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Tressage de la sagesse : Un projet pionnier de 24 M$, visant à transformer l’évaluation de la santé du cerveau, est mené de concert par une professeure de la Laurentienne.

Tressage de la sagesse : Un projet pionnier de 24 M$, visant à transformer l’évaluation de la santé du cerveau, est mené de concert par une professeure de la Laurentienne.

Ce projet, ancré dans la collaboration, le mentorat et la communauté, verra mettre au point des outils de santé cérébrale respectueux de la culture des peuples autochtones.

(12 mai 2025) - Professeure adjointe à l’École des relations autochtones de la Laurentienne, Sharlene Webkamigad (Anishinaabe-Kwe, territoire non cédé de Wiikwemkoong) est co-chercheuse d’un projet de recherche innovateur piloté par la communauté et s’attachant à améliorer l’évaluation de la santé cérébrale chez les peuples autochtones au Canada et ailleurs dans le monde. 

Ce projet, d’une durée de six ans, qui bénéficie de 24 M$ du Fonds Nouvelles frontières en recherche, volet Transformation, mettra au point des outils d’évaluation de la démence. Dans leur ensemble, et parce qu’ils sont ancrés dans la culture, sûrs et sensibles aux traumatismes, ces outils tiendront compte des valeurs, des langues et des systèmes de connaissances des autochtones. Mme Webkamigad est co-chercheuse des principaux axes du projet, notamment le dialogue avec les peuples autochtones comptant en leur sein des personnes atteintes de démence ou qui sont aux prises avec les réalités de la maladie, et les communautés de soignants, et contribue à la préparation et à la formation en matière de soins de santé. 

Au nombre des partenaires clés du projet dans le souci de s’assurer qu’il est ancré dans la culture et la communauté, on compte des co-chercheurs autochtones issus d’organisations à gestion communautaire comme Maamwesying North Shore Community Health Services, Dilico Anishinabek Family Care, Manotsaywin Nanotoojig Inc, Métis Nation of Alberta, Six Nations of the Grand River et le Two-Spirit Program du Community-Based Research Centre. Les travaux du projet bénéficieront également du soutien de chercheurs relevant de divers établissements (Université Lakehead, Université Queen’s, Université de Calgary, Université de la Saskatchewan et Université Western), ainsi que de l’Institut de recherche KITE qui fait partie du Réseau universitaire de santé. 

« Ce projet réunit tant de talents, ce qui en fait un collectif, une communauté, un cadre de mentorat, un travail de cœur, a dit Mme Webkamigad. Mon rôle consiste à écouter, à édifier et à créer un espace pour que les membres de la communauté en viennent à orienter les travaux et à façonner les soins de santé afin de mieux les servir. » Mme Webkamigad ajoute que la perspective du collectif sur la santé holistique du cerveau pourra englober l’examen des facteurs typiques qui entrent nécessairement en ligne de compte dans le diagnostic de la démence comme la cognition, la dépression et d’autres éléments potentiels comme la qualité de vie.

Pour Mme Webkamigad, qui se dit guidée par ses racines ojibway et odawa, la collaboration qu’exige ce projet est bien incarnée par un panier en frêne noir, métaphore d’efforts concertés, chaque bande ayant été entrelacée pour former un tout cohérent encore plus solide. « Chaque personne apporte ses talents à ce projet. Personne n’occupe de poste dominant par rapport à l’autre. Voilà ce que signifie pour moi une véritable collaboration interdisciplinaire. »

Mme Webkamigad, qui est titulaire d’une maîtrise en santé interdisciplinaire et d’un doctorat en santé rurale et du nord, est une diplômée de l’École des sciences infirmières (BScN). En tant qu’infirmière autorisée, elle compte plus de quinze ans d’expérience en soins de santé autochtone. Elle reconnaît la Semaine nationale des soins infirmiers, une initiative annuelle qui s’articule autour de la Journée internationale des infirmières (aujourd’hui le 12 mai), mais elle célèbre fièrement la Journée des infirmières autochtones (le 10 avril) rendant hommage à Charlotte Edith Anderson Monture, de la nation des Kanien’kehà:ka, la première infirmière autochtone autorisée au Canada (1914), malgré les entraves imposées aux femmes autochtones à l’époque, notamment par la Loi sur les Indiens. Sont donc mises à l’honneur les contributions aux soins de santé de tous les infirmiers, éducateurs et étudiants, issus des Premières Nations, des Inuits et des Métis du Canada, ainsi que leurs réalisations dans le domaine. 

Son parcours de chercheuse a commencé au cours de ses études en sciences infirmières (BScN) où elle était assistante de recherche dans le cadre d’un projet de lutte contre le diabète dans sa communauté natale de Wiikwemkoong. « J’ai pu constater de première main à quel point les voix autochtones sont souvent exclues des modèles de santé dominants. Même si les professionnels de la santé peuvent agir en éducateurs auprès des gens en abordant des sujets liés à la santé, l’usage qu’ils font des informations reçues, que nous leur communiquons, dépend des réalités auxquelles ils sont confrontés. En définitive, il s’agit des déterminants sociaux de la santé. Les besoins touchant la santé chez les peuples autochtones sont uniques, et les résultats en matière de santé induits par le colonialisme doivent être pris en compte. » Son parcours de chercheuse ne cesse d’évoluer, tout comme sa curiosité. Elle se dit décidée à offrir un milieu de soins qui reflète les besoins et les priorités des personnes âgées et les aînés, qui occupent une place primordiale au sein des communautés locales.

Pour ce qu’il est de la démence, terme générique regroupant plusieurs maladies touchant la mémoire, la pensée et la capacité à mener des activités quotidiennes, Mme Webkamigad, soulignant l’Agence de santé publique Canada, précise que la maladie d’Alzheimer est la plus fréquente, soit de 60 à 70 % des cas.

