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Journée de la robe rouge et Campagne de la peau d’orignal pour sensibiliser et inciter à l’action

Journée de la robe rouge et Campagne de la peau d’orignal pour sensibiliser et inciter à l’action

Activité de sensibilisation à la violence fondée sur le genre

 

13 février 2025 - L’équipe du Bureau des affaires étudiantes autochtones de l’Université Laurentienne organise une journée pour reconnaître la Campagne de la robe rouge et la Campagne de la peau d’orignal, le 14 février, favorisant la sensibilisation et la formation. Cette initiative combine deux campagnes de sensibilisation bien connues afin d’attirer l’attention sur le besoin urgent de mettre fin à la violence sexiste et d’encourager la responsabilisation en créant un avenir fondé sur le respect mutuel.

Un programme complet d’activités est proposé pour la journée, y compris le repas du midi dans le Centre autochtone de partage et d’apprentissage et des activités de groupe pour favoriser le renforcement de la communauté et le partage. Les participants pourront assister à deux exposés de membres du corps professoral de la Laurentienne :

  • Paula Pitawanakwat, maître de conférences, École de service social  

    • Mme Pitawanakwat dirigera une présentation sur le sens et l’importance soutenue de la Journée de la robe rouge, soulignant la crise des femmes, des filles et des personnes bispirituelles autochtones disparues ou assassinées.

  • Randy Pitawanakwat, professeur adjoint, École des relations autochtones 

    • Dans son exposé, « Perspectives of Anishinaabe Fatherhood and Indigenous Masculinity: A Modern Look at Our Shared History », M. Pitawanakwat examinera les perspectives historiques et sociologiques sur la paternité dans les communautés anishinaabe, y compris l’incidence qu’ont eue le colonialisme et les pensionnats, et la voie vers la guérison pour les générations futures.

L’activité rendra hommage aux FFADA2E+ et soulignera le rôle collectif que joue la société pour mettre fin à la violence contre les femmes, les enfants et les personnes LGBTQ2S+.

« La conjugaison de ces deux journées de sensibilisation renforce le message que nous jouons tous un rôle pour favoriser la sécurité et le respect, a expliqué la directrice du Centre autochtone de partage et d’apprentissage, Mary Laur. Cette année, l’exposition des robes rouges se fera dans un endroit plus restreint à l’extérieur du CAPA afin d’avoir une incidence plus considérable et de garantir que le message résonne fortement au sein de notre communauté. »

En plus de faire des recherches sur la paternité anishinaabe, le professeur Randy Pitawanakwat a un lien personnel avec les campagnes de sensibilisation et préconise l’importance des établissements d’enseignement pour soutenir la guérison et la réconciliation.

« Aîné d’une famille avec quatre sœurs, j’ai toujours ressenti une profonde responsabilité d’épauler et d’encourager les femmes de ma vie, a-t-il exprimé. Depuis qu’elle s’est liée en 2022, l’Université Laurentienne est un campus ambassadeur de la Campagne de la peau d’orignal, ce qui renforce notre engagement envers la réconciliation, les appels à l’action et l’élimination de la violence contre les femmes, les enfants et les personnes bispirituelles. Cette activité permet à tous les membres de la communauté de se renseigner et de s’engager à faire partie de la solution. »

M. Pitawanakwat a souligné l’importance de la campagne pour mettre fin à la violence contre les femmes et les enfants, en particulier au sein des communautés autochtones. « En portant une pièce de peau d’orignal, nous reconnaissons notre responsabilité collective d’agir, a-t-il ajouté. Il ne s’agit pas seulement d’un problème autochtone; on fait appel à toutes les personnes sur l’île de la Tortue pour qu’elles s’unissent et mettent fin à la violence sexiste. »

La communauté est invitée à l’Université Laurentienne pour cette journée qui débutera lors d’une cérémonie d’ouverture à 10 h dans l’atrium de l’Édifice Parker, suivie d’autres activités à cet endroit et dans le CAPA.

L’héritage d’Anne Kossatz perdure dans le cadre d’une bourse d’études

L’héritage d’Anne Kossatz perdure dans le cadre d’une bourse d’études

Un don de plus de 115 000 $ apportera un appui aux femmes dans les sciences à l’Université Laurentienne

10 février 2025 – À la veille de la Journée internationale des femmes et des filles de science, la famille de la défunte Anne Kossatz a généreusement fait don de quelque 115 000 $ pour créer une bourse destinée aux étudiantes du programme de biologie biomédicale à l’Université Laurentienne. Cette contribution bienveillante rend hommage à Anne et à son engagement de toute une vie envers l’avancement des possibilités pour les femmes en sciences.

 

 

« C’est un privilège d’honorer ma femme en créant cette bourse d’études à la Laurentienne, a exprimé Ray Dalby. Elle croyait profondément au pouvoir transformateur de l’éducation et à l’importance d’encourager les femmes à briller dans des domaines où elles ont traditionnellement été sous-représentées. Cette bourse est une façon d’alimenter sa vision et d’avoir une incidence durable sur les générations futures. »

 

 

Décédée en 2021, Anne était originaire de Sudbury et diplômée de la Laurentienne. Elle avait une incroyable joie de vivre et un enthousiasme pour vivre pleinement. Sa passion pour les chevaux l’a apportée à siéger au conseil d’administration d’Ontario Equestrian et à devenir commissaire auprès de la Fédération équestre internationale. Elle avait une formation approfondie incluant deux maîtrises, mais a obtenu en premier lieu un baccalauréat ès sciences en biologie de l’Université Laurentienne en 1977.

