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Le mauvais temps, il n’y a rien de tel

Le mauvais temps, il n’y a rien de tel

Quelle que soit la météo, le dévouement et l’esprit solidaire de l’équipe cross-country de l’Université Laurentienne l’emportent sur tout.

28 mars 2024 - Si vous vous êtes déjà demandé qui a le courage de courir sur un trottoir enneigé de la rue de Paris, en plein hiver, à Sudbury, cela pourrait être Angela Mozzon ou Cameron Date.

Ils font tous les deux partie de l’équipe cross-country depuis 2019, leur première année à la Laurentienne. Cinq ans plus tard, ils sont sur la piste de compétition ou s’entraînent à l’extérieur, dans presque toutes les conditions. Passionnés de course à pied, ces deux athlètes avouent un attachement qui se manifeste dans leur discipline, leur gestion du temps et leur dévouement à l’égard du sport.

Angela Mozzon, étudiante de 5e année au programme concomitant en éducation et diplômée en promotion de la santé, est originaire de Sudbury et a fait son apprentissage à Track North alors qu’elle fréquentait l’École secondaire catholique St-Benedict. Ses deux aînés étaient diplômés de la Laurentienne et vu le programme accéléré de formation à l’enseignement de cinq ans, le choix d’y venir faire ses études postsecondaires allait de soi.

Originaire de Haileybury, en Ontario, où il a fréquenté l’École secondaire du district de Timiskaming, Cameron Date est en 5e année du programme administration du sport (SPAD) et suit actuellement des cours de comptabilité préalables au titre de comptable professionnel agréé (CPA). « J’ai choisi la Laurentienne en raison du programme SPAD. Il est en effet unique, car les études concilient le commerce et le sport. Je tutoie mes professeurs et nous nous amusons en classe, dit-il. Je ne pense pas que l’on puisse en dire autant dans une grande école. »

L’équipe cross-country de la Laurentienne s’entraîne toute l’année, même si les compétitions en plein air ne commencent qu’en automne, suivies des épreuves en salle en janvier. Pendant toute l’année universitaire, l’équipe se rend à des universités de l’Ontario, presque tous les week-ends, pour participer à des compétitions.

L’équipe s’entraîne trois heures, trois soirs par semaine, et, quand elle n’est pas en compétition le week-end, le samedi ou le dimanche aussi. Bien que cela puisse être difficile, le fait de jongler les cours, l’athlétisme et leur vie personnelle, les deux coureurs s’accordent à dire que le sport en vaut la peine, soulignant en quoi la discipline et la passion importent à la vie de tout étudiant athlète « Nous sommes toujours en train de courir, toute l’année, pour garder la forme, dit Cameron. Les étudiants passionnés de course à pied s’en sortent vraiment bien dans la gestion du temps, puisqu’ils ont l’habitude de le faire pour se consacrer à leur sport. »

Comme le soulignent les deux athlètes, l’équipe cross-country a tissé des liens très forts tant sur la piste qu’à l’extérieur de celle-ci. « L’équipe de la Laurentienne possède quelque chose de spécial. Nous passons du temps ensemble, même hors entraînement. Nos entraîneurs sont grandement investis dans notre équipe qui est très unie. Il m’arrive de parler à des coureurs d’autres écoles et je n’ai pas l’impression que notre expérience se vit partout, explique Cameron. Ces liens nous renforcent et l’esprit d’équipe y gagne en nous aidant à progresser sur le plan individuel. » « J’aime courir, indique Angela, mais faire partie de l’équipe, c’est plus que courir, c’est faire partie d’une famille. »

Au cours de sa première année, Angela a connu des difficultés et n’a pu obtenir les résultats escomptés aux épreuves des Sports universitaires de l’Ontario (SUO). « Je finissais presque dernière, dit-elle, et depuis, j’ai réussi à améliorer mon temps de près de cinq minutes. Si ce n’était pas de nos entraîneurs qui mettent l’accent sur le développement et du fait que notre école est de taille modeste, je n’aurais pu en arriver là. »

