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Women Transforming the Future of Higher Education - Résilience et mentorat à l’honneur.

Women Transforming the Future of Higher Education - Résilience et mentorat à l’honneur.

Cet ouvrage, codirigé par la Pre Taima Moeke-Pickering, est un appel à l’action en faveur d’un monde universitaire au caractère plus équitable, diversifié et inclusif..

(19 août 2025) - La marche vers un monde universitaire plus équitable et inclusif franchit une étape importante à la publication de Women Transforming the Future of Higher Education (IGI Global Scientific Publishing, 2025)*. Sous la codirection de Taima Moeke-Pickering, Ph.D., professeure titulaire et directrice de l’École des relations autochtones à l’Université Laurentienne, ce nouvel ouvrage témoigne de la résilience des femmes en milieu universitaire et de leur esprit d’innovation. S’inscrivant dans le sillon critique jeté par Critical Reflections and Politics on Advancing Women in the Academy, son ouvrage encensé en 2020, cette récente publication est une perspective globale sur la manière dont les femmes sont des agents actifs dans la recomposition du paysage de l’enseignement supérieur.

Comme le décrit Mme Moeke-Pickering, cet ouvrage examine les multiples facettes du rôle des femmes dans l’enseignement supérieur en tant que dirigeantes, chercheuses et administratrices, et évoque les défis persistants auxquels elles sont confrontées, notamment la discrimination systémique, le sexisme et le racisme, tout en célébrant leurs stratégies innovatrices pour créer des milieux universitaires plus équitables, diversifiés et solidaires.

« Lorsque IGI Global m’a parlé d’un deuxième livre, dit-elle, j’y ai vu une occasion de poursuivre ces conversations vitales et, surtout, de mettre en lumière le talent remarquable et le travail transformateur que les femmes, détentrices du savoir, apportent au monde universitaire, y compris au sein de la Laurentienne. Ce livre ne se limite pas aux femmes universitaires, il met également en évidence la force et le dévouement de notre communauté. »

Mme Moeke-Pickering, une Māori des tribus Ngāti Pukeko et Tuhoe, s’est toujours fait la championne des méthodologies de recherche autochtones et des questions autochtones internationales. Pour cette nouvelle publication, elle dit avoir fait « œuvre de mentor », étant coéditrice avec Sharon Lauricella, Ph.D., (Université Ontario Tech) et Shubha Sandill, Ph.D., (Université de York). Cette collaboration a permis d’explorer plus largement ce que vivent les femmes au moyen des témoignages venus du Canada, des États-Unis, du Royaume-Uni, de l’Australie et de l’Afrique.

L’esprit concerté de l’ouvrage ressort clairement des voix de plusieurs femmes ayant une affiliation à l’Université Laurentienne.

En collaboration avec Tomika Ferguson (Ph.D.) de la Virginia Commonwealth University, Amanda Schweinbenz (Ph.D.), professeure titulaire de l’École de kinésiologie et des sciences de la santé de la Laurentienne, s’est intéressée à la question de savoir comment les femmes blanches peuvent s’associer à leurs collègues racialisées en devenant des « co-conspiratrices ». Leur chapitre, scrutant les stratégies de démantèlement actif de la discrimination systémique, se veut un antidote à l’usure face à la bataille raciale, forgeant ainsi une coalition de femmes pour remettre en question les fondements coloniaux et hétérosexistes du monde universitaire.

Dans un autre chapitre, Nicole Wemigwans, professeure adjointe de l’École des relations autochtones, doctorante en études culturelles (Université Queen’s), et Ophelia O’Donnell, étudiante au doctorat en Rural and Northern Health (Université Laurentienne), font le point sur leur cheminement au sein du monde universitaire en tant que femmes universitaires autochtones, et soulignent en quoi le mentorat, la filiation et les liens communautaires sont importants pour favoriser un sentiment d’appartenance et la réussite des femmes autochtones au sein du monde universitaire.

« Contribuer à cet ouvrage était une expérience merveilleuse, car elle nous a permis de mettre en relief les méthodologies et la féminité autochtones, a déclaré Mme Wemigwans, membre du territoire non cédé de Wiikwemkoong et rattachée par des liens matrilinéaires à la Première Nation de Serpent River. Cela a été un plaisir de coécrire ce chapitre sous une forme qui lui donne du sens – une forme qui rend hommage à nos cheminements dans le monde universitaire. Le soutien des autochtones au sein de l’établissement, à tous les niveaux, notamment au sein de l’administration, du corps professoral et plus particulièrement du corps étudiant, est d’une importance capitale. Le leadership des femmes autochtones au sein de la hiérarchie est indispensable pour que les prochaines générations puissent se sentir accueillies, soutenues et épanouies. »

Ophelia O’Donnell, membre de la Première Nation de Henvey Inlet, et qui a des attaches au Garden Village, se fait l’écho de ce sentiment d’honneur concerté. « Le fait même d’écrire ce chapitre avec une mentore est une œuvre concrète de mentorat et de filiation. Je suis reconnaissante à toutes les Kweok autochtones, fortes, douces et persévérantes, qui m’ont précédée et qui se sont taillé une place au sein de l’établissement. Je me sens honorée de participer à leur travail et de le poursuivre. »

Pour Mme Moeke-Pickering, cet « ouvrage », qu’elle appelle un « travail du cœur », est un parcours qui, selon elle, anime Women Transforming the Future of Higher Education. « Il est à la fois édifiant et parfois décourageant de constater que de nombreux obstacles auxquels les femmes se heurtent au sein du monde universitaire persistent encore, dit-elle. Ce qui se dégage vraiment de ce livre, c’est l’immense créativité et la résilience des femmes, c’est-à-dire le rayonnement des femmes qui transforment l’enseignement supérieur, parce que nous méritons d’être ici. Parce que nous sommes aussi des universitaires. »

« Nous devons repousser les frontières de l’éducation, dit-elle. Cela signifie que nous devons remettre en question les structures traditionnelles, faire preuve de bienveillance dans nos approches de l’évaluation et promouvoir le mentorat dans tous les domaines de l’enseignement supérieur. Cela revient à s’assurer que tous les cerveaux et toutes les expériences sont valorisés. »

« Les témoignages dans Women Transforming the Future of Higher Education attestent vivement du mentorat et de la filiation qui règnent entre les femmes universitaires, a indiqué Jennifer Scott, doyenne de la Faculté de l’éducation et de la santé. Cet ensemble important d’ouvrages souligne l’immense impact que les universitaires à la Laurentienne ont encore en matière de progrès de l’équité et de l’inclusion. Nous sommes très fiers de leurs contributions, reflet du leadership innovateur et de la résilience des femmes dans l’enseignement supérieur. » 

Women Transforming the Future of Higher Education se veut un « appel à l’action », incitant les lecteurs à devenir des alliés, à agir en mentors et à préconiser des réformes politiques qui s’attaquent aux injustices sexistes.

 

* Women Transforming the Future of Higher Education est actuellement en vente à prix réduit sur la librairie virtuelle d’IGI Global Scientific Publishing. De maintenant jusqu’au 31 octobre 2025, vous bénéficiez d’une remise de 25 %. Outre cette réduction de 25 %, et si vous y mettez le code-remise LAURENTIAN35, vous obtiendrez une réduction de 35 % sur l’achat du livre. Le code-remise est actuellement disponible et expirera le 28 septembre 2025.

Série : Lauréats de Bourses de recherche de premier cycle (#4)

Série : Lauréats de Bourses de recherche de premier cycle (#4)

(14 août 2025) - Cet été, 24 membres de la population étudiante ont la possibilité de soutenir des projets de recherche par l’intermédiaire de l’Université Laurentienne grâce à un financement des Instituts de recherche en santé du Canada (IRSC), du Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie du Canada (CRSNG) et du Conseil de recherches en sciences humaines (CRSH). Les Bourses de recherche de premier cycle (BRPC) visent à nourrir l’intérêt des étudiants de premier cycle et à développer leur potentiel pour une carrière de recherche. Ce financement leur permet d’acquérir de l’expérience de travail de recherche qui complète leurs études universitaires.

Pour une période de 16 semaines, de mai à août, les étudiants épaulent la recherche à plein temps. Ils peuvent être titulaires d’une seule BRPC par exercice financier et pourraient en détenir jusqu’à trois pendant leur carrière de premier cycle.

