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Les cours autochtones axés sur les terres offrent des expériences qui changent la vie des participants

Les cours autochtones axés sur les terres offrent des expériences qui changent la vie des participants

Les étudiants participent à une expérience d’apprentissage pratique entourée par la nature, la culture et les enseignements autochtones

(10 août 2023) - Tous les apprentissages ne se font pas en salle de classe, et le 23 juillet dernier, des étudiants de divers programmes de premier cycle de l’Université Laurentienne ont participé à un cours sur les terres autochtones au N’Swakamok Frienship Centre. Ce cours d’immersion Anishnaabemowin de huit jours a permis aux étudiants d’apprendre une langue et de vivre pleinement la culture Anishinaabe. Enraciné dans l’apprentissage des langues, le cours est conçu pour identifier et décrire les enseignements de base de la direction Sud/Zhaawanong en utilisant la langue Anishinaabemowin.

La prestation et le succès de ce cours étaient appuyés par de nombreux membres dévoués de la communauté de la Laurentienne, à savoir les enseignants du cours Eli Lorney Bob, Maajiijwan Petahtegoose et Paula Potts, ainsi que l’étudiante de cycles supérieurs, Renee Lemoyne.

Le cours comprenait l’apprentissage quotidien de la langue, une variété d’enseignements et de cérémonies (lever du soleil, allumage du feu, entretien du feu, tambours, etc.), des cercles de partage ainsi que des compétences de survie en plein air de base comme la cuisine, l’allumage du feu et la pêche. Tout au long du cours, les étudiants étaient jumelés et avaient la responsabilité de veiller sur le feu sacré. Toute la journée et toute la nuit, par blocs horaires de deux heures, les étudiants gardaient le feu avec un œil attentif (avec bien sûr l’obtention des autorisations appropriées).

Originaire de la Première Nation Kebaowek, à Kipawa, Québec, Renee Lemoyne est titulaire d’un baccalauréat en Biologie biomédicale de l’UL, est inscrite actuellement à la Maîtrise en relations autochtones et est membre du personnel du Centre autochtone de partage et d’apprentissage (CAPA) en tant que coordonnatrice des transitions des étudiants autochtones. Avoir participé à la prestation du cours en tant qu’assistante (Shkaabewis), Renee était responsable d’un large éventail d’éléments importants. En tant que Shkaabewis, elle répondait aux besoins de tous les participants comme la nourriture, le propane, les toilettes, la sécurité des étudiants ainsi que le soutien émotionnel.

« Cela a une incidence sur la vie, a déclaré Renee. Le cours est primordial pour les gens qui y vont et en profitent au maximum. C’est le moment de lâcher prise et d’apprendre à s’aimer, à se débarrasser de la honte corporelle, à se sentir libre de faire ce qu’il faut faire dans la vie et à s’éloigner de tout jugement. »

L’apprentissage de la matière de cours s’exprime à la fois par des enseignements et des expériences. « Le fondement du style d’enseignement est que la langue anishinaabemowin est une langue émotionnelle, d’amour et d’esprit. » Renée souligne l’importance des cérémonies conformément aux enseignements de la langue. « S’engager dans des activités culturelles basées sur la direction saisonnière efface toutes les émotions que nous ressentons afin que nous puissions laisser entrer ce langage émotionnel et avoir de l’espace pour lui. »

La passion de Renee pour l’incidence et les apprentissages des cours terrestres l’a influencée sur les plans personnel et universitaire. « Ma thèse de maîtrise indique que suivre ce cours améliore votre santé globale. » Renee envisage de donner suite à son hypothèse de recherche sur le prochain cours terrestre qui devrait avoir lieu en août.

« Chaque soir, nous nous sommes assis, avons joué du tambour et chanté et avons enseigné des chansons. C’est pour le moins magique. »
Pour obtenir de plus amples renseignements sur l’inscription à ces cours, veuillez consulter la Liste des cours universitaires autochtones de l’Université Laurentienne.

Pleins feux sur les étudiants - Cole Giffin

Pleins feux sur les étudiants - Cole Giffin

Après dix ans, ce consultant en psychologie du sport est maintenant prêt pour la prochaine étape.

Pleins feux sur les étudiants - Cole Giffin

(9 août 2023) - Originaire de Kingston, en Ontario, Cole Giffin a commencé son cheminement à l’Université Laurentienne il y a près de dix ans et est maintenant en bonne voie d’obtenir son doctorat cette année - tout cela à la Laurentienne.

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Cole s’est dit attiré par l’Université Laurentienne non seulement pour le diplôme de premier cycle en Psychologie du sport, mais pour la nature et les activités de plein air qui sont offertes toute l’année à Sudbury. « Je pense que vous devez apprendre à profiter de l’hiver et je suis très reconnaissant que Sudbury m’ait appris cela. »

« M’éloignant de chez moi pour la première fois, je ne m’attendais pas à ce que la Laurentienne soit si précieuse en matière d’amitiés que j’ai nouées. Je reviens tout juste d’une autre petite rencontre avec les gens que j’ai rencontrés il y a dix ans et qui vivent à proximité. Il y a tellement d’attributs positifs que la Laurentienne peut favoriser si vous êtes ouvert à ces expériences. »

Cole a été à bien des égards un membre actif de la communauté de la Laurentienne au cours de la dernière décennie. Il est un étudiant, un athlète Voyageur, un mentor, un entraîneur, un chercheur, un enseignant et un ami.

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Motivé par son rêve de travailler avec des athlètes, Cole a décidé de parler avec Robert Schinke, Ph.D., l’un de ses professeurs de premier cycle, de ses prochaines étapes après ses études de premier cycle. Leur conversation l’a conduit à entreprendre une maîtrise et un doctorat sous sa supervision. M. Schinke décrit fièrement Cole comme « l’un de ces doctorants exceptionnels capables de diriger d’autres étudiants de cycles supérieurs dans le laboratoire, de converser avec les responsables des plus hauts niveaux du sport, comme le Comité international olympique, d’enseigner aux étudiants, d’obtenir un financement des trois conseils et d’être un auteur dans les principales revues sur les facteurs d’impact. Sa réputation s’étend rapidement sur la scène internationale. Il représente ce que je crois être la prochaine génération de consultants internationaux de premier plan en psychologie du sport. Il est d’un abord facile, curieux, coopératif et d’une grande intégrité. Il témoigne de l’excellence de cette université qui l’a formé du premier cycle au doctorat, et il nous représentera bien sur la scène internationale. »

