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L’UL nomme aux postes intérimaires de rectrice et de vice-rectrice aux études deux administratrices accomplies

L’UL nomme aux postes intérimaires de rectrice et de vice-rectrice aux études deux administratrices accomplies

Mmes Sheila Embleton et Brenda Brouwer sont prêtes à diriger la prochaine phase de transformation à l’UL

7 décembre, 2022, Sudbury (ON) – Tourné avec confiance vers l’avenir d’un établissement financièrement stable, le Conseil des gouverneurs de l’Université Laurentienne est heureux d’annoncer les nominations de Mme Sheila Embleton, Ph.D., au poste intérimaire de rectrice et de Mme Brenda Brouwer, Ph.D., au poste intérimaire de vice-rectrice aux études. Elles travailleront en parallèle et entreront en fonction le 1er janvier 2023.

Suivant de près l’émergence de la Laurentienne de la procédure aux termes de la LACC, ces nominations signalent que l’histoire de redressement de l’Université Laurentienne en est à un nouveau chapitre pertinent.

« Nous devons accomplir beaucoup de travail en peu de temps, a dit le président du Conseil des gouverneurs, M. Jeff Bangs, et nous sommes chanceux d’avoir trouvé une universitaire chevronnée comme Mme Embleton pour piloter notre établissement pendant cette importante phase de transformation. Elle est une dirigeante reconnue qui s’est forgé une réputation en matière de transparence et d’établissement de solides relations, qualité que nous estimions indispensable pendant le processus de recrutement. »

Lauréate de nombreuses distinctions soulignant ses contributions universitaires, dont la Médaille du jubilé de diamant de la reine Elizabeth II, Mme Embleton est professeure et chercheuse distinguée de linguistique à l’Université York et membre de la Société royale du Canada. À l’Université York, elle a occupé le rôle de vice-rectrice aux études (de 2000 à 2009) et de doyenne associée de la Faculté des arts (de 1994 à 2000).

« J’ai toujours estimé que l’Université Laurentienne tient une place exceptionnelle et enviable dans l’écosystème de l’éducation postsecondaire au Canada, a exprimé Mme Embleton, et je me fais un point d’honneur d’assumer ce rôle pendant cette période critique. Je m’engage à être une présence unificatrice, à favoriser une meilleure collégialité et à miser sur la force de l’identité triculturelle et du mandat bilingue de cet établissement. »

Se joindra à elle à l’Équipe de gestion Mme Brenda Brouwer, Ph.D., universitaire accomplie possédant une vaste expérience administrative. Au début de cette année, elle a été nommée conseillère principale de l’innovation universitaire au secteur des sciences de la santé de l’Université Queen’s, après avoir été pendant presque deux ans doyenne intérimaire de la Smith School of Business et exercé pendant huit ans les fonctions de vice-rectrice adjointe et doyenne des études supérieures, veillant à l’élargissement des titres de compétences et des ressources appuyant la réussite universitaire. En 2018-2019, elle a effectué un prêt de service comme chef des partenariats universitaires au Victor Institute for Artificial Intelligence afin d’affermir les relations entre les universités et les secteurs industriels de l’Ontario et cultiver les talents appuyant le secteur d’intelligence artificielle en éclosion.

Professeure des sciences de la réadaptation et des neurosciences, Mme Brouwer a reçu des prix pour l’excellence en enseignement et ses contributions de recherche en matière de contrôle de mouvements suivant un accident vasculaire cérébral.

« Au nom du Conseil et de toute la communauté universitaire, je tiens à remercier Mmes Tammy Eger et Céline Larivière de leur service à l’Université, a ajouté M. Bangs. Elles ont redoublé les efforts à un moment critique et, lorsqu’elles reprennent leurs fonctions respectives de vice-rectrice à la recherche et de doyenne de la Faculté d’éducation et de santé, seront en mesure de fournir un encadrement à nos nouvelles dirigeantes. »

Parallèlement à l’entrée en fonction de Mmes Embleton et Brouwer, on amorcera prochainement le procédé pour recruter les titulaires permanents de ces postes. Ce procédé est orienté par un cadre rigoureux et transparent auquel participent des groupes d’intervenants internes et externes.

Des membres de la population étudiante font valoir leurs talents au profit de la Société des timbres de Pâques de l’Ontario

Des membres de la population étudiante font valoir leurs talents au profit de la Société des timbres de Pâques de l’Ontario

La communauté Laurentienne récolte des fonds dans le cadre d’une activité de la Vie en résidence.

(6 décembre, 2022) - Le 18 novembre 2022, l’Université Laurentienne a présenté le spectacle communautaire annuel « LU’s Got Talent » qui met en valeur les merveilleux talents de ses étudiants. Cette année, l’honneur de meilleure artiste a été décerné à Olivia Kyle, étudiante de troisième année du programme de Restoration Biology qui fait de la danse écossaise. Le deuxième prix a été remis à Heidi Dunbar, étudiante de cinquième année en Behavioural Neuroscience dont les talents vocaux ont impressionné les spectateurs. En outre, l’étudiant de cinquième année en Psychology, Bryan Ribey, s’est classé en troisième place pour ses talents de chant et de piano.

