Dans ses recherches, Eric a recueilli et analysé des données électromagnétiques pour découvrir pourquoi certaines zones du Bouclier canadien sont dotées de métaux alors que d’autres n’en ont pas. Il a trouvé à la fois un défi et une camaraderie, car il était le seul chercheur travaillant sur son sous-ensemble particulier de données dans un milieu collaboratif d’étudiants des cycles supérieurs et de membres du corps professoral.
« Travailler sur un projet d’une telle envergure était vraiment intéressant, a expliqué Eric, car, tout en avançant ma part du projet, j’ai eu l’occasion de réseauter et de collaborer avec d’autres géologues en les appuyant dans leurs données et leur travail. »
La pandémie de la COVID-19 a apporté des obstacles importants, perturbant la recherche et déplaçant le contexte universitaire vers l’apprentissage à distance. Alors que de nombreux collègues ont dû relever des défis pour l’échantillonnage et la collecte de données, Eric avait accompli ces tâches dans le Bouclier canadien, en Ontario et au Québec, au cours de l’été 2018. Ayant déjà ses données en main, il était mieux placé que beaucoup d’autres étudiants après le début de la pandémie, car il avait ce dont il avait besoin pour continuer à avancer son projet. Cependant, il se souvient que l’isolement du travail à distance a eu des répercussions, apportant de nouveaux obstacles à franchir alors que la technologie et la collaboration virtuelle se sont rapidement développées pour s’adapter aux besoins du monde.
Tout au long du projet, Eric a perfectionné ses compétences en recherche et participé à des projets communs de rédaction. Il a également fait un voyage de recherche de quatre mois à Prague, expérience qui lui a permis de présenter ses observations sur la scène mondiale, renforçant davantage le profil de l’initiative Terre des métaux.
« Mon doctorat a duré près de sept ans et le cheminement m’a beaucoup appris sur moi-même et a contribué à ma croissance sur divers plans, a-t-il affirmé. Je suis reconnaissant d’avoir noué des liens tout au long de mon parcours et pour tout ce que je retire de cette expérience. J’ai hâte à mon avenir en géophysique. »
Alors que la collation des grades approche, Eric réfléchit à sa croissance personnelle et scolaire. La pandémie est survenue au milieu de son parcours et l’a considérablement marqué, le motivant à quitter Sudbury pour Ottawa afin de se rapprocher de sa famille. Maintenant pleinement implanté à Ottawa, il a hâte de se trouver une possibilité locale ou à distance qui correspond à ses antécédents de recherche.