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Renaissance du journal francophone de la Laurentienne : Une nouvelle ère sous l’égide de Katherine Lehoux

Renaissance du journal francophone de la Laurentienne : Une nouvelle ère sous l’égide de Katherine Lehoux

Le premier numéro « renouvelé » de L’Orignal déchaîné est paru le 1er septembre.

24 september 2024 - Fondé en 1987, le journal étudiant francophone, L’Orignal déchaîné, est une voix vibrante sur le campus depuis plus de 35 ans. Cependant, sans personne pour la diriger, cette voix s’est tue ces deux dernières années jusqu’à l’arrivée de Katherine Lehoux, étudiante en deuxième année du programme d’administration des affaires, dans la spécialisation en entrepreneuriat.

La renaissance du journal a intéressé Katherine, une Franco-ontarienne de Sudbury dont les parents sont diplômés de la Laurentienne. Avec un mélange de passion, de ténacité et d’esprit d’entreprise, elle a posé sa candidature pour devenir rédactrice en chef. « J’ai entendu dire qu’il fallait un nouveau rédacteur en chef au cours de ma première année et je voulais vraiment avoir ce poste, mais je savais que la priorité était de m’établir en tant qu’étudiante. Quand le poste était encore vacant au cours de ma deuxième année, je me suis dit que le hasard l’avait voulu. J’ai donc sauté sur l’occasion. »

À l’École secondaire MacDonald-Cartier, Katherine a contribué à Tapage du Journal Le Voyageur, une série d’articles écrits par les élèves du secondaire de la région. Cette exposition précoce à la rédaction et au journalisme l’a marquée, mais elle dit que son intérêt pour L’Orignal déchaîné a une signification plus profonde.

« À mon avis, ce journal a un grand pouvoir pour unir notre communauté, dit-elle en réfléchissant à sa décision d’en prendre la tête. Je suis une personne sociable qui aime rencontrer des gens. J’ai vu l’occasion d’établir des liens avec la population étudiante et d’apporter quelque chose d’appréciable. »

Elle ne fait pas seulement renaître le journal sur le papier; elle améliore aussi sa présence en ligne. La version imprimée est distribuée le premier jour de chaque mois et le contenu en ligne est mis à jour au fil des événements. Cette approche fait en sorte que le journal demeure pertinent et opportun. Pour commencer, la version imprimée a été réduite à une taille plus gérable, qui rappelle Coffee News. Son grand but est de constituer une solide équipe de collaborateurs étudiants et d’accroître le lectorat.

Katherine fait passionnément la promotion des expériences francophones à la Laurentienne et considère le journal comme un outil d’unification de la population étudiante. Mais sa vision pour le journal va plus loin; elle veut créer une publication à la fois engageante et essentielle pour toute la communauté de la Laurentienne. « Je désire vivement renforcer la communauté francophone ici. C’est un moyen de créer des liens entre les étudiants francophones, d’offrir une plateforme où les étudiants bilingues peuvent améliorer leurs compétences linguistiques et d’inciter l’intérêt des étudiants que la langue française intéresse. »

Le premier numéro imprimé du journal ressuscité a paru au début du mois et la réponse a été positive. Le corps professoral, la population étudiante et le personnel ont fait l’éloge de l’initiative et Katherine est étonnée de la réaction positive et du potentiel de croissance.

Au seuil de cette aventure passionnante, Katherine personnifie l’esprit d’entrepreneuriat et de communauté qu’elle espère infuser dans chaque numéro du journal. Son engagement à faire revivre une chère tradition tout en l’adaptant aux besoins de la population étudiante d’aujourd’hui témoigne de sa détermination et de sa vision.

Alors que la communauté se prépare pour la levée du drapeau franco-ontarien le 25 septembre, tout le monde est invité à prendre le premier numéro de L’Orignal déchaîné revenu et à appuyer cette initiative étudiante.

Série : L’Université Laurentienne nomme de nouveaux professeurs aspirant à la permanence

Série : L’Université Laurentienne nomme de nouveaux professeurs aspirant à la permanence

Des membres sont ajoutés au corps professoral de diverses facultés pour améliorer l’expérience des étudiants

Partie 2 sur 3 de cette série d’articles

 

20 septembre 2024 – De l’analyse des gisements minéraux hydrothermaux aux études sur l’histoire des Anishinaabe, les diverses forces érudites du corps professoral de l’Université Laurentienne se font valoir chez les membres du corps professoral nommés récemment à des postes menant à la permanence.

En juillet, Stefanie Brueckner, Ph.D., est entrée en fonction à titre de professeure spécialisée en gisements de minerais. Elle dit qu’elle a hâte aux collaborations. « Je suis ravie, a-t-elle expliqué, de travailler avec mes collègues de l’École des sciences de la Terre Harquail et des partenaires industriels et gouvernementaux sur la genèse des gisements minéraux avec un accent sur les minéraux précieux et critiques. »
 
Le trimestre d’automne étant déjà en cours, les membres du corps professoral s’installent dans leurs fonctions et donnent déjà des cours. Des nouveaux professeurs aspirant à la permanence sont indiqués ci-dessous, selon la faculté.