D’après L’étude phare, publiée en 2024, par la Société Alzheimer du Canada, il est estimé que, d’ici 2050, le nombre de personnes d’ascendance autochtone atteintes de la maladie d’Alzheimer augmentera de 273 %. Bien qu’il s’agisse d’une projection, cette progression est nettement supérieure à celle que le rapport estime à 187 % pour l’ensemble de la population canadienne. « Les modèles de santé que nous élaborons, poursuit Mme Webkamigad, sont faits pour durer parce qu’ils reposent sur le vécu de ceux qui les ont conçus. L’objet n’est pas de mettre en œuvre des modèles occidentaux, mais d’honorer les croyances autochtones en élaborant des modèles valables. C’est ainsi que nous pourrons reconquérir la santé du cerveau pour les prochaines générations de peuples autochtones. » 

Chercheuse en début de carrière, qui a tiré avantage des programmes de mentorat et des subventions du Conseil d’éducation de Wikwemikong, sans compter ceux de l’Institut de la santé des autochtones, qui relèvent des Instituts de recherche en santé du Canada, du Consortium canadien en neurodégénérescence associée au vieillissement, d’Indspire, de la Fondation des infirmières et infirmiers du Canada et de la Canadian Indigenous Nurses Association, Mme Webkamigad avoue une passion pour le mentorat et le renforcement des capacités au sein des communautés autochtones et des établissements d’enseignement. S’inspirant du projet en cours et à d’autres, elle a hâte de co-créer, en faveur des étudiants aux cycles supérieurs, des chercheurs émergents et les co-chercheurs de la communauté, des parcours de mentorat comme ceux qu’elle a suivis au fil de son cheminement universitaire.

« Le mentorat dans la recherche, dit-elle, ne se trouve pas exclusivement en milieu universitaire. Il est présent lors d’une conversation avec un aîné. Il ressort des histoires qui se racontent autour d’une table de cuisine. Les enseignements que j’ai reçus - de mes grands-parents, de ma mère, de mon défunt beau-père, de mes tantes et de mes oncles, de la communauté, des mentors au sens classique - m’ont façonnée. Je porte ces enseignements et entends les perpétuer. » 

Bien que sa thèse de doctorat, qu’elle a soutenue avec succès au début du mois, porte sur les adultes et les aînés des Premières Nations atteints de plusieurs maladies chroniques et les soutiens communautaires apportés pendant la pandémie de la COVID-19, et ses principaux champs d’intérêt en tant que chercheuse visent à promouvoir, à l’endroit des peuples autochtones, en particulier des personnes âgées dans les régions rurales et du nord, un meilleur accès aux soins de santé respectueux de leur culture.

Pour ce qui est du calendrier du projet, les étapes suivantes ont été établies : 

  • Année 1 : Établir des relations, des protocoles communautaires, des cérémonies. 
  • Année 2 : Composantes d’une évaluation holistique de la santé du cerveau.
  • Année 3 : Clarté des concepts du point de vue de la communauté.
  • Année 4 : Mise à l’essai et validité du contenu des évaluations.
  • Année 5 : Tests de fiabilité et de validité en milieu communautaire. 
  • Année 6 : Remise et mise en commun des documents dans leur ensemble. 

En mettant au cœur de sa démarche le savoir et le vécu des autochtones, ce projet ne fait pas seulement progresser la santé cérébrale et les soins aux personnes atteintes de démence, il redéfinit ce que peut et ce que doit être la recherche en matière de santé autochtone.

 

Des étudiants à la MBA de l’Université Laurentienne excellent au concours international X-Culture

Des étudiants à la MBA de l’Université Laurentienne excellent au concours international X-Culture

8 mai 2025 - Des étudiants du programme de MBA de l’Université Laurentienne en gestion mondiale, dirigée par la professeure Rana Haq, ont remporté un succès remarquable dans le projet X-Culture de 2024, un prestigieux défi mondial dans le domaine des affaires qui a regroupé plus de 6 000 étudiants provenant de 171 universités réparties dans 47 pays. Au cours de huit semaines intensives, les étudiants ont collaboré au sein de plus de 1 100 équipes virtuelles mondiales, en travaillant avec diverses cultures et dans différents fuseaux horaires pour élaborer des propositions d’affaires stratégiques pour des entreprises internationales.

Pour la première fois, des étudiants à la MBA de la Laurentienne ont participé à cette expérience d’expertise-conseil dans le monde réel, et ont laissé une bonne impression comme en témoigne la nomination de deux équipes nommées meilleures équipes de X-Culture, une distinction accordée à une poignée des milliers de participants.

« Cela a été un de mes projets favoris, a dit Dunali Samarasinghe, un des 20 étudiants à la MBA de la Laurentienne qui ont participé au concours. Je souhaite devenir un jour gestionnaire de marque mondiale, et cela a été une magnifique occasion d’acquérir de l’expérience dans une équipe mondiale virtuelle. J’ai bien aimé travailler avec mon équipe et entends demeurer engagé dans X-Culture à l’avenir. »

Au-delà du concours, tous les étudiants ont reçu des certificats d’achèvement et des lettres de recommandation, et plusieurs ont aussi été invités à offrir de l’encadrement en X-Culture ou à participer au symposium international annuel de X-Culture.

La participation à X-Culture exige davantage que le sens des affaires. Les étudiants ont dû naviguer dans les différences culturelles, les obstacles linguistiques et les défis logistiques tout en travaillant avec des homologues de partout au monde.

« Au début, nous n’étions qu’un groupe d’étrangers essayant d’effectuer un travail, a expliqué Raju Mehdi, un autre participant de la Laurentienne. Mais au fil du temps, nous sommes devenus une équipe soudée, capable de surmonter les obstacles ensemble et d’apprécier les contributions de chacun. Cela a été gratifiant de voir comment un but commun peut regrouper les gens, même dans différents fuseaux horaires et cultures. »

L’expérience a aussi élargi les perspectives des étudiants sur la stratégie commerciale mondiale.

« Le cours, qui amène beaucoup à réfléchir, est inspirant et a changé ma vie, a affirmé Yehing Wang, un autre participant étudiant à la MBA de la Laurentienne. Avec une formation poussée et une perspective mondiale, je comprends maintenant davantage la stratégie internationale et la manière dont les entreprises établissent des liens au-delà des frontières. »

 

La professeure Rana Haq a été récompensée pour son excellence.

La professeure Rana Haq, dont l’engagement envers l’apprentissage par l’expérience lui a valu plusieurs distinctions, a guidé le succès de la Laurentienne à X-Culture. Elle a reçu le Certificat de collaboration mondiale et a fait partie des 50 lauréats de partout au monde du prix mondial de l’éducateur de X-Culture de 2024-2025 sélectionnés parmi plus de 200 enseignants en fonction de 36 indicateurs de rendement. Elle a également été invitée à participer au Symposium mondial de X-Culture de 2024 à l’Université de Vaasa, en Finlande, une distinction accordée uniquement à 25 membres du corps professoral à l’échelle mondiale. 

