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Retour du tournoi de base-ball de la Vie en résidence

Retour du tournoi de base-ball de la Vie en résidence

Quelque 175 étudiants ont occupé les terrains de balle pour cette activité annuelle.

(7 octobre 2022) - Dimanche 2 octobre 2022, des étudiants de l’Université Laurentienne ont participé au tournoi de base-ball annuel de la Vie en résidence. Pour l’activité, les étudiants logeant en résidence forment des équipes avec les locataires de leur étage pour une rivalité saine qui favorise le sentiment de communauté et le bien-être.

Quelque 175 étudiants ont participé au tournoi de cette année, tenu au Complexe sportif Terry Fox. Bien que toutes les équipes aient conjugué les efforts lors des matchs, c’est celle formée des locataires des 2e, 3e et 4e étages de la Résidence West (« West Lower ») qui a été victorieuse.

« Il est intéressant de voir les étudiants de chaque étage des résidences de la Laurentienne se réunir en leur propre communauté et s’encourager entre eux pour cette activité, a dit avec enthousiasme l’étudiante de 4e année en psychologie du sport et responsable des activités de la Vie en résidence, Kiera Lawn, en décrivant la réussite du tournoi. L’énergie des participants est réellement électrique. Même ceux qui ne jouaient pas sont venus en force appuyer les joueurs de leur étage. Il a été vraiment gratifiant d’apporter une contribution à ce tournoi. »

Elle explique que l’organisation du tournoi est un effort de groupe, incluant, entre autres, les responsables du comité des sports du dimanche de la Vie en résidence, Miguel Da Costa Aguiar, étudiant de 3e année en psychologie du sport, et Sean Baker, étudiant de 4e année en administration des sports

Ce tournoi fait partie des « sports du dimanche », qui incitent les locataires des résidences à se réunir en étage pour participer toutes les semaines à des activités physiques et faire concurrence entre étages. À la fin de l’année universitaire, le titre de « Meilleur étage aux sports du dimanche » est décerné lors du bal de la Vie en résidence tenu normalement en mars. 

« Cette année, nous avons ajouté une nouveauté en choisissant un thème hebdomadaire pour les sports du dimanche, comme la journée pyjamas ou l’imitation de l’habillement de votre responsable d’étage, a expliqué Miguel Da Costa Aguiar. Il est agréable de créer une ambiance concurrentielle, mais amusante, qui excite l’enthousiasme des étudiants. Créer ces souvenirs qui favorisent l’esprit universitaire en vaut certainement la peine. »

« Il n’a pas été facile, ces dernières années, de planifier des activités pour les étudiants en résidence, a ajouté Sean Baker, mais nous espérons continuer à rebâtir la vie en résidence pour qu’elle soit comme elle l’était avant la pandémie. En participant aux sports du dimanche et à d’autres activités en résidence, les étudiants nouent des relations avec des personnes qu’ils ne fréquentent pas nécessairement, ce qui est encourageant. »

Félicitations à l’équipe West Lower et à toutes les personnes qui contribuent à la vie étudiante et en résidence.

Les préparatifs sont en cours pour une autre activité populaire de la Vie en résidence, « LU’s Got Talent », un spectacle de talents en direct permettant aux étudiants de faire valoir leurs aptitudes devant un auditoire. Restez à l’affût, car on compte organiser ce spectacle en novembre.

 

Le tribunal approuve le Plan d’arrangements de la Laurentienne

Le tribunal approuve le Plan d’arrangements de la Laurentienne

L’approbation permettra à l’Université de se dégager de la procédure aux termes de la LACC

(5 octobre 2022) – L’émergence de l’Université Laurentienne de la procédure aux termes de la Loi sur les arrangements avec les créanciers des compagnies (LACC) est maintenant à portée de main, car la Cour supérieure de justice de l’Ontario a approuvé son Plan d’arrangements.

Grâce à cette approbation, la Laurentienne en est à quelques semaines d’un fructueux dégagement de la procédure. Cette étape importante devrait rassurer les personnes demandant l’admission à la Laurentienne sur le fait qu’elles pourront commencer et terminer leurs études ici.