 

Faculté des sciences, de génie et d’architecture

Stefanie Brueckner, elle/she/her, École des sciences de la Terre Harquail

  • Domaines de recherche : incidence du métamorphisme et de la déformation sur les gisements minéraux hydrothermaux; métaux critiques tels que le vanadium, le cuivre et le zinc.
  • Cours prévus : GEOL 2237 Sedimentary, Igneous and Metamorphic Rocks; GEOL 3607 Ore Deposits and their Environment; GEOL 4607 Ore-Forming Processes; GEOL 5806 Exploration Geochemistry.

 

Andrée Beauchamp, elle/she/her, École des sciences naturelles

  • Domaines de recherche : anthropologie médico-légale, méthodes d’estimation de l’âge, imagerie médicale, taphonomie.
  • Cours prévus : FORS 3036 Forensic Anatomy of the Human Skeleton; FORS 3016 Seminars in Forensic Biology; FORS 2107 Introduction to Forensic Science; FORS 4106 Forensic Analysis of the Human Skeleton.

 

Faculté de gestion

Vinurshan (Vinu) Selvaratnam, il/lui/he/him, École d’administration des sports

  • Domaines de recherche : innovation et technologie dans l’industrie du sport, comportement du consommateur.
  • Cours prévus : SPAD 1016 Global Sport Business 1; SPAD 4146 Sport, Media, and Communication.

 

Faculté d’éducation et de santé

Patrick Ladouceur, il/lui/he/him, École de service social

  • Domaines de recherche : justice sociale et mouvements sociaux avec un accent particulier sur les francophones en contexte minoritaire, logement social, santé communautaire, violence faite aux femmes, politique sociale et élaboration de politiques publiques, violence familiale.
  • Cours prévus : BESO 2505 Le bien-être comme institution; BESO 3506 Politiques sociales; SESO 4486 Stratégies pour le changement communautaire; SESO 5017 Pratiques sociales indirectes.

 

Nicole Lafreniere, elle/she/her, École des sciences infirmières

  • Domaines de recherche : éducation interprofessionnelle, éducation en santé, simulation, réalité virtuelle.
  • Cours prévus : NURS 2006 Health and Healing II; SCIN 3506 Soins des nourrissons aux adolescents; SCIN 3556 Soins en périnatalité; SCIN 4276 Recherche en soins infirmiers.

 

Randy Pitawanakwat, il/lui/he/him, École des relations autochtones

  • Domaines de recherche : masculinité autochtone, relations fondées sur les traités, histoire anishinaabe et paternité.
  • Cours prévus : ISWK 2315 The Helping Relationship; ISWK 2007 Applied Indigenous Social Work Issues.

 

Handy Leroy, il/lui/he/him, School of Social Work

  • Domaines de recherche : santé mentale, travail social critique dans les sociétés contemporaines complexes, évaluation et gestion courantes des troubles de santé mentale.
  • Cours prévu : SESO 3505 Théorie pour la pratique I.

 

Nous rédigeons actuellement l’article final de cette série et le partagerons dans la semaine à venir.

 

Lire la partie 1 de cette série.

Lire la partie 3 de cette série.

Série : L’Université Laurentienne nomme de nouveaux professeurs aspirant à la permanence

Série : L’Université Laurentienne nomme de nouveaux professeurs aspirant à la permanence

Des professeurs sont ajoutés à diverses facultés pour améliorer l’expérience des étudiants

16 septembre 2024 – De l’étude des changements climatiques à l’exploration de textes historiques, les diverses forces érudites du corps professoral de l’Université Laurentienne se font valoir chez les huit membres du corps professoral nommés récemment à des postes menant à la permanence.

Ces universitaires distingués aspirant à la permanence contribuent à faire avancer la recherche, à inspirer les étudiants et à façonner l’avenir dans leurs disciplines respectives. Bien que leurs domaines d’expertise varient considérablement, ces professeurs font tous preuve d’un dévouement au travail et d’un engagement à influencer positivement le milieu d’apprentissage des étudiants de la Laurentienne.

« Nous sommes heureux d’accueillir ces chercheurs exceptionnels à des postes menant à la permanence, a dit le vice-recteur principal aux études, Malcolm Campbell, Ph.D. Ces personnes diversifiées auront des répercussions positives sur de nombreux programmes universitaires. Nous attendons avec intérêt leurs réalisations de recherche et, ce qui est peut-être encore plus important, les liens pertinents qu’elles tisseront avec les étudiants et l’incidence durable qu’elles auront sur le parcours universitaire de ces derniers. »

Ces membres du corps professoral comprennent à la fois des anciens et des nouveaux venus dans la communauté Laurentienne. Emily Caruso Parnell enseigne à la Laurentienne depuis sept ans et se réjouit de pouvoir évoluer dans son nouveau rôle. « Après avoir travaillé 23 ans en éducation et passé des années comme chargée de cours, je suis absolument ravie de me joindre au corps professoral à plein temps de la Laurentienne, a-t-elle exprimé. J’ai hâte de travailler avec nos étudiants brillants et compétents alors qu’ils se préparent à leur carrière en enseignement. »

Le trimestre d’automne étant déjà en cours, ces membres du corps professoral s’installent dans leurs fonctions et donnent déjà des cours. Les nouveaux professeurs aspirant à la permanence sont indiqués ci-dessous, selon la faculté.