« La professeure Rana Haq s’est révélée une éducatrice innovatrice et inspirante, profondément engagée dans la réussite étudiante. Elle a investi beaucoup de temps et d’effort dans ce programme exigeant, a déclaré le professeur Vasyl Taras, fondateur et coordonnateur de X-Culture en félicitant la professeure Haq de son dévouement, et a veillé à ce que ses étudiants acquièrent de précieuses compétences, expériences et possibilités de carrière. »
M. Taras a également loué le solide rendement des étudiants de l’Université Laurentienne. « Les étudiants de l’Université Laurentienne sont arrivés bien préparés et ont fait une forte impression sur leurs camarades étrangers. Leur capacité de collaborer avec les cultures et d’apporter une contribution intellectuelle était sans pareil. »

En réfléchissant au succès du programme, la professeure Haq a souligné son effet durable, « C’était la première fois que notre programme de MBA participait à X-Culture et cela a été un succès incroyable. Je me réjouis de l’enthousiasme, de l’engagement et des résultats d’apprentissage de nos étudiants. Nous continuerons volontiers de participer à ce programme et de fournir cette précieuse expérience à davantage d’étudiants. »
Pour en savoir davantage sur le programme de MBA de l’Université Laurentienne sur la gestion mondiale, consultez son site Web.

Étudiants qui ont participé au projet X-Culture de 2024-2025 :

  • Arun Chathenchira Emmanuel
  • Ashiqur Rahman
  • Blessing Ikojo Onoja
  • Dunali Anjana Samarasinghe
  • Faizudeen O. Tajudeen
  • Feng Chao
  • Fernando Wu Chonn Ching
  • Gabrielle N. Filipovic
  • Imran Hossain Emu
  • James V. Pollesel
  • Jenyfar Yasmin
  • Junran Xie
  • Lei Jing-CARRIE
  • Md Aljabir
  • Mehedi Hasan Raju
  • Omawumi Temile
  • Paul Mridul Gomes
  • Shuyang Xie
  • Yiheng Wang
  • Zhixing Ding

Une étudiante de l’Université Laurentienne remporte le premier prix lors d’une conférence sur la chimie grâce à une étude sur la santé des cellules rétiniennes.

Une étudiante de l’Université Laurentienne remporte le premier prix lors d’une conférence sur la chimie grâce à une étude sur la santé des cellules rétiniennes.

Une étudiante de quatrième année en biochimie excelle parmi ses pairs dans la division de chimie biomédicale/médicinale.

(7 mai 2025) – Sonia Carrier, étudiante de quatrième année au baccalauréat en sciences, spécialisation en Biochimie, a remporté une distinction prestigieuse lors de la 53e Conférence des étudiants de premier cycle en chimie du sud de l’Ontario (SOUSCC), qui a eu lieu le 29 mars 2025, à l’Université de Guelph. Sonia Carrier s’est en effet distinguée parmi plus de 150 étudiants chercheurs et a reçu l’un des deux prix de la meilleure présentation dans la division de chimie biomédicale/médicinale.

Le SOUSCC est un événement annuel très populaire qui rassemble des étudiants de premier cycle en chimie, biochimie et disciplines connexes pour partager leurs recherches, s’engager dans un dialogue universitaire et nouer des liens professionnels durables.

La présentation primée de Sonia, intitulée « The regulatory roles of H₂S on retinal epithelial cell functions », a attiré l’attention en raison de son mérite scientifique, de sa clarté et de sa passion en tant que communicatrice. « Le sulfure d’hydrogène en grande quantité est un gaz très toxique. Cependant, notre corps en produit (H₂S) en très petites quantités, ce qui s’est avéré bénéfique pour la santé globale de tissus comme les poumons, le cœur et le foie. Nous voulions comprendre comment le sulfure d’hydrogène affecterait la santé de nos rétines et avons découvert un bénéfice qui jette un nouvel éclairage sur le développement de nouvelles stratégies thérapeutiques pour les troubles oculaires. » Selon Sonia, des études supplémentaires sont nécessaires pour mieux comprendre précisément comment le sulfure d’hydrogène agit pour préserver la santé de la rétine.

« J’étais très fière. Partager mes recherches avec mes pairs a été une expérience enrichissante, a déclaré Sonia en réfléchissant à son expérience à la conférence. J’ai aussi appris beaucoup de choses sur d’autres recherches dans mon domaine auxquelles je n’avais jamais vraiment pensé; c’était très intéressant et instructif. »

Ce prix n’est pas le premier des succès universitaires de Sonia Carrier. Elle a en effet reçu le deuxième prix pour la meilleure communication étudiante à la 32e Journée des sciences et savoirs, animé par l’Acfas-Nouvel-Ontario.

Guangdong Yang, professeure titulaire à l’École des sciences naturelles, a supervisé les recherches de Sonia. « Sonia incarne le meilleur de ce que nos étudiants peuvent accomplir, a déclaré M. Yang. Nous sommes extrêmement fiers de sa réussite et de son dévouement envers ses études et la communauté scientifique au sens large. »

Originaire de Cochrane, en Ontario, et diplômée de l’École catholique Nouveau Regard, Sonia a choisi l’Université Laurentienne pour son ambiance chaleureuse et son enseignement bilingue. « L’Université Laurentienne semblait être le choix idéal, explique-t-elle, soulignant l’inspiration supplémentaire de sa mère, diplômée de l’Université Laurentienne. »

Au cours de ses études, Sonia a vécu sur le campus dans la Résidence Ouest, un endroit qu’elle considère comme son chez-soi. « Je me suis fait de très bons amis à la Laurentienne et j’ai vraiment ressenti un sentiment de soutien à l’Université. » Pour Sonia, le soutien est venu de ses amis et de sa famille et d’un corps professoral et d’un personnel bienveillants. « Étant une petite université, on apprend à connaître ses professeurs par leur nom, ce qui est vraiment génial. »

Sonia Carrier devrait obtenir son diplôme à l’automne 2025. Elle est un modèle pour les étudiants francophones du nord de l’Ontario qui poursuivent des objectifs ambitieux en sciences. Son dynamisme, sa curiosité et son excellence universitaire ont fait d’elle une figure inspirante au sein de la communauté scientifique de la Laurentienne.