 

 

« La communauté Laurentienne est profondément reconnaissante envers la famille d’Anne pour cette contribution importante, a affirmé la doyenne de la Faculté des sciences, de génie et d’architecture, Joy Gray-Munro, Ph.D. Nous reconnaissons la différence notable que ce généreux don aura dans la vie des lauréates ainsi que l’incidence positive d’offrir un plus grand nombre de possibilités aux femmes dans les sciences. »

 

 

Ce don permettra de créer une bourse d’études qui sera décernée tous les ans à une étudiante de troisième année en biologie biomédicale ayant obtenu la moyenne pondérée cumulative la plus élevée au cours des deux années d’études précédentes. Grâce à cette bourse, l’héritage d’Anne Kossatz aidera une étudiante de la Laurentienne à réaliser tout son potentiel et, dans un sens plus large, à contribuer à l’avenir de la recherche scientifique.

 

Un moment phare : John Gunn est lauréat de la Médaille du couronnement du Roi Charles III.

Un moment phare : John Gunn est lauréat de la Médaille du couronnement du Roi Charles III.

Un professeur émérite de l’Université Laurentienne est honoré pour son leadership environnemental pérenne aux incidences mondiales.

6 février 2025 - John Gunn (Ph.D.), professeur émérite de la Laurentienne et chercheur de renommée internationale dans le domaine de l’environnement, s’est vu attribuer la prestigieuse Médaille du couronnement du Roi Charles III. Cet honneur consacre ses travaux sur la science de l’environnement, son mentorat auprès de futurs leaders de la durabilité et son intendance de l’histoire de la restauration environnementale de Sudbury, trois volets d’une carrière, d’envergure internationale, qui enjambe des décennies.

« Je suis vraiment honoré de recevoir cette médaille, a déclaré M. Gunn. Cette distinction témoigne des vertus que revêtent la collaboration et l’innovation face aux défis à relever dans le domaine de l’environnement. Je suis particulièrement heureux du fait que cela m’a permis de souligner le rôle unique de l’Université Laurentienne au sein de l’Alliance des universités pour une nature positive, à titre de leader de la restauration de la biodiversité et des initiatives de durabilité à l’échelle planétaire. Les membres du corps professoral et de la population sont en effet résolus à changer la donne et je suis fier des efforts engagés. »

Ses contributions, à commencer par ses recherches innovatrices sur les répercussions des pluies acides sur les écosystèmes aquatiques, enjambent plus de quarante ans. Ses conclusions - et celles de ses collègues - ont largement orienté la formulation de politiques qui ont permis de réduire les émissions industrielles et de rétablir sensiblement la biodiversité sudburoise.

M. Gunn est l’ex-directeur de l’Unité conjointe d’écologie d’eau douce et le fondateur du Centre pour la vitalité des lacs Vale, pôle de la recherche environnementale et de l’engagement communautaire. Il est titulaire depuis 21 ans de la Chaire de recherche du Canada sur les systèmes aquatiques stressés, poste qui lui a permis de faire avancer la collaboration entre le monde universitaire, l’industrie et le secteur gouvernemental. 

« Nous félicitons de tout cœur le professeur Gunn, a dit la vice-rectrice à la recherche, Mme Tammy Eger. Cette médaille souligne ses réalisations exceptionnelles qui ont redonné la santé à nos lacs ici et fait progresser la science de l’environnement à l’échelle mondiale, et consacre son dévouement constant au mentorat auprès des leaders de la prochaine génération dans le domaine de l’environnement. Son travail continue de nous inspirer. » 

M. Gunn s’attache à mieux faire connaître à l’échelle internationale la remarquable épopée qu’est la restauration environnementale sudburoise. 

Lors de la conférence COP15 des Nations Unies, qui s’est tenue à Montréal en 2022, M. Gunn représentait le Canada et a fait connaître aux leaders du monde le cheminement et le bilan de Sudbury, précisant comment son rôle de mentor a déterminé l’adhésion de la Laurentienne à l’Alliance des universités pour une nature positive, un réseau mondial comptant plus de 700 établissements œuvrant au rétablissement de la biodiversité et à l’action en faveur du climat. La Laurentienne est la seule université ontarienne à avoir pris auprès de l’alliance un engagement garanti qui est soutenu par la haute administration et un programme d’étudiants ambassadeurs.

La Médaille du couronnement du Roi Charles III, frappée par la Monnaie royale canadienne, est une marque de reconnaissance importante de personnes qui ont apporté au Canada une contribution exceptionnelle dans divers domaines.

Alors qu’il poursuit son travail en tant que professeur émérite, son influence, qui se fait sentir au sein des étudiants, des chercheurs et des communautés, se traduit aussi en héritage incarné par une nouvelle génération de champions de l’environnement et d’artisans du changement en faveur de la durabilité qui s’attaquent aux problèmes du changement climatique et de la perte de biodiversité à l’échelle planétaire.

Le 25 février, un hommage spécial sera rendu à M. John Gunn (Ph.D.) lors de la projection du film « Planting Hope: A Regreening Story ». Cet événement de la Semaine de la recherche est présenté en partenariat avec Science Nord et est ouvert au public. 

Onze équipes universitaires participent au Défi d’or Goodman

Onze équipes universitaires participent au Défi d’or Goodman

Des équipes de toute l’Amérique du Nord ont fait concurrence dans le cadre du concours d’investissement minier

5 février 2025 – La 7e édition annuelle du Défi d’or Goodman a eu lieu du 29 au 31 janvier 2025 et 11 équipes venues de partout sur le continent se sont affrontées pour gagner de l’or véritable. Dans ce concours de cas d’investissement minier réaliste présenté par Kinross Gold et organisé par l’École des mines Goodman à l’Université Laurentienne, des équipes d’étudiants de premier cycle jouent le rôle de sociétés de financement cherchant à investir dans une compagnie minière.