Preuve de leur attachement à l’équipe et au sport, l’équipe de cross-country de la Laurentienne court sous la pluie, le soleil ou les tempêtes de neige. « Courir tous ensemble, à l’extérieur, en hiver est un choix, affirme Cameron. Pour la plupart, nous préférons courir en plein air. La neige ne nous arrêtera pas. J’aime bien courir dans la neige avec un groupe d’amis au lieu de courir sur un tapis roulant dans un gymnase. » Dernièrement, l’équipe a couru dans les rues de la ville par un samedi très mouvementé au sud de Sudbury, lors d’une grosse tempête de neige. « Ce n’était pas la course la plus rapide ce jour-là, dit Angela, mais nous nous sommes bien amusés. » Les deux coureurs indiquent qu’il n’est pas rare que les proches méconnaissent leur soif de courir, quelle que soit l’heure de la journée ou les conditions météorologiques.

À la fin de ses études, Cameron Date commencera à travailler à plein temps ce printemps dans un cabinet comptable local, mais soutient qu’il n’arrêtera jamais de courir. Angela Mozzon compte bien poursuivre ses études à la Laurentienne, une année de plus, pour rattraper l’année de compétition qu’elle a perdue en 2020 en raison des mesures de confinement durant la pandémie, et envisage de s’inscrire à un programme de maîtrise.

L’Université Laurentienne lance son nouveau Plan stratégique de cinq ans

L’Université Laurentienne lance son nouveau Plan stratégique de cinq ans

Le plan fait valoir les caractéristiques particulières constituant la riche identité de l’UL

27 mars 2024 – L’Université Laurentienne amorce un nouveau chapitre en présentant son Plan stratégique 2024-2029. Sous le titre « Plan de la Laurentienne pour favoriser la connexion, l’innovation et l’impact », le plan définit une vision, une mission, des valeurs et quatre priorités clés sur lesquelles l’établissement d’enseignement se concentrera pendant les cinq prochaines années.

« La vision, la mission et les valeurs ne sont pas que de simples mots sur une page, a expliqué la rectrice et vice-chancelière par intérim, Sheila Embleton, Ph.D. Elles sont le fond rocheux de tout organisme et aideront à orienter les priorités, à façonner les aspirations communes et à définir la façon dont l’Université œuvrera afin d’avoir une incidence durable. Ce plan est issu d’un processus approfondi et englobant auquel ont participé de nombreuses personnes aux perspectives individuelles qui forment la communauté Laurentienne. »

La planification stratégique a été entreprise en juillet 2023 avec une vaste participation de la communauté universitaire. Des ateliers, consultations, assemblées publiques et sondages ont eu lieu pour rassembler et organiser les précieuses contributions de la population étudiante, du personnel et du corps professoral. Les experts-conseils de StrategyCorp ont été embauchés afin d’épauler ce processus mené en profondeur, de concert avec le comité de planification de l’Université, pour assurer la collecte et l’analyse des idées et perspectives de quelque 2 500 personnes de la communauté Laurentienne. 

Le chemin à suivre met en valeur notre engagement et l’importance de renforcer les partenariats et de favoriser la collaboration avec la communauté Laurentienne dans quatre domaines prioritaires : améliorer l’expérience étudiante; dynamiser la mission d’enseignement et de recherche; renforcer les communautés que nous servons; apprécier et soutenir nos membres.

La mise en œuvre du plan a été amorcée et les indicateurs de réussite sont en cours d’élaboration. Dans les prochains mois, les plans d’enseignement et de recherche joueront un rôle important pour déterminer la façon d’instaurer les éléments clés du plan stratégique. 

 

Points saillants du plan

Vision : Apporter au monde le pouvoir des valeurs, de la résilience, de l’innovation et des modes de connaissance autochtone du nord de l’Ontario.

Mission : Préparer les leaders de demain dans le cadre d’une communauté bilingue et triculturelle d’apprentissage qui est inclusive, intellectuellement curieuse et connectée.

Valeurs : communauté, intégrité, réussite des étudiants, intendance, collaboration

 

Orientations stratégiques : 

  • Améliorer l’expérience étudiante
  • Dynamiser la mission d’enseignement et de recherche
  • Renforcer les communautés que nous servons
  • Apprécier et soutenir nos membres

 

Plus de renseignements sur le plan.

