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« Éducation autochtone et configuration des espaces institutionnels » : la Laurentienne annonce le thème, le programme préliminaire et les conférenciers principaux du 8e Forum national sur la réconciliation

« Éducation autochtone et configuration des espaces institutionnels » : la Laurentienne annonce le thème, le programme préliminaire et les conférenciers principaux du 8e Forum national sur la réconciliation

Les inscriptions sont maintenant acceptées et les commanditaires sont recherchés.

18 avril 2024 - Pendant trois jours (du 25 au 27 juin), le Forum national sur la réconciliation 2024, dont l'Université Laurentienne sera l’hôte, se déroulera sous le thème « Éducation autochtone et configuration des espaces institutionnels ». Le programme préliminaire, les conférenciers principaux et le formulaire d'inscription du Forum sont affichés sur son site Web.

Quatre sous-thèmes directeurs seront avancés, notamment :

- Pouvoir de la narration : créer des récits convaincants;

- Langue et culture : aînés et praticiens culturels en milieu de travail;

- Diversité culturelle : célébrer les différences et bâtir des ponts;

- Façonner l'avenir : tendances et perspectives pour la mise en œuvre des appels à l'action de la Commission de vérité et réconciliation.

Il s'agira du huitième Forum national sur la réconciliation depuis 2015. Au départ, l’événement annuel était prévu, en partie, en réponse aux appels à l'action de la Commission de vérité et réconciliation. Le Forum est désormais l'occasion de réunir les dirigeants et administrateurs universitaires avec les peuples autochtones, les gouvernements, les chercheurs, les universitaires et les étudiants pour faire progresser la réconciliation et l'éducation autochtone dans les universités canadiennes.

« Nous sommes honorés d'accueillir le Forum national sur la réconciliation, a affirmé le vice-recteur associé à l’enseignement et aux programmes autochtones, Dominic Beaudry. En tant qu'établissement d’enseignement qui accorde la priorité à l'éducation autochtone et à la réconciliation, nous espérons servir de modèle tout en renforçant la compréhension collective de ce que les établissements postsecondaires peuvent faire pour favoriser la réconciliation dans les universités de l'Île de la Tortue. »

Le Forum 2024 facilitera le partage des connaissances dans divers formats, car le programme préliminaire prévoit des activités telles que des tables rondes, des histoires orales, des ateliers, des conférences et des présentations artistiques. Des conférenciers invités, des aînés et des porteurs de connaissances discuteront avec les participants tout au long de l’événement.

Parmi les éminentes personnes qui prononceront des discours-programme, il faut souligner les auteurs, Tanya Talaga et Waubgeshig Rice, ainsi que les universitaires, Susan Manitowabi et Sheila Cote-Meek. Il y aura aussi des activités sociales, dont le « Nibwaachidwin Social », qui aura lieu dans la Salle ronde du Centre autochtone de partage et d'apprentissage et, le premier jour du Forum, des visites aux deux Premières Nations locales, Atikameksheng Anishnawbek et Wahnapitae.

Des universités de partout au Canada participeront au Forum et le public est aussi bienvenu à toutes les activités du week-end. Les inscriptions sont requises et acceptées dès maintenant.

Diplômé de l’UL et aujourd’hui professeur de sociologie et de criminologie.

Diplômé de l’UL et aujourd’hui professeur de sociologie et de criminologie.

M. Jordan Babando évoque son retour à la Laurentienne.

17 avril 2024 - Le professeur Jordan Babando (Ph.D.) n’est novice ni dans l’enseignement ni à la Laurentienne. En effet, il y a obtenu un baccalauréat en sociologie et une maîtrise. Il s’est ensuite inscrit à l’Université Queen’s où il a obtenu un doctorat. Par la suite, il a offert des cours dans plusieurs universités ontariennes et, brièvement, à l’Université de la Colombie-Britannique, avant de revenir à Sudbury.

« Après mon doctorat, explique M. Babando, je voulais surtout me mettre au travail, faire avancer ma carrière et m’épanouir professionnellement. » Et c’est justement ce qu’il a fait, en enseignant et travaillant dans sept universités à titre de doctorant et au cours des quatre années qui ont suivi.