Ce sont des dirigeants étudiants de l’équipe de la Vie en résidence qui planifient et mettent à exécution ce spectacle, depuis longtemps une activité annuelle très attendue sur le campus vers la fin du trimestre d’automne. À partir de la première édition en 2002, toutes les sommes recueillies sont remises à la Société des timbres de Pâques de l’Ontario, organisme caritatif offrant des programmes et services aux jeunes de la province qui ont des invalidités physiques afin de rehausser leur autonomie, leur accessibilité et leur intégration. Cette année, un total de 957 $ a été récolté pour le programme « Send a Kid to Camp » de la Société des timbres de Pâques de l’Ontario. Celui-ci accorde aux jeunes la possibilité de participer à un camp d’été leur permettant de découvrir de nouvelles capacités physiques tout en nouant des amitiés, s’adonnant à de nouvelles activités et naviguant un milieu adapté à leurs besoins exceptionnels.

Jusqu’à présent, le spectacle LU’s Got Talent a mobilisé 54 715 $ pour la Société des timbres de Pâques de l’Ontario.

« Mon expérience de LU’s Got Talent a été extraordinaire, a expliqué la grande lauréate de cette année, Olivia Kyle, qui est heureuse d’avoir eu l’occasion de participer au spectacle. Pour mon numéro, j’ai fait de la danse écossaise, style que je pratique au niveau professionnel de compétition depuis que je suis très petite. Quel bon sentiment de partager quelque chose que j’aime tellement avec mes pairs tout en aidant à amasser des fonds pour la Société des timbres de Pâques de l’Ontario. »

Avant la présentation des gagnants sur la scène de l’Auditorium Fraser à l’Université, l’administratrice régionale de la Société des timbres de Pâques de l’Ontario, Carmen Bazinet, a accepté avec reconnaissance les sommes recueillies pendant l’activité de cette année. « Après une interruption de deux ans à cause de la pandémie de la COVID-19, le spectacle a été relancé avec des talents éclatants, a-t-elle expliqué, et j’ai eu l’honneur d’y participer comme spectatrice. Au nom de la Société des timbres de Pâques de l’Ontario, je tiens à remercier le comité organisateur de son travail assidu à préparer cette activité ainsi que les étudiants de la Laurentienne de leur appui du programme Send a Kid to Camp. J’ai déjà hâte de voir les merveilleux talents des étudiants l’an prochain. »

Le jury du spectacle de cette année était composé de Mme Bazinet et de trois autres membres de la communauté Laurentienne : 

Félicitations à tous les étudiants de talent qui ont participé à cette merveilleuse activité de la Vie en résidence ainsi qu’à toutes les personnes qui y ont apporté une contribution.
 

 

Une équipe dirigée par des étudiants se voue à apporter bénévolement des services d’intervention d’urgence sur le campus de la Laurentienne

Une équipe dirigée par des étudiants se voue à apporter bénévolement des services d’intervention d’urgence sur le campus de la Laurentienne

Les intervenants de l’EIUCUL visent avant tout à aider les membres de la communauté.

(1 décembre, 2022) - S’il y a une urgence médicale sur le campus, l’Équipe d’intervention en cas d’urgence à l’Université Laurentienne (EIUCUL) est prête à passer à l’action. L’équipe apporte de l’aide aux membres de la population étudiante, du public, du personnel ou du corps professoral de la Laurentienne qui ont besoin de services d’intervention d’urgence.

L’EIUCUL est une équipe bénévole dirigée par des étudiants et composée de 28 membres de la population étudiante qui s’engagent à apporter rapidement des services d’intervention d’urgence partout sur le campus. Les services sont offerts tous les jours, 24 heures sur 24, pendant l’année universitaire. Bien qu’elle ne vise pas à remplacer les services d’urgence assurés par un appel au 9-1-1, l’équipe vient compléter ceux-ci ainsi que les autres services professionnels de santé et de bien-être offerts sur le campus.

Les personnes qui ont besoin des services de l’EIUCUL peuvent communiquer avec elle de n’importe quel endroit du campus, car l’équipe se rend partout, de l’Édifice Ben-Avery jusqu’au Centre pour la vitalité des lacs Vale.

L’EIUCUL assure une formation de premier intervenant aux étudiants bénévoles par l’intermédiaire de la Croix-Rouge canadienne. Ainsi, les membres de l’équipe peuvent apporter un secours dans beaucoup de situations exigeant une aide médicale, qu’il s’agisse d’un genou égratigné ou d’une situation grave.

En offrant des soins préparamédicaux selon des paramètres, les étudiants bénévoles sont souvent en mesure de fournir des soins médicaux plus rapidement que les services 9-1-1. Il peut être une question de vie ou de mort dans l’espace de quelques secondes dans des circonstances graves. Puisque l’EIUCUL comprend combien le temps peut être critique lors d’une urgence médicale, elle travaille constamment pour assurer les plus brefs délais d’intervention possibles et communique, au besoin, avec les services 9-1-1.