Célébration des réalisations de quatre femmes exceptionnelles de l’Université Laurentienne

Célébration des réalisations de quatre femmes exceptionnelles de l’Université Laurentienne

Valérie Gauthier-Fortin, Gisele Roberts, Lynne Gouliquer et Bettina Brockerhoff-Macdonald

March 22, 2024 – Mercredi 27 mars, le Comité consultatif de la rectrice sur la situation de l’égalité des sexes de l’Université Laurentienne soulignera les réalisations de quatre femmes lors de la cérémonie de remise de prix bisannuels. Les Prix des femmes exceptionnels sont décernés à des modèles dignes de reconnaissance pour leurs efforts à promouvoir et à encourager les femmes dans leur domaine, à la Laurentienne, dans la communauté et ailleurs. Cette année, les lauréates sont Valérie Gauthier-Fortin, Gisele Roberts, Lynne Gouliquer et Bettina Brockerhoff-Macdonald. Valérie Gauthier-Fortin est à l’honneur pour le leadership dont elle fait preuve en assurant la promotion de la recherche et de l’innovation francophones. Gisele Roberts est reconnue pour le rôle de premier plan qu’elle joue à encourager les étudiantes à se diriger dans les domaines de STIM et à favoriser l’EDI sur le campus. Lynne Gouliquer, Ph.D., est honorée pour les recherches qu’elle effectue activement sur l’inclusion des femmes, des membres de la communauté 2SLGBTQI+ et des Métis. En outre, un Prix pour l’ensemble des réalisations sera décerné à Bettina Brockerhoff-McDonald, Ph.D., qui a présidé le Comité de 2003 à 2023 en faisant preuve de dévouement et y apportant de maintes contributions tout au long. Tout le monde est bienvenu à la cérémonie, à laquelle il est également possible d’assister virtuellement. Mercredi 27 mars 2024 15 h Salle de lecture Brenda-Wallace, Bibliothèque J.N.-Desmarais et Archives https://laurentian.zoom.us/j/95174292159?pwd=aHJJZ0pyTFpVUk15aExRZDJmb21oUT09 Identifiant de la rencontre : 951 7429 2159 Code d’accès : 549457

L’Université Laurentienne accueille une nouvelle bibliothécaire en chef

L’Université Laurentienne accueille une nouvelle bibliothécaire en chef

Une ancienne de la Laurentienne est nommée à la direction de la bibliothèque et des archives

20 mars 2024 – L’Université Laurentienne se réjouit d’accueillir Danielle Dennie au poste de bibliothécaire en chef à compter du 1 er juillet 2024. Mme Dennie est titulaire d’une maîtrise en bibliothéconomie et science de l’information de l’Université McGill et d’une maîtrise ès sciences en microbiologie appliquée de l’Institut national de la recherche scientifique. Ayant acquis 20 ans d’expérience dans des bibliothèques universitaires, elle est actuellement responsable de la Bibliothèque Vanier à l’Université Concordia, à Montréal.

« Grâce à son expérience et à son approche axée sur l’utilisateur à la prestation de services et de soutien exceptionnels à la population étudiante, au corps professoral, au personnel et à la communauté, Danielle apportera une importante contribution à la réalisation de notre Plan stratégique et à l’élargissement du rôle de la Bibliothèque et des Archives, a exprimé la vice-rectrice principale aux études par intérim, Brenda Brouwer. Elle dirigera une solide équipe de personnel et de corps professoral chevronnés et dévoués. Notre bibliothèque sera en bonnes mains. »

Franco-ontarienne avec des racines sudburoises et diplômée de la Laurentienne (B.Sc. en biochimie), Mme Dennie est enthousiasmée par le rôle que joue la bibliothèque universitaire à cultiver le sentiment de communauté tout en avançant l’enseignement, l’apprentissage et la recherche ainsi que par la façon dont cela doit évoluer afin de subvenir aux besoins toujours changeants des utilisateurs actuels et futurs. 

« Les bibliothèques doivent être des lieux englobants et accueillants dotés de collections et de services qui animent la créativité, l’innovation et les divers modes de réfléchir et de savoir, a affirmé Mme Dennie. Je suis ravie de mon retour à la Laurentienne à titre de bibliothécaire en chef et de toutes les occasions à saisir ensemble et en collaboration pour nourrir la vision de la Bibliothèque et des Archives. »

Le 1 er juillet 2024, Mme Dennie amorcera son mandat de cinq ans à la Bibliothèque J.N.Desmarais et aux Archives de l’Université Laurentienne.