Les équipes devaient évaluer trois sociétés minières et justifier laquelle constituerait le meilleur investissement. De réels PDG de G Mining Ventures, de Meridian Mining et d’Omai Gold Mines ont eu 30 minutes pour convaincre les équipes d’investir dans leur entreprise. Ensuite, les équipes ont eu le temps de leur poser des questions percutantes, de réfléchir aux données importantes et de discuter d’analyses afin d’arriver à leur décision. L’équipe d’étudiants ayant présenté l’argumentaire le plus soigné et professionnel pour son choix de société minière a été couronnée gagnante.

En fin de compte, c’était Queen's University qui a gagné le concours. Son équipe a choisi Meridian Mining aux fins d’investissement et remporté l’équivalent en espèces de quatre onces d’or.

« Toutes les équipes ont fait des présentations impressionnantes, a affirmé le président du Défi d’or Goodman et PDG de Dundee Corporation, Jonathan Goodman. Les étudiants ont travaillé fort pour représenter leur université, profitant au maximum de cette occasion pour faire valoir leur sens des affaires et leurs connaissances de l’industrie minière tout en développant de nouvelles compétences et relations. Félicitations à Queen's University de sa victoire bien méritée. »

La directrice générale de l’École des mines Goodman, Nadia Mykytczuk, a félicité les étudiants de leur approche visionnaire. « Les activités minières traversent actuellement une importante transition technologique, a-t-elle expliqué, et le fait que les étudiants comprennent comment exploiter de nouveaux gisements et établir des mines prospères constituera un atout précieux pour l’industrie dans son ensemble. »

Cet événement de trois jours, plus qu’un simple concours, a permis aux étudiants de s’entretenir avec des experts de l’industrie. Le président et directeur général de Rule Investment Media, Rick Rule, a prononcé le discours principal au gala de clôture tandis que des dirigeants de Nuclear Fuels Inc., Dundee Corporation, Kinross Gold, RBC Marchés des capitaux, Technica Mining, Magna Mining, Lakeshore Gold, SCP Resource Finance et Let’s Roll « Ideation » Consulting ont formé le jury.

Les équipes de McMaster University et de l’Université Laurentienne se sont classées en deuxième et troisième places, recevant des pièces d’argent, et, pour leur participation, tous les concurrents ont reçu des boîtes à lunch de mineurs fabriquées à Sudbury. Les étudiants des 11 équipes ont tiré des leçons inestimables sur la prise de décision en matière d’investissement dans le secteur minier et ont noué des relations durables avec leurs pairs et des leaders de l’industrie. 

Les célébrations du Mois de l’histoire des Noirs sont lancées aujourd’hui à l’Université Laurentienne

Les célébrations du Mois de l’histoire des Noirs sont lancées aujourd’hui à l’Université Laurentienne

Calendrier des activités organisées par les dirigeants étudiants

3 février 2025 – L’Association des étudiants afro-antillais de l’Université Laurentienne (AEAAUL) est heureuse de présenter des activités intéressantes sur le campus à l’occasion du Mois de l’histoire des Noirs, pour célébrer la richesse de la culture, de l’histoire et des réalisations des Noirs. Grâce au soutien du Centre étudiant d’équité (CEE) et du Bureau d’équité, de diversité et des droits de la personne (BEDDP), l’AEAAUL propose une série d’activités qui visent à sensibiliser et à responsabiliser les étudiants et la communauté tout en nouant des liens entre eux.

« L’AEAAUL est une communauté de soutien pour les étudiants africains et caribéens, favorisant les échanges culturels et la cohésion dans le cadre d’activités de groupe, a expliqué la présidente, Aya Atomini, une étudiante de quatrième année en administration des affaires -finances. Ce mois-ci est l’occasion de mettre en valeur les réalisations et les contributions des personnes noires tout en célébrant avec les pairs et ouvrant des discussions importantes sur la représentation. »

Les activités du Mois de l’histoire des Noirs offriront aux étudiants la possibilité de s’initier à l’histoire des Noirs et aux enjeux contemporains et de faire du réseautage avec des professionnels et des entrepreneurs. En voici quelques-unes :

  • Comprendre le passé (3 février) – Une présentation des organismes des Noirs de Sudbury, avec des tables rondes et des discussions interactives.
  • Discussions entre pairs (6 février) – Un débat mené par les étudiants sur le rôle des nations africaines dans l’élaboration des récits du Mois de l’histoire des Noirs.
  • Trois matchs de basketball (8 février) – Les étudiants encourageront les équipes de basket-ball des Voyageurs et Sudbury Five en profitant de billets commandités par le BEDDP. Regardez les 3 matchs pour 10 $ avec le code promotionnel LAURENTIAN25. Achetez vos billets.
  • Journée des entrepreneurs noirs (11 février) – Une célébration des entrepreneurs noirs et de leurs contributions à la communauté.
  • Soirée de jeux (13 février) – Une soirée amusante de jeux interactifs et de camaraderie.
  • Soirée cinéma (25 février) – La projection d’un film célébrant la narration et l’histoire des Noirs.
  • « Becoming Unstoppable » avec Tychon Carter (25 février) – Atelier pratique avec un ancien d’UL.
  • Nikki Clarke: L’innovation canadienne noire (26 février) – Une présentation favorisant l’engagement et la collaboration du public.
  • Mini-gala culturel (1er mars) – La grande finale, avec un défilé de mode, des spectacles en direct et un repas culturel.
  • Florish Adebayo a fréquenté le St. Charles College et est étudiante en quatrième année de biochimie. Elle travaille à temps partiel dans une pharmacie locale, dirige sa propre entreprise, Beiwty Rishrish Cosmetics, et siège au comité de direction de l’AEAAUL. Étudiante et jeune entrepreneure avec un horaire chargé, Florish souligne l’importante incidence de l’AEAAUL sur la vie étudiante. « Cette association m’a donné la chance de nouer des relations sur les plans personnel, universitaire et social, a-t-elle expliqué, et de bénéficier d’un soutien réciproque de mes pairs. Le Mois de l’histoire des Noirs est le moment d’amplifier ces liens et de célébrer notre communauté. »