 

Faculté des sciences, de génie et d’architecture

Elizabeth (Liz) Favot, elle/she/her, École des sciences naturelles

● Domaines de recherche : écologie aquatique, paléolimnologie, changements environnementaux à long terme, changement climatique, réponse des lacs à de multiples facteurs de stress environnementaux

● Cours prévus : ENVI 1507 Introduction to Environmental Studies; ENSC 3246 Aquatic Ecology

Mateus Pepinelli, il/lui/he/him, École des sciences naturelles

● Domaines de recherche : biologie et écologie des insectes aquatiques, biologie des vecteurs, réseaux plantes-pollinisateurs, ADN environnemental aéroporté pour la surveillance de la biodiversité, écologie et santé des abeilles mellifères

● Cours prévus : BIOL 3046EL General Entomology; BIOL 4817EL Medical Entomology

 

Faculté d’éducation et de santé

David Hung, il/lui/he/him, École d’éducation

● Domaines de recherche : éducation mathématique, apprentissage des adolescents, formation des enseignants, apprentissage coopératif, discours, étude de cas qualitative

● Cours prévus : EDUC 3026EL Mathematics Content Review for Teachers; EDUC 4242EL Mathematics (cycle moyen/intermédiaire)

Emily Caruso Parnell, elle/she/her, École d’éducation

● Domaines de recherche : perfectionnement professionnel du personnel enseignant, leadership scolaire et changement des systèmes, travail sur l’équité dans les écoles, éducation du français langue seconde, éducation artistique, éducation à distance, éducation de la petite enfance, éducation à l’antisémitisme

● Cours prévus : EDUC 1016 Introduction to Teaching and Learning; EDUC 4244 Dance (cycle moyen/intermédiaire); EDUC 4286 Language II (cycle moyen/intermédiaire)

En outre, à l’École de service social, Sonia Meerai et Handy Leroy ont été nommés à des postes menant à la permanence dans les programmes en anglais et français respectivement.

 

Faculté des arts

Banafsheh Karamifar, elle/she/her, École des arts libéraux

● Domaines de recherche : humanités numériques, diversité linguistique et culturelle, plurilinguisme et pluriculturalisme, français langue seconde, francophonie en contexte minoritaire, intelligence artificielle, technologies émergentes, analyse critique du discours, sémantique interprétative, méthodes participatives de recherche, enseignement supérieur

● Cours prévus : LING 3017 Morphologie générale; LING 3007 Phonologie générale; FREN 3806 Production de messages écrits; FREN 3807 Production de messages oraux; FREN 2507 Le FLS en contexte II

Sylvia Hunt, elle/she/her, École des arts libéraux

● Domaines de recherche : littérature de jeunesse du XVIIIe siècle, poètes romantiques

● Cours prévus : ENGL 2056 Texts in Historical Context; ENGL 3056 Modern and Contemporary Texts

 

Lire la partie 2 de cette série.

Lire la partie 3 de cette série.

La basketteuse Amber-Lyn vise le succès sur le terrain et en salle de classe

La basketteuse Amber-Lyn vise le succès sur le terrain et en salle de classe

Amber-Lyn May concilie sa vie d’athlète et d’aspirante médecin légiste tout en favorisant le changement chez les jeunes autochtones.

12 septembre 2024 – Amber-Lyn May est membre de la Première Nation Tahltan, une joueuse dévouée de l’équipe féminine de basket-ball de l’UL et une étudiante assidue qui a l’intention de fréquenter une école de médecine. Elle est actuellement en quatrième année du programme de Sciences médico-légales à l’Université Laurentienne. En plus de son programme rigoureux de formation, Amber-Lyn gère son travail de laboratoire, ses études universitaires et sa préparation à l’examen d’admission en médecine (MCAT) avec passion et dynamisme. Elle est motivée par son désir d’être un modèle pour les jeunes autochtones.

Amber-Lyn est née dans le nord de la Colombie-Britannique et a grandi à Calgary, en Alberta, dans une grande famille de dix frères et sœurs. Elle a déménagé à Sudbury pour joindre le programme de médecine légale et l’équipe de basket-ball de la Laurentienne. C’est le style d’entraînement de l’entraîneur-chef Jason Hurley qui a attiré la garde vers l’équipe et elle a bien aimé son cheminement en tant que Voyageur au cours de son séjour à la Laurentienne.