Bien que la possibilité de contribuer de manière pertinente à un projet de recherche soit souvent réservée aux étudiants des cycles supérieurs, les BRPC donnent l’occasion exceptionnelle et convoitée à ceux du premier cycle d’acquérir de l’expérience dans leur domaine d’intérêt. L’année d’études, la spécialisation et les domaines de recherche des étudiants varient, mais ils reconnaissent tous de manière semblable l’incidence positive de cette expérience sur leurs études actuelles et leurs objectifs futurs.

D’ici la fin de l’été, les étudiants s’exprimeront au sujet de leurs ambitions et intérêts et un peu sur le projet de recherche auquel ils prêtent leur soutien.

 

Claude Levesque, étudiant de 3e année en Forensic Science à l’Université Laurentienne

Ville natale : Montréal (Québec)

École secondaire : Resurrection Catholic Secondary School

Cet été, je travaille sous la direction de la professeure Krista Currie dans les laboratoires de sciences médico-légales de l’Université Laurentienne. Nous effectuons une étude de validation sur l’analyseur génétique SeqStudio™, une nouveauté au laboratoire d’ADN. Je perfectionne également de nouvelles compétences et épaule des étudiants de maîtrise dans leurs recherches.

Je suis vraiment enthousiaste de faire des activités en laboratoire et d’apprendre les diverses façons de travailler avec l’ADN, selon sa source et son mode de prélèvement. J’ai toujours été fasciné par l’ADN et ces expériences me donnent un aperçu de mon éventuelle carrière.

Grâce à ma BRPC, j’acquiers de solides connaissances et une expérience en laboratoire. J’ai appris les fondements de la recherche et comment être plus efficace et fiable dans ce milieu. J’espère que cette expérience me sera utile pour rédiger, l’an prochain, mon mémoire de spécialisation. Je souhaite ensuite préparer une maîtrise.


Olivia Norman, étudiante de 4e année en Biomedical Biology

Ville natale : Ottawa (Ontario)

École secondaire : Glebe Collegiate Institute

Cet été, j’ai obtenu une BRPC du CRSNG, me donnant l’occasion de travailler au laboratoire de recherche biomédicale de l’Université de l’EMNO, sous la direction d’Alain Simard, Ph.D. Mes travaux portent sur une nouvelle lignée cellulaire CRISPR et visent à étudier la réponse inflammatoire des cellules immunitaires. Je me réjouis d’approfondir ma compréhension de l’immunologie, qui m’a toujours intéressée. J’espère mettre à profit les compétences acquises en recherche et laboratoire grâce à cette BRPC dans ma future carrière en médecine. À l’extérieur du laboratoire, j’aime passer le plus de temps possible au plein air, que ce soit pour faire du ski de fond en hiver ou de la randonnée et de la nage en été.

 

Elizabeth Saraiva, étudiante de 3e année en Mechanical Engineering à l’Université Laurentienne

Ville natale : Sudbury (Ontario)

École secondaire : Sudbury Secondary School

Je passe l’été à travailler au Centre de recherche sur la santé et la sécurité au travail (CRSST) sous la direction de Katie Goggins, Ph.D., et de Brent Lievers, Ph.D. Je me concentre sur la recherche touchant les vibrations et le traitement d’images 3D d’os humains, et plus précisément d’os trabéculaires. Il est intéressant et emballant d’apprendre à utiliser un logiciel capable de convertir de nombreuses images 2D en un seul modèle 3D. Grâce à cette expérience, j’ai pu développer de nombreuses compétences, notamment en ce qui concerne la conduite et la rédaction de travaux de recherche. J’espère que cela m’aidera à devenir une meilleure ingénieure, car j’ai acquis des connaissances en santé et sécurité ainsi qu’en ingénierie appliquée au corps humain. Ces recherches me fournissent une expérience précieuse qui me prépare à rédiger ma thèse de maîtrise.

C’est surtout mon vif intérêt pour la physique, tout particulièrement ses applications à la vie quotidienne, qui m’a porté à choisir d’étudier le génie mécanique. Je compte parmi mes cours préférés la mécanique appliquée (I et II), la résistance des matériaux (I et II) et les matériaux d’ingénierie, pour leur pertinence en matière de construction et de la sécurité des personnes.

Quand je ne suis pas aux études, j’aime tricoter, dessiner, peindre et faire des casse-têtes, car ces loisirs me permettent de décompresser après de longues journées d’école ou de travail.

Après l’obtention du baccalauréat, je compte devenir ingénieure stagiaire et préparer aussi une maîtrise.

 

Matteo Di Ciccio, étudiant de 3e année en Biologie biomédicale à l’Université Laurentienne

Ville natale : Oshawa (Ontario)

École secondaire : École secondaire catholique Saint-Charles-Garnier

Cet été, j’ai le privilège de travailler dans un laboratoire de l’Université Laurentienne sous la direction de M’hamed Chahma, Ph.D.. J’apporte ma contribution à un projet touchant la synthèse de film de pyrrole électropolymérisé contenant des acides aminés. La chimie m’a toujours fasciné et la BRPC me donne la chance de mener des recherches dans ce domaine.

Pendant mon temps libre, j’aime faire du sport, tout particulièrement le lacrosse et le hockey, et aussi jouer du violon.

Bien que mon objectif final soit de devenir orthodontiste, cet été m’a apporté une expérience inestimable dans le domaine de la recherche et m’a permis de vraiment comprendre ce qu’il faut pour effectuer une étude.

Série : Lauréats de Bourses de recherche de premier cycle (#3)

Série : Lauréats de Bourses de recherche de premier cycle (#3)

(14 août 2025) - Cet été, 24 membres de la population étudiante ont la possibilité de soutenir des projets de recherche par l’intermédiaire de l’Université Laurentienne grâce à un financement des Instituts de recherche en santé du Canada (IRSC), du Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie du Canada (CRSNG) et du Conseil de recherches en sciences humaines (CRSH). Les Bourses de recherche de premier cycle (BRPC) visent à nourrir l’intérêt des étudiants de premier cycle et à développer leur potentiel pour une carrière de recherche. Ce financement leur permet d’acquérir de l’expérience de travail de recherche qui complète leurs études universitaires.

Pour une période de 16 semaines, de mai à août, les étudiants épaulent la recherche à plein temps. Ils peuvent être titulaires d’une seule BRPC par exercice financier et pourraient en détenir jusqu’à trois pendant leur carrière de premier cycle.

Bien que la possibilité de contribuer de manière pertinente à un projet de recherche soit souvent réservée aux étudiants des cycles supérieurs, les BRPC donnent l’occasion exceptionnelle et convoitée à ceux du premier cycle d’acquérir de l’expérience dans leur domaine d’intérêt. L’année d’études, la spécialisation et les domaines de recherche des étudiants varient, mais ils reconnaissent tous de manière semblable l’incidence positive de cette expérience sur leurs études actuelles et leurs objectifs futurs.

D’ici la fin de l’été, les étudiants s’exprimeront au sujet de leurs ambitions et intérêts et un peu sur le projet de recherche auquel ils prêtent leur soutien.

 

Alex McFadden, étudiant de 3e année en Biochimie à l’Université Laurentienne

Ville natale : Sudbury (Ontario)

École secondaire : École secondaire Macdonald-Cartier

Depuis mon enfance, je veux devenir scientifique. Poursuivre mes études en biochimie me permettra de réaliser mon rêve et de résoudre, je l’espère, certains des problèmes les plus urgents du monde. La BRPC est un excellent point de départ qui me permet d’acquérir une expérience concrète en recherche et j’en suis très reconnaissant. Sous la direction de Janice Kenney, je travaille pour mieux comprendre comment filtrer les contaminants de l’eau en utilisant de la terre de diatomées (TD), un matériau poreux composé de diatomées fossilisées dont les squelettes en silice ont des propriétés exceptionnelles d’adsorption. L’utilisation d’un logiciel de modélisation de la complexation de surface tout en modifiant la chimie de surface de la TD pourrait nous aider à mieux prédire son utilisation comme filtre naturel. Le plus difficile de tout cela est de répéter cinq fois rapidement « terre de diatomées ».