Onze équipes se sont affrontées dans le cadre de la 6e édition annuelle du Défi d’or Goodman

Onze équipes se sont affrontées dans le cadre de la 6e édition annuelle du Défi d’or Goodman

Des équipes universitaires du Canada, des États-Unis et du Royaume-Uni ont fait concurrence lors de ce concours d’études de cas en investissement minier des plus réalistes et originaux.

5 février 2024 – Axée sur les minéraux critiques, l’édition de cette année du Défi d’or Goodman, concours d’études de cas en investissement minier, a eu lieu du 31 janvier au 2 février 2024 et incluait pour la première fois une équipe de l’Europe.
 
Organisé par l’École des mines Goodman de l’Université Laurentienne et présenté par Kinross Gold, commanditaire en titre, le concours annuel inégalé propose aux équipes d’étudiants universitaires d’agir à titre de société de financement. Les équipes ont dû évaluer le potentiel d’investissement de trois entreprises et en choisir une, avec justification, aux fins d’investissement. Il s’agissait de véritables sociétés minières, à savoir Canada Nickel Company, Magna Mining et Talon Metals. Les PDG de chacune des entreprises ont passé 30 minutes à essayer de convaincre les équipes d’investir dans leur compagnie. Ensuite, les équipes ont eu des entretiens individuels avec chacun d’entre eux pour poser des questions percutantes, considérer des données importantes et discuter d’analyses afin d’orienter leur décision. 

La directrice générale de l’École des mines Goodman, Nadia Mykytczuk, Ph.D., a félicité les étudiants de leur réflexion prospective. « Le secteur minier subit une importante transition, a-t-elle expliqué. Que les étudiants comprennent la chaîne de valeur des minéraux critiques et la façon d’établir des mines fructueuses sera un atout considérable pour le secteur dans son ensemble. »
 
Il y a eu des entretiens avec les experts de l’industrie tout au long de l’activité. La responsable technique de l’équité, de la diversité et de l’inclusion à Vale Base Metals, Theresa Nyabeze, a prononcé le discours principal tandis que des cadres dirigeants chevronnés de Canaccord Genuity, Dundee Corporation, Kinross Gold, Orix Geoscience, RBC Marchés des capitaux et Technica Mining ont formé le jury.
 
Bien qu’il y ait eu une participation internationale de la Camborne School of Mines, de l’Angleterre, et de la Colorado School of Mines, des États-Unis, en fin de compte c’est l’équipe de l’Université de la Colombie-Britannique  qui a gagné la 6e édition du Défi d’or Goodman, édition axée sur les minéraux critiques. L’équipe a choisi Canada Nickel Co. aux fins d’investissement et a reçu comme prix l’équivalent en argent de quatre onces d’or.

« Félicitations à l’Université de la Colombie-Britannique qui a gagné le 6e Défi d’or Goodman, a exprimé le président du concours et PDG de Dundee Corporation, Jonathan Goodman. Ayant travaillé depuis longtemps dans le domaine de l’investissement, je trouve toujours impressionnant d’observer les étudiants qui présentent leur travail et cela me donne beaucoup d’espoir pour l’avenir du secteur. » 
 
Les équipes en deuxième École des mines du Colorado et troisième places l'Université du Manitoba ont reçu des pièces d’argent et, pour leur participation, toutes les équipes ont reçu des boîtes à lunch de mineurs fabriquées à Sudbury. Les étudiants des 11 équipes ont appris des leçons inestimables sur la prise de décision en matière d’investissement dans le secteur minier et ont noué des relations durables avec leurs pairs et des leaders de l’industrie.

Que se produit-il lorsque les antibiotiques cessent d’agir?

Que se produit-il lorsque les antibiotiques cessent d’agir?

La mutation de bactéries virales est en train de réduire l’efficacité des traitements

31 janvier 2024 – Depuis la découverte de la pénicilline, la résistance aux antimicrobiens (RAM) constitue un problème qui persistera aussi longtemps qu’il y aura des infections nécessitant un traitement. Il s’agit d’un problème mondial qui entraîne 4,95 millions de décès par année selon l’Organisation mondiale de la santé. Qu’est-ce que la RAM et comment peut-elle être réglée?