Ce cheminement est à la fois surréaliste et empreint d’humilité. « Je suis à nouveau dans une communauté que j’adore, et je travaille dans une école que je chéris. Mes collègues sont les mêmes qui m’ont encadré et qui ont cru en moi, et aujourd’hui nos bureaux se trouvent juste au bout du couloir l’un de l’autre. »

M. Parveen Nangia, professeur titulaire à la Faculté des arts et l’un des membres du corps professoral devenu collègue et dont a parlé M. Babando, a supervisé son travail de maîtrise et se réjouit de son retour à la Laurentienne. « Je suis heureux de voir Jordan revenir à la Laurentienne à titre de collègue, a déclaré M. Nangia. Il a acquis de vastes connaissances grâce à sa charge d’enseignement dans diverses universités et a déjà commencé à laisser sa marque dans le programme de criminologie. Son éthique du travail, dont la discipline, l’attention qu’il porte aux étudiants et son caractère amical et solidaire font de lui un atout précieux à l’Université Laurentienne en général et à la Faculté des arts en particulier. »

Cette année universitaire, M. Babando, donne des cours dans le cadre du programme de baccalauréat en criminologie (constitué de cours en ligne et en présentiel sur le campus). Lui qui souhaitait auparavant travailler dans l’application de la loi enseigne aujourd’hui la criminologie à de futurs agents des forces de l’ordre, avocats et travailleurs sociaux. À ses yeux, ce programme est un choix idéal pour les personnes vivant en milieu rural et souhaitant poursuivre des études à distance dans des domaines comme les services policiers, et dont le besoin se fait sentir dans tout le pays, et pas seulement dans les grandes villes.

M. Babando a eu un cheminement d’enseignement unique en sociologie et en criminologie, doublé d’une spécialisation dans la recherche sur la santé mentale et le sans-abrisme et c’est pourquoi il incite les étudiants de toutes les disciplines à envisager des cours de criminologie à titre de cours au choix. « Les cours de criminologie conviennent à tous les étudiants. À mon avis, la diversité des points de vue donne lieu à des échanges fascinants et tout à fait bénéfiques au regard de la matière du cours. »

Alors que se développe son expérience à la Laurentienne, M. Babando se dit très enthousiaste à l’idée de se construire un avenir en tant que chercheur et professeur et se réjouit à la perspective d’aider les étudiants à réaliser leurs objectifs comme l’ont fait, à son égard, ses professeurs de la Laurentienne.

Un loisir unique fait naître un engagement à vie envers le plaidoyer

Un loisir unique fait naître un engagement à vie envers le plaidoyer

Jérôme Breton, biologiste marin et étudiant à la maîtrise en communication scientifique, a une passion pour la plongée avec les requins, et souhaite devenir un défenseur de la conservation des ressources marines

11 avril 2024 - À peine âgé 23 ans, ce diplômé en biologie marine et chercheur au sein d’un ministère fédéral, étudie actuellement à l’Université Laurentienne pour parfaire ses compétences en communication scientifique. Ce cheminement universitaire et la passion qui l’anime s’inscrivent dans le prolongement d’un loisir entamé à l’âge de douze ans lors d’un voyage familial en Colombie-Britannique lorsqu’il a fait de la plongée avec des requins. Pour beaucoup, cette expérience est une belle aventure au cours des vacances familiales, mais, pour lui, elle a fait éclore une vocation hors de l’ordinaire. Le fait qu’il a eu la chance de faire de la plongée dans le monde entier dans les années qui ont suivi a grandement facilité la situation.

Naturellement, Jérôme Breton en est venu à aimer l’océan et, au sortir du secondaire à Gatineau (Québec), il s’est inscrit à l’Université du Québec, à Rimouski, où il a reçu un diplôme en biologie marine. « Au cours de mes études de premier cycle, j’ai eu la chance de vivre une expérience fabuleuse en tant qu’étudiant chargé d’animer et de coordonner des visites guidées en été et à titre de biologiste spécialiste des espèces envahissantes au sein du ministère des Pêches et des Océans du Canada (MPO). C’est là que j’ai pris goût au travail sur le terrain, mais surtout compris en quoi il est important de savoir communiquer la science. La recherche s’est fait sans effort grâce à la qualité élevée des interactions entre tous les collaborateurs engagés dans le travail. Je savais déjà que je voulais me faire défenseur des écosystèmes aquatiques, dit-il, mais après cette expérience, je savais exactement comment je le ferais. »

S’étant renseigné sur le programme de communication scientifique de l’Université Laurentienne, Jérôme a compris que ce programme lui ferait acquérir les compétences nécessaires pour défendre les écosystèmes aquatiques, mais aussi favoriser une communication positive entre les équipes de recherche comme celle qu’il avait connue à Rimouski. La Laurentienne, qui se situe à proximité de son domicile, lui offrait la possibilité de travailler en français (travaux de recherche et collaboration avec des professeurs francophones) et était la solution qui lui convenait le mieux.

