concours mondial de consultation. L’équipe, composée des étudiants de troisième année Adam Mutuchky, Carson Harvey, Jordan Willmott, Cooper Fontaine et Ben Fowke (suppléant), a représenté l’Université Laurentienne en tant que seul participant canadien parmi onze équipes du monde entier.

Le cours sur les événements et installations du Pr Anthony Church, où les étudiants ont participé à un mini concours d’études de cas, a été le catalyseur qui a permis à une équipe de l’Université Laurentienne de se présenter au concours. L’équipe gagnante a eu la chance de se qualifier pour la Challenge NSF Cup, où ils ont été chargés de fournir des solutions à un problème du monde réel présenté par l’Association d’escrime des États-Unis, visant à augmenter le nombre de ses membres.

« Nous nous connaissions tous, a déclaré le capitaine de l’équipe, Adam Mutuchky, et cela nous a aidés à tirer parti de chacune de nos forces. Chacun d’entre nous a joué un rôle essentiel et nous avons travaillé sans relâche pour présenter nos meilleures idées. »

La compétition, qui s’est déroulée sur une période de deux semaines, du 4 au 23 octobre 2024, s’est déroulée de façon virtuelle, ce qui a nécessité une collaboration intense malgré les distances géographiques. Jordan Willmot, actuellement stagiaire auprès des Sénateurs d’Ottawa, a souligné l’engagement et la collaboration nécessaires. « Mes camarades ont travaillé ensemble pendant des heures et des heures sur ce projet et même en le faisant à distance, j’ai fait tout ce que j’ai pu pour contribuer. Nous n’avons rien négligé et donné 110 % de notre temps. »

Après une semaine de préparation rigoureuse, l’équipe a présenté ses solutions lors du premier tour avec l’espoir de passer au deuxième et dernier tour. Le premier tour a permis de recueillir des commentaires critiques et l’équipe a été sélectionnée pour passer au tour suivant parmi les quatre équipes en lice. Ces commentaires ont façonné leur stratégie pour la deuxième présentation, qui comprenait un groupe de juges experts, dont le PDG d’USA Fencing.

« Nous n’étions pas certains de notre rendement après le premier tour, car nous n’avions pas eu l’occasion de voir ce que la concurrence proposait, a noté Carson. Nous savions seulement ce que nous avions fait et sur cette base, nous étions confiants. C’était génial de passer au deuxième tour et même si nous n’avons pas terminé en première place, nous sommes fiers de ce que nous avons accompli. »

L’équipe a terminé en deuxième place derrière l’université australienne Deakin. Les étudiants affirment que, ce qu’ils ont retenu de cette expérience, c’est la compréhension de l’importance de travailler en fonction des points forts de chaque membre de l’équipe et d’apprécier pleinement les diverses possibilités. « Nous n’avons pas perdu de vue l’importance de cette expérience d’apprentissage, que nous gagnons ou non, a déclaré Cooper. Cela a été une expérience formidable de présenter notre travail à des leaders aussi impressionnants du secteur. »

M. Church a salué leurs efforts et l’importance de telles activités. « Des concours comme la NSF Challenge Cup forcent non seulement les étudiants à appliquer leurs connaissances, dit-il, mais renforcent également leur capacité à travailler en équipe et à réfléchir de manière critique sous pression. Quel que soit le résultat, chaque personne tire profit de cette expérience. Le programme SPAD est incroyablement fier du travail acharné et du dévouement dont ont fait preuve ces étudiants. »

L’équipe se réjouit à la perspective de continuer à tirer parti de son expérience et des possibilités futures. « Nous sommes devenus une équipe plus forte, a dit Adam, et espérons encadrer et encourager les futurs étudiants de la Laurentienne à participer aux prochains concours de la NSF Challenge Cup. »

Les étudiants poursuivent actuellement leurs études et disent que leur programme offre de nombreuses perspectives. Ils planifient de futurs stages dans l’industrie du sport et se préparent en vue de leur voyage de consultation de quatrième année (qui verra les étudiants de SPAD se rendre en Allemagne plus tard ce semestre). Les étudiants restent déterminés à poursuivre leur perfectionnement professionnel dans l’industrie du sport, ayant tiré de précieuses leçons lors de ce concours.

La présentation finale de l’équipe peut être visionnée sur YouTube.

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