Lorsqu’on lui a demandé ce qui a eu le plus d’incidence sur elle tout au long de son expérience à la Laurentienne, Amber-Lyn était confiante dans sa réponse. « Je fais définitivement partie de l’équipe de basket-ball de l’UL. J’ai grandi dans une région difficile et ma famille a été confrontée à des défis. Voyager partout au pays pour jouer au basket-ball universitaire a été une possibilité incroyable qui m’a vraiment façonné. Je me suis sentie tellement soutenue à la Laurentienne. Jason Hurley, mon entraîneur, est attentionné, mais discipliné et motivé comme moi. Il me pousse à fixer et à atteindre des objectifs. »

Comme beaucoup d’étudiants-athlètes, l’emploi du temps d’Amber-Lyn est chargé, notamment dans le domaine des sciences avec des travaux en laboratoire en plus de l’entraînement et des études universitaires. Elle est une adepte du laboratoire qu’elle considère comme enrichissant plutôt que stimulant et c’est la raison pour laquelle elle a choisi la Laurentienne pour son programme de sciences médico-légales.

« Les laboratoires sont formidables parce qu’ils sont très pratiques : nous touchons et expérimentons ce que nous apprenons, plutôt que de simplement en parler. Le programme de sciences médico-légales de la Laurentienne est reconnu pour être l’un des meilleurs au Canada. J’aime bien que mes professeurs aient une expérience directe dans le domaine et j’ai beaucoup appris d’eux. » Elle décrit l’examen des balles et des éclaboussures de sang et souligne à quel point il est utile et intéressant de pouvoir apprendre de manière aussi pratique.

En tant qu’étudiante, Amber-Lyn est déterminée à inspirer d’autres jeunes autochtones. « En participant à des compétitions de basket-ball à ce niveau et en répondant à des normes universitaires élevées, je veux représenter ma communauté et encourager d’autres jeunes autochtones à atteindre leurs objectifs. »

En ce qui concerne sa carrière, Amber-Lyn est motivée à ajouter une représentation autochtone à la médecine légale au Canada. « En tant que femme autochtone, je veux avoir une incidence positive sur ma communauté. En tant que médecin légiste ayant un lien avec notre culture, je veux faire une différence pour les femmes et les filles autochtones disparues et assassinées. Je veux pouvoir permettre aux familles de tourner la page. »

Prête à entamer sa dernière année à la Laurentienne et son regard tourné vers l’école de médecine, Amber-Lyn se prépare à passer le MCAT. Sur le terrain, elle s’entraîne déjà en vue de la prochaine saison de basket-ball.

L’équipe féminine de basket-ball de l’Université Laurentienne disputera son match d’ouverture à domicile contre l’Université de Toronto le 25 octobre.

Cultiver les jeunes esprits grâce à l’art

Cultiver les jeunes esprits grâce à l’art

Le programme de pleine conscience fondé sur les arts de Diana Coholic, Ph.D., autonomise les enfants

11 septembre, 2024 - Professeure titulaire dans l’École de service social à l’Université Laurentienne, Diana Coholic, Ph.D., a consacré sa carrière à l’élaboration et à la mise en œuvre d’un programme innovateur de pleine conscience fondé sur les arts qui transforme le contexte éducatif des élèves du primaire. Faisant évoluer sa carrière depuis plus de deux décennies, elle effectue des recherches qui ont amélioré le bien-être mental de milliers d’élèves de la région.

Dans ses recherches, Mme Coholic s’intéresse aux avantages de l’intégration des techniques de pleine conscience à l’expression artistique afin de favoriser la résilience et le bien-être des enfants. Son Holistic Arts-Based Mindfulness Program (HAP) propose un cadre de 12 semaines qui combine diverses formes d’art, comme le dessin, la peinture, le travail de l’argile et l’écriture, avec des pratiques de pleine conscience comme la méditation-respiration. Cette approche permet aux élèves de participer de manière créative et agréable tout en soutenant leur santé émotionnelle et mentale. L’approche a désormais été adoptée par plusieurs conseils scolaires de l’Ontario.

« Dis-moi quelque chose à ton sujet » est une demande courante à laquelle la plupart des adultes ont l’habitude de donner une réponse standard. Par contre, comme l’explique Mme Coholic, ce n’est pas le cas pour les enfants. « Cette demande peut être très facile pour un enfant confiant et résilient, a-t-elle décrit, mais pour d’autres, même des questions aussi simples peuvent les accabler pour de nombreuses raisons. Imaginez plutôt que l’on demande à l’enfant de se peindre comme s’il était un arbre, qu’on lui donne toutes sortes de matériaux créatifs à utiliser et qu’on n’impose aucune limite à ce qu’il peut créer. Il pourrait repousser une question directe, mais l’incitation créative lui donne du temps, de l’espace et de la liberté créative. »

Depuis sa création, le programme HAP a évolué pour répondre à un intérêt croissant. Développé et étudié au départ dans un laboratoire sur le campus de l’Université Laurentienne, le programme a depuis été adapté par Mme Coholic en un cadre complet mis en œuvre dans bon nombre d’écoles du nord de l’Ontario. De plus, elle a créé un réseau numérique pour les praticiens, des ateliers et exposés communautaires, ainsi que des trousses de ressources numériques pour les éducateurs, les travailleurs sociaux et les parents.