Des étudiants en génie présentent une nouvelle méthode de démantèlement de la super cheminée de Sudbury

Des étudiants en génie présentent une nouvelle méthode de démantèlement de la super cheminée de Sudbury

Des étudiants en mécatronique créent un prototype pour démontrer une application dans le monde réel

(6 mai 2025) - Une équipe d’étudiants en génie de l’Université Laurentienne a développé une solution innovante à un problème d’ingénierie local de longue date : comment démanteler de manière sûre et systématique d’imposantes cheminées industrielles comme l’emblématique super cheminée de Sudbury. 

Inspirés par le démantèlement en cours de grandes cheminées industrielles en Amérique du Nord, les étudiants en génie mécanique et mécatronique de l’Université Laurentienne, Tyler Marcon, Alex Giguère, Quinn Roos et Emmanuel Mukwakwami, ​​ont conçu un système robotisé capable de démonter des cheminées de béton armé de haut en bas. Leur projet, intégré au cours de conception de fin d’études du professeur Markus Timusk, a remporté la plus haute distinction des prix annuels de projets de ce cours. 

« Il existe des méthodes de démolition, mais beaucoup comportent des risques humains importants, a déclaré M. Timusk. Nous souhaitions proposer une solution plus sécuritaire et autonome et spécialement conçue pour les structures de grande envergure comme la super cheminée de Sudbury. »

La conception de l’équipe repose sur un système de double coupe utilisant la technologie du fil diamanté couramment utilisée dans l’industrie minière et l’industrie du jade. Ce système permet de découper soigneusement les blocs de béton tout en minimisant la poussière, le bruit et l’instabilité structurelle. Une version grandeur nature de leur conception pourrait fonctionner de manière autonome, coupant et poussant progressivement les débris vers l’intérieur sur une durée de démolition estimée à deux ans.

M. Timusk a souligné la créativité, la mise en œuvre et la pertinence du projet pour le monde réel. « Ce projet réunit tous les critères d’un projet réussi de fin d’études : conception ouverte, créativité, intégration des principes d’ingénierie et travail d’équipe, a-t-il déclaré. C’est un exemple remarquable de ce dont nos étudiants sont capables lorsqu’ils s’attaquent à des problèmes importants pour notre communauté. Nous sommes reconnaissants qu’un groupe de professionnels du secteur nous ait joints pour partager leurs réflexions sur chaque projet. »

Les étudiants ont présenté un prototype fonctionnel qui montre visuellement la séquence des opérations dans leur conception, utilisant de la mousse et un fil chauffant pour imiter la coupe au fil diamanté. 

Le projet a été réalisé en collaboration avec M. Greg Lakanen, qui appuie l’approche concrète de l’enseignement du génie du programme de fin d’études. Bien que Vale Base Metals ait déjà déterminé la méthode de démolition de la super cheminée, ce concept innovateur pourrait éclairer les futures recherches ou pratiques industrielles en matière de démolition de cheminées.

Ce groupe d’étudiants, qui obtiendront leur diplôme dans les prochains mois et dont certains d’entre eux ont déjà reçu des offres d’emploi, entreprennent leur carrière avec des références exceptionnelles, des expériences pratiques et des relations précieuses avec l’industrie.

 

La Faculté de gestion étend sa portée grâce à de nouveaux accords internationaux

La Faculté de gestion étend sa portée grâce à de nouveaux accords internationaux

Possibilités pour les étudiants de voyager à l’étranger dans le cadre d’expériences uniques

(5 mai 2025) - La Faculté de gestion de l’Université Laurentienne est fière d’annoncer divers nouveaux accords internationaux visant à approfondir la collaboration universitaire et à élargir les possibilités internationales pour les étudiants, les professeurs et les chercheurs. Ces partenariats témoignent de notre engagement à favoriser les expériences internationales et à offrir ces possibilités à notre population étudiante francophone croissante.

« Nous sommes ici pour former des chefs d’entreprise ouverts sur le monde international, a déclaré le doyen de la Faculté de gestion de l’Université Laurentienne, Parvinder Arora. Nos étudiants bénéficieront désormais d’un meilleur accès à des expériences internationales d’apprentissage et nos professeurs bénéficieront de nouvelles collaborations de recherche et de nouveaux réseaux universitaires. »

Les protocoles d’accord (PA) visent à enrichir l’expérience d’apprentissage des étudiants et à positionner la Faculté de gestion de l’Université Laurentienne comme une plaque tournante de l’enseignement commercial international et de la recherche appliquée.

« En nous associant à de tels établissements, nous étendons notre présence sur deux continents et nous sommes particulièrement fiers de le faire avec des établissements francophones, a ajouté M. Arora. Ces alliances soulignent notre engagement en faveur d’un enseignement de qualité, de la citoyenneté mondiale et de la création de passerelles entre les cultures et les disciplines. »

Ces accords s’inscrivent dans le cadre des objectifs plus larges de la Laurentienne visant à favoriser l’engagement international et à offrir aux étudiants des expériences dynamiques et concrètes qui améliorent leur réussite scolaire et professionnelle.

Détails des accords

ESCA École de Management : Le 31 janvier 2025, l’Université Laurentienne a signé un protocole d’accord avec ESCA École de Management de Casablanca, au Maroc, afin de favoriser une collaboration dans divers domaines. Ce partenariat comprend des activités conjointes dans les domaines des échanges d’étudiants, des échanges de professeurs et d’étudiants, ainsi que des activités d’enseignement et de recherche conjointes. ESCA est la première école au Maroc et en Afrique francophone à être agréée par l’AACSB.

École de commerce ESLSCA : Le 11 février 2025, l’Université Laurentienne a signé un protocole d’accord avec l’École de commerce ESLSCA, située à Paris, en France. Ce partenariat comprend des activités conjointes dans les domaines des échanges d’étudiants, des échanges de professeurs et d’étudiants, de l’enseignement et de la recherche, ainsi que des diplômes conjoints ou doubles. Ce partenariat unique s’étendra à l’École de gestion du sport de l’ESLSCA, créant ainsi des possibilités pour les étudiants et le corps professoral de l’École d’administration des sports de l’Université Laurentienne. Fondée en 1949, l’École supérieure libre des sciences commerciales appliquées (ESLSCA) a été la première école de commerce indépendante en France.