Randolph Kneer, étudiant de 3e année en Computer Science et Economics à l’Université Laurentienne

Ville natale : Espanola (Ontario)

École secondaire : Espanola High School

Cet été, je suis reconnaissant de pouvoir travailler à titre d’étudiant chercheur de premier cycle sous la direction de Luckny Zephyr, Ph.D., dans l’Édifice de recherche, d’innovation et de génie Cliff-Fielding. 

Le projet auquel j’ai la chance de contribuer explore la faisabilité d’un parc éolien pour une entreprise privée, dans une région rurale du Québec. Grâce à l’analyse de données historiques, à la modélisation de la production potentielle d’énergie et à l’application de divers outils et techniques d’analyse, notre projet permettra à l’entreprise de prendre une décision éclairée quant à la valeur pratique de construire ce parc. Ce processus m’a permis d’acquérir de nombreuses compétences qui me seront certainement utiles dans ma carrière, y compris la collecte et le traitement de données, l’analyse statistique et la conception de parcelles.

Je trouve ce projet très emballant et intéressant, car il pourrait amener une entreprise à décider de se procurer une grande partie de son énergie de manière plus viable. Puisque la transition vers un avenir plus durable est primordiale, je suis heureux d’apporter ma modeste contribution à cette évolution urgente.

Après que j’obtiens mon diplôme de l’Université Laurentienne, je vise à préparer un doctorat en science économique et à devenir professeur. Je m’intéresse, entre autres, à l’instabilité économique, à la théorie monétaire moderne, au chômage et aux inégalités. Côté personnel, j’aime jouer au basketball, écouter de la musique et passer du temps avec ma famille et mes amis.


Lindsay Yu, étudiante de 4e année en Life Sciences à l’Université Queen’s

Ville natale : Sudbury (Ontario)

École secondaire : Lo-Ellen Park Secondary School

Sous la direction de Sujeenthar Tharmalingam, Ph.D., de l’Université de l’EMNO, j’étudie l’ARN long non codant (lncRNA) sensible aux dommages à l’ADN, un transcrit d’ARN qui régule l’expression des gènes, les voies de signalisation, la stabilité des protéines, etc. Nous explorons plus particulièrement l’influence de l’lncRNA sur la réparation des dommages à l’ADN dans plusieurs lignées cellulaires, notamment celles du cancer du sein, du cancer colorectal, des fibroblastes pulmonaires et des cellules épithéliales bronchiques. Ce projet a de vastes répercussions en biologie moléculaire et du cancer, car l’lncRNA pourrait servir de biomarqueur des dommages à l’ADN et moduler la radiorésistance dans les tissus cancéreux.


Rohwen Bockus-Murphy, étudiant de 3e année en Zoology à l’Université Laurentienne

Ville natale : Scarborough (Ontario)

École secondaire : Rosedale Heights School of the Arts

Cet été, je travaille au Centre pour la vitalité des lacs Vale sous la direction de Brie Larson, Ph.D., dans le cadre du projet CRADLES (Conservation et restauration de la diversité aquatique face aux facteurs de stress hérités et émergents), financé par le gouvernement, sous les auspices de l’Unité conjointe d’écologie d’eau douce. Je travaille en étroite collaboration avec Ellis Albrecht, étudiante à la maîtrise, dans le cadre de ses recherches sur les macro-invertébrés pélagiques.

Grâce à ma BRPC, j’ai eu l’occasion d’en apprendre davantage sur des projets créés pour contribuer à la restauration des habitats dans la région du Grand Sudbury et sur la façon dont nos modes de vie (p. ex., les œstrogènes dans les contraceptifs oraux et même la caféine) s’infiltrent dans les écosystèmes aquatiques. Participer au travail sur le terrain et observer les processus pour planifier une saison de recherche et collaborer avec d’autres équipes de recherche a été d’une valeur inestimable. Cet été m’a motivé et préparé encore plus à mener mes propres recherches pour mon mémoire de spécialisation, ma thèse de maîtrise et, plus tard, mon doctorat.

À part la recherche, je rédige des nouvelles et poèmes que j’espère publier, comme certains de mes ouvrages précédents. J’ai aussi ajouté à ma collection des nouveaux insectes découverts sur le terrain, tous post-mortem, bien sûr. Il est intéressant de noter que, avant de reprendre mes études, j’ai effectué un stage en médecine vétérinaire au sein d’un hôpital pour chauves-souris au Queensland, en Australie.

L’Université Laurentienne présente les ateliers « Électrifions l’avenir » pour inspirer la prochaine génération d’innovateurs

L’Université Laurentienne présente les ateliers « Électrifions l’avenir » pour inspirer la prochaine génération d’innovateurs

L’équipe de l’École des mines Goodman démontre son engagement à susciter l’intérêt pour les carrières dans les secteurs des véhicules électriques et de l’énergie propre.

(12 août 2025) — L’École des mines Goodman (EMG) célèbre le succès de son programme « Électrifions l’avenir », une série d’ateliers pratiques qui éveille l’intérêt des élèves du primaire et du secondaire pour les véhicules électriques, l’exploitation minière et la science des batteries. Ce programme populaire s’est déroulé tout l’été et une dernière séance sans inscription aura lieu demain, permettant aux jeunes et aux membres de leur famille de s’initier à la chaîne d’approvisionnement des véhicules électriques (VE), de l’exploitation minière à l’automobile.

Il s’agit de la troisième année que l’EMG propose le programme Électrifions l’avenir, lancé en 2023. Pendant deux ans, il a bénéficié d’un financement d’environ 730 000 $ de la part du 

Réseau ontarien d’innovation pour les véhicules, division du Centre d’innovation de l’Ontario, financé par le ministère du Développement économique, de la Création d’emplois et du Commerce de l’Ontario. Le programme est devenu un pilier des relations communautaires de l’EMG et apprécié par les participants et les partenaires depuis sa création. Cet été, même si le financement n’a pas été renouvelé, l’équipe a fait preuve d’engagement en utilisant le matériel et les plans de cours existants afin de poursuivre l’offre des ateliers pour assurer la participation des élèves.

« Nous sommes très fiers de continuer à pérenniser l’initiative Électrifions l’avenir, a exprimé la coordonnatrice de programme à l’École des mines Goodman, Nicole Tardif. Notre mission est de faire voir aux étudiants que les compétences acquises aujourd’hui peuvent mener un jour à des carrières enrichissantes dans le secteur des technologies propres, et nous sommes résolus à poursuivre sur cette lancée. Il en vaut la peine pour voir l’enthousiasme des jeunes lorsqu’ils construisent des voitures solaires ou codent des véhicules autonomes. »

Le contenu de ce programme intéressant comprend quatre activités pratiques : construction de voitures solaires, géologie et identification de minéraux, fabrication de batterie à partir de citrons et initiation au codage de véhicules autonomes. Tout au long de l’été, l’EMG a présenté ce contenu lors d’activités communautaires locales, notamment le Festival de l’Inde, le Salon des gemmes et minéraux et les camps de jour du YMCA de Sudbury. L’équipe est également allée dans les écoles primaires et secondaires locales pour présenter la matière aux élèves des cours d’été.

Le dernier des ateliers sans inscription donnera aux jeunes de tous les âges l’occasion d’en apprendre sur le domaine.

  • Quoi? Atelier pratique pour débutants sur le codage de véhicules autonomes
  • Quand? Mercredi 13 août, de 13 h à 16 h
  • Où? Espace d’innovation et de commercialisation Jim-Fielding, Édifice de recherche, d’innovation et de génie Cliff-Fielding, Université Laurentienne
  • Coût? 10 $ par participant, payable en argent comptant à l’entrée. Les parents ou tuteurs n’ont pas à payer, mais doivent surveiller leur enfant.

L’EMG passe un été chargé, sa prochaine activité communautaire étant un stand d’information sur la révolution des véhicules électriques lors de l’Afrofest à Sudbury, le 22 août 2025.