    Menée par un conseil de direction de 12 étudiants dévoués, l’AEAAUL a une solide présence à la Laurentienne depuis des années. Puisque de nombreux dirigeants actuels en sont à leur dernière année d’études, elle prépare une transition en douceur vers une nouvelle direction. « Nous avons de nombreux nouveaux membres qui peuvent se présenter aux prochaines élections, a souligné Barakat Salami, qui a fréquenté la Lasalle Secondary School, est vice-présidente de l’AEAAUL et étudiante de quatrième année en droit et justice. Nous sommes convaincus que l’AEAAUL continuera à prospérer et à faire évoluer cette célébration d’année en année. »

    Grâce à un éventail d’activités pour répondre à des intérêts différents, le groupe attend avec intérêt deux toutes nouvelles initiatives. « Le mini-gala culturel et le débat étudiant, Discussions entre pairs, nous intriguent tout particulièrement, a dit Esther Oseni-Ketefe, diplômée de la St. Benedict Catholic Secondary School et étudiante de quatrième année en droit et de justice. C’est notre première fois à présenter quelque chose de ce genre et nous pensons que la communauté appréciera ces deux activités uniques et intéressantes. »

    En collaboration avec l’AEAAUL, le CEE et le BEDDP de l’Université Laurentienne ont fait en sorte que deux conférenciers invités, l’ancien étudiant-athlète et diplômé de l’Université Laurentienne, Tychon Carter, et la leader communautaire, Nikki Clarke, se joignent aux célébrations pour partager leurs idées et leurs expériences. L’AEAAUL invite la communauté Laurentienne à participer à l’histoire, à la culture et aux réalisations des Noirs et à les célébrer dans le cadre d’un mois rempli d’activités captivantes.

    Le Canada investit dans l’adaptation aux changements climatiques pour assurer la sécurité des collectivités dans le nord de l’Ontario et partout au Canada

    Le Canada investit dans l’adaptation aux changements climatiques pour assurer la sécurité des collectivités dans le nord de l’Ontario et partout au Canada

    29 janvier 2025 - Dans tout le pays, les impacts des changements climatiques sont de plus en plus graves et de plus en plus fréquents, comme en témoigne la multiplication d’événements extrêmes comme les inondations, les feux de forêt et les canicules. Les changements graduels, comme la fonte du pergélisol dans le Nord et l’élévation du niveau de la mer dans les régions côtières, ont également une incidence sur la sécurité de nos collectivités et la qualité de vie. Agir dès aujourd’hui aidera à améliorer notre résilience à long terme et à réduire les coûts associés aux événements météorologiques extrêmes, de plus en plus fréquents au Canada. Parmi ces coûts, mentionnons les prix des produits d’épicerie, les primes d’assurance et les taxes municipales, qui ont tous tendance à grimper pour couvrir les coûts associés aux dommages et à la reprise après sinistre.

     

    Pour protéger nos collectivités des pires impacts économiques et environnementaux des changements climatiques, nous devons continuer à nous préparer aux changements à venir en investissant dans la résilience des collectivités. De cette façon, nous renforcerons non seulement la sécurité des Canadiens, mais aussi la capacité des collectivités à se remettre d’événements météorologiques extrêmes.

     

    Marc G. Serré, secrétaire parlementaire de l’honorable Jonathan Wilkinson, de concert avec la députée Viviane Lapointe et le député Anthony Rota, a annoncé l’octroi de plus de 2,7 millions de dollars pour cinq projets réalisés dans le nord de l’Ontario, dans le cadre du Programme d’adaptation aux changements climatiques (PACC) de Ressources naturelles Canada (RNCan).

     

    Ces projets visent à aider des professionnels, des décisionnaires et des communautés de Premières Nations dans le nord de l’Ontario et partout au Canada à faire avancer la mise en application de plans et de mesures d’adaptation aux changements climatiques par l’élaboration et la mise en œuvre d’outils, de formations et de ressources. En outre, l’un des projets permettra de cerner les leçons tirées de mesures d’adaptation antérieures.

     

    Les fonds annoncés aujourd’hui proviennent d’un investissement total de 39,5 millions de dollars annoncé le 14 novembre 2024 dans le cadre du PACC et du programme Communautés côtières résilientes au climat (CCRC) pour réduire les risques liés aux changements climatiques et bâtir des collectivités plus résilientes au pays à l’appui de la Stratégie nationale d’adaptation (SNA).

     

    Les mesures que nous prenons maintenant nous permettront de protéger nos populations, nos moyens de subsistance, notre environnement et notre économie. Nous investissons activement dans l’adaptation aux changements climatiques pour soutenir de façon proactive les projets d’adaptation et de résilience pilotés par les collectivités. Il est plus que jamais essentiel d’unir nos forces pour aider les collectivités à demeurer fortes face aux changements, aujourd’hui et dans l’avenir.