PML SD Business School : Le 24 mars 2025, l’Université Laurentienne a signé un protocole d’accord avec la PML SD Business School, située à Chandigarh. Ce protocole prévoit une collaboration dans les domaines des échanges d’étudiants et de professeurs, de la recherche conjointe et des programmes de double diplôme. Cette école fait partie du Goswami Ganesh Dutta Sanatan Dharma (GGDSD), qui propose l’un des programmes de premier cycle les plus prestigieux du pays (B.A.A. et B.Com.), des relations avec l’industrie et un excellent enseignement.

IIM Shillong : Le 31 mars 2025, l’Université Laurentienne a signé un protocole d’accord avec l’Indian Institute of Management (IIM) de Shillong, situé dans l’État du Meghalaya, au nord-est du pays. Les parties ont convenu de coopérer, entre autres, dans les domaines des échanges d’étudiants et de professeurs, de la participation à des programmes d’été et d’hiver, de la recherche conjointe et du développement de programmes de double diplôme. Fondée en 2007, cette école est un établissement international de premier plan en gestion, fortement axé sur le leadership, la recherche en gestion et l’enseignement. Les Indian Institutes of Management comptent parmi les plus prestigieux établissements de gestion en Inde et figurent en tête de plusieurs classements. Ils sont également déclarés Institut d’importance nationale par le gouvernement indien.

Sri Sri University : Le 1er avril 2025, l’Université Laurentienne a signé un protocole d’entente avec la Sri Sri University, située à Bhubaneswar, en Inde. Cet accord ouvrira la voie à une collaboration entre les deux établissements, notamment en matière de développement de programmes de double diplôme, d’échanges d’étudiants et de professeurs, de recherche conjointe et d’inscription d’étudiants à des programmes réguliers d’études. Cet établissement est une université privée d’État créée par l’Assemblée législative de l’État d’Odisha et fondée par Sa Sainteté Gurudev Sri Sri Ravi Shankar. Elle offre un enseignement fondé sur la valeur dans les domaines de la gestion, des sciences, du commerce, de l’ingénierie, de la philosophie, de l’architecture, des arts libéraux et des arts du spectacle, entre autres.

Khalsa University : Le 4 avril 2025, l’Université Laurentienne a signé un protocole d’entente avec la Khalsa University, située à Amritsar, en Inde. Cet accord portera sur une collaboration dans les domaines des programmes de double diplôme, des échanges d’étudiants et de professeurs, et de la recherche conjointe, entre autres. Dans le cadre de ce protocole, un accord d’articulation de double diplôme devrait être signé entre les deux établissements. Les étudiants de la Khalsa University pourront ainsi intégrer l’Université Laurentienne en septembre 2025. Initialement connue sous le nom de Khalsa College Charitable Society, Khalsa est la première université privée de la région de Majha, au Pendjab. Forte d’un riche héritage, l’université met l’accent sur un enseignement transformateur, favorisant le développement intellectuel, l’innovation et la responsabilité sociale, guidé par un leadership visionnaire en matière d’éducation fondée sur des valeurs, tout en privilégiant l’exploration scientifique de pointe.

Sault College : Le 8 avril 2025, la Laurentienne a signé une nouvelle entente d’articulation et de transfert d’étudiants 2+2 avec cet établissement de Sault Ste. Marie, en Ontario. Cette entente offre aux étudiants du Sault College un parcours fluide pour terminer les deux dernières années de leur baccalauréat à l’Université Laurentienne. Grâce à cette entente, les étudiants des deux établissements peuvent transférer des crédits, découvrir la vie universitaire avec un soutien scolaire continu et obtenir un diplôme universitaire. Cet établissement est un collège public situé à Sault Ste. Marie qui offre une vaste gamme de programmes et possède des campus à Dryden, Kenora, Rainy Lake et Thunder Bay.

École de gestion du sport - SMS Paris : Le 24 avril 2025, l’Université Laurentienne a signé un protocole d’accord avec l’École de gestion du sport de Paris, en France. Ce protocole prévoit une collaboration dans des domaines comme des programmes d’échange pour les enseignants, le personnel, les chercheurs et les étudiants, la conduite de projets de recherche conjoints, le développement de programmes de courte durée et de doubles diplômes, ainsi que des possibilités d’apprentissage international collaboratif en ligne. Cette école est entièrement consacrée à la gestion du sport, avec des campus à Paris, Lausanne, Barcelone, Rabat, Rome et au Caire, et met l’accent sur la perspective des affaires sportives. Son ambition est de former des étudiants à devenir des professionnels et des gestionnaires du sport avec une vision globale.

 

Le Conseil des gouverneurs de l’Université Laurentienne élit M. Jay Barbeau comme nouveau président.

Le Conseil des gouverneurs de l’Université Laurentienne élit M. Jay Barbeau comme nouveau président.

(2 mai 2025) - L’Université Laurentienne est heureuse d’annoncer que M. Jean-Pierre (Jay) Barbeau a été élu à la présidence du Conseil des gouverneurs, à la suite d’un vote tenu lors de l’assemblée du Conseil du 25 avril 2025. M. Barbeau, qui était jusqu’à présent vice-président du Conseil, assumera la présidence à compter du 1er juillet 2025, à l’issue du mandat de M. Vern Cameron.

« Je suis fière de continuer à servir l’Université Laurentienne dans ce nouveau rôle, a déclaré M. Barbeau. J’ai eu le privilège d’en apprendre de nombreux bénévoles siégeant au Conseil et des membres de la nouvelle équipe de direction. L’avenir est très positif. » 

M. Barbeau est membre du Conseil depuis l’été 2023. Il a été très actif au sein de celui-ci, faisant preuve de leadership à de nombreux comités et apportant souvent son soutien à divers événements qui ont eu lieu sur le campus. 

En réfléchissant à la transition au leadership, M. Cameron a fait part de ses réflexions. « J’ai eu le privilège de servir l’Université Laurentienne pendant une période critique de renouveau et de progrès. Je suis persuadé que le leadership engagé de Jay continuera à bien servir l’Université Laurentienne dans ce nouveau chapitre. Notre Conseil est fier des progrès accomplis et se réjouit à la perspective de ce qui l’attend. »

Conformément aux règlements de l’Université et aux meilleures pratiques en matière de succession à la gouvernance, l’élection de M. Barbeau assure la continuité et la stabilité au sein du Conseil. À la suite de cette transition, M. Cameron pourra briguer un mandat à la vice-présidence lors de l’assemblée du Conseil qui se tiendra en juin.