La coordonnatrice de l’EIUCUL et étudiante de troisième année en biologie biomédicale originaire de Belleville (Ontario), Jenna O’Neill est enthousiasmée par son rôle. « Il est important pour moi d’offrir ce précieux service à nos étudiants, a-t-elle exprimé. Mon travail de bénévolat avec l’EIUCUL est une merveilleuse occasion d’en apprendre davantage sur les carrières dans ce domaine. »

« Être membre de l’équipe de l’EIUCUL ouvre aux étudiants qui s’intéressent à la médecine ou à des domaines connexes la possibilité de s’initier aux soins préhospitaliers, a-t-elle expliqué. C’est aussi une occasion de nouer des amitiés et de participer activement à notre communauté. » 
Les personnes qui veulent participer à l’EIUCUL peuvent écrire à lucert@laurentian.ca, la trouver sur Facebook ou Instagram ou passer par son bureau dans la salle G7 de la Résidence des étudiants célibataires.

S’il y a une urgence médicale ou de santé mentale sur le campus, on peut appeler l’EIUCUL au 705-562-5456.

L’équipe du Service de sécurité du campus tient aussi à cœur la santé et la sécurité de la communauté du campus et est à sa disposition au 705-673-6562.

Nous tenons à rappeler à la communauté de l’ensemble de ressources et de services du campus touchant la santé et le bien-être sur les plans physique et mental, comme le counselling, le Service de santé et de bien-être, les Services d’accessibilité, le Programme de bien-être par les pairs, le Bureau des affaires étudiantes autochtones et le Bureau d’équité, de diversité et des droits de la personne (BEDDP). 
 
Tous les jours de l’année, 24 heures sur 24, les étudiants de la Laurentienne ont accès à un soutien gratuit, immédiat et confidentiel en santé mentale en composant le 1-844-451-9700 ou en consultant myssp.app/keepmesafe/fr/home.
 

Le Conseil des gouverneurs de l’Université Laurentienne ajoute l’expertise de quatre nouveaux membres

Le Conseil des gouverneurs de l’Université Laurentienne ajoute l’expertise de quatre nouveaux membres

Les nouveaux gouverneurs possèdent de l’expertise en éducation, droit, communications et santé

(1er décembre, 2022) - Le Conseil des gouverneurs de l’Université Laurentienne est heureux d’accueillir récemment quatre nouveaux membres, à savoir Aaron Barry, André Guay, Angela Recollet et Laura Kurkimaki, pour des mandats de trois ans.
« Nous nous réjouissons de voir rehausser l’expérience et l’expertise de notre Conseil grâce à la nomination de ces leaders exceptionnels, a dit le président du Conseil des gouverneurs, M. Jeff Bangs. Le renouvellement du Conseil est un élément essentiel de notre engagement envers la bonne gouvernance et pour que les gens aient confiance que l’Université est sur le bon chemin. Ceci représente un important pas dans cette direction. »

Aaron Barry a tenu divers postes de direction depuis huit ans, notamment comme directeur du St-Albert Adult Learning Centre, de Marymount Academy et, plus récemment, de St. Charles College. Il a dirigé avec succès quelque 130 membres du personnel en avançant la pédagogie pour réagir efficacement aux conditions pendant la pandémie. Il a été auparavant enseignant au palier secondaire de la Sudbury Catholic District School Board et est titulaire d’un baccalauréat ès sciences spécialisé en chimie de l’Université Laurentienne, d’un baccalauréat en éducation de l’Université Lakehead et d’une maîtrise en administration des affaires (finances) de la Charles Sturt University.

André Guay a été pendant trois décennies juge de la Cour de justice de l’Ontario, Région nord-est, District de Sudbury, jusqu’à sa retraite en 2021. Il a lancé sa vie professionnelle à titre d’enseignant au secondaire à Kampala, en Uganda, avant de poursuivre une carrière en droit. Au cours des dernières décennies, il a participé à bon nombre de programmes et d’activités communautaires, y compris le Sudbury Action Centre for Youth, le Sudbury Restorative Justice Program, le Club de soccer du Grand Sudbury et la paroisse de l’Université de Sudbury.

Angela Recollet est E-niigaanzid, chef de la direction, du Centre de santé Shkagamik–Kwe, femme ojibwée de la réserve non-cédée de Wikwemikong et membre de la Première Nation de Wahnapitae. Elle a tissé des liens profonds avec la Laurentienne en y ayant obtenu un diplôme de la Faculté des arts et dirigé le Bureau des affaires autochtones de 1994 à 2010. Elle a acquis une vaste expérience de travail auprès des communautés autochtones à titre de porte-parole en éducation et en améliorant leurs conditions générales de vie et de santé.
 
Laura Kurkimaki est directrice d’Earnscliffe Strategies, un chef de file canadien reconnu en communications stratégiques, relations gouvernementales et sondages d’opinion. Originaire de Sudbury, où elle a fréquenté l’école primaire et secondaire, elle a récemment exercé les fonctions de secrétaire principale auprès du chef de l’opposition officielle et a joué plusieurs rôles dans le Parti conservateur du Canada pendant sa carrière, notamment celui de directrice suppléante de la campagne nationale. Elle est titulaire d’un baccalauréat en science politique et d’une maîtrise en gestion politique de l’Université Carleton.