Le programme a eu une profonde incidence. En fait, Mme Coholic affirme que le personnel enseignant signale des améliorations dans l’estime de soi, l’humeur, la régulation émotionnelle et la concentration des élèves. « Le programme aide à favoriser une meilleure dynamique en classe, a-t-elle ajouté, car les élèves apprennent à se soutenir et à travailler ensemble plus efficacement. Nous avons constaté que l’intégration du programme HAP en classe crée un milieu favorable dans lequel les élèves peuvent s’exprimer et nouer des liens avec leurs pairs. »

Les recherches de Mme Coholic ont été financées par le Conseil de recherches en sciences humaines (CRSH) et la Fondation SickKids. Le soutien le plus précieux, selon elle, vient des étudiants universitaires de son équipe de recherche et des collaborateurs de la communauté. « Je ne pourrais pas y arriver sans l’aide des étudiants, a-t-elle avoué. Je dis toujours que la recherche devrait être une situation gagnante pour tout le monde : les étudiants de l’UL acquièrent une expérience pratique, les organismes partenaires profitent de programmes gratuits fondés sur des données probantes et moi, j’ai l’occasion de mener des recherches pertinentes. »

En tournant le regard vers l’avenir, Mme Coholic est optimiste quant au potentiel du programme HAP à atteindre encore plus d’élèves et de communautés. Le programme a effectivement suscité un intérêt sur le plan mondial et elle a reçu des demandes d’utilisation de la part de praticiens en Iran, aux Philippines, en Australie et au Portugal. En somme, Mme Coholic envisage un monde où chaque enfant a accès à des pratiques de pleine conscience créatives et intéressantes qui peuvent l’aider à s’orienter dans les complexités de la vie moderne.

Nomination de Nicholas Dion au poste de vice-recteur associé aux initiatives stratégiques

Nomination de Nicholas Dion au poste de vice-recteur associé aux initiatives stratégiques

6 septembre, 2024 - J’ai le plaisir d’annoncer la nomination de Nicholas Dion au poste de vice-recteur associé aux initiatives stratégiques de l’Université Laurentienne. Dirigeant chevronné possédant une vaste expérience en leadership universitaire, il apporte une connaissance approfondie du contexte de l’éducation postsecondaire.

Dans son nouveau poste, qu’il assumera le 15 octobre 2024, Nicholas relèvera directement de la rectrice et vice-chancelière et jouera un rôle clé dans la mise en œuvre du plan stratégique de l’Université Laurentienne. À titre de vice-recteur associé, il collaborera avec les dirigeants et les unités afin de coordonner et de gérer des projets complexes d’importance stratégique. Nicholas supervisera également plusieurs unités, notamment le Cabinet de la rectrice, le marketing, les communications et la stratégie numérique.

Nicholas travaille actuellement à l’Université Brock, où il est directeur général et conseiller principal au Bureau du vice-recteur aux études (2022-2024) et a été chef du cabinet du recteur (2019-2022). Avant cela, il a été responsable principal des projets au Vice-rectorat aux études de l’Université de Toronto et a occupé divers postes axés sur la recherche en matière de politiques postsecondaires au Conseil ontarien de la qualité de l’enseignement supérieur (COQES).

Titulaire d’un doctorat de l’Université de Toronto et d’une maîtrise et d’un baccalauréat de l’Université McGill, Nicholas est originaire de Montréal, parfaitement bilingue en français et anglais et tient en haute estime l’engagement de l’Université envers un mandat triculturel.

Nous sommes convaincus que Nicholas Dion sera un atout formidable pour notre équipe et attendons avec intérêt l’incidence positive qu’il aura sur l’Université Laurentienne.

Lynn Wells
Rectrice et vice-chancelière
Université Laurentienne

​​Katie Taylor de Sudbury attend avec impatience sa première année à l’Université Laurentienne

​​Katie Taylor de Sudbury attend avec impatience sa première année à l’Université Laurentienne

La nouvelle étudiante du programme simultané en éducation cherche à faire une différence pour la prochaine génération d’apprenants.

4 septembre 2024 – Le premier jour des cours. Pour les étudiants de première année à l’Université Laurentienne, la journée est marquante, car ils assistent aux premiers cours de leurs études postsecondaires. Même si cette période peut être intimidante, la nouvelle étudiante Katie Taylor est enthousiaste, préparée et prête à commencer son parcours à l’Université Laurentienne cet automne.