 

 

Zachary Courtemanche : un diplômé qui façonne l’avenir de la Laurentienne.

Zachary Courtemanche : un diplômé qui façonne l’avenir de la Laurentienne.

Le 28 mars 2025, l’Université Laurentienne a eu 65 ans. À l’occasion de cet anniversaire, nous examinons ce pan d’histoire au fil d’entretiens avec des membres de notre communauté.

1er mai 2025 - Peter Drucker a dit un jour que « la meilleure façon de prédire l’avenir est de le créer ». Zachary Courtemanche, associé chez Weaver Simmons LLP, œuvre depuis longtemps à façonner cet avenir. Né à Sudbury et élevé sur l’île Manitoulin, il contribue grandement au monde des affaires du nord de l’Ontario. Malgré ses humbles débuts, il a toujours fait preuve d’ambition et de courage, et c’est pourquoi il est le candidat idéal pour cette série d’entretiens.

Dès sa première année sur le campus en 2009, Zach s’est joint à plusieurs associations étudiantes et a commencé à préparer son avenir en droit. Il s’est rapidement fait connaître comme une personne dynamique auprès de ses pairs et de ses professeurs. Cette énergie a donné le ton à son expérience à la Laurentienne, où les liens avec les professeurs ont dépassé les limites de la salle de classe, suscitant des conversations sur l’actualité, les intérêts universitaires et les aspirations à long terme.

L’une de ces occasions a été le Parlement modèle de l’Université Laurentienne, un moment fort de ses études de premier cycle. Le Parlement modèle annuel, qui a lieu à la Chambre des communes à Ottawa, offre aux étudiants l’occasion de devenir politiciens le temps d’une journée et de discuter de projets de loi. « Du point de vue de l’apprentissage expérientiel, c’était sans égal, dit-il. Cela m’a permis de m’exercer à la prise de parole en public, à la défense des intérêts et à la négociation. Il n’est pas surprenant que tant de participants aient ensuite fait carrière en droit et dans la fonction publique. »

En dehors de la salle de classe, Zach était également très actif dans la gouvernance universitaire. La liste des comités et conseils auxquels il a participé serait trop longue à présenter ici, mais les points saillants incluent : le Comité directeur du Plan stratégique 2012-2017 de l’UL, l’Association de science politique de l’UL et la représentation étudiante au Sénat. Il a également mené d’importantes initiatives qui ont remodelé la vie universitaire sur le campus, comme le système de notation et le processus d’appel en ce sens.

Malgré tous ces succès, il y a eu des périodes difficiles. Le programme de premier cycle de Zach (science politique) a été supprimé lors de l’insolvabilité de l’Université en 2021, et son cher projet de Parlement modèle n’a pas eu lieu de 2021 à 2023. Malgré cela, il était déterminé à créer un avenir plus prospère pour la prochaine génération d’étudiants.

Aujourd’hui, Zach continue de contribuer au Parlement modèle et à la gouvernance de l’Université en tant que représentant des diplômés au Sénat. Il est également membre du Conseil de la Chambre de commerce du Grand Sudbury et du Club Rotary de Sudbury.  

Zach estime que la Laurentienne est un lieu de possibilités pour les étudiants du nord de l’Ontario et d’ailleurs. « J’ai toujours considéré Sudbury comme un secret bien gardé. C’est un endroit idéal pour étudier et j’espère que la Laurentienne continuera d’offrir des possibilités comme elle l’a fait pour moi, en comblant le déficit de compétences et en favorisant la croissance personnelle et professionnelle. Elle servira de tremplin aux étudiants du monde entier. Le succès de la Laurentienne est celui de Sudbury et je suis fier d’y contribuer. »

L’histoire de Zach Courtemanche, tout comme son avenir, n’est pas le fruit du hasard et l’Université a la chance d’avoir des leaders comme lui qui façonnent son avenir depuis soixante-cinq ans et ce n’est pas fini.

 

Les étoiles du basket-ball de l’Université Laurentienne reçoivent des prix prestigieux des SUO.

Les étoiles du basket-ball de l’Université Laurentienne reçoivent des prix prestigieux des SUO.

(30 avril 2025) - En témoignage de leur dévouement et de leurs prouesses athlétiques, plusieurs joueurs talentueux de basket-ball de l’Université Laurentienne ont reçu des prix prestigieux des Sports universitaires de l’Ontario, reconnaissant leurs performances individuelles exceptionnelles tout au long de la dernière saison.

Les joueuses de basket-ball, Cadence Pecore (Porcupine, ON) et Émilie Lafond (Hanmer, ON) et les joueurs de basket-ball, Nginyu Ngala (Montréal, QC) et Brice-Philippe Fandio (Marseille, FRA), ont en effet été reconnus.  

Cadence Pecore et Philippe Fandio ont été nommés au sein des équipes des recrues des SUO et recrues féminine et masculine de l’année de Laurentienne, tandis que Émilie Lafond et Nginvu Ngala ont été nommés sur les équipes d’étoiles des SUO et athlètes féminin et masculin de l’année des Voyageurs.

« Quand j’ai appris que j’avais été nommée au sein de l’équipe des recrues des SUO, j’ai été très honorée, a déclaré Cadence Pecore. Les SUO sont composés d’équipes extrêmement compétitives qui comptent de nombreux joueurs talentueux. Une sélection au sein de l’équipe des recrues n’est donc pas une chose facile. »

Trouver un équilibre entre les exigences du basket-ball universitaire et la poursuite de ses études est un défi pour les joueurs de première année. Au-delà de ses études, Philippe Fandio explique que s’adapter à la vie universitaire en général a été un défi et qu’il a appris à le relever au fil de la saison.