Le grand succès de Cole au fil des ans n’a toutefois pas été facile. « En troisième année du baccalauréat, j’ai décidé qu’il fallait prouver que je pouvais le faire et que je voulais travailler avec des athlètes. Je ne savais toutefois pas ce que je devais faire pour y arriver. Je me suis alors dit que je ferais mieux d’avoir de très bonnes notes et de montrer que je peux travailler avec des athlètes et que je suis assez discipliné pour le faire. Mon diplôme de premier cycle a constitué une phase de découverte de soi et m’a convaincu que c’est à moi de suivre le chemin ou d’en tracer un nouveau. Vous rencontrerez des gens qui sont prêts à vous guider et vous devez simplement croire qu’ils veillent sur vous. S’ils sont déjà passés par là, ils ont une bonne idée de la manière d’y parvenir. »

C’est pendant cette période d’introspection que Cole a rencontré M. Schinke pour la première fois. « Il est vraiment inspirant. Il a travaillé avec des athlètes et a été un mentor qui a réaffirmé que vous avez toujours cette capacité d’être ce que vous voulez être. Vous devez avoir une vision de ce que vous voulez être. Je pense que certains étudiants de premier cycle ne comprennent pas le niveau de recherche qui existe à la Laurentienne et il est important de réaliser qu’il y a des scientifiques de classe mondiale à cette université. Trouvez-les et apprenez à les connaître et votre cheminement sera en quelque sorte tracé pour vous si vous êtes prêt à vous mettre au travail. »

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En réfléchissant aux premières années de son diplôme de premier cycle, Cole a déclaré qu’il était important de pouvoir se pardonner. « Je suis capable de regarder en arrière, de tirer des conclusions et de dire que, même si tu as été dur avec toi, il importe de se pardonner si tu regardes où tu en es maintenant. C’est là que la croissance entre en jeu, car tu enseignes maintenant ce que tu voulais faire. »

« Je pense que pour les étudiants qui arrivent, il est important de trouver des moyens de se connecter avec d’autres étudiants. J’ai eu beaucoup de chance parce que j’ai noué des liens avec d’autres joueurs de l’équipe de soccer et surtout avec les personnes de mon étage en résidence. Essayez de sortir de votre zone de confort et essayez d’établir des liens, que ce soit avec vos colocataires ou les personnes faisant des activités intramurales. »

« Fixez-vous un objectif. Avancez d’une manière ou d’une autre et n’ayez pas peur de regarder en arrière et de vous rendre compte que vous êtes ici à cause de votre passé. »

En analysant les connaissances acquises tout au long de ses études et de ses recherches, l’objectif final de Cole est de pouvoir « faire en sorte que ma science informe ma pratique et que ma pratique informe ma science. À partir de là, créez des recherches ne reposant pas seulement sur de grandes idées théoriques, mais sur des idées qui viennent d’athlètes que je peux réellement appliquer à ceux-ci. De cette façon, je peux enseigner à d’autres praticiens comment appliquer cela avec des athlètes. Le praticien et le chercheur vont de pair. »

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Passionné de soccer dès son plus jeune âge, Cole se souvient avoir été « immédiatement accueilli par l’équipe de soccer » lors des essais et avoir fait partie de celle-ci lors de sa première année à l’université. Cole travaille maintenant depuis six ans avec l’équipe masculine de soccer de l’UL en tant que consultant en psychologie et utilise ce qu’il a appris tout au long de ses études pour aider l’équipe actuelle. « Pour mettre cela en perspective, nous avons six entraîneurs de l’équipe qui nous aident. Ils sont tous diplômés de la Laurentienne et ont fait partie du programme de soccer. Cela nous rend différents des autres équipes que j’ai vues. » Cole indique qu’une partie de sa motivation pour entraîner l’équipe est d’aider à « combler les lacunes » et d’améliorer l’équipe depuis qu’il était étudiant et joueur. Ses heures de bénévolat à travailler avec l’équipe masculine de soccer et l’équipe féminine de basketball l’ont aidé à mettre ses études en pratique et à accumuler suffisamment d’heures pour devenir consultant certifié en psychologie du sport.

« Le soccer est la principale raison pour laquelle je suis à la Laurentienne et la principale raison pour laquelle je suis toujours ici. Tout tourne autour de ce sport. Une fois diplômé, Cole indique qu’il a l’intention de continuer à travailler avec l’équipe de soccer des Voyageurs aussi longtemps qu’il le pourra. Ils m’ont entraîné et c’est maintenant à mon tour de le faire. J’aimerais continuer ces liens avec le Service des sports interuniversitaires. »

L’un des futurs objectifs de Cole est de déménager au Royaume-Uni pour poursuivre sa carrière dans une équipe de football (soccer). « Je pense que ce serait intéressant de commencer dans une équipe de 8e ou de 9e division, puis de voir si cela peut se traduire au sein d’une équipe de première division. »

« La communauté de l’Université Laurentienne restera à jamais dans mon cœur. »

L’Université Laurentienne nomme de nouveaux membres du corps professoral sur la voie de la permanence

L’Université Laurentienne nomme de nouveaux membres du corps professoral sur la voie de la permanence

Investissement dans l’effectif professoral pour améliorer l’expérience étudiante

(8 août 2023) - L’Université Laurentienne a investi dans le renouvellement du corps professoral et nommé de nombreux membres du corps professoral sur la voie de la permanence dans diverses unités d’enseignement. Ces personnes enrichiront l’environnement universitaire en enseignant, en supervisant des étudiants aux cycles supérieurs, en menant des recherches et en participant à l’établissement d’un environnement d’apprentissage dynamique pour l’année universitaire 2023-2024 et les suivantes.

« C’est un investissement dans la progression de la mission d’enseignement et de recherche de la Laurentienne et dans notre mandat triculturel et de bilinguisme, a affirmé la vice-rectrice intérimaire aux études, Brenda Brouwer, Ph.D. Ces personnes apportent une expertise et de l’expérience exceptionnelles ainsi qu’une nouvelle énergie qui enrichiront l’expérience étudiante et encourageront de nouvelles possibilités de collaboration interdisciplinaire. Nous sommes ravis d’accueillir nos plus récentes recrues sur la voie de la permanence. Le talent qu’elles apportent contribuera immensément à l’essor de la Laurentienne. L’avenir est en effet brillant. »

Voici les nouveaux membres du corps professoral sur la voie de la permanence :

Faculté d’éducation et de la santé – École des relations avec les autochtones

  • Nicole Wemigwans
    • Intérêts de recherche : maternité et art d’être parent chez les Anishnaabes, méthodologies autochtones, santé des autochtones, études matriarcales et du genre, pédagogies globales en service social.
    • Cours prévus : ISWK 3305 : Indigenous Theories and Perspectives in Social Work Practice I; ISWK 4305 : Indigenous Perspectives - Theories for Social Work Policy II
  • Adria Kurchina-Tyson
    • Intérêts de recherche : épistémologies autochtones, parenté queer/bispirituel, relations inter-espèces, sexualité (perversion/sadomasochisme).
    • Cours prévus : MIRE 5006 : Indigenous Relations and Worldviews - Theory and Practice; MIRE 5056 : Natural Resources and the Environment from Indigenous Perspectives; ISWK 4416 : Conflict Resolution and Peacemaking in Indigenous Social Work Practice.