Née et élevée à Sudbury, Katie a un sentiment d’appartenance à la Laurentienne depuis son enfance. « J’ai grandi à la Laurentienne, a-t-elle raconté. Depuis des années, je participe à des activités sportives communautaires comme des épreuves d’athlétisme et des matchs de volleyball sur le campus. Puisque mes sœurs ont également fréquenté la Laurentienne, j’ai passé beaucoup de temps à leur rendre visite sur le campus. Lorsqu’est venu le temps de choisir une université, la Laurentienne a été un choix naturel qui me permettait de rester près de ma famille, d’aller à l’école où je me sentais à l’aise et de suivre le programme qui me convenait le mieux. »

Katie est inscrite au programme de Concurrent Education, avec une majeure en English Literature, Media and Writing. En entendant les commentaires positifs d’autres personnes ayant suivi ce programme à la Laurentienne, elle a été captivée par leurs expériences. « Tous ceux que je connais qui ont suivi le programme de ConEd ont dit que les professeurs sont formidables, a-t-elle expliqué, que l’effectif des cours est idéal et qu’ils ont acquis de nombreuses compétences précieuses pour l’enseignement en particulier. »

Pour ce qui est de ses programmes d’études, Katie exprime un lien profond, expliquant qu’écrire a toujours été pour elle un défouloir créatif et qu’elle a hâte de partager son amour de la lecture et de l’écriture avec ses futurs élèves. « Au secondaire, j’ai suivi des cours au-delà de ce qui était requis afin de renforcer mes capacités d’écriture, a-t-elle ajouté. Je savais que je me destinais à une carrière en anglais et que si je devais devenir enseignante, je me concentrerais sur cette langue. »

Elle a été inspirée aussi à se diriger en enseignement par les personnes qui l’ont soutenue lorsqu’elle était élève anxieuse. « Je veux être une enseignante qui fait une différence, a affirmé Katie. J’étais anxieuse en grandissant et l’école était pour moi un endroit angoissant. Je veux être une enseignante sûre pour les enfants, qui crée pour eux un milieu sécuritaire. J’ai eu des enseignantes qui m’ont profondément marquée et j’espère transmettre une même gentillesse et faire une différence significative dans la vie d’un élève de la prochaine génération. »

Diplômée de la St. Benedict Catholic Secondary School, Katie affirme que bon nombre de ses amis fréquentent également la Laurentienne. « Je connais beaucoup de personnes qui sont allées à mon école secondaire et qui ont aussi choisi la Laurentienne, dans d’autres programmes comme les sciences infirmières et la biochimie, a-t-elle exprimé. J’ai même quelques connaissances qui se sont inscrites à ConEd avec moi et je suis reconnaissante de pouvoir partager cette nouvelle expérience avec des amis de longue date. »

Katie dit que son expérience d’inscription a été très positive. « Tout le monde à la Laurentienne a été très gentil et serviable, a-t-elle confié. Les conseillers ont répondu rapidement et complètement à mes questions et ont vraiment aidé à réduire le stress que je ressentais en m’inscrivant et me préparant. Lorsque j’ai eu besoin de conseils pour choisir des cours, j’ai eu recours au personnel attentionné et me suis sentie très bien soutenue tout au long du processus. »

Dans l’ensemble, Katie dit qu’elle a vraiment hâte à son expérience d’étudiante à la Laurentienne. « Je suis impatiente de commencer l’année, a-t-elle avoué. Grâce à l’aide que j’ai reçue du personnel de la Laurentienne, je n’ai ni peur ni stress de commencer l’université. Je sais que la transition peut être difficile, mais je me sens prête. »

C’est avec enthousiasme et confiance que Katie Taylor commencera ses études à l’Université Laurentienne, entourée de visages familiers et soutenue par une communauté accueillante. Elle fera partie d’une cohorte d’étudiants hétérogènes au premier jour des cours du trimestre d’automne, le 4 septembre 2024.

Une nouvelle équipe de robotique revient du Brésil avec une récolte impressionnante de distinctions.

Une nouvelle équipe de robotique revient du Brésil avec une récolte impressionnante de distinctions.

Les étudiants en informatique, Austin Barrett et Nicolas Pottier, les « Snobots ».

3 septembre, 2024 - Les « Snobots » et le Laboratoire de robotique mobile intelligente (Laborobot) de la Laurentienne font déjà l’histoire. Austin Barrett et Nicolas Pottier, étudiants en informatique de 4e année, ont fait la démonstration de leurs talents éclatants à la « FIRA RoboWorldCup 2024 », tenue au Brésil, où, en plus de décrocher quatre médailles d’or et une médaille d’argent, ils ont terminé au premier rang du prestigieux concours « HuroCup Adult-Sized Humanoid Competition ».

Le Laborobot, une nouvelle entité dynamique de la Faculté des sciences, de génie et d’architecture de la Laurentienne, allie l’enseignement et la recherche, en s’intéressant à un éventail de robots mobiles allant des plateformes à roues aux robots humanoïdes à pattes avancés. Comptant près de 20 étudiants à ce jour, le Laborobot est un espace spécialisé qui offre une plateforme d’apprentissage pratique à la programmation, aux systèmes de contrôle et à la conception de robots.

Meng Cheng Lau (Ph.D.), professeur adjoint à l’École de génie et des sciences informatiques Bharti, a donné vie au Laborobot où les Snobots ont pu concevoir leurs engins. Comme le précise M. Lau, malgré le fait qu’il a supervisé les deux étudiants et les a soutenus lorsqu’ils en avaient besoin, leur dévouement et leur collaboration ont été les facteurs déterminants de leur réussite à cette compétition internationale.