« M’adapter à la vie au Canada n’a pas été facile, car il ne faut pas oublier que je viens de Marseille, en France. Au début, c’était difficile d’être loin de ma mère et de tout ce que je connaissais, mais j’ai l’impression qu’il faut faire des sacrifices dans la vie pour réussir quelque chose de plus grand. Le basket-ball m’a vraiment aidé à garder les pieds sur terre. Sur le terrain, je me sentais moi-même. Cela m’a donné de la structure et de la confiance et m’a aidé à créer des liens avec les gens d’ici sans avoir besoin de dire grand-chose. J’ai appris à accepter l’inconfort, à m’adapter et à en faire une force. »

« La possibilité de jouer dans sa ville natale était trop belle pour la laisser passer, a souligné Émilie Lafond, surtout que je pouvais m’inscrire à mon domaine de prédilection, à savoir la Promotion de la santé. Pouvoir jouer si près de chez moi a aussi été très enrichissant. J’ai toujours admiré l’équipe féminine de basket-ball de l’Université Laurentienne, et en faire partie est quelque chose que je n’oublierai jamais et que je ne tiendrai jamais pour acquis. »

Pour Cadence Pecore, la Laurentienne est l’université la plus proche de sa ville natale, Timmins. Après avoir terminé des études secondaires à Lo Ellen Park, elle s’est familiarisée avec le programme de basket-ball féminin de l’Université Laurentienne et a décidé que c’était la solution idéale après son admission au programme Santé physique et éducation avec Éducation simultanée.

Du côté masculin, Nginyu Ngala a exprimé sa fierté pour son équipe lorsqu’on l’a interrogé sur cet honneur. « Je suis particulièrement fier de la résilience de cette équipe tout au long de l’année, alors qu’elle évoluait dans la division la plus relevée des SUO. À un moment donné à la fin de la saison, nous avons perdu quatre matches d’affilée. Tout le monde aurait pu se retourner les uns contre les autres et se pointer du doigt. Au lieu de cela, nous nous sommes rapprochés et avons remporté quatre des cinq matches restants. Cela nous a permis de participer aux séries éliminatoires et de remporter notre première victoire à ce niveau depuis la saison 2019-2020. »

Concernant ses suggestions aux futurs basketteurs, Philippe Fandio a conseillé de « rester constant et de travailler fort, surtout quand personne ne regarde. Le talent a ses limites; ce sont les heures supplémentaires qui font la différence. Restez ouvert aux conseils et à l’apprentissage et cherchez toujours à vous améliorer. Servez-vous de chaque échec comme d’une motivation pour revenir plus fort. »

Sage malgré son âge, Nginyu Ngala suggère à la prochaine génération d’« être votre plus grand supporter et votre plus grand critique; l’adversité sera toujours présente au basket-ball. Acceptez chaque victoire comme chaque défaite et continuez à avancer. »

Les équipes de basket-ball de la Laurentienne ont de quoi être fières en 2024-2025 et se réjouissent à la perspective des nombreuses choses à venir l’année prochaine.

 

Le Conseil des gouverneurs de l’Université Laurentienne approuve un budget annuel équilibré pour 2025-2026

Le Conseil des gouverneurs de l’Université Laurentienne approuve un budget annuel équilibré pour 2025-2026

Le budget préconise la prudence en raison des forces perturbatrices qui sévissent dans le secteur de l’enseignement postsecondaire

25 avril 2025 - Le Conseil des gouverneurs de l’Université Laurentienne a approuvé le budget de l’exercice 2025-2026 qui commence le 1er mai. Ce budget repose sur l’amélioration de l’expérience étudiante et l’encouragement de l’excellence en enseignement et en recherche, en plus d’appuyer les investissements continus dans le Plan stratégique 2024-2029, la mise en œuvre du Programme de transformation de l’Université et les investissements continus dans l’entretien différé des immobilisations.

 

« Le budget continue d’appuyer les objectifs indiqués dans notre Plan stratégique ainsi que d’autres priorités clés de l’Université, y compris la mise en œuvre du Programme de transformation. L’Université Laurentienne demeure dans une position stable, et affiche une croissance qui appuie sa mission d’enseignement et de recherche, mais nous ne sommes pas pour autant à l’abri des pressions dans le secteur et des effets de l’instabilité géopolitique. Le budget 2025-2026 reflète une approche conservatrice et équilibrée et illustre ainsi la prudence nécessaire pour faire face aux diverses perturbations. » - Vern Cameron, président du Conseil de l’Université Laurentienne

 

Lors de la détermination des priorités opérationnelles, le processus d’élaboration du budget a pris en compte les commentaires formulés au cours des divers processus de planification stratégique, notamment :

  • consultation communautaire concernant l’élaboration du Plan stratégique qui a été lancée en avril 2024;
  • commentaires recueillis durant l’élaboration du Plan d’enseignement et du Plan stratégique de recherche qui a eu lieu tout au long de 2024.

 

« Le prochain exercice sera important pour l’Université à divers égards. Tout d’abord, elle continue de réaliser des progrès importants sur les obligations découlant de la protection contre les créanciers. D’ici novembre 2025, elle planifie de terminer les ventes de propriétés désignées à la province, une autre étape vitale dans l’édification de son avenir. Deuxièmement, le mois de mars 2025 a marqué le début du 65e anniversaire de l’Université Laurentienne, une étape importante pour la seule université de l’Ontario ayant un mandat bilingue et triculturel. » - Lynn Wells, Ph.D., rectrice et vice-chancelière

 

Pour 2025-2026, les prévisions sont que l’Université Laurentienne réalise un excédent des revenus sur les dépenses de 1,7 million de dollars. À cela s’ajoute le gain comptable unique prévu découlant de la vente de propriétés se chiffrant à 17,6 millions de dollars qui doivent être versés dans les réserves assujetties à des restrictions. Ces chiffres découlent des revenus consolidés de 228,1 millions de dollars, moins les dépenses de 208,8 millions de dollars.

 

Les changements gouvernementaux visant les étudiants étrangers affectent la capacité de la Laurentienne de les attirer, ce qui a des répercussions sur les revenus. En outre, la politique commerciale américaine crée des risques de coûts supplémentaires.

 

En conséquence, les unités d’enseignement et administratives ont été priées de réduire leurs dépenses de fonctionnement (non salariales) par rapport aux niveaux de 2024-2025 dans le cadre du processus budgétaire de fonctionnement. Les budgets de dotation en personnel ne changent pas; les changements nécessaires pour arriver à un budget équilibré n’ont touché aucun poste. Étant donné que la Laurentienne ne peut toujours pas emprunter, elle doit continuer à agir prudemment face à l’incertitude. Ce budget démontre une approche prudente qui lui permet de continuer à poursuivre ses objectifs tout en assurant sa viabilité financière.