L’Université Laurentienne émerge fructueusement de la procédure en vertu de la LACC

L’Université Laurentienne émerge fructueusement de la procédure en vertu de la LACC

Une solide base financière afin de servir la population étudiante, le personnel, le corps professoral et la communauté pour les prochaines générations

28 novembre 2022 – L’Université Laurentienne a fructueusement parachevé le processus de restructuration aux termes de la LACC et s’est dégagée des procédures judiciaires amorcées le 1er février 2021. Cette étape majeure permet à la Laurentienne de continuer à collaborer avec ses intervenants clés pour se rebâtir en s’appuyant sur un solide fondement financier.

« Bien qu’il reste beaucoup de travail ardu à accomplir et des plaies à guérir, nous émergeons aujourd’hui plus robuste grâce à des protections qui nous assurent un avenir durable plus transparent et englobant, a dit le président du Conseil des gouverneurs, M. Jeff Bangs. La restructuration de notre gouvernance, l’amélioration de notre fonctionnement et l’observation des recommandations de la vérificatrice générale nous garderont sur la bonne voie, mais surtout, nous devons nous engager à faire preuve de respect à l’égard de toutes les parties prenantes de l’Université en prenant les décisions clés touchant l’avenir. »

« Nous nous consacrons à inspirer à nouveau la fierté en la Laurentienne et à regagner la confiance de nos nombreux intervenants et de la communauté du Grand Sudbury, a souligné la rectrice et vice-chancelière intérimaire, Mme Tammy Eger. Nous y parviendrons par nos actions dans les mois et années à venir en formulant notre plan stratégique et poursuivant la transformation organisationnelle. Les étudiants et leurs parents peuvent avoir confiance en leur décision de choisir la Laurentienne pour les études postsecondaires. »

L’Université est placée pour entreprendre le processus de développement du prochain plan stratégique et mettre en œuvre les recommandations touchant le fonctionnement et la gouvernance. Elle procédera tout en consultant activement les intervenants, dont, entre autres, les étudiants et parents, le corps professoral, le personnel, les partenaires syndicaux, les universitaires retraités, les diplômés, les donateurs, les Premières Nations, Métis et Inuits, les francophones, les partenaires gouvernementaux et la communauté du Grand Sudbury.

« L’avenir de la Laurentienne est prometteur, a ajouté Mme Eger. Nous avons du travail à faire pour transformer notre établissement, mais le chemin à parcourir est clairement tracé. Réaliser l’énorme potentiel dans notre communauté nous donne de l’inspiration. »

Une diplômée réfléchit à son parcours dans le programme d’orthophonie

Une diplômée réfléchit à son parcours dans le programme d’orthophonie

Céline St-Onge décrit ses expériences à étudier à la Laurentienne.

(29 novembre, 2022) - Le 29 octobre 2022, Céline St-Onge a traversé la scène de l’Auditorium Fraser à l’Université Laurentienne pour recevoir son diplôme de maîtrise ès sciences de la santé en orthophonie, qui fait suite au baccalauréat ès sciences de la santé en orthophonie reçu de cet établissement en 2020. « Je suis tellement fière de notre cohorte, a-t-elle dit. La Collation des grades a été fantastique, et nous étions ravis d’avoir l’occasion de nous rassembler une dernière fois avec les formidables professeurs qui nous ont appuyés tout au long de notre cheminement. »

Selon Mme St-Onge, originaire de North Bay (Ontario), ses camarades de classe et elle « ont parachevé le programme d’orthophonie pleins d’inspiration à mettre en pratique leurs connaissances et à prêter un soutien à autant de personnes possible ». Elle a ajouté qu’il est gratifiant, dans ce domaine, d’aider les clients à progresser vers leurs objectifs.

Les orthophonistes, comme Mme St-Onge, sont en effet très recherchés pour offrir des services aux clients allant des nourrissons aux personnes âgées. « Nous aidons les gens avec des besoins de toutes les sortes, a-t-elle expliqué. Entre autres, nous apportons un soutien pour les troubles de développement phonologique et articulatoire, de la parole à origine neurologique et du développement du langage, les troubles acquis du langage, les troubles de la voix, de la résonance et de la fluidité, les communications alternatives et améliorées, les troubles de l’ouïe et les perturbations langagières qui en découlent, et la dysphagie (les difficultés ou troubles de la déglutition). »

Selon de récentes données publiées par RADLD.ORG (Raise Awareness of Developmental Language Disorder), environ une personne sur 14 est touchée par un trouble du développement du langage (TDL) et connait des difficultés à comprendre et à employer la langue. Au Canada, quelque 2 600 000 personnes de tous les âges ont un TDL, un enjeu à vie.