La résistance aux antimicrobiens consiste en l’adaptation physiologique des micro-organismes à des agents qui seraient toxiques pour eux. Une bactérie qui rend les gens malades (appelée agent pathogène) apprend à résister aux effets médicinaux d’un médicament ou d’un antibiotique. La nouvelle variante de la bactérie se propage alors et le médicament n’a plus d’effet contre une infection.

« La RAM est un problème mondial, a affirmé Mazen Saleh, Ph.D., professeur agrégé dans l’École des sciences naturelles à l’Université Laurentienne. Normalement, quand une personne contracte une infection, on lui prescrit un antimicrobien particulier, couramment appelé un antibiotique, bien que les deux termes ne soient pas synonymes. Si ce microbe développe une résistance en mutant, on pourrait choisir de prescrire un autre antimicrobien pour traiter l’infection. Mais voilà le problème. La bactérie continue de muter contre un, deux, parfois trois antimicrobiens, ce qui les rend inutiles. Nous pouvons arriver à un point où un agent pathogène devient résistant à tous les antimicrobiens dont nous disposons. »

Les chercheurs le constatent déjà avec la tuberculose. Il existe des formes multirésistantes (MR) et ultrarésistantes (UR), dont il est question lorsque « l’agent pathogène résiste à divers antimicrobiens sans rapport de structure, y compris les antimicrobiens de première et de deuxième ligne, a expliqué M. Saleh. Dans cette situation, la principale préoccupation est que l’agent pathogène devienne résistant à tous les antimicrobiens dont nous disposons et que ces infections ne peuvent plus être traitées avec les médicaments traditionnels. »

Alors que les antimicrobiens chimiques comme les sulfamides et la pénicilline sont utilisés pour traiter les infections depuis la Seconde Guerre mondiale, les antimicrobiens non chimiques d’origine naturelle, appelés phages ou virus bactériens, et les peptides antimicrobiens (PAM) sont des traitements plus récents. Les phages et les peptides se comportent de la même manière que les antimicrobiens chimiques, car ils attaquent les bactéries, mais plutôt que d’être créés en laboratoire, ils sont abondants dans la nature et ciblent plus précisément l’agent pathogène.

« Les phages et les peptides peuvent être utiles dans les cas de multirésistance ou d’ultrarésistance aux médicaments, a ajouté M. Saleh. Étant donné la plus grande résistance aux antibiotiques à l’échelle mondiale, les peptides et les phages suscitent un regain d’intérêt de la part des chercheurs. Pourtant, les phages et peptides ont des désavantages et ne sont pas un remplacement idéal pour ce qui constitue actuellement le traitement le plus efficace contre les infections bactériennes : les antibiotiques. »

« Si nous n’agissons pas contre la résistance aux antimicrobiens, le résultat éventuel le plus urgent est la propagation d’agents pathogènes mortels. On ne peut pas exagérer le risque d’une résistance croissante aux antimicrobiens, a insisté M. Saleh. À ce moment-là, nous n’aurions pas d’autres options. Même si les bactéries deviennent généralement résistantes à chaque nouveau médicament que nous créons, nous pouvons ralentir la progression de la résistance. »

Cela peut se faire de quelques façons.

Selon M. Saleh, les patients et les médecins ont chacun une responsabilité lorsqu’il s’agit de prendre des antimicrobiens. « Les médecins doivent être prudents en prescrivant des antibiotiques pour s’assurer qu’une infection bactérienne est bien à l’origine de la maladie, a-t-il continué. De même, les patients ne doivent pas s’attendre à recevoir des antibiotiques pour régler n’importe quelle infection, tout particulièrement les infections virales bénignes qui causent le rhume et disparaissent d’elles-mêmes. » « Les patients doivent toujours suivre le traitement antibiotique qui leur est prescrit, a-t-il prévenu. Il ne faut pas arrêter de prendre le médicament lorsque les symptômes disparaissent ou après quelques jours. On doit suivre le traitement au complet. »

En outre, M. Saleh souligne que la manière dont on se débarrasse des antibiotiques restants est très importante. « Apportez les restes de médicaments à une pharmacie, a-t-il précisé. Des antibiotiques qui finissent dans l’environnement, dans les cours d’eau et les dépotoirs, peuvent favoriser la résistance. De même, si on les laisse dans une armoire, cela augmente le risque que quelqu’un les prenne plus tard pour se soigner ou traiter une maladie, ce qui contribue également à la résistance aux antimicrobiens au sein de la population. »

Alors que la saison du rhume et de la grippe bat son plein, M. Saleh indique qu’une prise en compte de ces précautions concernant l’utilisation d’antibiotiques aidera à soutenir les efforts mondiaux visant à ralentir la résistance aux antimicrobiens.