L’Université Laurentienne et le Collège Cambrian s’associent pour aider de jeunes autochtones à se familiariser aux STIM et au secteur minier

L’Université Laurentienne et le Collège Cambrian s’associent pour aider de jeunes autochtones à se familiariser aux STIM et au secteur minier

L’OYEP Sudbury accueille des jeunes de Timiskaming, Attawapiskat, Moose Cree, Wikwemikong et d’autres collectivités du nord de l’Ontario

(7 août 2025) - L’École des mines Goodman de la Laurentienne, en tandem avec ses partenaires – le Collège Cambrian et les collaborateurs de la communauté – clôturent actuellement l’expérience STIM et les activités touchant le secteur minier du Outland Youth Employment Program (OYEP), qui s’est déroulé du 4 au 7 août 2025.  Cet évènement transformateur, une expérience immersive de la science, de la technologie, de l’ingénierie et des mathématiques (STIM), de l’innovation minière et du savoir autochtone, a accueilli dans le Grand Sudbury 25 stagiaires autochtones issus de collectivités des plus diverses :

  • Première Nation de Timiskaming
  • Nation Apitipi Anicinapek
  • Attawapiskat et Première Nation d’Attawapiskat
  • Fort Albany et Première Nation de Fort Albany
  • Première Nation de Mattagami
  • Moose Cree et Première Nation de Moose Cree
  • Première Nation de Wikwemikong
  • Première Nation Beausoleil
  • Naujaat, Nunavut – communauté inuite de Repulse Bay

Organisée jusqu’ici à Timmins (Ontario), l’expérience de 2025, réimaginée de sorte à mettre en relief les atouts de Sudbury, à savoir l’exploitation minière, l’enseignement postsecondaire et la culture autochtone, a su allier l’apprentissage pratique et le mentorat, insufflant ainsi à la prochaine génération de leaders autochtones le goût de s’investir dans les STIM et les industries primaires.

Aperçu des points forts :

  • Ateliers STIM animés par des professeurs de l’École de génie et d’informatique Bharti, de l’École des sciences de la Terre Harquail et du Collège Cambrian.
  • Mobilisation des secteurs au moyen des présentations faites par This Is Mine Life avec Vale, l’Association minière de l’Ontario et le ministère de l’Énergie et des Mines.
  • Une tournée d’innovation souterraine unique à la mine Fecunis de NORCAT, parrainée par CIM Sudbury.
  • Une séance au planétarium axée sur les autochtones et consacrée aux systèmes stellaires, où le film immersif Star Stories de Science Nord, relaté par le célèbre astronome Ininew (Cree), gardien du savoir sur les étoiles et l’auteur Wilfred Buck, a été projeté, suivi d’une discussion animée par Paskwamoostoosi Lightning, coordonnateur de la mobilisation des étudiants et des communautés autochtones de la Laurentienne.
  • Un programme culturel, dont des repas traditionnels, une cérémonie du feu sacré, à l’ouverture et à la clôture, et des activités conduites par le Centre autochtone de partage et d’apprentissage de la Laurentienne.

« Cette collaboration était plus que de l’enseignement, puisque l’enjeu était de tisser des liens, a déclaré la coordonnatrice des programmes à l’École des mines de Goodman, Nicole Tardif. Par le partage culturel, la science de pointe et les expériences concrètes, nous avons voulu donner aux jeunes stagiaires des moyens d’agir en les amenant à envisager l’avenir dans les domaines de l’enseignement et de l’industrie minière. »

« Nous étions très honorés d’accueillir les jeunes à ce camp d’été sans pareil, a indiqué la doyenne intérimaire de l’École de formation professionnelle et de technologie de génie du Collège Cambrian, Kim Crane. Vu le grand potentiel d’emplois que représentent les mines, les métiers spécialisés et les technologies de génie, nous voulons nous assurer que les jeunes autochtones, informés, soutenus et motivés, se lancent dans ces voies de carrière enrichissantes. Le camp d’été est une bonne vitrine des carrières bien rémunérées et gratifiantes que l’avenir pourrait leur réserver. »

Au cours de leur stage à la Laurentienne, les jeunes ont vécu sur le campus et cela leur a permis de côtoyer des étudiants, des professeurs, des aînés et des leaders du secteur industriel et de s’initier à la vie étudiante. 

Dans sa conception autant que par son exécution, ce programme a mis en évidence le rôle vital que jouent les jeunes autochtones dans l’avenir du développement des ressources et de l’innovation technologique en Ontario et ailleurs. L’expérience unique en son genre leur a permis de découvrir de nouvelles voies de carrière, mais aussi de se munir des connaissances et des contacts nécessaires pour devenir des leaders dans ces domaines stratégiques

 

Série : Lauréats de Bourses de recherche de premier cycle (#2)

Série : Lauréats de Bourses de recherche de premier cycle (#2)

(1er août 2025) - Cet été, 24 membres de la population étudiante ont la possibilité de soutenir des projets de recherche par l’intermédiaire de l’Université Laurentienne grâce à un financement des Instituts de recherche en santé du Canada (IRSC), du Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie du Canada (CRSNG) et du Conseil de recherches en sciences humaines (CRSH). Les Bourses de recherche de premier cycle (BRPC) visent à nourrir l’intérêt des étudiants de premier cycle et à développer leur potentiel pour une carrière de recherche. Ce financement leur permet d’acquérir de l’expérience de travail de recherche qui complète leurs études universitaires.

Pour une période de 16 semaines, de mai à août, les étudiants épaulent la recherche à plein temps. Ils peuvent être titulaires d’une seule BRPC par exercice financier et pourraient en détenir jusqu’à trois pendant leur carrière de premier cycle.

Bien que la possibilité de contribuer de manière pertinente à un projet de recherche soit souvent réservée aux étudiants des cycles supérieurs, les BRPC donnent l’occasion exceptionnelle et convoitée à ceux du premier cycle d’acquérir de l’expérience dans leur domaine d’intérêt. L’année d’études, la spécialisation et les domaines de recherche des étudiants varient, mais ils reconnaissent tous de manière semblable l’incidence positive de cette expérience sur leurs études actuelles et leurs objectifs futurs.

D’ici la fin de l’été, les étudiants s’exprimeront au sujet de leurs ambitions et intérêts et un peu sur le projet de recherche auquel ils prêtent leur soutien.

 

Nico Simon, étudiant de 4e année en Biologie biomédicale à l’Université Laurentienne

Ville natale : Sudbury (Ontario)

École secondaire : Collège Notre-Dame

Cet été, je suis heureux de travailler sous la direction d’Alexander Moise, Ph.D., en tant qu’étudiant titulaire d’une BRPC à l’Université de l’EMNO. Nous étudions actuellement la codification de gène pour l’enzyme rétinol saturée (RetSat), une enzyme essentielle à divers processus biologiques tels que la réponse cellulaire au stress oxydatif, la résistance à l’insuline et le métabolisme lipidique. Ce travail m’a permis de développer de précieuses compétences en laboratoire et de mettre en pratique les connaissances théoriques acquises en classe et j’en suis très reconnaissant. Il est très intéressant de mettre à profit les connaissances acquises au cours de mes études de premier cycle, notamment en utilisant la technologie d’édition génétique CRISPR-Cas9.

Les sciences ont toujours été une passion pour moi, et cette bourse me donne l’occasion d’explorer le domaine et d’acquérir une expérience pratique. Après mes études de baccalauréat, j’espère poursuivre une carrière dans le secteur de la santé, plus précisément en médecine.

Sur le plan des études, je m’intéresse beaucoup à des sujets comme l’anatomie, la physiologie et la biologie moléculaire et j'aime apprendre comment les différents organes et tissus du corps humain interagissent. À l’extérieur du laboratoire et des cours, je fais du bénévolat à la Maison McCulloch Hospice et auprès de divers organismes, comme le programme de traitement du tabagisme pour les patients de l’Ontario (STOP) d’Horizon Santé-Nord. J’apprécie également les moments passés avec ma famille et mes amis, les séances de gym et les activités de plein air comme les randonnées nautiques, le golf et le soccer.

 

Taryn Dixon, étudiante de 4e année en Biomedical Biology à l’Université Laurentienne

Ville natale : Sudbury (Ontario)

École secondaire : St. Benedict Catholic Secondary School

Cet été, je travaille comme assistante de recherche de premier cycle aux côtés d’Erin Postenka, candidate à la maîtrise en biologie et sous la direction de Jacqueline Litzgus, Ph.D., et de Christina Davy, Ph.D. Nous étudions l’incidence écologique du drainage intensif des zones humides sur la population de tortues du Parc provincial Pinery dans le but de déterminer si une mortalité massive s’est produite. Nous utilisons des méthodes de capture-marquage-recapture, notamment le piégeage par cerceau et les relevés en canoë, pour suivre l’évolution des populations de tortues dans le chenal Old Ausable. Chaque tortue capturée est mesurée, pesée et munie d’une étiquette à transpondeur passif intégré pour l’identification individuelle et la surveillance de la population à long terme.