Faculté d’éducation et de la santé – Sciences infirmières

  • Sylvain Leduc
    • Intérêts de recherche : soins primaires pour les transgenres, personnes de genre divers et non binaires, obstacles à l’accès aux services de soins d’affirmation du genre dans le nord de l’Ontario.
    • Cours prévus : SCIN 5356 : Formation avancée en évaluation de la santé 1; SCIN 5357 : Formation avancée en évaluation de la santé 2.

Bibliothèque et Archives

  • Natasha Gerolami
    • Intérêts de recherche : politique et éthique de l’information/médiatiques, contrôle de l’accès et propriété de l’information.
    • Responsabilités prévues : liaison entre la Bibliothèque et la Faculté des arts, coordonnatrice des archives.

Faculté des arts – Français langue seconde

  • Valérie Raymond
    • Intérêts de recherche : Contact des langues (emprunts lexicaux, alternances codiques), l’acquisition, l’apprentissage et la maîtrise de la langue française en contexte minoritaire, les genres grammaticaux, le bilinguisme et le multilinguisme, le rôle de la culture dans l’apprentissage de la langue, la sécurité linguistique en contexte minoritaire.
    • Cours prévus : FREN 3816 : Le français dans le monde; FREN 2816 : Éléments de la linguistique générale; FREN 3536 : Grammaire de l’écrit en contexte; FREN 2506/2507 : Interactions orales et écrites I et II; FREN 4515 : Produits culturels canadiens-français; LANG 1005 : Grammaire appliquée à la rédaction.

Faculté de gestion

  • Patricia Orozco Quijano
    • Intérêts de recherche : avenir du travail et pratiques opérationnelles durables.
    • Cours prévus : MGTG 4041 : International Marketing; MGMT 5901 : Work Integrated Learning. Responsabilités prévues : Coordinatrice du BAA/BBA

Faculté des sciences, de génie et d’architecture – Communication scientifique

  • Chantal Barriault
    • Intérêts de recherche : l’apprentissage des sciences dans des environnements non structurés, la communication scientifique et son influence sur la façon dont les gens apprennent les sciences et s’engagent dans des questions sociales fondées sur les sciences, comme le changement climatique.
    • Cours prévus : SCOM 5026 : Learning Theories and Practice in Science Communication; SCOM 5116 : Research Methods in Science Communication; SCOM 5125 : Major Research Project in Science Communication.

Faculté des sciences, de génie et d’architecture – Informatique

  • Meng Cheng Lau
    • Intérêts de recherche : robotique mobile intelligente, vision informatique, intelligence artificielle et apprentissage automatique, systèmes intégrés.
    • Cours prévus : COSC 4117 : Artificial Intelligence; CPSC 5616 : Machine Learning and Deep Learning; CPSC 5207 : Topics in Computer Science - Intelligent Mobile Robotics; COSC 3106 : Theory of Computing.

Faculté des sciences, de génie et d’architecture – Architecture

  • Amina Lalor

Outre ce qui précède, une nouvelle nomination sur la voie de la permanence a eu lieu en droit et justice à la Faculté des arts, et deux autres recrutements devraient se terminer prochainement.

La province accorde une subvention de 1 200 000 $ à des chercheurs de l’Université Laurentienne.

La province accorde une subvention de 1 200 000 $ à des chercheurs de l’Université Laurentienne.

Les subventions soutiennent la recherche sur les stratégies d’apprentissage virtuel.

(31 juillet 2023) - Dans le cadre de l’initiative de la Stratégie pour l’apprentissage virtuel de l’Ontario, le gouvernement de l’Ontario a annoncé qu’il appuyait le travail des chercheurs de l’Université Laurentienne en accordant des subventions d’un montant total de 1 246 775 dollars à trois projets innovateurs. Ces projets font progresser les possibilités d’apprentissage virtuel pour les futurs étudiants et créent de nouvelles façons d’offrir l’enseignement postsecondaire.

« L’innovation naît de la collaboration et ces projets sont d’excellents exemples de personnes qui se réunissent pour partager des idées et faire progresser notre compréhension de l’apprentissage. Nous remercions la province de cet investissement qui a permis de concrétiser ces projets. » - Brenda Brouwer, Ph.D., vice-rectrice intérimaire aux études à l’Université Laurentienne.

« Les projets innovateurs achevés en 2022-23 dans le cadre de la Stratégie pour l’apprentissage virtuel de l’Ontario renforcent la solide réputation de l’Ontario en tant que leader mondial de l’enseignement postsecondaire, a déclaré Jill Dunlop, ministre des Collèges et Universités. Les réalisations de ces projets aident l’Ontario à élargir la gamme de ressources d’apprentissage hybride de haute qualité et adaptées au marché offertes dans toute la province pour aider les gens à acquérir les compétences et la formation dont ils ont besoin pour réussir, peu importe où ils vivent, et à se préparer aux emplois de demain. »

 

Centre de recherche sur la sécurité et la santé au travail (CRSST) - Simulation de soins de santé en collaboration - Modules avancés de réalité virtuelle pour le niveau postsecondaire - 1 078 000 $ : Modules de réalité virtuelle pour les soins de santé en collaboration

Cette nouvelle approche de l’apprentissage permettra d’assurer la formation en soins de santé postsecondaires à distance sans compromettre les caractéristiques des protocoles d’enseignement et d’apprentissage fondés sur des données probantes.

Ce projet est le fruit d’un partenariat entre l’École des sciences infirmières de l’Université Laurentienne, le Centre de recherche sur la santé et la sécurité au travail (CRSST), le Collège Georgian, le Michener Institute of Education et Lumeto in Virtual Reality (VR) pour eCampus Ontario. Douze modules d’apprentissage synchrones, entièrement immersifs et interactifs ont été créés, examinés par des pairs et soumis à une étude pilote. Les scénarios figurent sur la plateforme de réalité virtuelle Lumeto et couvrent une grande variété de sujets comme la RCR, le choc septique, l’urosepsis et la gestion des réactions allergiques. Les modules sont adaptés à divers apprenants dans le domaine des soins de santé, qu’il s’agisse d’étudiants de premier cycle, de cycles supérieurs ou de cliniciens.