Lorsque Mme St-Onge a visité le campus de la Laurentienne pendant ses études secondaires, elle a eu l’inspiration d’étudier l’orthophonie. « J’étais en 10e année à l’École secondaire catholique Algonquin quand j’ai participé à une séance d’information sur les cours de la Laurentienne, a-t-elle raconté. On m’a présenté des thèmes abordés dans le programme d’orthophonie et je me suis rendu compte qu’il rassemble des matières que j’aime, comme les langues, les sciences, l’anatomie, la psychologie et les statistiques. Cela a vite confirmé que je voulais préparer une carrière dans ce domaine. »

La décision d’étudier l’orthophonie à la Laurentienne, où le programme d’études correspond aux normes prescrites par l’Ordre des audiologistes et des orthophonistes de l’Ontario, a été facile pour Mme St-Onge. Les diplômés satisfont les exigences d’agrément en Ontario ainsi que du certificat non réglementaire d’Orthophonie et Audiologie Canada (OAC) et sont bien préparés à l’examen national obligatoire d’admission à la profession de l’audiologie et de l’orthophonie au Canada (ECAP). Mme St-Onge a subi cet examen le 25 octobre 2022.

« L’Université Laurentienne était mon premier choix, a-t-elle affirmé. L’offre de programmes de baccalauréat et de maîtrise en orthophonie assure une excellente expérience d’apprentissage. Les classes à faible effectif m’ont également réservé une expérience hautement personnalisée. Je n’en dirai jamais assez sur l’excellent corps professoral en orthophonie dont les membres sont tous très dévoués, compétents, bienveillants et encourageants. »

Mme St-Onge se réjouit d’avoir noué de bonnes amitiés avec des étudiants ainsi que des diplômés. « Je conseillerais à tous les futurs étudiants de faire des efforts pour créer un solide système de soutien avec leurs camarades de classe. Notre groupe était vraiment exceptionnel et nous continuons à communiquer presque hebdomadairement pour partager des conseils, des trucs et des questions. »

« Nos étudiants en font tellement pour s’appuyer entre eux et visent l’excellence dès leurs premiers pas sur le campus, a décrit la professeure agrégée et coordonnatrice des programmes d’orthophonie à l’Université Laurentienne, Mme Michèle Minor-Corriveau, Ph.D. Nous le disons depuis toujours : nous avons les étudiants les plus incroyables… la crème de la crème. Nous avons tout lieu d’être fiers tant de nos étudiants que de nos diplômés. »

Les possibilités de carrière abondent pour les diplômés en orthophonie. « Tous les étudiants de ma cohorte avaient obtenu un emploi avant ou tout de suite après l’obtention du diplôme, a dit Mme St-Onge, qui travaille à La Place des enfants à North Bay. L’orthophonie est une profession valorisante avec d’excellentes perspectives d’emploi. » One Kids Place offre des services de consultation externe en réadaptation et propose un large éventail de programmes et services à l’intention des enfants et adolescents ayant des besoins physiques, communicatifs et développementaux. 

« Aucun de nos diplômés n’a à se démener pour trouver du travail, a ajouté Mme Minor-Corriveau. Ils ont tous des emplois lucratifs. D’ici 2028, on prévoit que la main-d’œuvre en orthophonie aura un manque à combler de vingt-cinq pour cent et nos diplômés aident à répondre à ce besoin. »

L’Université Laurentienne s’enorgueillit de ses quelque 70 600 diplômés, dont 160 du programme de baccalauréat en orthophonie et 103 de la maîtrise en ce domaine. Pour ce qui est de ce dernier chiffre, 36 personnes sont diplômées de la maîtrise offerte à la Laurentienne de 1995 à 2003 tandis que 67 d’entre elles ont préparé, depuis 2014, la maîtrise dans le programme d’orthophonie offert actuellement à l’Université.
 

 

Post-scriptum: 
De nouveaux choix de programmes jumelés sont offerts depuis récemment aux étudiants : Éducation Concurrent - B.Sc.S. en orthophonie and Concurrent Education - B.Sc.S. en orthophonie

Les étudiants inscrits peuvent préparer le B.Sc.S. en orthophonie tout en suivant des cours qui satisfont les exigences d’admission à l’année professionnelle (5e année) de ces deux programmes. Sur cinq ans, les programmes en éducation permettent aux étudiants de faire l’expérience d’une gamme de milieux pédagogiques tandis que ce jumelage particulier de programmes leur donne l’occasion de travailler dans deux professions distinctes, élargissant ainsi leurs choix de carrière.

Les étudiants éventuels qui cherchent d’autres renseignements sur ces nouveaux choix de programmes jumelés peuvent s’adresser au Service de liaison à info@laurentienne.ca

Une collaboration entre un doctorant et la NASA fait progresser la recherche de pointe.

Une collaboration entre un doctorant et la NASA fait progresser la recherche de pointe.

Les expérimentations sur la levure pourraient apaiser les inquiétudes face aux effets des radiations sur les vols spatiaux habités.

(15 novembre 2022) - Aussi fascinante que soit l’exploration de l’espace aux quatre coins du monde, la recherche qui contribue à faire mieux comprendre cette étendue mystérieuse et hors du commun, y compris les moyens d’assurer la sécurité des astronautes dans ce milieu, est un champ d’investigation à la fine pointe du progrès.

Les travaux de recherche de Michel (Mike) Lapointe, doctorant en sciences biomoléculaires de l’Université Laurentienne, s’intéressent à « The anhydrobiotic radiation response in yeast » et visent à répondre aux questions sur les effets biologiques des radiations, un problème de santé potentiel lié aux vols spatiaux habités et à d’autres expositions professionnelles.