Des étudiants et anciens de la Laurentienne tiennent le Parlement modèle dans la capitale du Canada

Des étudiants et anciens de la Laurentienne tiennent le Parlement modèle dans la capitale du Canada

Une centaine d’anciens et d’étudiants ont participé à l’activité parlementaire tenue pour la première fois en 1992

29 janvier 2024 – Depuis 1992, des membres de la communauté de l’Université Laurentienne participent à l’activité de Parlement modèle organisé au Parlement du Canada, à Ottawa, la capitale nationale. Cependant, cette année ne marquait que la cinquième fois que l’activité était organisée par des anciens de la Laurentienne et la première fois qu’il s’agissait d’un format hybride rassemblant des étudiants et anciens. Le 27 janvier, plus d’une centaine d’étudiants, d’anciens et de donateurs ont continué la tradition en considérant des projets de loi dans la salle du Sénat.

Cette occasion inégalée donne un aperçu des rouages internes du Parlement fédéral canadien. Un comité organisateur composé d’anciens, d’étudiants et d’employés a organisé l’activité proposant un programme chargé aux participants, y compris une visite de la Cour suprême du Canada, une journée complète au Sénat et un banquet en soirée.

« Il est difficile d’imaginer l’Université Laurentienne sans le Parlement modèle, a exprimé le conseiller principal et fondateur de l’activité, Rand Dyck, Ph.D. Cette activité est largement considérée comme l’un des atouts les plus attrayants de l’UL. Pendant près de la moitié de ses 63 ans d’histoire, l’Université a donné à ses étudiants l’occasion d’y faire valoir leurs aptitudes et d’y mettre en pratique leur perspicacité politique. Au cours de toutes ces années, des centaines d’étudiants, de professeurs et de fonctionnaires ont consacré beaucoup de temps et de talent à la réalisation du Parlement modèle. C’est merveilleux de faire un retour jubilant à Ottawa pour ce Parlement modèle hybride d’étudiants et d’anciens. »

« De nombreux participants au Parlement modèle se sont présentés à des élections, ont occupé des rôles clés au sein de campagnes politiques et travaillé à divers paliers de gouvernement, a exprimé la rectrice et vice-chancelière intérimaire de l’UL, Sheila Embleton, en adressant le groupe de la Laurentienne lors du banquet qui a suivi la visite du Parlement. Grâce à cette expérience, au fil des ans, les étudiants ont appris bien plus que la procédure parlementaire : ils ont appris à se connaître eux-mêmes et ont été véritablement inspirés et transformés par cette activité. »

Au cours des ans, les participants au Parlement modèle ont compté des politiciens en exercice de Sudbury et de nombreuses autres circonscriptions, des ministres, l’ancien premier ministre Jean Chrétien et les chanceliers de la Laurentienne, Madame Aline Chrétien et Steve Paikin. 

En outre, Mme Embleton a remercié le comité organisateur et a souligné l’impressionnante incidence que le Parlement modèle a eue sur les étudiants et les professeurs au cours des ans.

 

Des participants au Parlement modèle posent pour une photo de groupe dans la salle du Sénat.

Pleins feux sur les étudiants : Anthony Zanetti

Pleins feux sur les étudiants : Anthony Zanetti

Un étudiant de la Laurentienne se sert de jeux vidéo pour étudier la concentration et le rendement

(26 janvier 2024) – Les progrès technologiques modifient rapidement la façon dont nous interagissons avec le monde qui nous entoure. Pouvons-nous utiliser les progrès de la technologie portable pour améliorer le rendement aux activités à haute concentration? Anthony Zanetti, étudiant de deuxième année à la maîtrise en psychologie à l’Université Laurentienne, s’efforce de répondre à cette question.