En juin, nous avons effectué des relevés de nidification afin de surveiller la taille des couvées et de documenter les nouvelles femelles nicheuses. Nous avons également installé des protections de nid pour réduire la prédation et augmenter la survie des nouveau-nés. En plus de participer à cette recherche, je me réjouis de mener ma propre étude sur l’influence de la proximité des quais de pêche sur la composition corporelle des tortues. Cette expérience pratique et immersive sur le terrain a beaucoup renforcé mes compétences techniques et approfondi ma compréhension de l’écologie des tortues et des méthodes de recherche écologique. Ayant grandi au cœur des magnifiques paysages du nord de l’Ontario, j’apprécie à fond la faune et le plein air et passe une grande partie de mon temps libre à faire de l’aviron, des randonnées avec mes chiens, du vélo et du ski. Je me sens très chanceuse de pouvoir contribuer à cet important travail de conservation dans les milieux qui ont inspiré au départ ma passion pour les sciences.


 

Emma Salvati, étudiante de 3e année en Biomedical Biology à l’Université Laurentienne

Ville natale : Sudbury (Ontario)

École secondaire : Lasalle Secondary School

L’été dernier, j’ai commencé à travailler comme bénévole dans le laboratoire de Thomas Merritt, Ph.D., où je suis venu à connaître la communauté de la recherche. J’ai beaucoup apprécié mon expérience et souhaitais continuer à travailler à ses côtés. Cet été, j’en ai l’occasion grâce au programme de BRPC.

Notre laboratoire examine les drosophiles. J’élabore actuellement un test de fécondité qui servira de phénotype pour divers projets. Après cela, j’espère commencer à étudier les effets de la toxicité des métaux sur les maladies en utilisant les drosophiles comme organisme modèle.

J’espère devenir médecin tout en continuant à participer activement à la recherche. Mes expériences dans le laboratoire de M. Merritt m’ont permis de découvrir comment intégrer la recherche à mes aspirations professionnelles.

Pendant mon temps libre, je fais du bénévolat dans la communauté, notamment à Horizon Santé-Nord, à l’Ambulance Saint-Jean et au Club MedLife de la Laurentienne. En outre, je fais du jiu-jitsu brésilien de compétition et me trouve souvent à pratiquer différentes techniques et à m’entraîner sur le tatami.

 

Caden Caputo, diplômé du programme de Biomedical Biology de l’Université Laurentienne

Ville natale : Sault Ste. Marie (Ontario)

École secondaire : St. Mary’s College

Ayant récemment obtenu mon baccalauréat en biologie biomédicale de l’Université Laurentienne, je mène actuellement des recherches sous la direction de Sandra Dorman, Ph.D., au Centre de recherche sur la sécurité et la santé au travail (CRSST). En participant à plusieurs projets actifs au CRSST, je développe des compétences de recherche, entre autres, en analyse documentaire évaluée par les pairs, rédaction universitaire, analyse de mégadonnées, conception et développement expérimentaux et transfert des connaissances issues de la recherche scientifique à diverses communautés. Mon intérêt pour la santé et la sécurité au travail a été éveillé en travaillant à Algoma Steel, où, pendant quatre étés, j’ai été témoin des divers risques et dangers auxquels sont confrontés les travailleurs industriels. Ces expériences m’ont incité à me joindre au CRSST pour aider à améliorer la santé, la sécurité et le bien-être des travailleurs tout en acquérant une précieuse expérience de recherche.

En outre, j’aime faire du bénévolat, travailler dans des cliniques de santé familiale locales et profiter du plein air et de l’activité physique avec mes proches. Étant donné mon objectif de préparer une carrière en médecine familiale, j’apprécie la façon dont cette possibilité élargit ma compréhension des questions de santé au travail et me permet d’acquérir les compétences nécessaires pour mieux reconnaître les besoins particuliers des travailleurs en milieu clinique et y répondre.

Série : Lauréats de Bourses de recherche de premier cycle (#1)

Série : Lauréats de Bourses de recherche de premier cycle (#1)

(1er août 2025) - Cet été, 24 membres de la population étudiante ont la possibilité de soutenir des projets de recherche par l’intermédiaire de l’Université Laurentienne grâce à un financement des Instituts de recherche en santé du Canada (IRSC), du Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie du Canada (CRSNG) et du Conseil de recherches en sciences humaines (CRSH). Les Bourses de recherche de premier cycle (BRPC) visent à nourrir l’intérêt des étudiants de premier cycle et à développer leur potentiel pour une carrière de recherche. Ce financement leur permet d’acquérir de l’expérience de travail de recherche qui complète leurs études universitaires.

Pour une période de 16 semaines, de mai à août, les étudiants épaulent la recherche à plein temps. Ils peuvent être titulaires d’une seule BRPC par exercice financier et pourraient en détenir jusqu’à trois pendant leur carrière de premier cycle.

Bien que la possibilité de contribuer de manière pertinente à un projet de recherche soit souvent réservée aux étudiants des cycles supérieurs, les BRPC donnent l’occasion exceptionnelle et convoitée à ceux du premier cycle d’acquérir de l’expérience dans leur domaine d’intérêt. L’année d’études, la spécialisation et les domaines de recherche des étudiants varient, mais ils reconnaissent tous de manière semblable l’incidence positive de cette expérience sur leurs études actuelles et leurs objectifs futurs.

D’ici la fin de l’été, les étudiants s’exprimeront au sujet de leurs ambitions et intérêts et un peu sur le projet de recherche auquel ils prêtent leur soutien.

 

Nicolas Pottier, diplômé du programme de Computer Science à l’Université Laurentienne

Ville natale : Val Thérèse (Ontario)

École secondaire : École secondaire catholique l’Horizon

J’ai récemment obtenu mon baccalauréat en informatique et compte poursuivre une maîtrise cet automne. Passionné de technologie depuis toujours, j’ai découvert le nouveau Laboratoire de robotique de l’Université Laurentienne, qui m’a offert une merveilleuse possibilité de contribuer à la recherche de pointe et d’aider à façonner l’avenir de la robotique. Pendant mon temps libre, j’aime faire de la photographie, jouer au soccer et voyager.

Dans le cadre de ma BRPC, je travaillerai au Laboratoire de robotique mobile intelligente de la Laurentienne sous la direction de Meng Cheng Lau, Ph.D. Mes recherches portent sur le développement de modèles d’IA avancés pour améliorer la perception robotique. En outre, je dirigerai l’équipe « Snobots » de la Laurentienne lors de la HuroCup de la Federation of International Robosport, qui aura lieu en août à Daegu, en Corée du Sud. Je prévois de présenter les résultats de mes recherches lors de la conférence ce qui mettra en évidence les innovations de notre équipe sur la scène mondiale. En même temps que mes recherches et ma préparation au concours, je participe activement au transfert de connaissances au sein du laboratoire, en encadrant et soutenant les nouveaux membres afin de renforcer les capacités et l’expertise de l’équipe à long terme. L’expérience acquise dans le cadre de cette BRPC sera précieuse pour mes projets futurs, tant aux cycles supérieurs qu’en milieu de travail.


Evyn Martin, 2e année, étudiante en Outdoor Adventure Leadership et Biology à l’Université Laurentienne

Ville natale : Noëlville, Ontario

École secondaire : Lo-Ellen Park Secondary School

Après avoir obtenu un baccalauréat ès beaux-arts à l’Université Nipissing (2024), je me suis inscrite au programme de baccalauréat en éducation physique et santé de l’Université Laurentienne, avec une spécialisation en Outdoor Adventure Leadership et une majeure en Biology.

Grâce à la BRPC, j’ai l’occasion de travailler sous la direction de Mateus Pepinelli, Ph.D. Nous collaborons à de nombreux projets, mais notre principal objectif est la recherche en écologie et biodiversité avec les abeilles mellifères. J’ai beaucoup évolué en apprenant l’apiculture, l’analyse d’ADN environnementale, la modélisation 3D et les techniques spécialisées de laboratoire génétique. Cette expérience pratique me sera précieuse pour mes futurs projets universitaires.