« Ce projet a été une occasion précieuse de travailler avec l’équipe de Lumeto pour créer des modules de pointe de réalité virtuelle dans le secteur des soins de santé. Les étudiants de la Laurentienne ont acquis une expérience concrète liée à leur discipline (sciences infirmières et informatique) en collaborant avec des professionnels pour créer du contenu, évaluer les mécanismes de prestation et observer un environnement de travail en évolution rapide. » - Alison Godwin, Ph.D., directrice associée du CRSST, professeure agrégée, École de kinésiologie et des sciences de la santé

 

Projet de film Histoires de décolonisation (bilingue) – 25 000 $

Ce projet, qui vise à sensibiliser les Canadiens aux réalités coloniales du Canada et à les inciter à œuvrer en faveur d’un changement décolonial, a été élargi pour inclure de nouvelles versions linguistiques et un guide de l’animateur. Histoires de décolonisation, un projet documentaire basé sur des interviews et créé par Gladys Rowe, Teddy Zegeye-Gebrehiwot et Elizabeth Carlson-Manathara, a été considérablement amélioré grâce au financement de la stratégie d’apprentissage virtuel de eCampus Ontario. Grâce au financement de eCampus Ontario, les documents ci-dessous sont désormais offerts gratuitement au public (www.storiesofdecolonization.org) et figurent dans la bibliothèque virtuelle de eCampus Ontario :

  • Version sous-titrée en anishinaabemowin et cri du film Histoires de décolonisation : Dépossession et colonisation des terres.
  • Version française du guide pédagogique du film Histoires de décolonisation : Dépossession et colonisation des terres.
  • Guide pédagogique pour le film Récits à propos de la décolonisation : Relations (dé)coloniales.
  • Versions sous-titrées en français et anishinaabemowin et version bilingue du film Récits à propos de la décolonisation : Relations (dé)coloniales.

Ces ressources numériques sont actuellement utilisées par des éducateurs universitaires et communautaires. De plus, la version bilingue de Récits à propos de la décolonisation : Relations (dé)coloniales a été présentée en tant que sélection officielle du Festival international du film Cinéfest Sudbury (2022); les versions anishinaabemowin et bilingue Récits à propos de la décolonisation : Relations (dé)coloniales ont été présentées au Cinéma Indie de Sudbury lors de la Journée nationale de la vérité et de la réconciliation (2022).

Le projet de film a été souligné lors du congrès de l’Association canadienne pour la formation en travail social (2022) et à la Conférence autochtone Maamwizing (2022). Le financement de base de ce projet a été assuré par le Conseil de recherche en sciences humaines (CRSH) du Canada tandis que le Consortium national de formation en santé (CNFS) a financé la traduction française du guide pédagogique du film Récits à propos de la décolonisation : Relations (dé)coloniales.

« Nous sommes reconnaissants à eCampus Ontario de nous avoir donné l’occasion de nous associer à des traducteurs et à des concepteurs de programmes d’études/graphistes afin d’élargir le projet de film Histoires de décolonisation pour y inclure des versions sous-titrées en anishinaabemowin, en cri et en français, et élaborer un guide pédagogique pour notre deuxième film. » -  Elizabeth Carlson-Manathara, professeure agrégée, École de service social.

 

Financement de la Stratégie pour l’apprentissage virtuel - Soutien ciblé à la capacité numérique - 143 775 $

L’investissement de eCampusOntario dans l’apprentissage virtuel à l’Université Laurentienne a permis la création de deux postes de soutien à l’enseignement bilingues à plein temps, l’un en conception pédagogique et l’autre en conception et développement des médias. Ce soutien a permis l’élaboration de nouveaux micro-crédits comme Doula de fin de vie, Principes de base de la rédaction de demandes de subventions, Équilibre entre le travail et la vie personnelle et Growing Microgreens at Home, un cours élaboré en collaboration avec La Belle Vie Farm. Le financement de ces deux postes a permis de poursuivre les possibilités existantes de perfectionnement professionnel comme le programme de technicien agréé en comportement et le cours de conception de sondages efficaces. En outre, le financement a permis de réviser plusieurs cours de qualification additionnelle et de qualification de base additionnelle en anglais et en français, reconnus par l’Ordre des enseignantes et des enseignants de l’Ontario.

« Nous remercions eCampusOntario qui a permis le développement et l’expansion des programmes bilingues non crédités actuels et nouveaux afin de soutenir les possibilités d’apprentissage virtuel dans le Nord. » - Bettina Brockerhoff-Macdonald, Ph.D., directrice, Centre d’apprentissage continu.

Pleins feux sur les diplômées : la diplômée de sciences infirmières se lance dans sa prochaine aventure : faculté de médecine.

Pleins feux sur les diplômées : la diplômée de sciences infirmières se lance dans sa prochaine aventure : faculté de médecine.

Alexie Lanteigne discute de la façon dont la Laurentienne l’a préparée à un avenir dans le domaine de la santé.

Pleins feux sur les diplômées : la diplômée de sciences infirmières se lance dans sa prochaine aventure : faculté de médecine.

(28 juillet 2023) - Depuis l’obtention de son baccalauréat en sciences infirmières (2021), une diplômée de l’Université Laurentienne, Alexie Lanteigne, a été très active. Elle détient maintenant une maîtrise en gérontologie appliquée (Université Brock), a partagé ses connaissances avec les étudiants en enseignant à temps partiel à la Laurentienne (sciences infirmières) et au Collège Boréal (présciences de la santé), et a travaillé avec un médecin de famille dans sa ville natale de Sturgeon Falls en tant qu’infirmière autorisée (IA). Elle a également fait du bénévolat à l’Université NOSM pour soutenir Camp Med, un camp d’été annuel qui offre aux élèves du secondaire une occasion unique d’être inspiré à envisager un avenir en tant que professionnel de la santé.

Alexie-Lanteigne,-diplômée-en-sciences-infirmières-(2021),-entreprendra-cet-automne-sa-première-année-à-l’École-de-médecine-de-l’EMNO.