« Austin et Nicolas ont travaillé d’arrache-pied pour y arriver. Leur engagement et leur esprit d’équipe ont été absolument décisifs dans leur réussite. »

Les deux étudiants se sont inspirés des anecdotes de M. Lau au sujet des concours de robotique précédents. « Il nous a fait part de ses expériences et l’idée nous a tout de suite séduits, se souvient Austin. Notre intérêt commun a grandi en nous incitant à monter notre équipe et à passer l’été à nous préparer intensément pour la FIRA. »

Leur robot anthropomorphe, Polaris, atteste de leur travail assidu et de leur créativité. Haut d’environ un mètre, fait de métal et de pièces imprimées 3D, Polaris, qui jouit d’une grande amplitude mobile sur 20 degrés, se veut par sa conception durable et agile. Programmé à l’aide de deux langages, Python et C++, Polaris, dont la tête rappelle une webcam, et qui a un ordinateur à la poitrine, peut effectuer diverses tâches en toute autonomie en évaluant les situations et en prenant des décisions.

Bien que leur dernier succès en dise long sur leurs capacités exceptionnelles, les Snobots demeurent attachés à leur cheminement et au potentiel du Laborobot. « Notre objectif est d’élargir l’équipe en accueillant au Laborobot nombre d’étudiants de diverses disciplines, explique Nicolas. Nous voulons collaborer en vue de mettre au point des robots encore plus perfectionnés. »

« Le Laboratoire de robotique mobile intelligente de la Laurentienne n’est pas seulement un espace d’apprentissage technique, affirme M. Lau, il est aussi une rampe de lancement de carrières dans des domaines comme celui des systèmes autonomes dans le secteur minier. » Vu son potentiel de recherche et d’apprentissage encore inexploité, le Laborobot, comme il l’espère, deviendra un point d’ancrage de l’expérience étudiante de toutes les personnes qui s’intéressent à la robotique.

L’orientation d’automne prépare les étudiants à réussir

L’orientation d’automne prépare les étudiants à réussir

Les étudiants actuels et nouveaux sont accueillis à l’automne avec un programme d’orientation dynamique et intéressant qui donne un coup d’élan à l’année universitaire.

28 août 2024 - Du 28 août au 13 septembre, l’Université Laurentienne accueille les étudiants dans le cadre d’un programme d’orientation d’automne bien rempli. Offertes en collaboration par le Bureau de réussite universitaire et les associations d’étudiants, les activités d’orientation visent à aider les étudiants actuels et nouveaux à s’installer et à commencer l’année universitaire en se sentant pleinement préparés.

« Que vous étudiiez en première année ou aux années avancées, sur le campus ou ligne, du Canada ou de l’étranger, il s’agit de l’occasion de plonger dans la vie étudiante, de rencontrer de nouvelles personnes et de vous initier à la Laurentienne, a expliqué la gestionnaire du Bureau de réussite universitaire, Sarah Humphries. En mettant l’accent sur les relations et la communauté, nous encourageons les étudiants à nouer des liens et à poser des questions avant le début des cours. »

L’emménagement des étudiants en résidence commence le jeudi 29 août et se poursuit tout au long du week-end avec un barbecue de bienvenue le samedi 31 août, à 13 h.

Des activités agréables telles que la journée annuelle sur la plage, la course aux couleurs et la soirée karaoké sont prévues pour permettre aux étudiants de se connaître et de s’amuser. De plus, les visites guidées du campus, le salon des clubs et services ainsi que les séances d’information sont conçus pour renseigner les étudiants et les familiariser avec ce que la Laurentienne peut leur offrir.

Katie Taylor a obtenu son diplôme de la St. Benedict Catholic Secondary School le printemps dernier et amorce sa première année dans le programme de Concurrent Education. Elle se dit de plus en plus enthousiasmée par le début des cours. « J’ai hâte de faire partie de la communauté Laurentienne, a-t-elle affirmé. Je veux vraiment assister au salon des clubs et services afin de voir ce qui est offert en matière de volleyball non compétitif. Je compte également assister à la journée à la plage où j’espère jouer au volley avec des amis. »

Le vendredi 30 août, à 9 h, tous les membres de la communauté Laurentienne sont invités à assister à l’allumage du feu sacré avec le Bureau des affaires étudiantes autochtones (AEA) à l’extérieur du Centre autochtone de partage et d’apprentissage. De plus, le 3 septembre, les étudiants sont les bienvenus à la séance d’accueil : wiiyaas et s’mores avec l’équipe des AEA et pourront participer, tout au long de la semaine, à des activités comme le Bingo Anishinaabemowin, un repas de poisson-frites à l’heure du midi et un projet d’artisanat.