Anthony n’a pas toujours su qu’il avait une grande passion pour l’étude du cerveau humain. Né à Sudbury, en Ontario, il a grandi à Copper Cliff et a fréquenté l’école secondaire catholique St. Benedict. Suivant ses études secondaires, il a amorcé un baccalauréat en biologie biomédicale à la Laurentienne.

Après ses premières années d’études, Anthony s’est rendu compte qu’il ne voulait pas poursuivre des études de médecine, même si beaucoup de ses camarades de classe envisageaient de suivre cette voie. En fait, c’est un cours facultatif de psychologie en troisième année qui l’a amené à réfléchir à différents choix de carrière. Après l’obtention du grade, il s’est inscrit au programme de baccalauréat en psychologie pour préparer un deuxième diplôme.

Maintenant étudiant de deuxième cycle, Anthony profite bien de son expérience à la Laurentienne. « Dans mes études de maîtrise, je me rends compte qu’il ne s’agit pas simplement de cours magistraux, a-t-il expliqué en pensant à l’évolution de son parcours universitaire. Nous avons de véritables discussions, car le groupe est plus petit et se prête à cette dynamique. En outre, je reçois un soutien continu de mes professeurs et mon directeur de thèse, Blake Dotta, Ph.D., m’apporte un appui incroyable en me motivant, laissant libre cours aux idées créatives et m’accordant de l’espace. Il possède une richesse de connaissances en neurosciences et m’appuie considérablement tout au long de mon parcours. »

Anthony explique que sa thèse porte sur un sujet hors de l’ordinaire : le jeu vidéo. « Dans mes recherches, je cherche à voir si les champs électromagnétiques peuvent servir à produire des effets neurologiques tels qu’une amélioration de la concentration et de l’attention des gens, a-t-il décrit. L’idée est que si le rendement s’améliore dans ces domaines lors du jeu vidéo, alors le même concept pourrait s’appliquer, entre autres, à des activités comme l’étude, la composition musicale ou la pratique d’un sport. »

Pour mener cette recherche, Anthony a demandé à des participants, pour la plupart des étudiants de premier cycle de l’UL, de jouer le jeu vidéo à haute concentration, Snake, avec et sans la présence d’un champ électromagnétique. « Un champ électromagnétique est créé en passant une charge électrique à travers quelque chose de conducteur, a précisé Anthony. Pour mon projet, la Laurentienne a fourni un appareil composé de deux boîtiers, chacun contenant une bobine de cuivre, qui crée un champ électromagnétique quand une charge électrique le traverse. » Pendant que les participants jouaient le jeu, Anthony mesurait leur rendement et l’activité cérébrale dans les zones responsables de l’attention et de la concentration. « En examinant les résultats, nous avons constaté des changements dans les parties du cerveau liées à une attention et à une concentration soutenues, laissant voir que le champ électromagnétique avait des effets favorables dans ces zones. »

Anthony publie actuellement ses découvertes et est ravi de pouvoir contribuer à ce domaine de recherche. Il espère que ses résultats aideront les futurs innovateurs à créer des casques électromagnétiques portables qui rehausseront la concentration.

Alors que l’obtention de son diplôme de maîtrise approche à grands pas à l’été 2024, Anthony espère rester à Sudbury et travailler comme associé en psychologie à Horizon Santé-Nord ou dans le secteur privé. Peu importe ce qu’il accomplira, ses recherches ont déjà eu un impact et les compétences d’Anthony feront sûrement de lui un excellent praticien. 

 

L’Université Laurentienne connaît une croissance constante des candidatures d’étudiants canadiens

L’Université Laurentienne connaît une croissance constante des candidatures d’étudiants canadiens

L’UL est le premier choix de 16 % plus d’élèves des écoles secondaires de l’Ontario

22 janvier 2024 – L’Université Laurentienne connaît encore une fois une augmentation (+5,9 %) du nombre de candidatures des élèves des écoles secondaires de l’Ontario. Le Centre de demande d’admission aux universités de l’Ontario (CDAUO) a publié son rapport de janvier faisant état des candidatures aux universités de l’Ontario et celles de l’Université Laurentienne ont augmenté en nombre et à un rythme supérieur à la moyenne du secteur (+5,0 %).