À mi-parcours du programme, Jérôme indique que ses recherches sont axées sur son expérience de travail au MPO, à Rimouski. « Je me plonge davantage dans l’industrie de la pêche à Rimouski parce que mon expérience y était si positive, tout le monde ayant su travailler en collaboration. Mes recherches s’inspirent du modèle rimouskois et proposent un cadre de bonnes relations de travail dans le contexte d’un projet de recherche interdisciplinaire qui s’appliquera à des centres de recherche et à des projets dans d’autres domaines. »

Motivé par son désir de créer des voies de communication sérieuses entre les chercheurs et le public, son but est de contribuer à faire comprendre aux gens que nous savons tant de choses sur ce qui se passe dans nos océans, nos lacs et nos rivières. Il souhaite jouer un rôle dans la vulgarisation des résultats de la recherche au profit de tous, quelles que soient leurs connaissances, dans l’espoir de contribuer à sensibiliser tout le monde à l’importance que revêt la préservation des écosystèmes aquatiques.

Le professeur William Newbigging reçoit le Prix d’excellence en enseignement

Le professeur William Newbigging reçoit le Prix d’excellence en enseignement

Des étudiants de l’UL sont touchés par l’enthousiasme du professeur pour l’éducation.

3 avril 2024 – L’Université Laurentienne compte de nombreux membres du personnel et du corps professoral qui vont au-delà des attentes pour les étudiants. William (Bill) Newbigging, lauréat du Prix ​​d’excellence en enseignement de l’Ontario Undergraduate Student Alliance (OUSA) de cette année, ne fait pas exception.

Depuis 1993, M. Newbigging est membre du corps professoral de la Laurentienne. Même si la plus grande partie de son temps a été passée comme professeur à distance donnant des cours en ligne, la nature virtuelle de son enseignement ne l’empêche pas de nouer des liens véritables avec chacun de ses étudiants.

Cette année, 26 étudiants de la Laurentienne ont participé à la mise en candidature de M. Newbigging au Prix d’excellence en enseignement de l’OUSA, groupe de défense provincial représentant plus de 150 000 étudiants postsecondaires dans toute la province. Ce prix donne aux étudiants l’occasion de reconnaître les éducateurs de leur établissement postsecondaire qui font preuve d’excellence en valorisant le potentiel des jeunes de l’Ontario et éveillant l’envie d’apprendre.
Les étudiants ont exprimé des pensées bienveillantes au sujet de M. Newbigging, soulignant son style d’enseignement intéressant, motivant et inégalé.

L’Association générale des étudiants (AGE) s’est liée à l’OUSA pour décerner le Prix d’excellence en enseignement à M. Newbigging. « Nombreux sont les étudiants qui ont fait l’éloge de leur professeur, a souligné l’AGE. Ils sont tous d’accord que M. Newbigging est un éducateur unique en son genre. Les étudiants ont souligné sa nature attentionnée, gentille, patiente et prévenante tout en faisant valoir ses efforts pour toujours être réceptif, soutenant et encourageant. »

Pour sa capacité à avoir un impact, M. Newbigging attribue humblement le mérite à la population étudiante, au corps professoral et au personnel de la Laurentienne. « Il est seulement possible de bien enseigner lorsque les étudiants sont très motivés, a expliqué M. Newbigging. Puisqu’il est difficile de les motiver en un seul trimestre, il faut qu’ils le soient déjà. Cela en dit long sur la Laurentienne aussi bien que sur les étudiants mêmes et le travail acharné des professeurs et du personnel. Ce n’est pas quelque chose qu’une seule personne fait – il s’agit d’un effort collectif. »

En fait, la philosophie d’enseignement de M. Newbigging met l’accent sur le travail diligent. « Les étudiants disent toujours qu’ils apprécient le travail que je fais en enseignant et je leur réponds que leur cours et la matière sont dignes d’un travail soutenu, a-t-il exprimé. Alors je travaille fort et j’attends que mes étudiants fassent de même. C’est une responsabilité que je prends très au sérieux. »

Tous les ans, l’AGE accepte les candidatures soumises par les étudiants et les transmet à l’OUSA. « Des éducateurs comme M. Newbigging aide nos étudiants non seulement à réussir, mais aussi à profiter de leur parcours universitaire, a indiqué l’AGE. Nous tenons à le remercier de ses efforts suivis visant à assurer une expérience d’apprentissage positive à nos étudiants et à le féliciter de cet honneur bien mérité. »

Les membres du corps professoral de la Laurentienne qui ont reçu le Prix d’excellence en enseignement de l’OUSA auparavant sont : 