« Je suis vraiment passionnée par les soins infirmiers et ma prochaine aventure me verra commencer comme étudiante en médecine à l’Université NOSM cet automne, a déclaré Alexie. J’ai toujours voulu redonner à ma communauté, et mon objectif ultime est de travailler dans les petites communautés rurales du nord de l’Ontario - pour aider à combler les lacunes qui existent dans le domaine médical dans le Nord. »

La passion d’Alexie pour les soins de santé a commencé alors qu’elle fréquentait l’École secondaire catholique Franco-Cité. Ayant eu l’occasion de visiter le campus de la Laurentienne lors d’une journée portes ouvertes, elle dit avoir été impressionnée par les laboratoires et les installations de soins infirmiers. « Ma première impression des laboratoires de sciences infirmières d’UL a été incroyable. Cela a été pour moi vraiment excitant de rencontrer de futurs professeurs, de voir l’équipement dans lequel l’UL a investi et de parler avec d’autres étudiants intéressés par les soins infirmiers. »

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Selon Alexie, les composantes pratiques du programme de sciences infirmières de l’UL étaient inestimables. « Le fait d’apprendre en classe, de pratiquer en laboratoire et d’aller directement en milieu clinique a été une différence positive pour moi. En outre, les membres du corps professoral et mes pairs étaient fantastiques. »

Au premier cycle, Alexie a participé au programme de mentorat par les pairs en sciences infirmières. « Quand j’étais en première et deuxième année, j’étais jumelé avec un étudiant des années supérieures et cela m’a bien aidé. Pouvoir offrir le même type de mentorat à une personne lorsque j’étais dans mes années supérieures a été très valorisant. »

Alexie a également participé aux activités du conseil étudiant en sciences infirmières qu’elle décrit comme « une belle occasion de prendre davantage part aux activités au sein de la communauté étudiante ». Elle aimait soutenir ses pairs par la défense des intérêts et la planification d’activités amusantes. Alexie a aussi été ambassadrice étudiante pour le Consortium national de formation en santé (CNFS), une expérience qu’elle a bien aimée. « J’ai adoré être ambassadrice de mon programme. J’ai particulièrement aimé les occasions de m’engager avec des élèves du secondaire. Partager ce qu’était le programme de sciences infirmières de l’UL, c’était vraiment spécial. »

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Alexie est francophone et il était important pour elle de pouvoir étudier en français à la Laurentienne. « C’est ma langue maternelle et j’ai une véritable passion pour la population francophone. En tant qu’étudiante, c’était agréable d’apprendre la théorie infirmière en français, mais aussi d’avoir des possibilités de cours cliniques en anglais. J’ai obtenu mon diplôme avec un certificat de bilinguisme et je pense que cela est une très bonne chose. En milieu de travail, il importe de bien communiquer en anglais et en français. Pouvoir communiquer avec les patients dans les deux langues est en effet très utile. »

À sa quatrième année, Alexie a été reconnue pour son dévouement en tant qu’étudiante francophone dans le domaine des soins infirmiers. « J’ai gagné le prix de GIIFO du Groupe des infirmières et infirmiers francophones de l’Ontario. » Ce prix est décerné à « un membre de la population étudiante qui a fait preuve d’excellence dans la formation théorique et la formation clinique et qui a su promouvoir le français durant ses études en sciences infirmières. »

Son dévouement et son engagement envers ses passions se sont traduits par divers succès pour Alexie. La communauté de l’UL attend avec impatience de suivre son cheminement dans le cadre de ses projets.

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Pleins feux sur les étudiants : une étudiante en biologie biomédicale participe à un programme d’études prémédicales à l’étranger.

Pleins feux sur les étudiants : une étudiante en biologie biomédicale participe à un programme d’études prémédicales à l’étranger.

La Sudburoise Tori Laflamme met la théorie en pratique dans les hôpitaux de Gênes, en Italie, et de Washington, DC.

Pleins feux sur les étudiants : une étudiante en biologie biomédicale participe à un programme d’études prémédicales à l’étranger.

(20 juillet 2023) - Le 14 juillet 2023, Tori Laflamme, qui entreprendra sa 3e année en biologie biomédicale cet automne à l’Université Laurentienne, est rentrée chez elle après avoir participé à un incroyable programme de six semaines d’observation prémédicale à l’étranger. Cette possibilité d’apprentissage pratique, organisée par la fondation Atlantis, lui a permis d’observer le travail de chirurgiens à IRCCS Istituto Giannina Gaslini, à Gênes, en Italie, et d’appuyer la recherche médicale au Children’s National Hospital (CNH), à Washington, D.C.

L’étudiante-en-biologie-biomédicale,-Tori-Laflamme-(à-l’extrême-gauche)-à-Gênes,-en-Italie,-avec-des-pairs-qui-ont-participé-au-programme-d’études-prémédicales-de-six-semaines-à-l’étranger-cet-été-par-l’entremise-d’Atlantis.

Tori est une fière francophone diplômée du Collège Notre-Dame (2021) de Sudbury. « J’ai toujours su que je voulais étudier la médecine, et même si j’ai soumis une demande dans de nombreuses universités, je voulais rester près de la maison. La Laurentienne était la meilleure option pour moi pour étudier dans le cadre d’un diplôme bilingue, rester près de chez moi et obtenir un enseignement qui me préparera pour l’école de médecine.

Accepter une possibilité d’études à l’étranger dans mon domaine a été une « expérience incroyable, surtout en tant que jeune étudiante ».

À Gênes, Tori a observé le travail de chirurgiens au bloc opératoire en chirurgie générale, ophtalmologie et pathologie anatomique. « À la Laurentienne, nous avons des travaux pratiques en laboratoire, mais nous apprenons aussi beaucoup en matière de théorie médicale. Cette possibilité m’a permis de mettre la théorie en pratique et de vivre la vie d’un chirurgien typique. En tant qu’étudiants, nous avons pu nous tenir juste à côté des chirurgiens à la table d’opération pendant que les professionnels de la santé nous récitaient ce qui se passait précisément. C’était assez surréaliste. »

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À Washington, Tori a, avec pairs et sous la supervision du personnel médical, appuyé une étude de recherche sur le sujet de la corrélation entre les familles à faible revenu, la nutrition et la santé mentale. « Nous avons constaté que les enfants de familles à faible revenu sont prédisposés à l’obésité, ce qui peut les rendre plus vulnérables à une mauvaise santé mentale. » Vers la fin du stage au CNH, elle et ses pairs ont présenté les résultats à une équipe de cadres supérieurs. « Espérons que nos résultats soutiendront le développement de ressources pour ces familles. »

Pendant son séjour à l’étranger, Tori a bénéficié de l’expérience d’apprentissage auprès de divers médecins praticiens, mais aussi de la valeur d’être immergée dans des environnements culturels à l’extérieur de sa communauté d’origine du Grand Sudbury. « Le week-end, nous avons visité de nombreux sites culturels avec un guide local, ce qui nous a donné l’occasion d’explorer, ce qui était assez incroyable. »

Tori encourage les autres étudiants qui désirent participer à des possibilités d’études à l’étranger à en profiter. « La vie est courte. Écoutez votre intuition qui vous dit que si vous voulez le faire, faites-le. J’ai découvert tellement de choses sur moi-même en vivant cette expérience, et il en sera de même pour vous. »

Une fois qu’elle aura obtenu son diplôme de premier cycle, Tori a l’intention de soumettre des demandes dans diverses facultés de médecine au Canada et à l’étranger. Elle est passionnée par une carrière en médecine et a hâte de poursuivre son parcours éducationnel.