« Nous sommes heureux qu’un plus grand nombre d’étudiants souhaitent étudier à la Laurentienne et la choisissent comme premier choix, a indiqué la vice-rectrice principale aux études, Brenda Brouwer, Ph.D. Les investissements que nous avons faits dans le renouvellement du corps professoral et du personnel et la mise en œuvre de ressources pour améliorer l’expérience étudiante aident à positionner la Laurentienne comme destination de choix. »

En plus du plus grand nombre de candidatures de premier choix, il y a des augmentations dans tous les choix, y compris une augmentation de 12 % pour le deuxième choix. Ces augmentations du nombre de candidatures se remarquent à la fois pour les programmes d’études sur le campus (+7 %) et ceux en ligne (+23 %).

Il est important de noter que la Laurentienne connaît une augmentation des demandes provenant de toutes les régions de la province, la croissance la plus importante ayant lieu dans le nord-est de l’Ontario (+13 %), mais aussi dans l’est de l’Ontario (+11 %), la région du Grand Toronto (+10 %) et le centre de l’Ontario (+7 %). 

« Nous avons concentré nos efforts de recrutement dans la région et la province, ce qui a compris de nombreuses visites dans des écoles secondaires de l’Ontario, et sommes ravis de constater que ces efforts portent fruit, a ajouté Mme Brouwer. Nous sommes convaincus que les tendances relatives aux candidatures se traduiront par une augmentation des inscriptions. En fait, comparativement à la même période l’an dernier, nous constatons déjà une augmentation du nombre d’étudiants canadiens qui ont accepté leur offre (+68 %). » 

L’Université Laurentienne continue d’accepter les candidatures pour l’automne 2024 et encourage les étudiants intéressés à se renseigner sur la centaine de programmes d’études qu’elle offre, dont 34 programmes en français.

 

Entente quinquennale de financement conclue entre Vale Base Metals et l’Université Laurentienne

Entente quinquennale de financement conclue entre Vale Base Metals et l’Université Laurentienne

Nouvel accord pour appuyer la recherche à l’Unité conjointe d’écologie d’eau douce

(Sudbury, Ontario) 22 janvier 2024 - Vale Base Metals a conclu une entente quinquennale de financement avec l’Unité conjointe d’écologie d’eau douce (UCEED) du Centre pour la vitalité des lacs Vale à l’Université Laurentienne pour soutenir la surveillance à long terme des écosystèmes de la région de Sudbury. L’entente comprend une contribution totale de 960 000 $ sur cinq ans. 


L’Unité conjointe d’écologie d’eau douce, située au Centre pour la vitalité des lacs Vale, est un partenariat unique entre l’Université Laurentienne, le ministère des Richesses naturelles et des Forêts (MRNF) et le ministère de l’Environnement, de la Conservation de la nature et des Parcs (MECNP). Depuis 1997, les scientifiques et les étudiants de l’UCEED collaborent avec des sociétés minières locales (Vale, Glencore INO de Sudbury) et des partenaires gouvernementaux pour évaluer l’efficacité des programmes de réduction des émissions atmosphériques dans le rétablissement des écosystèmes aquatiques et des bassins hydrographiques de la région de Sudbury.


« Nous sommes très reconnaissants de recevoir ce financement de nos partenaires de longue date chez Vale, a déclaré Mme Jackie Litzgus, directrice de l’UCEED au Centre pour la vitalité des lacs Vale. Ce soutien contribuera grandement à stimuler la recherche à la Laurentienne et à mobiliser un soutien supplémentaire. » 


Le travail de l’UCEED aide les partenaires industriels et gouvernementaux à mesurer le succès de leurs mesures correctives et de conservation, en les aidant à fixer des objectifs réalistes de restauration. Vale est un participant de longue date de l’UCEED, une équipe reconnue internationalement pour ses recherches sur la restauration des eaux douces. 


« Des recherches de ce calibre sont essentielles pour permettre à l’industrie de prendre des décisions éclairées sur les initiatives en matière de développement durable, a déclaré le spécialiste principal en développement durable chez Vale, M. Glen Watson. Vale est fier de continuer à appuyer cet important partenariat tout en respectant son engagement à être une entreprise favorisant le développement durable. 

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