En tant qu’étudiante universitaire autochtone de première génération, je tiens ardemment à rendre plus accessible le monde universitaire, en particulier aux personnes qui ont historiquement été exclues. Une fois mes études à la Laurentienne terminées, j’espère mettre à profit de manière créative mon expérience interdisciplinaire pour combler l’écart entre la science occidentale et le savoir autochtone traditionnel.


Jazmin Fergani, diplômée du programme de Biochemistry de l’Université Laurentienne

Ville natale : Sudbury (Ontario)

École secondaire : Lo-Ellen Park Secondary School

Je suis diplômée en biochimie (2025) de l’Université Laurentienne. J’ai la chance d’avoir reçu la Bourse de recherche (BRPC) 2025 du CRSNG, qui m’a permis d’aiguiser mon intérêt pour la recherche et les soins de santé, tout en apprenant et perfectionnant mes compétences auprès d’un mentor bienveillant et compétent à l’Unité de recherche métabolique cardiovasculaire.

Sous la direction de Guangdong Yang, Ph.D., mon projet de BRPC explore le rôle des signaux du sulfure d’hydrogène (HS) dans la physiologie bactérienne et les interactions hôte-bactérie. Traditionnellement perçu comme un gaz toxique, le HS a récemment été reconnu comme une molécule de signalisation omniprésente ayant des effets physiologiques favorables variés. Cet été, mon projet se concentre sur l’exploration de ces interactions, notamment entre des cultures microbiennes, et sur la réalisation de recherches approfondies afin de rédiger un article de synthèse sur le sujet.

Les compétences que j’ai acquises et que je continue de développer dans le cadre de ce projet renforcent mon intérêt à comprendre la manière dont divers concepts peuvent se relier aux soins de santé du monde réel, approfondissant ainsi ma motivation à préparer une future carrière dans laquelle je peux soutenir les autres.

Quand je ne suis pas aux études, j’aime passer du temps en plein air avec mes amis et ma famille, que ce soit au bord du lac ou à explorer mon patelin de Sudbury. Un jour, j’espère pouvoir contribuer à ma communauté grâce à mes recherches et à mes projets éducatifs.


Kailey Beggs, étudiante de 4e année en Kinesiology à l’Université Laurentienne

Ville natale : Val Caron (Ontario)

École secondaire : Confederation Secondary School

Cet été, je suis retournée au laboratoire du Centre de recherche sur la sécurité et la santé au travail (CRSST) en tant qu’étudiante titulaire d’une BRPC, préparant mon mémoire de premier cycle sous la direction de Katie Goggins, Ph.D., et d’Alison Godwin, Ph.D. Nous étudions l’incidence de la formation en matière de réglage du siège sur la transmissibilité des vibrations du siège à la tête lors d’une exposition aux vibrations en position assise. Ayant des antécédents en kinésiologie, je trouve cela à la fois exigeant et intéressant d’explorer les aspects de biomécanique et d’ingénierie de cette recherche. Jusqu’à présent, l’aspect le plus captivant a été de comprendre les répercussions des vibrations sur la santé et comment même de légers changements posturaux peuvent influencer leur transmission dans le corps. Planifier et mener à bien le processus de recherche, ainsi que découvrir comment résoudre les problèmes, a également été enrichissant.

Faire partie du CRSST a été l’un des éléments les plus importants de mon parcours universitaire, et je suis très reconnaissante des compétences que j’ai acquises et que je continue de développer tout au long de cette expérience, notamment la résolution de problèmes, la rédaction universitaire, l’initiative et la confiance en soi. J’espère miser sur ces connaissances et compétences pour poursuivre des études supérieures en médecine. En plus de la recherche, j’aime faire de l’exercice et de la course, passer du temps au chalet, faire du bénévolat auprès d’organismes de protection de la faune et être avec ma famille, mes amis et mon chien, Hershey.

Octroi par le CRSH de subventions substantielles à des chercheurs de l’Université Laurentienne.

Octroi par le CRSH de subventions substantielles à des chercheurs de l’Université Laurentienne.

Les programmes fédéraux accordent environ 420 000 $ à divers projets de recherche.

(31 juillet 2025) - L’Université Laurentienne est heureuse d’annoncer un autre cap important à l’issue des derniers cycles d’octrois de subventions par le Conseil de recherches en sciences humaines (CRSH) et le fonds Nouvelles frontières en recherche (FNFR). Ces nouveaux octrois sont distincts des attributions analogues du CRSNG annoncées récemment. Les chercheurs de la Laurentienne se sont vus accorder plus de 146 000 $ en subventions de développement Savoir, plus de 24 000 $ en subventions Connexion et une importante subvention du volet Exploration, soit de 250 000 $. Les fonds reçus viendront impulser divers projets de recherche afin de nous faire mieux comprendre la société et de nous amener à des solutions innovatrices et interdisciplinaires.

Les subventions de développement Savoir du CRSH appuient la recherche aux premiers stades, engendrant ainsi de nouvelles questions de recherche, de méthodologies expérimentales et d’approches théoriques innovatrices. S’inscrivant dans la logique du programme élargi Savoir du CRSH, ces subventions servent, d’une part, à enrichir les connaissances fondamentales sur les humains, les sociétés et le monde, et d’autre part, à relever des défis complexes dans le monde de la réalité.

Au nombre des lauréats de subventions de développement Savoir du CRSH, affiliés à la Laurentienne, il faut souligner :

  • Lea Tufford, Ph.D. : Building Disaster Preparedness Capacity for Rural Service Providers in the Homelessness Sector: A Comparative Case Study of British Columbia and Nova Scotia.
  • Émilie Pinard, Ph.D. : Au-delà du terrain de jeu : Stratégies architecturales et urbaines contribuant au bien-être des enfants dans les villes de taille moyenne.

Les subventions Connexion du CRSH appuient des événements et des activités de rayonnement qui favorisent la mobilisation des connaissances et l’échange au sein des disciplines et entre elles, ainsi qu’entre le milieu universitaire et les secteurs public, privé ou à but non lucratif. Ces subventions favorisent le dialogue scientifique et intersectoriel ainsi que la collaboration internationale entre chercheurs.

Le lauréat d’une subvention Connexion du CRSH est :

  • Louis-Philippe Rochon (Ph.D.) : Post-Pandemic Inflation and Monetary Policy.

Le volet « Exploration » du FNFR s’adresse à la recherche interdisciplinaire à haut risque et à haut rendement, en fait le champion en ce qu’elle repousse les frontières intellectuelles, remet en question les paradigmes établis et porte en elle des retombées transformatrices dans les sphères économiques, scientifiques, culturelles, sociales et environnementales.

Incarnant une avancée interdisciplinaire importante, une subvention Exploration de deux ans du FNFR a été accordée aux personnes suivantes :

  • Sujeenthar Tharmalingam (Ph.D.), principal demandeur*, et Vasu Appanna (Ph.D.), Kabwe Nkongolo (Ph.D.) et Kalpdrum Passi (Ph.D.), codemandeurs : Deploying Viruses and Machine Learning for Climate Change Mitigation.

« L’Université Laurentienne est très fière de ses chercheurs lauréats de subventions du CRSH et du FNFR à l’issue de concours compétitifs, a déclaré la vice-rectrice à la recherche de l’Université Laurentienne, Mme Tammy Eger. Il importe en effet de sonder les dynamiques humaines et sociétales complexes, de favoriser le dialogue avec et entre les communautés et de soutenir les recherches audacieuses et interdisciplinaires qui transcendent les frontières conventionnelles. L’engagement des professeurs à mener des travaux à forte incidence renforce nos communautés, éclaire les politiques et élargit notre compréhension collective du monde, donnant ainsi naissance à la prochaine génération de penseurs ingénieux. »

« L’Université de l’EMNO félicite M. Tharmalingam qui a décroché dans le cadre d’un concours très compétitif du fonds Nouvelles frontières en recherche, une subvention notable, a indiqué le vice-recteur à la recherche et aux études supérieures de l’Université de l’EMNO, Dr David Marsh. Ses travaux innovateurs, preuve du poids que revêt la collaboration entre des professeurs de l’EMNO et de la Laurentienne, soulignent l’importance qu’il y a de s’attaquer à des défis complexes touchant la société et la santé en adoptant des perspectives interdisciplinaires. »

« La recherche est la pierre angulaire de l’innovation. Lorsque nous investissons dans la recherche, nous le faisons dans notre avenir et la collectivité. L’Université Laurentienne a une riche histoire de recherche innovatrice qui aborde nombre des défis les plus complexes du nord de l’Ontario. Je suis fière de l’engagement de notre gouvernement à investir dans des solutions canadiennes qui auront une incidence directe sur nos communautés. » – Viviane Lapointe, députée de Sudbury.