Étudiante en administration des sports (SPAD), Emma Godin partage son enthousiasme à l’idée de retourner sur le campus pour sa troisième année d’études. « Je préconise grandement les activités d’orientation, a-t-elle dit, car je veux que tous les étudiants se sentent les bienvenus et s’amusent le plus possible. » Plus que tout, Emma attend avec impatience le match des Blue Jays. « J’y suis allée l’an dernier et me suis vraiment amusée, a-t-elle raconté. C’est un bon endroit où faire la connaissance de nouvelles personnes dans un cadre différent de celui où on les rencontre habituellement. »

Grâce à des activités comme un ralliement, une séance d’accueil avec les professeurs et bien d’autres encore, cette période d’orientation sera un début mémorable au trimestre universitaire d’automne. Il y aura un stand d’accueil dans l’atrium de l’Édifice Parker tous les jours de l’orientation, de 9 h à 16 h 30. Le calendrier complet des activités figure ici.

Est-ce qu’une formation dans les arts peut mener à un avenir en technologie?

Est-ce qu’une formation dans les arts peut mener à un avenir en technologie?

Inspiré de son expérience aux cycles supérieurs, Sidney Shapiro, Ph.D., a innové dans les méthodes de recherche qualitative en misant sur l’analyse de données.

26 août 2024 - Le programme de doctorat interdisciplinaire de l’Université Laurentienne donne aux étudiants la possibilité de se spécialiser dans plusieurs domaines. Dans ce programme, Sidney Shapiro a préparé un doctorat en philosophie avec un accent sur l’analyse des réseaux sociaux et se spécialise maintenant en analyse commerciale. Son histoire illustre à quel point les études dans les arts sont en soi interdisciplinaires et peuvent apporter des résultats inattendus.

Sidney est également titulaire d’un baccalauréat ès arts et d’une maîtrise ès arts de la Laurentienne. « Je suis venu à Sudbury pour étudier à la Laurentienne et j’y suis resté pendant 12 ans, a-t-il raconté avec nostalgie. Mes cours étaient intéressants et les étudiants et professeurs étaient dynamiques. Je me suis dit que c’est à ça que devrait ressembler l’université. »

Sidney a saisi toutes les possibilités pendant ses études à la Laurentienne. Il a participé à plusieurs clubs et y a souvent assumé des rôles de direction. Il tenait à cœur ses relations avec les professeurs et a profité tout au long de sa vie de leur mentorat. Son cheminement universitaire a été orienté tant par ses centres d’intérêt que par les solides relations qu’il a cultivées.

« Il y a tellement de possibilités inégalées à la Laurentienne, comme le parlement modèle, que les autres écoles n’ont pas, a-t-il affirmé. À un moment donné pendant mes études de premier cycle, j’étais membre de la direction de neuf groupes d’étudiants à la fois. Il existe à la Laurentienne une merveilleuse communauté dynamique faisant en sorte qu’il est facile de nouer des liens sur le plan des études aussi bien que du côté social. »

Après l’obtention du doctorat, il a passé six ans au Collège Cambrian où il a assuré le développement, l’enseignement et la coordination au sein du programme d’études supérieures en analyse commerciale (Business Analytics). Par la suite, il a été gestionnaire de la datalogie à Sofvie, travaillant à la mise au point de logiciel favorisant la santé et la sécurité dans l’industrie minière. Il est maintenant professeur adjoint à la Dhillon School of Business et professeur adjoint associé d’informatique à l’Université de Lethbridge, où il se spécialise en analyse commerciale. Bien que son intérêt suivi pour l’analyse de données, l’IA et l’analyse des médias sociaux représente une évolution depuis ses origines universitaires dans les arts, Sidney affirme que ces domaines sont plus interreliés qu’ils le semblent à première vue.

« Quand j’étais étudiant, j’ai été embauché pour soutenir plusieurs projets de recherche, a-t-il expliqué. Grâce à ces expériences, j’ai découvert que dans les arts, il est possible de miser sur la recherche qualitative et quantitative à l’aide d’outils d’informatique et d’évaluation de programme afin d’analyser efficacement les données. »

Ces possibilités d’apprentissage expérientiel l’ont aidé à cerner ses propres intérêts. « Je suis devenu expert au chevauchement des sciences sociales et de l’informatique, a-t-il confié, à utiliser des outils ultramodernes de recherche pour la collecte, l’organisation et l’analyse de données afin de mieux saisir l’incidence d’un problème social quelconque. »

Il a effectivement transformé cela en cheminement de carrière. Selon lui, pour soutenir les sciences sociales, il est nécessaire d’exploiter de nouvelles méthodes de collecte de données, telles que l’analyse de médias sociaux. « Pour ce qui est du financement dans le secteur public et des organismes à but non lucratif, il s’agit vraiment de raconter une histoire, a-t-il expliqué pour souligner un point important sur l’incidence de ces données. Ces histoires sont contextualisées par des données qualitatives et fondées sur des données quantitatives. »

Même si Sidney ne se destinait pas forcément à l’analyse de données en entamant son parcours dans les arts, c’est là qu’il a trouvé une carrière enrichissante. Grâce à sa formation et à son ouverture d’esprit, il démontre qu’un diplôme dans les arts peut ouvrir des possibilités professionnelles diverses et illimitées.

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