L’approbation du tribunal permet à l’Université de procéder à la mise en œuvre du plan, dès que les conditions de celle-ci sont satisfaites. Quand le plan est mis en œuvre plus tard cet automne, la Laurentienne aura émergé avec succès de la restructuration en vertu de la LACC en tant qu’université financièrement viable empruntant un chemin sûr vers la réussite à l’avenir. Le Plan d’arrangements a été approuvé le 14 septembre 2022 par les créanciers de l’Université.

L’Université accueillera prochainement des centaines d’étudiants éventuels et leur famille lors de la Journée portes ouvertes d’automne, le 22 octobre. Pendant cette activité, ils feront des visites guidées du campus, rencontreront des membres du corps professoral et auront même l’occasion de participer à des cours simulés dans diverses disciplines. Il est possible de s’inscrire aux portes ouvertes dès maintenant.

Une doctorante en génie des ressources naturelles reçoit une bourse nationale prestigieuse.

Une doctorante en génie des ressources naturelles reçoit une bourse nationale prestigieuse.

La lauréate de la Bourse Gordon M. Ritcey, Maryam Pourmahdavi, est reconnue pour ses réalisations en hydrométallurgie.

(le 5 octobre 2022) - Maryam Pourmahdavi, doctorante en génie des ressources naturelles à l’École de génie de l’Université Laurentienne, est lauréate de la Bourse Gordon M. Ritcey, une prestigieuse Section de l’hydrométallurgie de la Société de la métallurgie et des matériaux, laquelle fait partie de l’Institut canadien des mines, de la métallurgie et du pétrole (MetSoc). Mme Pourmahdavi, qui a été boursière Trillium de l’Ontario (2019) et boursière Parya Trillium (2020), est la première étudiante de la Laurentienne à remporter un tel honneur.

Mme Pourmahdavi est originaire de Lahijan, en Iran. Elle y a obtenu un baccalauréat ès sciences en génie mécanique à l’Université de Guilan, puis une maîtrise ès sciences dans ce domaine à l’Université des sciences et de la technologie de l’Iran. À la perspective du doctorat, elle a manifesté un intérêt pour venir étudier dans une université canadienne. Le paysage minier unique du Grand Sudbury a fait en sorte qu’elle a choisi la Laurentienne. « Cela pourrait être un milieu idéal pour moi, je m’étais dit, et le fait que je pouvais y poursuivre ma carrière était une autre raison de choisir la Laurentienne. »

Pour Mme Pourmahdavi, qui demeure modeste malgré ses nombreuses réalisations, la Laurentienne lui a fait vivre une expérience « très enrichissante ». Travaillant sous la direction du professeur titulaire Dean Millar (Ph.D.), sa thèse a pour titre « Design and verification of CO2 capture and sequestration systems utilizing the pressure swing absorption process in a hydraulic air compressor (HAC) ». En d’autres termes, ses travaux de recherche consistent à trouver des solutions propres à réduire les émissions de dioxyde de carbone que produit l’industrie minière.

Parmi les autres personnes siégeant à son comité de direction, il faut souligner Ramesh Subramanian (Ph.D.), professeur adjoint et directeur de l’École de génie Bharti, Meysar Zeinali (Ph.D.), professeur agrégé de l’École de génie Bharti, Alex Hutchison (Ph.D.), gestionnaire du Laboratoire de mécanique des roches et des travaux sur le terrain chez MIRARCO, et François Caron (Ph.D.), professeur émérite de l’École de l’environnement. « Tous les membres du comité de direction, a dit Mme Pourmahdavi, sont si accueillants, si serviables. »

Bien qu’elle s’intéresse à la mise en œuvre de changements en faveur de l’environnement, elle se passionne également pour l’enseignement. « Toutes les femmes de ma famille sont des enseignantes. Je voulais enseigner au niveau postsecondaire et c’est pourquoi j’ai décidé de faire un doctorat. Ma famille, en particulier ma mère, est persuadée que si l’on veut changer les choses, il faut éduquer la prochaine génération. Je veux influencer la prochaine génération et l’aider à vivre une vie meilleure et à poursuivre une carrière enrichissante. Cette ambition m’a vraiment motivée et m’inspire. »