  • Blake Dotta, Ph.D. (2022)
  • Pamela Toulouse, Ph.D. (2021, 2020)
  • Sara Burke, Ph.D. (2019)
  • William Crumplin, Ph.D. (2018)
  • Kathleen Zinn, Ph.D. (2017)

Le professeur et ancien lauréat William Crumplin a été un mentor et une source d’inspiration importante pour M. Newbigging lors de ses débuts en enseignement. « M. Crumplin a donné l’exemple et m’a montré qu’il est très important de faire participer les étudiants en tout temps, a affirmé M. Newbigging. Il m’a fait voir l’incidence positive d’une communication directe et continue avec les étudiants. Il se souciait de leurs besoins et les félicitait à des moments pertinents. Je pense que toutes ces choses rehaussent l’expérience des étudiants du programme et les liens noués entre eux. »

M. Newbigging recevra son prix lors du repas des partenaires en enseignement supérieur de l’OUSA qui aura lieu le 10 avril 2024.

Le mauvais temps, il n’y a rien de tel

Le mauvais temps, il n’y a rien de tel

Quelle que soit la météo, le dévouement et l’esprit solidaire de l’équipe cross-country de l’Université Laurentienne l’emportent sur tout.

28 mars 2024 - Si vous vous êtes déjà demandé qui a le courage de courir sur un trottoir enneigé de la rue de Paris, en plein hiver, à Sudbury, cela pourrait être Angela Mozzon ou Cameron Date.

Ils font tous les deux partie de l’équipe cross-country depuis 2019, leur première année à la Laurentienne. Cinq ans plus tard, ils sont sur la piste de compétition ou s’entraînent à l’extérieur, dans presque toutes les conditions. Passionnés de course à pied, ces deux athlètes avouent un attachement qui se manifeste dans leur discipline, leur gestion du temps et leur dévouement à l’égard du sport.

Angela Mozzon, étudiante de 5e année au programme concomitant en éducation et diplômée en promotion de la santé, est originaire de Sudbury et a fait son apprentissage à Track North alors qu’elle fréquentait l’École secondaire catholique St-Benedict. Ses deux aînés étaient diplômés de la Laurentienne et vu le programme accéléré de formation à l’enseignement de cinq ans, le choix d’y venir faire ses études postsecondaires allait de soi.

Originaire de Haileybury, en Ontario, où il a fréquenté l’École secondaire du district de Timiskaming, Cameron Date est en 5e année du programme administration du sport (SPAD) et suit actuellement des cours de comptabilité préalables au titre de comptable professionnel agréé (CPA). « J’ai choisi la Laurentienne en raison du programme SPAD. Il est en effet unique, car les études concilient le commerce et le sport. Je tutoie mes professeurs et nous nous amusons en classe, dit-il. Je ne pense pas que l’on puisse en dire autant dans une grande école. »

L’équipe cross-country de la Laurentienne s’entraîne toute l’année, même si les compétitions en plein air ne commencent qu’en automne, suivies des épreuves en salle en janvier. Pendant toute l’année universitaire, l’équipe se rend à des universités de l’Ontario, presque tous les week-ends, pour participer à des compétitions.

L’équipe s’entraîne trois heures, trois soirs par semaine, et, quand elle n’est pas en compétition le week-end, le samedi ou le dimanche aussi. Bien que cela puisse être difficile, le fait de jongler les cours, l’athlétisme et leur vie personnelle, les deux coureurs s’accordent à dire que le sport en vaut la peine, soulignant en quoi la discipline et la passion importent à la vie de tout étudiant athlète « Nous sommes toujours en train de courir, toute l’année, pour garder la forme, dit Cameron. Les étudiants passionnés de course à pied s’en sortent vraiment bien dans la gestion du temps, puisqu’ils ont l’habitude de le faire pour se consacrer à leur sport. »

Comme le soulignent les deux athlètes, l’équipe cross-country a tissé des liens très forts tant sur la piste qu’à l’extérieur de celle-ci. « L’équipe de la Laurentienne possède quelque chose de spécial. Nous passons du temps ensemble, même hors entraînement. Nos entraîneurs sont grandement investis dans notre équipe qui est très unie. Il m’arrive de parler à des coureurs d’autres écoles et je n’ai pas l’impression que notre expérience se vit partout, explique Cameron. Ces liens nous renforcent et l’esprit d’équipe y gagne en nous aidant à progresser sur le plan individuel. » « J’aime courir, indique Angela, mais faire partie de l’équipe, c’est plus que courir, c’est faire partie d’une famille. »