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Pleins feux sur les diplômés : Dehmin Eshkawkogan

Pleins feux sur les diplômés : Dehmin Eshkawkogan

Une diplômée en promotion de la santé est maintenant un modèle pour sa communauté.

Pleins feux sur les diplômés : Dehmin Eshkawkogan

(19 juillet 2023) - Diplômée récente du programme de Promotion de la santé, Dehmin ​Eshkawkogan continue d’utiliser les systèmes de soutien qui l’entourent pour persévérer dans tous les défis qui se présentent à elle.

Dehmin-lors-de-la-remise-des-diplômes

Dehmin est proche de sa famille et de sa ville natale de Wikwemikong. « Quand j’étais au secondaire, je n’étais pas certaine du programme auquel m’inscrire, mais je savais avec certitude que je voulais rester près de chez moi. C’était une des raisons pour laquelle j’ai choisi la Laurentienne qui est seulement deux heures de chez moi. »

Dehmin voulait à l’origine s’inscrire au programme de sciences infirmières, mais a été immédiatement attiré par le programme de promotion de la santé lorsqu’elle a lu la description de celui-ci. Cela correspondait exactement à ce qu’elle voulait faire et à ce qui l’intéressait.

Le soutien et la motivation de Dehmin dans le choix d’un établissement postsecondaire et de son programme découlaient de sa famille et de sa participation à Outside Looking In, une organisation dirigée par des autochtones conçue pour autonomiser les jeunes autochtones. Le programme a offert de nombreuses possibilités, notamment le jumelage à un mentor et la participation à des cours de danse et à des sorties en groupe pour des compétitions. « Cela m’a donné un grand espoir et une bonne raison d’avoir de bonnes notes. »

Grâce à cet équilibre entre l’école, le programme, le travail et la vie sociale, Dehmin a indiqué que le programme Outside Looking In l’a aidée à développer une variété de compétences pertinentes pour une utilisation quotidienne, à savoir la gestion du temps et la discipline pour faire les devoirs et les travaux. « Cela m’a aidé à renforcer ma motivation à faire mes devoirs, à terminer mes travaux et à aller à Toronto pour les compétitions de danse, un facteur de motivation très important. Participant au programme Outside Looking In tout au long de son expérience à l’École secondaire Wikwemikong et à l’université, cela m’a vraiment aidée à faire la transition du secondaire au postsecondaire et de mon baccalauréat à potentiellement ma maîtrise. »

Dehmin-avec-son-père-à-la-remise-des-diplômes

Dehmin décrit son expérience de vie en résidence à l’UL comme un choc culturel. « Surtout parce que je venais de la réserve. C’était un style de dortoir, un peu comme dans les films où vous avez un couloir et les dortoirs sont juste là. C’était un grand choc culturel parce qu’on se rapproche très vite de tout le monde. Cela m’a préparé lorsque viendra le temps de déménager par moi-même. »

L’isolement causé par la pandémie a été difficile pour Dehmin. « Je n’ai pas pu me connecter avec la communauté autant que je l’aurais aimé en raison de la COVID. J’ai toutefois grandement aimé mon retour sur le campus. Cela a été un grand changement positif de passer de l’apprentissage à distance à l’apprentissage en personne parce que j’ai besoin d’être en classe pour apprendre. J’ai l’impression d’apprécier davantage mes cours de cette façon. »

Ayant été une étudiante très active tout au long de son expérience au secondaire, Dehmin estime que, si cela avait été possible, cela aurait également été le cas dans le cadre de nombreuses activités parascolaires à la Laurentienne. Au cours de sa première année, Dehmin a participé à un atelier de maintien du feu par l’entremise du Centre autochtone de partage et d’apprentissage autochtones (CAPA) sur le campus et a suivi le cours de premiers soins qui est obligatoire dans le cadre de son programme.

Depuis l’obtention de son diplôme, Dehmin a travaillé à la Wikwemikong Development Commission en tant que coordonnatrice des emplois d’été pour étudiants. Elle aide à trouver des employeurs pour les étudiants et à budgétiser le financement pour payer leur salaire pendant l’été. Forte des connaissances obtenues dans le cadre du programme de promotion de la santé, Dehmin comprend en effet mieux la santé communautaire.

À l’automne, Dehmin envisage de fréquenter le Collège Georgian dans le cadre du programme de deux ans « Anishnaabemowin and Program Development ». « Je souhaite ensuite m’inscrire à une école de physiothérapie et devenir physiothérapeute ». Dehmin a indiqué que les cours qu’elle a suivis tout au long du programme de promotion de la santé à la Laurentienne, comme Principes de la santé et de la maladie et Biomécanique, sont ce qui a d’abord attiré son attention sur la physiothérapie en tant que carrière.

Dehmin est maintenant devenue un modèle pour sa communauté et sa famille. « Je suis en effet la première personne de ma famille à avoir obtenu un diplôme d’études secondaires. Ma mère et mon père n’ont jamais obtenu leur diplôme et ma sœur est plus jeune que moi. Je peux donc dire que je suis le premier membre de ma famille immédiate à fréquenter l’université. » Sa sœur cadette a l’intention de suivre ses traces en s’inscrivant à un établissement postsecondaire et désire également faire carrière dans le domaine de la santé.

La famille de Dehmin a assisté à la remise des diplômes ce printemps et est très fière de ses réalisations. « J’ai un cadre de luxe pour mon diplôme que je peux accrocher. »

Dehmin-avec-son-père-et-sa-sœur-à-la-remise-des-diplômes

L’Université Laurentienne lance le processus d’élaboration de son plan stratégique

L’Université Laurentienne lance le processus d’élaboration de son plan stratégique

Les membres de la communauté sont invité à participer

14 juillet 2023 – L’Université Laurentienne sollicite les perspectives de la communauté pour éclairer son nouveau plan stratégique qui aidera à façonner l’avenir de l’Université et de l’enseignement dans le nord de l’Ontario au cours des cinq prochaines années et au-delà.

Le plan stratégique constituera la feuille de route vers la croissance et le développement de l’Université de même que son incidence sur les scènes locale, nationale et internationale. Il indiquera les priorités et initiatives clés qui guideront les actions de l’établissement au cours des prochaines années.