     

    Citations

    « Les impacts des changements climatiques – y compris les feux de forêt intenses, les inondations dévastatrices, les ouragans et tempêtes tropicales d’une grande violence ainsi que le dégel du pergélisol dans le Nord – se font sentir sur les plans environnemental et économique dans toutes les régions du Canada. C’est pourquoi le gouvernement fédéral prend dès aujourd’hui des mesures pour aider nos collectivités et notre économie à se préparer et à se protéger de la menace que représentent les changements climatiques. Grâce aux cinq projets annoncés aujourd’hui dans le nord de l’Ontario, nous pourrons soutenir le travail de longue haleine essentiel qui se fait à l’échelle des collectivités pour assurer la sécurité de la population, aujourd’hui et dans l’avenir. »

     

    L’honorable Jonathan Wilkinson

    Ministre de l’Énergie et des Ressources naturelles

     

    « Les fonds annoncés aujourd’hui soutiendront cinq projets importants pour aider les collectivités et les secteurs d’activité à prendre des mesures pour s’adapter à l’évolution de notre climat. Il s’agit de projets dirigés par des chercheurs passionnés et des organismes qui ont vraiment à cœur notre environnement et notre bien-être. En investissant dans ce genre de projets, nous faisons équipe pour protéger nos maisons, nos moyens de subsistance et les lieux que nous aimons contre les risques de plus en plus grands posés par les changements climatiques. »

     

    Marc G. Serré

    Député de Nickel Belt, Secrétaire parlementaire du ministre de l’Énergie et des Ressources naturelles et de la ministre des Langues officielles

     

    « Sudbury est un chef de file de la remédiation environnementale. Cet investissement affermit notre position et notre travail de bons gardiens de l’environnement et de la collectivité. Il est judicieux d’investir dans l’adaptation et le renforcement de la résilience, et c’est ce que nous faisons. Le travail essentiel qui s’accomplit ici nous aide à mieux nous préparer et nous adapter aux impacts des changements climatiques. »

     

    Viviane Lapointe

    Députée de Sudbury

     

    « Les collectivités de tout le Canada et de l’Ontario subissent les contrecoups de plus en plus violents des phénomènes météorologiques extrêmes. Il est temps de se concerter pour faire face aux problèmes que posent déjà ou pourraient poser demain les changements climatiques. En prenant dès aujourd’hui les mesures nécessaires pour nous adapter et renforcer notre résilience, nous aidons nos collectivités à se préparer à faire face et à mieux s’adapter aux effets des changements climatiques. »

     

    Anthony Rota

    Député de Nipissing–Timiskaming

     

    « L’équipe de Up North on Climate est honorée de collaborer avec quatre conseils tribaux du nord de l’Ontario dans le cadre du Partnership for Indigenous Climate Change Adaptation. Ensemble, nous créons une ressource en ligne et des micro-crédits dans le but de diffuser de l’information sur les effets des changements climatiques pour les communautés des Premières Nations. Le GeoHub proposera des cartes accessibles et conviviales qui mettront l’accent sur les expériences et les idées d’adaptation des communautés en combinant le savoir autochtone et occidental dans le but de renforcer la résilience. »

     

    Chantal Sarrazin-Delay

    Responsable, Up North on Climate, Université Laurentienne

     

    « La formation que nous mettons au point n’est pas très répandue dans le secteur de la foresterie et au Canada. Nous sommes persuadés qu’en nous appuyant sur les ressources actuelles et les matériaux éprouvés ainsi qu’en collaborant avec des partenaires, le programme de formation que nous proposons jouera un rôle essentiel dans l’avancement des pratiques d’adaptation aux changements climatiques et contribuera à la résilience et à la viabilité des forêts et du secteur forestier. »

     

    Mark Pearson

    Directeur général, Institut forestier du Canada

     

    « Nos efforts pour protéger les individus et les collectivités contre les rudes impacts des phénomènes météorologiques extrêmes n’arrivent pas à suivre le rythme de l’évolution du climat. Notre institut est reconnaissant de ce soutien offert par Ressources naturelles Canada, grâce auquel nous aurons des exemples des meilleures pratiques en vigueur dans le domaine de la résilience climatique et nous tirerons des inspirations pour une mise en œuvre à plus grande échelle. Dans le cadre de ces projets, notre institut collaborera avec des professions clés et d’autres acteurs de tous les coins du pays pour améliorer les connaissances, les capacités et les compétences afin que la résilience climatique fasse davantage partie de leurs pratiques. »

     

    Al Douglas

    Président, Climate Risk Institute

    Infirmière de carrière : le cheminement d’une diplômée de la Laurentienne, de mentorée à mentor

    Infirmière de carrière : le cheminement d’une diplômée de la Laurentienne, de mentorée à mentor

    Mme Shelli Fielding Levac évoque son cheminement vers le leadership et l’apprentissage permanent.

    29 janvier 2025 - De ses débuts au programme de sciences infirmières de l’Université Laurentienne, en tant qu’étudiante, à son rôle actuel de dirigeante, Mme Shelli Fielding Levac incarne les possibilités que peut offrir une carrière dans la profession et la pérennité d’un engagement en faveur du perfectionnement professionnel.

    Vice-présidente des Services cliniques et infirmière en chef à l’Hôpital général de Nipissing Ouest, elle a mis des décennies à bâtir une carrière dans la profession infirmière. « Je savais depuis toujours que je voulais faire carrière dans les soins de santé. » Un moment décisif : élève du secondaire travaillant au camp d’été pour personnes à handicap physique et développemental, organisé par la Marche des dix sous, elle a vu naître sa passion pour les soins et l’a confortée par sa décision de poursuivre des études en sciences infirmières.