Au cours de sa première année, Angela a connu des difficultés et n’a pu obtenir les résultats escomptés aux épreuves des Sports universitaires de l’Ontario (SUO). « Je finissais presque dernière, dit-elle, et depuis, j’ai réussi à améliorer mon temps de près de cinq minutes. Si ce n’était pas de nos entraîneurs qui mettent l’accent sur le développement et du fait que notre école est de taille modeste, je n’aurais pu en arriver là. »

Preuve de leur attachement à l’équipe et au sport, l’équipe de cross-country de la Laurentienne court sous la pluie, le soleil ou les tempêtes de neige. « Courir tous ensemble, à l’extérieur, en hiver est un choix, affirme Cameron. Pour la plupart, nous préférons courir en plein air. La neige ne nous arrêtera pas. J’aime bien courir dans la neige avec un groupe d’amis au lieu de courir sur un tapis roulant dans un gymnase. » Dernièrement, l’équipe a couru dans les rues de la ville par un samedi très mouvementé au sud de Sudbury, lors d’une grosse tempête de neige. « Ce n’était pas la course la plus rapide ce jour-là, dit Angela, mais nous nous sommes bien amusés. » Les deux coureurs indiquent qu’il n’est pas rare que les proches méconnaissent leur soif de courir, quelle que soit l’heure de la journée ou les conditions météorologiques.

À la fin de ses études, Cameron Date commencera à travailler à plein temps ce printemps dans un cabinet comptable local, mais soutient qu’il n’arrêtera jamais de courir. Angela Mozzon compte bien poursuivre ses études à la Laurentienne, une année de plus, pour rattraper l’année de compétition qu’elle a perdue en 2020 en raison des mesures de confinement durant la pandémie, et envisage de s’inscrire à un programme de maîtrise.

L’Université Laurentienne lance son nouveau Plan stratégique de cinq ans

L’Université Laurentienne lance son nouveau Plan stratégique de cinq ans

Le plan fait valoir les caractéristiques particulières constituant la riche identité de l’UL

27 mars 2024 – L’Université Laurentienne amorce un nouveau chapitre en présentant son Plan stratégique 2024-2029. Sous le titre « Plan de la Laurentienne pour favoriser la connexion, l’innovation et l’impact », le plan définit une vision, une mission, des valeurs et quatre priorités clés sur lesquelles l’établissement d’enseignement se concentrera pendant les cinq prochaines années.

« La vision, la mission et les valeurs ne sont pas que de simples mots sur une page, a expliqué la rectrice et vice-chancelière par intérim, Sheila Embleton, Ph.D. Elles sont le fond rocheux de tout organisme et aideront à orienter les priorités, à façonner les aspirations communes et à définir la façon dont l’Université œuvrera afin d’avoir une incidence durable. Ce plan est issu d’un processus approfondi et englobant auquel ont participé de nombreuses personnes aux perspectives individuelles qui forment la communauté Laurentienne. »

La planification stratégique a été entreprise en juillet 2023 avec une vaste participation de la communauté universitaire. Des ateliers, consultations, assemblées publiques et sondages ont eu lieu pour rassembler et organiser les précieuses contributions de la population étudiante, du personnel et du corps professoral. Les experts-conseils de StrategyCorp ont été embauchés afin d’épauler ce processus mené en profondeur, de concert avec le comité de planification de l’Université, pour assurer la collecte et l’analyse des idées et perspectives de quelque 2 500 personnes de la communauté Laurentienne. 

Le chemin à suivre met en valeur notre engagement et l’importance de renforcer les partenariats et de favoriser la collaboration avec la communauté Laurentienne dans quatre domaines prioritaires : améliorer l’expérience étudiante; dynamiser la mission d’enseignement et de recherche; renforcer les communautés que nous servons; apprécier et soutenir nos membres.

La mise en œuvre du plan a été amorcée et les indicateurs de réussite sont en cours d’élaboration. Dans les prochains mois, les plans d’enseignement et de recherche joueront un rôle important pour déterminer la façon d’instaurer les éléments clés du plan stratégique. 

 

Points saillants du plan

Vision : Apporter au monde le pouvoir des valeurs, de la résilience, de l’innovation et des modes de connaissance autochtone du nord de l’Ontario.

Mission : Préparer les leaders de demain dans le cadre d’une communauté bilingue et triculturelle d’apprentissage qui est inclusive, intellectuellement curieuse et connectée.