Sudburois et fier de l’être, Michel Lapointe est diplômé du Collège Notre-Dame (2013). Il a choisi d’étudier à la Laurentienne où il a obtenu un baccalauréat ès sciences en physique biomédicale (2017), et une maîtrise en physique avec spécialisation en physique médicale (2020). « Poursuivre mes études à la Laurentienne était un choix tout à fait logique, dit-il. J’adore faire de la recherche et la science des radiations m’intéresse depuis que j’ai commencé mes études de premier cycle. »

Souhaitant étudier l’incidence des radiations sur les systèmes biologiques et en particulier les effets des radiations spatiales sur les astronautes, M. Lapointe travaille étroitement aux côtés de ses co-superviseurs, Christopher Thome (Ph.D.) et Douglas Boreham (Ph.D.), de Sujeenthar Tharmalingam, membre du Comité de direction, et de Taylor Laframboise, technicien de laboratoire, tous affiliés à la Faculté de médecine, l’EMNO.

Pour ce faire, M. Lapointe et son équipe font usage de la même technologie à base de levure que celle utilisée par les chercheurs du Centre de recherche Ames de la NASA en menant l’expérience BioSentinel dans laquelle des échantillons de levure desséchés (séchés) ont servi de détecteurs vivants de radiation. Alors que l’équipe de la NASA emploie ce modèle pour étudier les effets biologiques des radiations dans l’espace lointain, M. Lapointe et son équipe s’emploient, en laboratoire, à caractériser pleinement la réponse aux radiations observées sous ce modèle. Et comme les mécanismes de réparation des dommages dus aux radiations sont presque identiques à ceux qu’utilisent les humains, la levure est donc un substitut idéal.

« La levure séchée est toujours vivante, explique M. Lapointe. C’est l’une de ses particularités vraiment géniales. Une fois séchée, elle est très robuste. Les échantillons en question ne se soucient pas vraiment de la température, même des températures extrêmement froides que l’on trouve dans l’espace. Ils n’ont pas besoin d’oxygène, de nutriments ou d’eau. »

Cette semaine, le satellite BioSentinel CubeSat abritant les échantillons de levure de la NASA sera lancé dans l’espace. « Les travaux de recherche en cours ont pour objet de faire mieux comprendre ce qu’est le milieu radiologique dans l’espace et ses effets sur les systèmes biologiques. Cette mission se déroule dans l’espace lointain, entre 30 et 50 millions de kilomètres de la Terre. L’équipe de la NASA et nous, en tant que collaborateurs, menons nos travaux pour déterminer quels types de dommages, s’il en est, résultent de l’exposition aux radiations dans l’espace lointain et, de là, mieux orienter les futurs vols spatiaux avec équipage. »

Le satellite intègre un système autonome programmé en vue de réhydrater les échantillons de levure une fois dans l’espace et de recueillir des données sur les effets des radiations sur ces échantillons. « En se basant sur la vitesse à laquelle change la couleur du colorant servant à réhydrater la levure, souligne M. Lapointe, nous serons en mesure de déduire combien d’entre elles sont encore vivantes et combien sont mortes des suites des radiations. »

Le Centre de recherche Ames de la NASA n’est pas le seul partenaire de recherche. Y participent également les Laboratoires nucléaires canadiens et TRIUMF aux côtés de bien d’autres bailleurs de fonds comme le Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie, Mitacs, Bruce Power, l’Agence spatiale canadienne et l’Institut d’innovation nucléaire. Autant dire que le financement de cette recherche est très important. 

« Nous sommes très enthousiastes au sujet de cette étude, a déclaré M. Lapointe, et de ses répercussions. » Il a en outre souligné que SNOLAB, une installation scientifique de renommée mondiale, a aussi, apporté sa contribution à son étude. La raison en est que ses travaux portent également sur les effets des sources naturelles des radiations, comme le rayonnement cosmique solaire et galactique, sur les organismes vivants. En milieu souterrain, M. Lapointe a découvert une particularité intéressante de la levure quant à son comportement en l’absence de rayonnement de fond naturel : elle a plus tendance à mourir lorsqu’elle est réexposée au rayonnement de fond après avoir été sous terre. Cette découverte inattendue montre que des recherches approfondies sont nécessaires.

« Le fait de participer à cette étude qui met en jeu des collaborations aussi importantes est une expérience très enrichissante, a déclaré M. Lapointe. La recherche m’intéresse grandement et je veux continuer à en faire toute ma vie. »

Nous sommes impatients de suivre le reste de son parcours universitaire et de découvrir les résultats de ses recherches de pointe.
 

Un étudiant en histoire de la région a travaillé durant l’été et l’automne au Centre Juno Beach.

Un étudiant en histoire de la région a travaillé durant l’été et l’automne au Centre Juno Beach.

Elias Parent inspire les autres à apprendre l’histoire par la pratique.