« La consultation des nombreuses composantes de notre communauté universitaire fait partie intégrante du succès de notre plan stratégique. En tant qu’établissement bilingue et triculturel, nous bénéficions de perspectives diverses, a déclaré la rectrice et vice-chancelière de l’Université Laurentienne, Sheila Embleton, Ph.D. En engageant activement toutes les parties concernées dans le façonnement de notre avenir, nous aurons l’assurance que nos priorités stratégiques s’alignent sur les besoins et aspirations de notre communauté. »

Consciente de l’importance de la collaboration, l’Université Laurentienne s’engage à consulter ses diverses parties concernées, y compris la population étudiante, le corps professoral, le personnel, les retraités, les diplômés, les partenaires autochtones, les membres de la communauté, les partenaires sectoriels et d’autres intervenants clés. Ce processus de consultation communautaire vise à recueillir de précieux points de vue, perspectives et commentaires pour façonner l’avenir de l’Université.

Au cours des mois à venir, les membres de la communauté auront de nombreux moyens de participer à l’élaboration du plan stratégique. L’Université fournira d’autres détails sur ces possibilités au cours des prochaines semaines.

L’Université publiera le plan stratégique finalisé au début de 2024.

Les questions sur la planification stratégique et le processus de consultation publique, ainsi que les commentaires et suggestions, peuvent être envoyés à l’équipe du projet de planification stratégique à strategicplanning@laurentian.ca ou LU-StrategicPlanning@strategycorp.com.

Les réalisations du corps professoral reconnues et célébrées lors d’un événement sur le campus.

Les réalisations du corps professoral reconnues et célébrées lors d’un événement sur le campus.

Les dirigeants universitaires saluent l’excellence du corps professoral.

(5 juillet 2023) - Le 15 juin 2023, la vice-rectrice intérimaire aux études, Brenda Brouwer (Ph.D.), et la vice-rectrice à la recherche, Tammy Eger (Ph.D.), ont invité les membres du corps professoral de l’Université Laurentienne à un événement visant à reconnaître et à célébrer leurs nombreuses réalisations et celles de leurs collègues.

« Le corps professoral de l’Université Laurentienne, a déclaré Mme Brouwer, joue un rôle déterminant dans la création d’un environnement d’apprentissage inclusif et positif dans lequel les étudiants sont activement engagés, stimulés et encouragés à partager leurs idées et leurs points de vue. » « Les professeurs jouent également un rôle essentiel dans la création de nouvelles connaissances, la découverte et l’innovation, en offrant des possibilités de formation uniques aux étudiants et en s’engageant auprès de partenaires communautaires par l’entremise de la recherche, a indiqué Mme Eger. Nous sommes extrêmement heureux de célébrer le dévouement et les contributions des chercheurs du corps professoral. »

Les membres du corps professoral reconnus pour leurs réalisations, notamment le renouvellement, la permanence, la promotion et l’octroi de bourses de recherche, sont énumérés ci-dessous :

 

Renouvellement du corps professoral

Shannon Bassett – Faculté des sciences, de génie et d’architecture ~ École d’architecture McEwen 

Krista Currie - Faculté des sciences, de génie et d’architecture ~ École des sciences naturelles 

Aliki Economides - Faculté des sciences, de génie et d’architecture ~ École d’architecture McEwen 

Bruce Wrightsman - Faculté des sciences, de génie et d’architecture ~ École d’architecture McEwen 

 

Promotion au rang de professeur agrégé 

Luc Lagrandeur – Faculté de gestion ~ École d’administration des affaires

Susan Manitowabi – Faculté d’éducation et de la santé ~ École des relations autochtones 

Marc Pilon – Faculté de gestion ~ École d’administration des affaires

 

Promotion au rang de professeur agrégé et permanence 

Isabelle Côté - Faculté d’éducation et de la santé ~ École de service social 

Kamran Eshghi – Faculté de gestion ~ École d’administration des sports 

Sandra Hoy - Faculté d’éducation et de la santé ~ École de service social 

Elizabeth Carlson-Manathara - Faculté d’éducation et de la santé ~ École de service social

Stephane Perrouty - Faculté des sciences, de génie et d’architecture ~ École des sciences de la Terre Harquail 

Tanya Shute - Faculté d’éducation et de la santé ~ École de service social

Joey-Lynn Wabie - Faculté d’éducation et de la santé ~ École des relations autochtones 

Luckny Zephyr – Faculté de gestion ~ École d’administration des affaires 

 

Permanence 

Sophie Laurence - Faculté d’éducation et de la santé ~ École d’orthophonie 

Sylvie Rivard - Faculté d’éducation et de la santé ~ École de service social 

Frantz Siméon - Faculté d’éducation et de la santé ~ École de service social 

Sara Torres - Faculté d’éducation et de la santé ~ École de service social 
 

Promotion au rang de professeur titulaire

Marc Arsenault - Faculté des sciences, de génie et d’architecture ~ École de génie et d’informatique Bharti 

Abdel Assaidi – Faculté de gestion ~ École d’administration des affaires 

Pedro Jugo - Faculté des sciences, de génie et d’architecture ~ École des sciences de la Terre Harquail 

Rosanna Langer – Faculté des arts ~ École des arts libéraux

Sylvie Larocque - Faculté d’éducation et de la santé ~ École des sciences infirmières 

Sara MacDonald – Faculté des arts ~ École des arts libéraux 

Kalpdrum Passi – Faculté des sciences, de génie et d’architecture ~ École de génie et d’informatique Bharti 

Matthias Pawoumodom Takouda – Faculté de gestion ~ École d’administration des affaires

Lea Tufford - Faculté d’éducation et de la santé ~ École de service social 

Jeffrey Wood - Faculté d’éducation et de la santé ~ École d’éducation 

Na Xiao – Faculté de gestion ~ École d’administration des affaires

Guangdong Yang - Faculté des sciences, de génie et d’architecture ~ École des sciences naturelles 

 

Mérite

Carolyn Crang - Faculté d’éducation et de la santé ~ École d’éducation 

Mohamed Dia – Faculté de gestion ~ École d’administration des affaires 

Mark Kuhlberg – Faculté des arts ~ École des arts libéraux 

Sabine Montaut - Faculté des sciences, de génie et d’architecture ~ École des sciences naturelles

Louis-Philippe Rochon – Faculté des arts ~ École des sciences sociales

Najam Saqib – Faculté de gestion ~ École d’administration des affaires 

Elizabeth Turner - Faculté des sciences, de génie et d’architecture ~ École des sciences de la Terre Harquail 

Guangdong Yang - Faculté des sciences, de génie et d’architecture ~ École des sciences naturelles

 

Recherche (lauréats de subventions externes de recherche au cours des deux dernières années)