Grâce à ses fonctions d’auxiliaire à l’enseignement qui l’amènent à aider les membres du corps professoral à s’acquitter de leurs responsabilités, Mme Pourmahdavi se réjouit également d’avoir produit des effets positifs chez d’autres étudiants. Qui plus est, en collaboration avec MIRARCO, elle est coenseignante d’étudiants de premier cycle à l’Université des sciences et technologies de Jiangxi, à Ganzhou, en Chine, qui s’intéressent à la recherche opérationnelle. « J’ai vraiment bien aimé ces possibilités d’enseignement. »

Outre l’enseignement, Mme Pourmahdavi prend également à cœur la défense des intérêts des autres étudiants des cycles supérieurs, et c’est pourquoi elle s’est portée volontaire pour représenter son programme au sein de l’Association des étudiants aux cycles supérieurs de la Laurentienne. L’an dernier, elle a représenté l’Association au Sénat de l’Université ainsi qu’au Comité consultatif du recteur de l’Université sur l’égalité des sexes. « Les étudiants aux cycles supérieurs ont besoin de quelqu’un qui fait entendre leur voix et participe à la défense de leurs droits. »

Maryam Pourmahdavi est certainement une source d’inspiration. La communauté de la Laurentienne est chanceuse de compter sur elle et a bien hâte d’entendre parler de ses succès une fois qu’elle aura obtenu son diplôme.

Post-scriptum de Maryam Pourmahdavi, doctorante :
« Bien que très fière de mes réalisations, lesquelles m’inciteront à persévérer dans mes études, je suis de tout cœur avec ma famille, mes amis et toutes les personnes qui sont touchés par la violence et les événements tragiques qui se déroulent dans mon pays natal. Alors étudiante en Iran, je n’ai pas eu la possibilité de faire partie de ma communauté universitaire, un milieu où les femmes iraniennes, bien qu’elles constituent la majorité des étudiants universitaires en Iran, sont toujours confrontées à des inégalités disproportionnées et ne jouissent pas de nombreux droits fondamentaux. Elles font toutefois preuve d’un grand courage en prenant une part active à la vie publique. J’espère que l’Iran aura un avenir meilleur où toutes les Iraniennes, filles et femmes, auront les mêmes chances de s’épanouir et de réussir. »

Une victoire née de l’adversité : comment Konan Blaise Koko, bravant la polio, a changé sa destinée.

Une victoire née de l’adversité : comment Konan Blaise Koko, bravant la polio, a changé sa destinée.

Étudiant étranger, défenseur des droits et athlète de classe mondiale, Koko est une véritable source d’inspiration.

(le 23 septembre 2022) - Ténacité, résilience et courage. 

Tels sont les mots qui viennent à l’esprit lorsqu’on parle de Konan Blaise Koko, étudiant de troisième année en biochimie à l’Université Laurentienne. Koko, un fier francophone, qui est originaire de la Côte d’Ivoire, en Afrique de l’Ouest. Koko est aussi un ancien boursier Fulbright, une bourse prestigieuse dont il a bénéficié lors de ses études à la maîtrise en sciences de la nutrition à l’Université de Nebraska-Lincoln.

« J’aime apprendre », déclare Koko, qui a immigré au Canada, avec sa femme et ses trois filles, en 2018, une décision somme toute logique lorsqu’il a décidé de poursuivre ses études dans le Grand Sudbury. « Je suis heureux d’être ici et je me sens bien entouré dans cette communauté. J’ai choisi la Laurentienne dans l’optique de mes objectifs professionnels. J’aimerais travailler dans le domaine médical et me réjouis de pouvoir faire mes études dans une université qui offre des programmes bilingues. En ayant ma carrière en tête, j’ai estimé que la biochimie serait un programme qui m’aiderait à progresser vers les objectifs que je souhaite atteindre. » 

Koko détient déjà une maîtrise et a obtenu son premier baccalauréat en chimie à l’Université Félix-Houphouët-Boigny de Cocody, en Côte d’Ivoire.