(10 novembre, 2022) - Comme beaucoup d’élèves qui envisagent des études postsecondaires, Elias Parent était au départ quelque peu incertain quant à son cheminement. « J’ai entrepris mon parcours universitaire sans savoir exactement ce que je voulais faire, quelle carrière mener. Cela dit, je savais que l’histoire m’intéressait et j’avais le sentiment que, lorsqu’on est à l’université, on devrait justement faire cela : suivre des cours traitant d’un sujet que l’on aime, d’un sujet auquel on s’intéresse. »

Tel est précisément ce qu’a fait M. Parent au sortir du Collège Notre-Dame de Sudbury (2021). Il s’est inscrit à la Laurentienne, au programme d’histoire, et il s’apprête à entreprendre, dès janvier, sa deuxième année d’études.

« Je suis un féru d’histoire, surtout dès qu’il s’agit de la Seconde Guerre mondiale et de la Guerre froide, explique M. Parent. L’histoire est tellement importante. C’est un domaine qu’on ne peut pas oublier, parce que le retour en arrière qu’est l’histoire peut nous aider à éviter des erreurs à l’avenir. Nous apprenons donc du passé. »

Fait édifiant chez lui est sa volonté d’apprendre par la pratique. Alors qu’il jouissait « d’excellentes possibilités de se former », grâce à ses professeurs à la Laurentienne, qui « m’ont vraiment, par leur motivation, donné envie de poursuivre mes études en histoire », il s’est éloigné de la salle de classe, l’été et l’automne derniers, le temps d’effectuer au Centre Juno Beach, en Normandie, en France, un contrat de sept mois, à titre d’interprète bilingue, qui l’a vu enrichir l’expérience de découverte des visiteurs du Centre, venus du monde entier.

Fondé en 2003, le Centre Juno Beach est un musée canadien de la Seconde Guerre mondiale, qui rend hommage aux 45 000 Canadiens tombés pendant celle-ci, dont 5 500 lors de la bataille de Normandie et 381 le jour J (6 juin 1944). Le Centre est né de la vision d’anciens combattants et de bénévoles souhaitant ériger un monument en l’honneur de tous les Canadiens qui ont répondu à l’appel de la Seconde Guerre mondiale, son mandat était de « préserver cet héritage, par l’éducation et la commémoration, au service des générations à venir ».

À dix-huit ans, Elias Parent est le plus jeune employé que le Centre Juno Beach a jamais eu à son service. Il estime que la préservation de l’histoire est un honneur et que le fait de travailler en France, et d’y vivre en toute indépendance, s’est traduit par de belles possibilités d’apprentissage et d’épanouissement personnel. « Je suis Franco-Ontarien, et l’un des points forts de cette expérience est que mon français s’est beaucoup amélioré. » Grâce à ses interactions multiculturelles et multilingues avec les visiteurs et les autres travailleurs du Centre, il a même appris un peu d’italien et quelques mots d’allemand en cours de route.

« J’aime faire connaître l’histoire aux gens et les éclairer sur des événements historiques importants. Au nombre des interactions remarquables que j’ai eues [en travaillant au Centre] figurent des discussions avec d’anciens combattants de la guerre de Corée, de la Seconde Guerre mondiale et d’autres. À les entendre parler de leur expérience, j’en ressens encore toute l’intensité. »

L’intérêt que porte Elias Parent à l’histoire semble être une caractéristique au sein de sa famille. Sa mère, Rosanne, est titulaire d’un baccalauréat en histoire (2019) de l’UL et d’une maîtrise en études vikings (University of Highlands and Islands, 2020), et est inscrite au programme de doctorat en sciences humaines et interdisciplinarité de la Laurentienne.

« Les études ont toujours été valorisées au sein de ma famille, déclare M. Parent, qui souligne également avoir beaucoup appris de l’histoire à l’extérieur de la salle de classe et de la maison, grâce au programme des cadets du Canada. Je suis devenu cadet à l’âge de douze ans et je sortirai du programme à dix-neuf ans, ce qui veut dire que je suis cadet depuis près de sept ans. J’en ai acquis valeurs et discipline, et je me suis fait de nouveaux amis. »

Bien qu’encore certain, il a évoqué l’intérêt qu’il porte à la Réserve de l’armée canadienne.

Rentré dernièrement au Canada, M. Parent est impatient de participer aux cérémonies annuelles marquant le jour du Souvenir, qui ont lieu le 11 novembre de chaque année (observé pour la première fois en 1919 au sein du Commonwealth britannique), appelé à l’origine « jour de l’Armistice » pour commémorer la convention d’armistice qui a mis fin à la Première Guerre mondiale le 11 novembre 1918, à 11 h.

Tous sont donc conviés à se souvenir des Canadiens qui ont servi au cours de l’histoire de notre pays, soit plus de 2 300 000 personnes, dont plus de 118 000 ont fait le sacrifice ultime (source : Gouvernement du Canada).
 

L’Association des étudiants aux études supérieures élit les dirigeants de 2022-2023

L’Association des étudiants aux études supérieures élit les dirigeants de 2022-2023

Meghan McCue a hâte d’appuyer les étudiants dans son rôle de présidente.