Les subventions reçues sont des investissements directs dans la recherche et témoignent de la capacité de la Laurentienne, sans cesse croissante, d’examiner des questions sociétales vitales et de repousser, par des moyens uniques et concertés, les frontières du savoir.


*M. Tharmalingam (Ph.D.) est professeur adjoint en biologie moléculaire à l’Université de l’EMNO. Il bénéficie également d’une nomination conjointe à la Faculté des sciences, de génie et d’architecture de l’Université Laurentienne.

Des chercheurs de l’Université Laurentienne reçoivent un financement important de programmes fédéraux.

Des chercheurs de l’Université Laurentienne reçoivent un financement important de programmes fédéraux.

Le CRSNG accorde un financement d’environ 1,5 million de dollars pour appuyer la recherche axée sur la découverte.

(28 juillet 2025) - L’Université Laurentienne célèbre le succès remarquable des récentes subventions accordées par le Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie du Canada (CRSNG). Les chercheurs de la Laurentienne ont reçu plus de 1,4 million de dollars en Subventions à la découverte (SD), 44 000 $ dans le cadre d’une Subvention à la découverte axée sur le développement (SDD) et 50 000 $ en suppléments Tremplin vers la découverte pour un Chercheur en début de carrière (CDC).

Le Programme de subventions à la découverte est le programme le plus important et le plus ancien du CRSNG. Ces subventions soutiennent des programmes de recherche continus de haute qualité dans les domaines suivants : biologie, chimie et biochimie, sciences de la Terre, ingénierie, activité physique, mathématiques et informatique et physique. Elles visent à promouvoir l’excellence en recherche, à maintenir une base diversifiée de capacités de recherche et à offrir un environnement stimulant pour la formation des chercheurs. Les SD fournissent généralement un financement à long terme sur cinq ans pour favoriser la créativité et l’innovation essentielles aux avancées en matière de recherche.

Les nouveaux lauréats de SD du CRSNG affiliés à l’Université Laurentienne sont les suivants :

  • Brie Edwards, Ph.D.* : Cumulative impacts of legacy and contemporary stressors on aquatic ecosystems;
  • Katie Goggins, Ph.D.* : New technology with a real-time whole-body vibration exposure risk algorithm for operators of heavy equipment;
  • Eva Pakostova, Ph.D.* : Innovative biotechnologies for sustainable recovery of battery metals;
  • Albrecht Schulte-Hostedde, Ph.D. : Evolutionary ecology of mammals during the Anthropocene;
  • Stefan Siemann, Ph.D. : Mechanism of metal exchange and removal processes in zinc proteins;
  • Richard Smith, Ph.D. : Geophysics for critical minerals exploration;
  • Gustavo Ybazeta, Ph.D.*1 : Environmental Determinants of Microbial Dynamics and Resistome Evolution in Wastewater Treatment Plants in Northeastern Ontario.

*Indique les lauréats de suppléments Templin vers la découverte d’un an pour les chercheurs en début de carrière.

Le programme de SDD complète le programme de SD en appuyant les chercheurs des petites universités dont les candidatures étaient solides, mais non retenues pour le programme de financement quinquennal. Les lauréats d’une SDD bénéficient d’un financement de deux ans, conçu pour promouvoir la qualité de la recherche et offrir un environnement propice à la formation à la recherche.

Junfeng Zhang, Ph.D., a obtenu une SDD pour son projet de recherche, « Blood Flows and Oxygen Transport in the Microcirculation ».

« L’Université Laurentienne demeure un pôle de recherche innovatrice et percutante, et ces subventions du CRSNG témoignent du dévouement et de l’excellence en recherche de son corps professoral. Cet investissement fédéral essentiel permet à nos chercheurs de repousser les limites du savoir, de relever des défis complexes, de former la prochaine génération de chefs de file scientifiques et de contribuer au paysage scientifique canadien, a déclaré la vice-rectrice à la recherche de l’Université Laurentienne, Mme Tammy Eger, Ph.D. Nous sommes particulièrement fiers du soutien accordé à nos experts reconnus et à nos chercheurs prometteurs en début de carrière, qui sont prêts à apporter des contributions importantes. »

« L’Université de l’EMNO est fière des importantes recherches menées par Gustavo Ybazeta sur la dynamique microbienne et la résistance aux antimicrobiens dans les stations d’épuration des eaux usées. Ces travaux soulignent à quel point la collaboration entre chercheurs renforce les partenariats existants dans le nord de l’Ontario. » Dr David Marsh, vice-recteur à la recherche et aux études supérieures à l’Université de l’EMNO.

« Horizon Santé-Nord et l’Institut de recherche d’Horizon Santé-Nord sont fiers de célébrer la remarquable réussite de M. Gustavo Ybazeta, Ph.D., qui a reçu une subvention à la découverte du CRSNG assortie d’un supplément Tremplin pour les chercheurs en début de carrière. Les recherches de M. Ybazeta permettront d’approfondir notre compréhension des écosystèmes microbiens et de la résistance aux antimicrobiens, connaissances qui ont des répercussions considérables sur la santé publique et la sécurité environnementale dans notre région et au-delà, a déclaré le vice-président, Optimisation de l’enseignement et de la recherche, M. Robert Ohle. À HSN et à l’IRHSN, nous croyons que la recherche de pointe permet d’améliorer les soins prodigués aux patients et aux communautés que nous servons, et que cela reflète la force de l’environnement de recherche que nous mettons actuellement en place. En appuyant des scientifiques innovateurs comme M. Ybazeta, nous sommes en mesure de mieux comprendre les questions vitales tout en favorisant la collaboration avec des partenaires universitaires et en contribuant à former la prochaine génération de leaders dans le domaine des soins de santé et de la recherche. Nous nous réjouissons à la perspective de prendre connaissance des importantes conclusions que ses recherches permettront de dégager. »

Ces investissements soulignent le rôle essentiel que jouent l’Université Laurentienne et ses chercheurs dans l’avancement de la compréhension scientifique, la stimulation de l’innovation technologique et la contribution à une nation plus forte et plus innovante.

 

1 M. Ybazeta occupe principalement un poste de chercheur à l’Institut de recherche Health Sciences North. Il est également professeur agrégé à l’Université de l’EMNO et occupe un poste conjoint à l’École des sciences naturelles de l’Université Laurentienne.

Ashley Thomson ou 50 ans d’impact sur le profil de l’Université Laurentienne.

Ashley Thomson ou 50 ans d’impact sur le profil de l’Université Laurentienne.

Regard sur la carrière remarquable de cet éminent bibliothécaire émérite.

(24 juillet 2025) - Dans l’écosystème de toute université, il y a peu d’espaces aussi essentiels à la poursuite du savoir et des découvertes que la bibliothèque. L’apprentissage y prend corps et, pendant près de 50 ans, M. Ashley Thomson, aujourd’hui bibliothécaire émérite, s’est trouvé au cœur de cette dynamique à la Laurentienne. Embauché en 1975 et à la retraite depuis 2021, son dévouement à titre de bibliothécaire a laissé sur des générations de membres de la population étudiante, du corps professoral et du personnel une influence immense et positive, laquelle se fait encore sentir au sein de la communauté. 

Ses liens avec la Laurentienne remontent à son adolescence, à Sudbury, bien avant qu’il ne soit à l’emploi de l’Université. « En 1960, année de sa fondation, et je m’en rappelle encore, je me promenais souvent sur la rue Elgin et voyais le cinéma Empire (aujourd’hui Grand) arborer la grande enseigne Laurentian University - Université Laurentienne. » À l’époque, cet emplacement au centre-ville servait de salle de conférence, le campus du chemin du lac Ramsey n’ayant pas encore été aménagé. 