Le fait de décrocher un diplôme, et a fortiori trois, est déjà une grande réussite pour n’importe quel étudiant. Cela dit, Koko a dû relever de nombreux autres défis au cours de sa vie. 

À l’âge de trois ans, il a contracté la polio qui a réduit considérablement sa mobilité physique. Devant ce handicap, un fauteuil roulant est devenu indispensable sauf que, comme il l’explique, « il était difficile, très difficile, de se procurer un fauteuil roulant dans mon pays. Il était aussi difficile de me pouvoir en appareils orthopédiques et il n’était pas non plus aisé de les porter. Je ne pouvais pas marcher loin. La meilleure façon de jouir d’une liberté de mouvement était de me procurer un fauteuil roulant. » Pour Koko, cela n’est devenu une réalité que lorsqu’il a entrepris des études postsecondaires.

« Je me suis rendu compte que je devais défendre les droits des personnes handicapées. Il est important d’aider les autres parce que, sans le soutien des autres, notamment des organismes à but non lucratif, je ne pense pas que j’aurais pu faire ce que j’ai fait. C’est pourquoi j’essaie de faire de mon mieux pour être au service de ma communauté et contribuer à inspirer autrui. »

Alors étudiant en maîtrise, Koko a mené des initiatives de collecte de fonds qui lui ont permis de financer l’achat de 120 fauteuils roulants et leur distribution près de sa ville natale, en Côte d’Ivoire, auprès d’autres survivants de la polio. « L’été prochain, je me rendrai au pays pour faire le suivi de ce projet et voir en quoi les fauteuils roulants ont changé la vie des bénéficiaires. » Il est très motivé par ce travail en faveur des autres et entend le poursuivre, attribuant sa nature attentionnée à sa mère, qu’il décrit comme sa principale source de motivation.

Aussi importantes que soient les études et la défense des droits, les sports sont aussi tout autant pour Koko, paradynamophile expérimenté qui s’adonne au basketball en fauteuil roulant. En fait, au plus fort de sa carrière de paradynamophile, il s’est classé 8e au monde, dans sa catégorie, et s’est presque qualifié pour les Jeux paralympiques.  

Aujourd’hui, étudiant à la Laurentienne, Koko s’est lancé dans un nouveau sport : le para-aviron. Thomas Merritt, professeur titulaire de chimie et de biochimie, et entraîneur en chef au programme ParaSports, qui fait partie du Club d'aviron de Sudbury établi au Centre des sports nautiques du Nord, évoque son talent et en parle avec enthousiasme. « Koko est un atout exceptionnel du programme de sports accessibles du Club d’aviron de Sudbury. Ses antécédents en la matière, y compris l’expérience de la compétition internationale, sont impressionnants, mais il n’avait jusqu’ici jamais fait de l’aviron. Il fait partie de notre programme depuis quelques mois et on s’amuse tous beaucoup. Aider un athlète à s’initier à un nouveau sport, c’est l’une des meilleures parties du métier d’entraîneur. Le travail aux côtés d’un athlète, qui a l’enthousiasme et la joie de vivre de Koko, est un vrai régal. Il était dynamophile de calibre international. Sa puissance dans l’aviron est remarquable et son rire, alors qu’il s’entraîne à maîtriser les rouages d’un sport totalement nouveau, est contagieux. Tout le monde s’entraîne mieux rien que parce que Koko est là et rame avec nous. »

« C’est [le para-aviron] tout simplement fantastique, a commenté Koko. Ma principale préoccupation est de comprendre la technique de l’aviron, mais je suis heureux de la manière dont l’entraîneur Merritt procède avec moi en privilégiant la technique. Je me sens plein d’assurance [dans ce sport] sous son impulsion. » 