John Ashley Scott - École de génie et d’informatique 

Chantal Barriault - École des sciences naturelles 

Shannon Bassett - École d’architecture McEwen 

Alain Beaulieu - École des arts libéraux 

Steven Beites - École d’architecture McEwen 

Elizabeth Carlson-Manathara - École de service social 

Diana Coholic - École de service social 

Sandra Dorman - École de kinésiologie et des sciences de la santé

Richard Ford - SNOLAB

Tammy Gaber - École d’architecture McEwen 

Jeffrey Gagnon - École des sciences naturelles

Terrance Galvin - École d’architecture McEwen 

Alain Gauthier - École de kinésiologie et des sciences de la santé 

Alison Godwin - École de kinésiologie et des sciences de la santé

John Gunn - École des sciences naturelles 

Jeter Hall - SNOLAB 

Redhouane Henda - École de génie et d’informatique Bharti 

Christopher Jillings - SNOLAB 

Christine Kraus - SNOLAB 

Daniel Kontak - École des sciences de la Terre Harquail

Corey Laamanen - École de génie et d’informatique Bharti

Simon Laflamme - École des sciences sociales

Bruno Lafrance - École des sciences de la Terre Harquail 

Michel Larivière - École de kinésiologie et des sciences de la santé

Ian Lawson - SNOLAB 

David Lesbarrères - École des sciences naturelles

Brent Lievers - École de génie et d’informatique Bharti 

Jacqueline Litzgus - École des sciences naturelles 

Andrew McDonald - École des sciences de la Terre Harquail 

Kerry McGannon - École de kinésiologie et des sciences de la santé

Nadia Mykytczuk - École des sciences naturelles / MIRARCO

Amadeo Parissenti - École des sciences naturelles 

Kalpdrum Passi - École de génie et d’informatique Bharti 

David Pearson - École des sciences naturelles 

Stephane Perrouty - École des sciences de la Terre Harquail 

Ginette Roberge - École d’éducation

Louis-Philippe Rochon - École des sciences sociales 

Peter Ryser - École des sciences naturelles

Robert Schinke - École de kinésiologie et des sciences de la santé 

Albrecht Schulte-Hostedde - École des sciences naturelles

Ross Sherlock - CREM/ École des sciences de la Terre Harquail  

Tanya Shute - École de service social 

Frantz Siméon - École de service social

Richard Smith - École des sciences de la Terre Harquail 

Graeme Spiers - École des sciences de la Terre Harquail 

Markus Timusk - École de génie et d’informatique Bharti 

Sara Torres - École de service social

Lea Tufford - École de service social

Elizabeth Turner - École des sciences de la Terre Harquail 

Diana Urajnik - Centre de recherche en santé dans les milieux ruraux et du Nord 

Joey-Lynn Wabie - École des relations autochtones

Elizabeth Wenghofer – École de kinésiologie et de sciences de la santé 

Guangdong Yang – École des sciences naturelles 

Meysar Zeinali - École de génie et d’informatique Bharti 

Luckny Zephyr – École d’administration des affaires

Junfeng Zhang – École de génie et d’informatique Bharti

Des étudiants font un voyage d’études pour explorer le Costa Rica

Des étudiants font un voyage d’études pour explorer le Costa Rica

Des possibilités d’apprentissage à l’étranger favorisent la participation des étudiants

(4 juillet 2023) – Le 1er mai 2023, un groupe de 27 étudiants et membres de la communauté de l’Université Laurentienne est parti en direction du Costa Rica pour un merveilleux voyage d’études de onze jours. Les participants ont eu l’occasion de s’initier à la culture et au folklore costariciens et de participer à une grande variété d’activités, dont des excursions au Parc national du volcan Arenal, aux chutes La Fortuna, au jardin de papillons et à la fromagerie de Monteverde, aux marchés locaux de la côte pacifique, au Parc national Manuel Antonia, au Parc national de San José et au Parque Francisco Alvarado.

Le responsable du groupe et professeur titulaire de l’École de kinésiologie et des sciences de la santé, M. Roger Couture a parlé avec emballement de cette expérience éducative dont ont profité tous les participants. « Ce premier voyage d’études de 2023 au Costa Rica a été magnifique, a-t-il expliqué, et nous avons vu toute une variété de plantes, d’arbres, d’oiseaux, de papillons et d’animaux. Les randonnées vers les volcans et les cascades étaient tout aussi stupéfiantes. »

Le voyage a aussi été une affaire de famille, car le garçon de M. Couture, Luc, un ancien du baccalauréat ès sciences en kinésiologie y a aussi participé. « Pendant ce voyage incroyable, nous avons eu la possibilité d’explorer non seulement les forêts pluviales et de nuages, mais aussi les plages tropicales et les volcans spectaculaires du Costa Rica, a décrit Luc. En plus de nous immerger dans les merveilles naturelles, nous avons eu la chance d’en apprendre sur les traditions et la culture costariciennes. Aux côtés de gens de mon âge, animés des mêmes idées que moi, ce voyage est devenu une expérience éducative inoubliable qui a enrichi notre compréhension de la biodiversité et de la beauté incroyables du Costa Rica. » Cet automne, Luc commencera sa première année d’études à l’Université de l’EMNO.

Originaire de la petite communauté de Massey (Ontario), Mackenzie Hobbs est étudiante de quatrième année préparant une majeure en biologie et une mineure en chimie environnementale qui décrit son expérience du voyage comme « absolument incroyable ». « En tant qu’étudiante en biologie qui adore le monde naturel, a-t-elle ajouté, j’ai été ravie de faire tellement d’excursions pédagogiques axées sur la nature. Mon rêve est devenu réalité en observant la grande biodiversité, les divers microclimats et les écosystèmes inégalés du Costa Rica, comme la forêt de nuages Santa Elena. Nous avons également bénéficié grandement de notre guide local bien compétent qui nous a renseignés sur les espèces de plantes et d’animaux ainsi que l’histoire et l’écologie des régions que nous avons visitées. Le Costa Rica est un magnifique pays dont les efforts de protection et de conservation sont inspirants. » 

Le voyage au Costa Rica a ouvert une nouvelle perspective sur la biologie locale pour certains participants, comme Alex McFadden. « Je suis un étudiant de 1re année en biochimie, a-t-il décrit, et puisque j’ai toujours vécu à Sudbury, la région m’a toujours été familière et ordinaire. Mais tout a changé après le voyage au Costa Rica. J’ai été tellement impressionné de la diversité des plantes et animaux qu’en revenant, je suis devenu touriste de la biologie locale avec une nouvelle appréciation de la nature. Chaque nouvelle curiosité naturelle est fascinante grâce à ce voyage et à toutes les personnes avec qui j’ai partagé l’expérience. »

La planification du prochain voyage éducatif est déjà en cours : les participants partiront pour l’Islande le 3 mai 2024. En outre, un voyage au Pérou est prévu en 2025. Appuyez ici pour obtenir des renseignements sur les deux voyages
Si vous avez des questions ou un intérêt pour participer au prochain voyage, veuillez communiquer avec le responsable, Roger Couture, Ph.D., à rcouture@laurentienne.ca.

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