En 1964, arrivé le temps de faire ses études universitaires, M. Thomson a « choisi » le Collège Victoria de l’Université de Toronto, alma mater de ses parents. Onze ans plus tard, il est devenu bibliothécaire à la Laurentienne, après l’avoir été à l’Université de la Saskatchewan, pendant trois années à l’issue d’une solide formation universitaire, un parcours qui l’a vu se diplômer en histoire (Université de Toronto, 1968) et en éducation (Université de Toronto, 1970), suivi d’une maîtrise en histoire (Université McMaster, 1969) et en bibliothéconomie (Université de Toronto, 1972). La bibliothèque se trouvait alors dans l’Édifice R.D-Parker, avant son déménagement, en 1990, à la Bibliothèque J.N.-Desmarais, son emplacement actuel.

« Mon travail m’a beaucoup passionné dès le début, dit-il. L’équité me passionnait également et, en 1975, je ne pensais pas que les bibliothécaires bénéficiaient d’un traitement équitable.  Alors, même si l’Association des professeurs de l’Université Laurentienne (APUL) n’était pas encore un syndicat .... j’ai convaincu ses membres d’appuyer les bibliothécaires qui cherchaient à améliorer leurs conditions de travail. »

Une victoire de la première heure : une parité partielle avec le corps professoral et un fauteuil pour bibliothécaires au Sénat de l’Université. Puis, en 1979, il a collaboré avec ses collègues à la syndicalisation (APUL). « À l’issue des négociations, nous [les bibliothécaires] avons acquis le statut de professeur à part entière, y compris la titularisation, a-t-il expliqué. Cette victoire était importante et signifiait que nous allions bénéficier du même traitement que les professeurs et des mêmes conditions de travail. » En effet, outre la permanence, M. Thomson a gravi les échelons avec brio, devenant bibliothécaire adjoint en 1987, puis bibliothécaire titulaire en 1995. En 2016, il a été honoré du Prix pour services émérites, décerné par l’Association canadienne des professeures et professeurs d’université (ACPPU), distinction qui consacrait ses efforts dans ce sens, la Laurentienne étant devenue un modèle pour de nombreux bibliothécaires et archivistes universitaires canadiens qui cherchaient à améliorer leurs conditions de travail. 

Selon M. Thomson, les possibilités qui se sont offertes à lui au fil de sa carrière étaient des privilèges découlant de son statut de professeur. « Dès lors que les professeurs nous considéraient [les bibliothécaires] comme des pairs, nous avions des responsabilités à remplir et, pour ma part, je les prenais très au sérieux. » Ces responsabilités consistaient, entre autres, en des services professionnels, des activités de recherche, la gouvernance de l’Université et des services à la collectivité. 

En tant que bibliothécaire, il passait le plus clair de son temps auprès des étudiants (et des professeurs), les aidant à s’orienter dans la documentation de recherche. L’enseignement était toutefois sa première passion. « Donnez un poisson à un homme, et vous le nourrissez le temps d’une journée; apprenez-lui à pêcher et le voilà qui se nourrit à vie. » Toujours disposé à en faire plus, il disait à ses étudiants que ses cours s’accompagnaient d’une « garantie à vie », à savoir que, s’ils avaient besoin de quoi que ce soit de la bibliothèque, même après la remise de leur diplôme, ils pouvaient communiquer avec lui et il ferait de son mieux pour les aider. « Croyez-le ou non, dit-il, certains le font encore. » 

Prêtant main-forte aux efforts de recrutement de l’Université, M. Thomson a mis un point d’honneur à faire connaître aux élèves du secondaire du nord-est de l’Ontario les ressources de la bibliothèque. Et lorsque la Bibliothèque s’est mise intégralement en ligne, en ayant abandonné son catalogue sur fiches et index imprimés, il a collaboré avec l’équipe de la Technologie de l’information pour que les élèves puissent y accéder jusqu’à la fin de l’année scolaire.

Son activité d’érudit a fait de lui un coauteur ou un coéditeur de huit livres et de centaines de comptes rendus de lecture. La plupart de ces livres traitent de sujets à caractère local et régional, en particulier Sudbury: Rail Town to Regional Capital (Dundurn Press, 1993). Il a également approfondi ses compétences en français en collaborant avec des collègues francophones sur divers titres comme Bibliographie:  Histoire du nord-est de l’Ontario / Bibliography: History of North-Eastern Ontario (Société historique du Nouvel-Ontario, 1985) et The Bibliography of Northern Ontario / La bibliographie du nord de l’Ontario (Dundurn Press, 1994).   

En 1994, il a commencé à compiler la bibliographie annuelle sur Margaret Atwood, qu’il a poursuivie jusqu’en 2022. Ce projet monumental a incité la célèbre auteure canadienne à venir visiter le campus, à l’occasion de sa fête d’anniversaire, une célébration annuelle, un événement que M. Thomson était fier d’animer en tant que maître de cérémonie.

La gouvernance de l’Université, autre domaine où M. Thomson s’est fortement investi, l’a vu siéger au Sénat, régulièrement, dès 1979, où il a souvent recommandé des modifications aux règlements du Sénat. Par exemple, plaidant en faveur d’un fauteuil pour bibliothécaires, il a joué un rôle clé dans la modification du règlement traitant de la composition du Comité de la planification académique. De 2000 à 2021, et sans interruption, à l’exception d’une année sabbatique, il y a siégé en tant que membre et a été également orateur du Séant, de 2006 à 2018, ne manquant qu’une seule réunion au cours de cette période. L’an dernier, après avoir prêté main-forte à une autre modification du règlement, il s’est vu acclamé membre d’office sans droit de vote au Sénat, représentant les membres émérites du corps professoral. « Il semble que le Sénat est pour moi une passion, a déclaré M. Thomson, qui a par ailleurs siégé à bien d’autres comités relevant du Sénat et du Conseil des gouverneurs. »

Autre conviction, tributaire de sa qualité de membre du corps professoral, il lui importe de servir la collectivité. Ce principe a guidé ses actions lorsqu’il s’adressait aux écoles secondaires locales pour inciter les élèves à venir visiter le campus et consacrait des ouvrages à des sujets à caractère local et régional en tant qu’érudit. Son esprit de bénévole l’a également amené à intégrer (et à présider) divers conseils de direction bénévoles d’organisations comme la Northern Association of Baptist Churches, la Société d’aide à l’enfance et Centraide. Depuis sa retraite, il siège au Conseil de la Bibliothèque publique du Grand Sudbury, a assumé la présidence de la Popote roulante et fait office de secrétaire et de chargé de communication pour l’Association des universitaires retraités de l’Université Laurentienne.

Ses contributions lui ont valu des distinctions importantes. Outre le prix de l’ACPPU, il est également lauréat du Prix de bibliothéconomie universitaire (1997), décerné par la Confédération des associations de professeurs d’université de l’Ontario (1997), du prix, Personne âgée de l’année du Grand Sudbury (2018), et de la Médaille du souverain pour les bénévoles du gouverneur général (2019), entre autres.

Son parcours remarquable s’est caractérisé par sa passion constante pour le savoir, son engagement profond envers la collectivité et sa conviction inébranlable de faire bouger les choses dans un sens positif. Évoquant sa carrière, il se dit très reconnaissant à la Laurentienne des possibilités qu’elle lui a offertes. Il reconnaît également que sa carrière n’aurait pas pris forme sans sa foi religieuse profonde ou sans le soutien de sa femme et d’un grand nombre d’étudiants, de collègues et d’administrateurs remarquables. De la transformation du rôle des bibliothécaires à son service constant à la collectivité dans son ensemble, M. Thomson, par ses contributions, incarne à la fois l’esprit de l’Université Laurentienne et sa mission qui est de préparer au sein d’une communauté d’apprentissage bilingue et triculturelle, ouverte à tous, curieuse sur le plan intellectuel et en prise directe avec le monde extérieur, des leaders de demain. 

« Si c’était à refaire, dit-il, il ne me viendrait pas à l’idée d’aller étudier ailleurs. L’UL est la meilleure... et je parie que même mes parents seraient d’accord. »

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