Valeurs : communauté, intégrité, réussite des étudiants, intendance, collaboration

 

Orientations stratégiques : 

  • Améliorer l’expérience étudiante
  • Dynamiser la mission d’enseignement et de recherche
  • Renforcer les communautés que nous servons
  • Apprécier et soutenir nos membres

 

Plus de renseignements sur le plan.

Célébration des réalisations de quatre femmes exceptionnelles de l’Université Laurentienne

Célébration des réalisations de quatre femmes exceptionnelles de l’Université Laurentienne

Valérie Gauthier-Fortin, Gisele Roberts, Lynne Gouliquer et Bettina Brockerhoff-Macdonald

March 22, 2024 – Mercredi 27 mars, le Comité consultatif de la rectrice sur la situation de l’égalité des sexes de l’Université Laurentienne soulignera les réalisations de quatre femmes lors de la cérémonie de remise de prix bisannuels. Les Prix des femmes exceptionnels sont décernés à des modèles dignes de reconnaissance pour leurs efforts à promouvoir et à encourager les femmes dans leur domaine, à la Laurentienne, dans la communauté et ailleurs. Cette année, les lauréates sont Valérie Gauthier-Fortin, Gisele Roberts, Lynne Gouliquer et Bettina Brockerhoff-Macdonald. Valérie Gauthier-Fortin est à l’honneur pour le leadership dont elle fait preuve en assurant la promotion de la recherche et de l’innovation francophones. Gisele Roberts est reconnue pour le rôle de premier plan qu’elle joue à encourager les étudiantes à se diriger dans les domaines de STIM et à favoriser l’EDI sur le campus. Lynne Gouliquer, Ph.D., est honorée pour les recherches qu’elle effectue activement sur l’inclusion des femmes, des membres de la communauté 2SLGBTQI+ et des Métis. En outre, un Prix pour l’ensemble des réalisations sera décerné à Bettina Brockerhoff-McDonald, Ph.D., qui a présidé le Comité de 2003 à 2023 en faisant preuve de dévouement et y apportant de maintes contributions tout au long. Tout le monde est bienvenu à la cérémonie, à laquelle il est également possible d’assister virtuellement. Mercredi 27 mars 2024 15 h Salle de lecture Brenda-Wallace, Bibliothèque J.N.-Desmarais et Archives https://laurentian.zoom.us/j/95174292159?pwd=aHJJZ0pyTFpVUk15aExRZDJmb21oUT09 Identifiant de la rencontre : 951 7429 2159 Code d’accès : 549457

L’Université Laurentienne accueille une nouvelle bibliothécaire en chef

L’Université Laurentienne accueille une nouvelle bibliothécaire en chef

Une ancienne de la Laurentienne est nommée à la direction de la bibliothèque et des archives

20 mars 2024 – L’Université Laurentienne se réjouit d’accueillir Danielle Dennie au poste de bibliothécaire en chef à compter du 1 er juillet 2024. Mme Dennie est titulaire d’une maîtrise en bibliothéconomie et science de l’information de l’Université McGill et d’une maîtrise ès sciences en microbiologie appliquée de l’Institut national de la recherche scientifique. Ayant acquis 20 ans d’expérience dans des bibliothèques universitaires, elle est actuellement responsable de la Bibliothèque Vanier à l’Université Concordia, à Montréal.

« Grâce à son expérience et à son approche axée sur l’utilisateur à la prestation de services et de soutien exceptionnels à la population étudiante, au corps professoral, au personnel et à la communauté, Danielle apportera une importante contribution à la réalisation de notre Plan stratégique et à l’élargissement du rôle de la Bibliothèque et des Archives, a exprimé la vice-rectrice principale aux études par intérim, Brenda Brouwer. Elle dirigera une solide équipe de personnel et de corps professoral chevronnés et dévoués. Notre bibliothèque sera en bonnes mains. »

Franco-ontarienne avec des racines sudburoises et diplômée de la Laurentienne (B.Sc. en biochimie), Mme Dennie est enthousiasmée par le rôle que joue la bibliothèque universitaire à cultiver le sentiment de communauté tout en avançant l’enseignement, l’apprentissage et la recherche ainsi que par la façon dont cela doit évoluer afin de subvenir aux besoins toujours changeants des utilisateurs actuels et futurs. 

« Les bibliothèques doivent être des lieux englobants et accueillants dotés de collections et de services qui animent la créativité, l’innovation et les divers modes de réfléchir et de savoir, a affirmé Mme Dennie. Je suis ravie de mon retour à la Laurentienne à titre de bibliothécaire en chef et de toutes les occasions à saisir ensemble et en collaboration pour nourrir la vision de la Bibliothèque et des Archives. »

Le 1 er juillet 2024, Mme Dennie amorcera son mandat de cinq ans à la Bibliothèque J.N.Desmarais et aux Archives de l’Université Laurentienne.