    « Comme je suis de Sudbury, j’aime le plein air et je ne pouvais m’imaginer étudier ailleurs », dit-elle en évoquant sa décision de s’inscrire à la Laurentienne. Au programme de sciences infirmières, elle a reçu un enseignement de premier ordre et a pu explorer divers centres d’intérêt par l’entremise de cours au choix, nouant ainsi des amitiés à vie.

    « Le choix des cours facultatifs était très varié. Ces cours m’ont permis d’élargir mes compétences de future praticienne, mais aussi de côtoyer des personnes d’autres programmes. J’ai beaucoup appris et j’ai noué des relations très précieuses. »

    Sa carrière couvre des rôles dans la gestion des risques de qualité, la prévention et le contrôle des infections, ainsi que la direction. Chemin faisant, elle et son mari ont souvent déménagé dans des régions éloignées, avec leurs jeunes enfants, pour y travailler, et s’installer là où les possibilités s’offraient à eux. Ils sont finalement revenus s’installer plus près de la famille pour s’occuper de parents vieillissants.

    « Chaque poste que j’ai occupé m’a enrichie de compétences et m’a permis de mieux comprendre les choses, dit-elle. La profession infirmière ouvre tant de portes, que l’on se sente accomplie en étant infirmière d’étage ou que l’on aspire à des fonctions de direction, les possibilités sont inépuisables. » Elle souligne l’importance que revêt le mentorat dans la progression d’une carrière et conseille aux infirmières et aux infirmiers de demander l’avis d’experts, même en dehors de la profession.

    Dans ses fonctions actuelles, Mme Fielding Levac a à cœur de soutenir les travailleurs de la santé et de relever les défis du maintien de l’effectif, citant des initiatives comme la Subvention ontarienne Apprendre et rester, qui trouvent en elle un écho tout particulier. « La crise de la COVID-19 était éprouvante pour tout le monde, surtout les professionnels de la santé. Cette subvention rappelle combien il est important d’investir dans le personnel infirmier et de voir à son maintien dans le Nord où il y a tellement de possibilités de croître et de changer le cours des choses. En effet, dans le Nord, la profession infirmière ne se résume pas à faire carrière, elle permet de contribuer à la prospérité de la collectivité et de se construire une vie épanouissante. »

    Faut-il ajouter que son dévouement à la profession est une affaire de famille? Son mari est aussi infirmier et sa fille cadette obtiendra ce printemps un diplôme du programme de kinésiologie de la Laurentienne. En outre, Mme Fielding Levac est actuellement inscrite à un programme de maîtrise, mais elle n’est pas pressée de le terminer.

    « Mon poste actuel à l’Hôpital général de Nipissing Ouest, que j’occupe depuis peu, est l’emploi de mes rêves, dit-elle en évoquant son avenir. Bien entendu, il me reste à finir ma maîtrise, mais, pour l’instant, je m’attache à faire en sorte que ce poste soit le plus utile possible et à appuyer les autres dans leur cheminement professionnel. »

    Incarnant des évolutions possibles d’une carrière d’infirmière et les possibilités de croissance, de leadership et d’apprentissage permanent, elle demeure une ardente défenseuse de la profession infirmière et une source d’inspiration pour les personnes qui entament leur parcours dans le monde de la santé. 

    Nomination de nouveaux membres au Conseil des gouverneurs de l’Université Laurentienne.

    Nomination de nouveaux membres au Conseil des gouverneurs de l’Université Laurentienne.

    Le Conseil des gouverneurs de l’Université Laurentienne compte maintenant deux nouveaux membres, Mme Rachel Prudhomme et M. Ryan Minor.

    24 janvier 2025 - Le Conseil des gouverneurs de l’Université Laurentienne compte maintenant deux nouveaux membres, Mme Rachel Prudhomme et M. Ryan Minor. Leur nomination a été confirmée lors de son assemblée du 13 décembre 2024.

    « Notre Conseil est heureux d’accueillir deux diplômés de l’Université Laurentienne, Mme Rachel Prudhomme et M. Ryan Minor, à titre de membres ayant droit de vote, a déclaré le président du Conseil des gouverneurs de l’Université Laurentienne, M. Vern Cameron. Ces personnes comptent une vaste expérience en gouvernance et consultation. Les antécédents de Mme Prudhomme dans le domaine de l’enseignement postsecondaire et ceux de M. Minor dans le secteur financier renforceront notre Conseil alors que nous continuons à promouvoir et à défendre la mission, la vision et les valeurs de l’Université Laurentienne. »  

    Rachel Prudhomme

    Mme Rachel Prudhomme a fait carrière en tant qu’ingénieure, éducatrice et leader et compte plus de dix-sept ans d’expérience municipale, récemment en tant que directrice de l’ingénierie pour la Ville de Newmarket, et plus d’une décennie en tant que doyenne des sciences naturelles, des affaires et de la technologie au Collège Boréal. Première femme diplômée du programme de génie minier de l’Université Laurentienne, Mme Prudhomme est aussi titulaire d’un baccalauréat spécialisé en éducation physique et santé de l’Université Laurentienne, d’une maîtrise ès sciences en physique appliquée et d’un diplôme d’études supérieures en administration publique, pour ne nommer que ceux-là.

    Elle a dirigé sa propre société de recherche en ingénierie et un cabinet multinational d’experts-conseils et a été la première femme à obtenir un grade et à enseigner à plein temps en sciences et génie à l’Université Laurentienne. Elle a siégé à de nombreux comités consultatifs, conseils d’administration et comités provinciaux, dont le Conseil des ingénieurs de l’Ontario. Titulaire de plusieurs diplômes d’études supérieures, elle parle couramment plusieurs langues et continue de poursuivre son apprentissage dans divers domaines.  