 

« Nous prenons des mesures proactives pour assurer la viabilité à long terme de l’Université et l’équilibre structurel pour l’avenir. Nous continuons de nous concentrer sur le renforcement des inscriptions et l’augmentation d’autres sources de revenus, tout en gérant soigneusement les dépenses afin qu’elles cadrent avec nos prévisions de revenus, et en investissant stratégiquement dans les domaines qui appuient la réussite étudiante et l’excellence en recherche. En tant que communauté, la Laurentienne a beaucoup accompli et a fait beaucoup de chemin au cours des trois dernières années. Même si le monde est confronté à des défis, la Laurentienne demeure dans une solide position, et nous avons pleinement l’intention de continuer à miser sur ce progrès dans les années à venir. » - Lynn Wells, Ph.D., rectrice et vice-chancelière

 

Le livret du budget de l’Université Laurentienne pour 2025-2026 figure en ligne.

 

Sandra Dorman nommée parmi les femmes les plus influentes en matière de sécurité au travail au Canada

Sandra Dorman nommée parmi les femmes les plus influentes en matière de sécurité au travail au Canada

La directrice du CRSST continue de mener la charge en matière d’innovation en santé et sécurité des travailleurs

(24 avril 2025) - Mme Sandra Dorman, Ph.D., professeure titulaire à la Faculté de santé et d’éducation de l’Université Laurentienne et directrice du Centre de recherche sur la santé et la sécurité au travail (CRSST), a été nommée l’une des femmes les plus influentes en matière de sécurité au travail au Canada. Défenseuse de longue date de la santé et de la prévention des maladies en milieu de travail, elle a été embauchée par l’Université Laurentienne en 2003. Elle participe au CRSST depuis son lancement en 2008 et en est devenue la directrice en 2015.

« Ce prix est très important pour moi, a indiqué Mme Dorman, tout particulièrement parce que certains de mes mentors ont proposé ma candidature. »

Sous sa direction, le CRSST a co-lancé un laboratoire de recherche multidisciplinaire itinérant et novateur qui se déplace vers les lieux de travail du nord de l’Ontario et offre, parmi d’autres services, des formations de groupe et des consultations de santé privées aux travailleurs. Ces dernières années, Mme Dorman a étudié l’hésitation à la vaccination dans les milieux de travail du nord de l’Ontario et l’atténuation du stress dû à la chaleur chez les mineurs. Elle travaille également avec les pompiers forestiers depuis 2007 pour évaluer l’incidence de l’inhalation de fumée, les interventions en matière de fatigue et de condition physique, les facteurs de risque psychologiques et le syndrome de stress post-traumatique, et, plus récemment, le stress dû à la chaleur.

« Le stress dû à la chaleur est une maladie professionnelle et est devenu une priorité, » a expliqué Mme Dorman, qui a reçu un financement du ministère du Travail, en collaboration avec les Centres de santé des travailleurs de l’Ontario (CSTO), pour élaborer un programme éducatif visant à aider les spécialistes en santé et sécurité à gérer les dangers pour les travailleurs exposés à un stress aigu ou chronique dû à la chaleur. « Je suis fière de notre Boîte à outils de prévention du stress dû à la chaleur. Depuis son lancement en mai 2024, elle a été largement consultée, ce qui est important, car avec le changement climatique, en plus de prévenir les coups de chaleur, nous devons prévenir les maladies à long terme telles que celles touchant les reins. »

Les CSTO ont signalé que lorsque cette boîte à outils a été lancée en mai dernier, plus de personnes l’ont téléchargée en trois mois que ce qui avait estimé pour l’année entière, incluant des employeurs, gestionnaires, superviseurs, travailleurs, membres de comité mixte de santé et de sécurité, représentants de la santé et de la sécurité et représentants syndicaux en milieu de travail.

« Mme Dorman apporte une importante contribution au secteur de la santé et de la sécurité au travail grâce à son leadership au Centre de recherche sur la santé et la sécurité au travail et par ses recherches, a exprimé la vice-rectrice à la recherche de la Laurentienne, Tammy Eger, Ph.D. Mme Dorman est lauréate du Prix d’excellence en recherche de la Faculté de la santé (2018) et d’un Prix pour les 10 principales réussites en recherche (2020) de l’Université Laurentienne. Nous avons la chance de compter parmi notre corps professoral des chercheurs de calibre mondial comme Mme Dorman, dont les recherches profitent directement aux membres de nos communautés. »

Mme Dorman est plus que jamais dévouée à l’avancement du domaine de la santé et de la sécurité au travail, secteur interdisciplinaire qui, explique-t-elle, permet la collaboration entre les chercheurs. « Nous travaillons tous ou connaissons tous quelqu’un qui travaille, a affirmé Mme Dorman, donc la santé et la sécurité professionnelles sont un élément essentiel de la vie de chacun. Le travail touche à toutes les disciplines; nous avons tous quelque chose à contribuer. » Pour Mme Dorman, cela inclut des personnes ayant des parcours de recherche variés et aussi des identités diverses. « Nous avons constaté une évolution : davantage de femmes accèdent à des emplois en santé et sécurité, et je trouve cela formidable. Le potentiel dans le domaine de la SST est immense. Mon rôle au CRSST est gratifiant et me permet d’être heureuse, de travailler et de me concentrer. J’adore ce que je fais. »

Depuis que Mme Dorman est à la barre, le CRSST a attribué 350 000 $ en bourses d’études aux étudiants, assuré à 106 étudiants des stages rémunérés en milieu de travail et mobilisé plus de 10 millions de dollars en financement du Centre.

Le 28 avril 2025, le Centre de recherche sur la santé et la sécurité au travail (CRSST) et le Conseil du travail de Sudbury et du district observeront le Jour de deuil.

Joignez-vous à nous en souvenir et en hommage aux personnes qui ont été tuées ou blessées ou sont tombées malades dans l’exercice de leurs fonctions. Ce jour-là, nous renouvelons également notre engagement à améliorer la santé et la sécurité au travail. Les cérémonies débutent à 9 h 30 dans l’Auditorium Fraser.

À l’occasion du Jour de deuil, nous mettrons l’accent sur les blessures et les dangers invisibles, notamment le stress mental chronique. Après les propos dans l’Auditorium Fraser, des couronnes seront déposées sur la Place des fondateurs et les drapeaux seront mis en berne.
 

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