Onze équipes se sont affrontées dans le cadre de la 6e édition annuelle du Défi d’or Goodman

Onze équipes se sont affrontées dans le cadre de la 6e édition annuelle du Défi d’or Goodman

Des équipes universitaires du Canada, des États-Unis et du Royaume-Uni ont fait concurrence lors de ce concours d’études de cas en investissement minier des plus réalistes et originaux.

5 février 2024 – Axée sur les minéraux critiques, l’édition de cette année du Défi d’or Goodman, concours d’études de cas en investissement minier, a eu lieu du 31 janvier au 2 février 2024 et incluait pour la première fois une équipe de l’Europe.
 
Organisé par l’École des mines Goodman de l’Université Laurentienne et présenté par Kinross Gold, commanditaire en titre, le concours annuel inégalé propose aux équipes d’étudiants universitaires d’agir à titre de société de financement. Les équipes ont dû évaluer le potentiel d’investissement de trois entreprises et en choisir une, avec justification, aux fins d’investissement. Il s’agissait de véritables sociétés minières, à savoir Canada Nickel Company, Magna Mining et Talon Metals. Les PDG de chacune des entreprises ont passé 30 minutes à essayer de convaincre les équipes d’investir dans leur compagnie. Ensuite, les équipes ont eu des entretiens individuels avec chacun d’entre eux pour poser des questions percutantes, considérer des données importantes et discuter d’analyses afin d’orienter leur décision. 

La directrice générale de l’École des mines Goodman, Nadia Mykytczuk, Ph.D., a félicité les étudiants de leur réflexion prospective. « Le secteur minier subit une importante transition, a-t-elle expliqué. Que les étudiants comprennent la chaîne de valeur des minéraux critiques et la façon d’établir des mines fructueuses sera un atout considérable pour le secteur dans son ensemble. »
 
Il y a eu des entretiens avec les experts de l’industrie tout au long de l’activité. La responsable technique de l’équité, de la diversité et de l’inclusion à Vale Base Metals, Theresa Nyabeze, a prononcé le discours principal tandis que des cadres dirigeants chevronnés de Canaccord Genuity, Dundee Corporation, Kinross Gold, Orix Geoscience, RBC Marchés des capitaux et Technica Mining ont formé le jury.
 
Bien qu’il y ait eu une participation internationale de la Camborne School of Mines, de l’Angleterre, et de la Colorado School of Mines, des États-Unis, en fin de compte c’est l’équipe de l’Université de la Colombie-Britannique  qui a gagné la 6e édition du Défi d’or Goodman, édition axée sur les minéraux critiques. L’équipe a choisi Canada Nickel Co. aux fins d’investissement et a reçu comme prix l’équivalent en argent de quatre onces d’or.

« Félicitations à l’Université de la Colombie-Britannique qui a gagné le 6e Défi d’or Goodman, a exprimé le président du concours et PDG de Dundee Corporation, Jonathan Goodman. Ayant travaillé depuis longtemps dans le domaine de l’investissement, je trouve toujours impressionnant d’observer les étudiants qui présentent leur travail et cela me donne beaucoup d’espoir pour l’avenir du secteur. » 
 
Les équipes en deuxième École des mines du Colorado et troisième places l'Université du Manitoba ont reçu des pièces d’argent et, pour leur participation, toutes les équipes ont reçu des boîtes à lunch de mineurs fabriquées à Sudbury. Les étudiants des 11 équipes ont appris des leçons inestimables sur la prise de décision en matière d’investissement dans le secteur minier et ont noué des relations durables avec leurs pairs et des leaders de l’industrie.

Que se produit-il lorsque les antibiotiques cessent d’agir?

Que se produit-il lorsque les antibiotiques cessent d’agir?

La mutation de bactéries virales est en train de réduire l’efficacité des traitements

31 janvier 2024 – Depuis la découverte de la pénicilline, la résistance aux antimicrobiens (RAM) constitue un problème qui persistera aussi longtemps qu’il y aura des infections nécessitant un traitement. Il s’agit d’un problème mondial qui entraîne 4,95 millions de décès par année selon l’Organisation mondiale de la santé. Qu’est-ce que la RAM et comment peut-elle être réglée?