    Ryan Minor

    M. Ryan Minor est directeur de la fiscalité chez Comptables professionnels agréés du Canada, l’organisation nationale représentant la profession comptable au Canada. Comptable professionnel agréé (CPA) en Ontario, M. Minor est titulaire d’un doctorat en droit de l’Université Queen’s, d’une maîtrise en droit fiscal LLM de l’Université York et d’un baccalauréat en commerce de l’Université Laurentienne (2000).

    Au début de sa carrière, il a enseigné pendant plusieurs années à l’Université Laurentienne. Ses recherches portent sur l’incidence de la politique fiscale sur l’innovation des entreprises au Canada, et il fait partie de plusieurs comités nationaux qui conseillent les décideurs politiques sur la législation et l’administration fiscales. Par ses interventions publiques, ses cours de fiscalité et son travail au sein de comités, M. Minor s’efforce de combler le fossé entre la législation fiscale complexe et son application pratique, contribuant ainsi à l’amélioration du droit fiscal et à la mise en place d’un système plus efficace et équitable pour les contribuables et entreprises.

    Une professeure de psychologie, Reeshma Haji, est en lice pour un Prix international de livre de cuisine.

    Une professeure de psychologie, Reeshma Haji, est en lice pour un Prix international de livre de cuisine.

    Que disent nos recettes sur notre culture?

     

    21 january 2025 - Membre du corps professoral du programme de psychologie de la Laurentienne, Mme Reeshma Haji, Ph.D., jouit d’une renommée internationale pour son talent culinaire. Son livre de cuisine, intitulé All the Russ without the Fuss: Khoja Fusion Recipes for Busy Lives, est parmi les candidats aux prix prestigieux Gourmand World Cookbook Awards, un concours international mettant à l’honneur les meilleurs livres de cuisine et de vin au cours de la dernière année. Son livre, qui s’est démarqué des concurrents issus de 222 pays, est en lice dans deux catégories : Inde et Publication indépendante.


    Les lauréats seront annoncés en juin 2025 lors d’une cérémonie de remise des prix à Lisbonne, au Portugal. Mme Haji se dit surprise et honorée de sa nomination. « Je ne m’y attendais aucunement. J’ai dû vérifier deux fois son bien-fondé lorsque cela a été annoncé la première fois. C’est bien un prix prestigieux, et je m’estime honorée de me compter parmi les finalistes. »
     
    Mme Haji, qui s’est jointe à l’Université Laurentienne en 2009 et qui offre des cours en ligne en tant que professeure associée, s’est fait connaître pour ses recherches en psychologie sociale et sur les relations intergroupes. Ses travaux d’érudite s’attachent en effet depuis longtemps à faire reculer les préjugés et à favoriser la compréhension entre les cultures, les religions et les sexes. Bien qu’elle décrive la cuisine comme un passe-temps, elle s’intéresse à la culture alimentaire parce que cela s’inscrit dans ses objectifs de recherche.
     
    « J’ai toujours été portée à faire reculer les préjugés et cet intérêt se retrouve dans ma cuisine. Selon la théorie de la relation intergroupe, le fait de réunir des groupes, que ce soit par le fait de vivre des expériences communes ou le simple partage d’un nouveau plat, peut désamorcer les préjugés. La nourriture est un excellent moyen de faire naître l’ouverture d’esprit et de tisser des liens entre les cultures. »
     
    Dans son livre, Mme Haji s’inspire de son héritage khoja, mariant les influences indiennes et d’Afrique orientale aux traditions culinaires européennes. Ses recettes, comme la tourte au poisson masala — une fusion de plats réconforts britanniques et d’épices indiennes — témoignent de son esprit innovateur et inventif. Le livre déborde de recettes pratiques, faciles à préparer, qui font gagner du temps, ainsi que d’anecdotes personnelles.
     
    Sa passion de gastronome remonte à son enfance torontoise, une période où les aventures culinaires de sa mère ont fait naître en elle le goût des cuisines les plus diverses. « Mon frère et moi avions l’habitude de cuisiner ensemble, dit-elle, lorsque nos parents étaient au travail. » Cette réalité se reflète dans son livre, qu’elle dédie à sa mère et à son frère, et dans lequel elle donne, au fil des pages, des conseils sur la manière de faire que les préparations culinaires se font en famille.
     
    Conciliant sa carrière universitaire de professeure à la Laurentienne et son intérêt croissant envers la cuisine, Mme Haji s’est inscrite au Collège George Brown, à temps partiel, et a obtenu en 2019, après quelques années, un certificat en arts culinaires. « Je me rendais à Toronto les week-ends suivre des cours de cuisine et revenais à Sudbury le dimanche, prête à offrir mes cours toute la semaine, dit-elle. Cette formation m’a appris à composer des recettes et à donner corps à mon rêve d’écrire un livre de cuisine. De fait, créer une recette, c’est un peu comme faire de la recherche, car cela demande de la précision et de la répétabilité. Chaque recette a fait l’objet de divers essais et de critiques, question de m’assurer qu’elle convenait à d’autres et pas seulement à mon palais. »
     
    Parallèlement à sa réussite culinaire, Mme Haji donne des cours en ligne sur la culture et la psychologie et est une source d’inspiration auprès des étudiants de tous cycles en tant que superviseuse des travaux de recherche. Son dévouement l’a également amenée à faire de l’accompagnement scolaire et de la consultation en gestion du temps, tout en élevant sa fille, preuve que des familles, pressées par le temps, peuvent cuisiner des plats sains et savoureux.
     