(3 novembre 2022) - L’Association des étudiants aux études supérieures (AEES) de l’Université Laurentienne a récemment tenu des élections à la direction pour 2022-2023. Meghan McCue, doctorante dans le programme de sciences biomoléculaires, est la présidente nouvellement élue de l’AEES. Originaire de Sudbury, elle est diplômée (2013) de la Lockerby Composite Secondary School. Accompagnée des autres dirigeants étudiants élus, indiqués ci-dessous, elle servira l’AEES pour un mandat d’un an : 

L’AEES défend les droits des étudiants aux cycles supérieurs à l’Université Laurentienne. Elle est dirigée par des bénévoles qui sont des étudiants élus ayant un enthousiasme pour favoriser la participation des étudiants des cycles supérieurs et contribuer de manière positive à leur expérience.

« Mon objectif pour la prochaine année est d’assurer aux étudiants des cycles supérieurs une voix en ce qui concerne leur expérience aux études supérieures, a expliqué McCue. Je veux les aider à achever leurs études à temps et leur assurer un accès aux subventions et aux possibilités de réseautage. Je veux travailler avec eux pour leur assurer la meilleure expérience possible. » 
 
En 2013, McCue est venu préparer un B.Sc. en kinésiologie (2017) à la Laurentienne. Elle est aussi titulaire d’une maîtrise appliquée en médecine du sport et de l’exercice de l’Université de Nottingham (2019).

« Je collaborerai avec l’AEES pour que les voix des étudiants soient entendues et leurs besoins satisfaits, a décrit McCue en discutant plus généralement des valeurs du leadership des étudiants des cycles supérieurs. Je ne veux pas que les étudiants se sentent seuls dans leur cheminement universitaire. Nos étudiants méritent d’être heureux et en santé tout en se sentant appuyés et valorisés par la communauté universitaire. »  

Pour obtenir d’autres renseignements sur l’AEES/GSA, consultez ses pages Facebook ou Twitter

D’autres informations sur les programmes de maîtrise et de doctorat à la Laurentienne figurent sur la page Web des études supérieures.
 

Un centre de recherche de l’Université Laurentienne s’associe à la Bibliothèque publique du Grand Sudbury pour l’évaluation de la qualité de l’air.

Un centre de recherche de l’Université Laurentienne s’associe à la Bibliothèque publique du Grand Sudbury pour l’évaluation de la qualité de l’air.

Forts de cet outil en cette pandémie aérogène, les gens de Sudbury comprendront mieux l’importance de la qualité de l’air et de la ventilation.

(November 2, 2022) - Le Centre de recherche sur la santé et la sécurité au travail (CRSST) de l’Université Laurentienne et la Bibliothèque publique du Grand Sudbury (BPGS) ont fait équipe pour montrer l’importance de la qualité de l’air et de la ventilation aussi bien à domicile qu’en milieu de travail en cette période de pandémie aérogène comme la COVID-19.

Concrètement, le CRSST a mis à la disposition de la BPGS des détecteurs de CO2 que les gens de Sudbury peuvent emprunter dans diverses succursales de la région. En suivant les indications d’une carte d’information et un scénario d’évaluation en ligne pour mesurer le CO2 chez eux, les gens peuvent aussi se livrer à quelques activités afin d’avoir une meilleure idée de la qualité de l’air et de la ventilation du milieu ambiant.

Pourquoi cela importe-t-il? Nous respirons l’air et expirons du CO2. En mesurant la concentration du CO2 dans un espace intérieur quelconque, on peut se faire une idée de la quantité d’air qu’on expire et que l’on respire à nouveau. Comme on le sait, des niveaux de concentration élevés de CO2 sont liés à un affaiblissement des fonctions cognitives et à d’autres problèmes de santé potentiels. Ils permettent également de savoir si le renouvellement de l’air dans un espace donné est suffisamment fréquent.

Fort du bilan des évaluations en ligne, le CRSST déterminera si un outil scientifique et une simple expérience peuvent amener le public à mieux comprendre la question de la qualité de l’air et les principes de base de la ventilation et quels facteurs influencent la qualité de l’air lors d’une pandémie aérogène.

Les gens de Sudbury qui veulent participer à cette expérience et en apprendre davantage sur la qualité de l’air et la ventilation à domicile peuvent emprunter un détecteur de carbone dioxyde dans l’une des succursales suivantes :

  • Bibliothèque publique et Centre de services aux citoyens de Chelmsford
  • Bibliothèque publique et Centre de services aux citoyens de Valley East
  • Bibliothèque publique principale
  • Bibliothèque publique du Nouveau Sudbury
  • Bibliothèque publique du South End
  • Bibliothèque publique et Centre de services aux citoyens de Lively

Le projet de recherche est codirigé par Alison Godwin (directrice associée au CRSST et professeure agrégée à l’Université Laurentienne) et Katie Goggins (scientifique principale au CRSST).

Le CRSST compte plus de dix ans d’expérience en matière de connexion et d’engagement avec les lieux de travail et les communautés du nord de l’Ontario.

CITATION :
« La simplicité de cet outil afin de valider chez moi son impact immédiat sur la qualité de l’air m’a donné un grand sentiment d’autonomie la première fois que je l’ai utilisé. Cela me met en confiance lorsque je visite des lieux publics et il importe de faire connaître ce que nous avons appris à d’autres membres de la communauté. »

Alison Goodwin, directrice associée au CRSST
Professeure agrégée, École de kinésiologie et des sciences de la santé, Université Laurentienne
Coresponsable du projet de recherche

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