La résistance aux antimicrobiens consiste en l’adaptation physiologique des micro-organismes à des agents qui seraient toxiques pour eux. Une bactérie qui rend les gens malades (appelée agent pathogène) apprend à résister aux effets médicinaux d’un médicament ou d’un antibiotique. La nouvelle variante de la bactérie se propage alors et le médicament n’a plus d’effet contre une infection.

« La RAM est un problème mondial, a affirmé Mazen Saleh, Ph.D., professeur agrégé dans l’École des sciences naturelles à l’Université Laurentienne. Normalement, quand une personne contracte une infection, on lui prescrit un antimicrobien particulier, couramment appelé un antibiotique, bien que les deux termes ne soient pas synonymes. Si ce microbe développe une résistance en mutant, on pourrait choisir de prescrire un autre antimicrobien pour traiter l’infection. Mais voilà le problème. La bactérie continue de muter contre un, deux, parfois trois antimicrobiens, ce qui les rend inutiles. Nous pouvons arriver à un point où un agent pathogène devient résistant à tous les antimicrobiens dont nous disposons. »

Les chercheurs le constatent déjà avec la tuberculose. Il existe des formes multirésistantes (MR) et ultrarésistantes (UR), dont il est question lorsque « l’agent pathogène résiste à divers antimicrobiens sans rapport de structure, y compris les antimicrobiens de première et de deuxième ligne, a expliqué M. Saleh. Dans cette situation, la principale préoccupation est que l’agent pathogène devienne résistant à tous les antimicrobiens dont nous disposons et que ces infections ne peuvent plus être traitées avec les médicaments traditionnels. »

Alors que les antimicrobiens chimiques comme les sulfamides et la pénicilline sont utilisés pour traiter les infections depuis la Seconde Guerre mondiale, les antimicrobiens non chimiques d’origine naturelle, appelés phages ou virus bactériens, et les peptides antimicrobiens (PAM) sont des traitements plus récents. Les phages et les peptides se comportent de la même manière que les antimicrobiens chimiques, car ils attaquent les bactéries, mais plutôt que d’être créés en laboratoire, ils sont abondants dans la nature et ciblent plus précisément l’agent pathogène.

« Les phages et les peptides peuvent être utiles dans les cas de multirésistance ou d’ultrarésistance aux médicaments, a ajouté M. Saleh. Étant donné la plus grande résistance aux antibiotiques à l’échelle mondiale, les peptides et les phages suscitent un regain d’intérêt de la part des chercheurs. Pourtant, les phages et peptides ont des désavantages et ne sont pas un remplacement idéal pour ce qui constitue actuellement le traitement le plus efficace contre les infections bactériennes : les antibiotiques. »

« Si nous n’agissons pas contre la résistance aux antimicrobiens, le résultat éventuel le plus urgent est la propagation d’agents pathogènes mortels. On ne peut pas exagérer le risque d’une résistance croissante aux antimicrobiens, a insisté M. Saleh. À ce moment-là, nous n’aurions pas d’autres options. Même si les bactéries deviennent généralement résistantes à chaque nouveau médicament que nous créons, nous pouvons ralentir la progression de la résistance. »

Cela peut se faire de quelques façons.

Selon M. Saleh, les patients et les médecins ont chacun une responsabilité lorsqu’il s’agit de prendre des antimicrobiens. « Les médecins doivent être prudents en prescrivant des antibiotiques pour s’assurer qu’une infection bactérienne est bien à l’origine de la maladie, a-t-il continué. De même, les patients ne doivent pas s’attendre à recevoir des antibiotiques pour régler n’importe quelle infection, tout particulièrement les infections virales bénignes qui causent le rhume et disparaissent d’elles-mêmes. » « Les patients doivent toujours suivre le traitement antibiotique qui leur est prescrit, a-t-il prévenu. Il ne faut pas arrêter de prendre le médicament lorsque les symptômes disparaissent ou après quelques jours. On doit suivre le traitement au complet. »

En outre, M. Saleh souligne que la manière dont on se débarrasse des antibiotiques restants est très importante. « Apportez les restes de médicaments à une pharmacie, a-t-il précisé. Des antibiotiques qui finissent dans l’environnement, dans les cours d’eau et les dépotoirs, peuvent favoriser la résistance. De même, si on les laisse dans une armoire, cela augmente le risque que quelqu’un les prenne plus tard pour se soigner ou traiter une maladie, ce qui contribue également à la résistance aux antimicrobiens au sein de la population. »

Alors que la saison du rhume et de la grippe bat son plein, M. Saleh indique qu’une prise en compte de ces précautions concernant l’utilisation d’antibiotiques aidera à soutenir les efforts mondiaux visant à ralentir la résistance aux antimicrobiens.

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