    Jennifer Johnson (Ph.D.), doyenne de la Faculté des arts, salue ses contributions à la vie universitaire et à la sphère culturelle. « Mme Haji est une éducatrice engageante et éclairée dont le travail jette un pont entre le monde social et culturel. Son livre de cuisine est le prolongement naturel de son engagement en faveur de la compréhension culturelle. »
     
    En attendant la 30e cérémonie de remise des prix Gourmand, qui aura lieu au Portugal plus tard cette année, Mme Haji continue d’enrichir la communauté de la Laurentienne grâce à son brassage unique de passions. Ce prix prestigieux, si elle est lauréate, viendra consacrer non seulement son talent pour la cuisine, la famille et la culture, mais aussi les valeurs — l’appréciation culturelle, la créativité et le dialogue — qu’elle véhicule dans le cadre de ses études et au-delà.
     

    Roxanne Recollet évoque sa vocation à aider les autres.

    Roxanne Recollet évoque sa vocation à aider les autres.

    « Dès que j’ai su de quel clan j’étais issue, tout s’est enclenché. »

    15 janvier 2025 - Pour Roxanne Recollet, étudiante de quatrième année du programme de services sociaux pour les autochtones à l’Université Laurentienne, le retour aux études n’était pas seulement l’obtention d’un grade, c’était aussi donner corps à une vocation de toute une vie. Son parcours vers l’enseignement postsecondaire, à 55 ans, caractérisé par la résilience, la détermination et un profond attachement à ses racines autochtones, est aussi inspirant que peu conventionnel.

    Mme Recollet est originaire du territoire non cédé de Wikwemikong, lieu où a pris racine sa passion pour l’aide à autrui, là aussi où, cherchant à concilier le travail et la famille, au sortir du programme d’études en travail social du Collège Northern, en 2015, elle a ressenti le désir d’élargir ses horizons et ses compétences afin de mieux servir sa communauté.

    « L’une des raisons qui m’ont poussée aux études, dit-elle, était de devenir, aux yeux de ma communauté, un modèle à suivre. Il n’est jamais trop tard, et on n’est jamais trop vieux de reprendre le chemin de l’école. »

    En 2020, elle s’est inscrite à l’Université Laurentienne, en suivant d’abord des cours en ligne, à temps partiel, avant de déménager à Sudbury pour étudier à plein temps. Le transfert de ses crédits du collège lui a permis de démarrer du bon pied, et le positivisme qui l’anime imprègne tout ce qu’elle entreprend.

    « Tout le monde peut avoir une mauvaise ou une bonne journée, mais nous sommes ici, en bonne santé, en train de faire et d’être, dit-elle. La vie est si précieuse, et j’essaie d’apprendre et d’expérimenter autant que possible. Cela me donne de l’énergie et de la vitalité. »

    Sa décision de poursuivre des études en service social est fortement tributaire de son identité de femme du clan de l’ours, un clan dont les membres sont connus pour leur rôle de protecteur et de guérisseur. « Dès que j’ai su de quel clan j’étais issue, tout s’est enclenché, dit-elle. Cette découverte a validé ma voie dans la profession d’aide et a confirmé mon désir d’incorporer dans mon travail les visions du monde autochtones. »

    Au fil des ans, Mme Recollet a vu sa carrière évoluer, englobant les rôles d’intervenante en santé mentale, de défenseure de la santé maternelle et infantile et d’animatrice d’ateliers de guérison au service des communautés des Premières Nations.

    De concert avec sa sœur, elle offre des séances de formation comme la Formation appliquée en techniques d’intervention face au suicide (ASIST) et les Premiers secours en santé mentale, séances très populaires dans les communautés autochtones. Malgré la grande perte de deux de ses sœurs pendant la pandémie de la COVID-19, elle poursuit la mission d’autonomisation individuelle qu’elle menait en commun avec elles. « Même si mes sœurs ont rejoint le monde des esprits, elles sont avec nous, dans nos cœurs et nos esprits, lorsque nous donnons des séances de formation. Leur présence me donne de la force. »

    Depuis qu’elle est à l’Université Laurentienne, elle se dit comblée par le soutien de la communauté et les ressources offertes par le Centre autochtone de partage et d’apprentissage (CAPA). « Je fais le rituel de purification chez moi, mais quand je ne le peux pas, je suis heureuse que le CAPA offre un espace de réflexion et de guérison. J’ai même eu l’occasion de communiquer à mes pairs et à mes professeurs les enseignements de la Roue de médecine, créant ainsi des relations de réciprocité en accord avec le système de croyances autochtones. »

    Son histoire est aussi celle du renouveau. Au cours de sa vie, elle a exercé diverses fonctions : coiffeuse, organisatrice de mariages, assistante dentaire, formatrice. Ces expériences, alliées à la vie de mère, l’ont transformée en un « couteau suisse » de compétences et d’adaptabilité, comme elle l’indique fièrement. « Je n’ai pas peur d’appréhender un besoin, tant dans ma vie que dans ma communauté, et je m’efforce sans crainte de trouver un moyen de le combler. »

    Elle entend regagner le territoire de Wikwemikong et mettre ses acquis au service des besoins particuliers et complexes de sa communauté. Elle entend poursuivre son travail avec sa sœur, en offrant un soutien et des services ancrés dans la culture des populations dites vulnérables.

    « Être parent m’a appris des leçons inestimables, mais poursuivre mes études m’a muni des outils nécessaires pour aller encore plus de l’avant. Il n’est jamais trop tard pour apprendre et grandir. »

    À l’approche de la fin de ses études, l’histoire de Mme Recollet témoigne du pouvoir transformateur de l’éducation et des vertus impérissables de la persévérance. Elle nous rappelle que la croissance est toujours possible, quel que soit le stade auquel on se trouve dans la vie.

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