Évoquant son expérience d’étudiant de la Laurentienne, dans son ensemble, Koko a beaucoup à dire sur le sentiment d’appartenance qui y règne. « Pour moi, la Laurentienne est la meilleure université parce que les gens sont si disposés à m’aider à atteindre mes objectifs. Je travaille assidûment pour avoir de bonnes notes [et] le Département de biochimie m’accorde son soutien. Les professeurs sont à la disposition des étudiants. C’est chose rare dans le monde de l’enseignement, [mais] à la Laurentienne, les techniciens de laboratoire, les professeurs, les étudiants et le personnel veillent tous à votre réussite. Je suis un étudiant de langue française, mais je suis des cours en anglais parce que je tiens à m’améliorer dans les deux langues. Au laboratoire, parfois le professeur ou le technicien m’aide à mieux comprendre le cours en s’adressant à moi en français. Et ça, c’est génial. » 

Le parcours étudiant et sportif de Koko mérite d’être célébré. À l’entendre parler, on sait très bien qu’il ne tardera pas à participer à des compétitions de para-aviron, et il ne pourrait pas être plus enthousiaste à ce sujet.

Pour en savoir plus sur le programme ParaSports du Centre des sports nautiques du Nord à Sudbury, lisez cet article publié par Sudbury.com.

Sensibilisation du public à l’importance du consentement

Sensibilisation du public à l’importance du consentement

Le lancement d’une vidéo sur le consentement s’insère dans l’engagement continu envers la sécurité de la population étudiante.

(le 20 septembre 2022) - Dans le cadre de notre engagement suivi envers la sécurité des étudiants, l’Université Laurentienne est fière de s’allier aux collèges Cambrian et Boréal, aux Services policiers du Grand Sudbury et aux Services aux victimes du Grand Sudbury pour conscientiser les gens à l’importance du consentement. 

Toute forme d’activité sexuelle sans consentement est une agression sexuelle. L’obtention du consentement est une obligation légale et une nécessité. Nous sommes fiers de lancer cette vidéo concertée qui souligne l’importance d’obtenir le consentement, les lois en matière de consentement et les services de soutien offerts aux personnes touchées par la violence sexuelle. 

Les membres des médias sont invités à assister au lancement de la vidéo créée grâce à la Subvention issue du partage des produits de la criminalité pour la surveillance policière de première ligne, du Gouvernement de l’Ontario. Le lancement aura lieu le 22 septembre 2022, à 11 h 30, dans le Centre étudiant de l’Université Laurentienne.  

Les agressions sexuelles sont largement sous-déclarées. Pour changer cela, nous nous engageons à déployer des efforts communs et innovateurs axés sur la sensibilisation et la formation.

Les membres de la communauté de l'Université Laurentienne touchés par la violence sexuelle peuvent demander l'aide confidentielle du Bureau d'équité, de diversité et des droits de la personne pour connaître les choix, les soutiens et les ressources. 

Si vous avez eu une expérience d’agression sexuelle, vous avez également divers choix pour la déclarer à la police*, au moment que vous voulez, et si vous le voulez. S’il s’agit d’une urgence, vous êtes en danger ou avez besoin d’assistance médicale, l’incident vient de se produire ou la personne responsable est proche, composez immédiatement le 911. Si vous déclarez l’agression sexuelle après coup et n’avez pas besoin d’aide immédiate, appelez la police au 705-675-9171 ou signalez-la dans le système de déclaration en ligne sur le site Web du Service policier du Grand Sudbury (www.gsps.ca). Sous l’onglet Rapports, vous trouverez une page vouée à la déclaration d’agressions sexuelles qui comprend des renseignements complémentaires, y compris un Guide d’information pour les survivant(e)s d’agression sexuelle.

Nous reconnaissons que ces moments seront difficiles pour les survivant(e)s et tenons à vous offrir l’aide, les ressources et le soutien dont vous avez besoin.

*La personne a toujours le choix de déclarer ou non l'incident à la police.

 

Offre d’un nouveau programme innovateur de cours d’études autochtones à la Laurentienne

Offre d’un nouveau programme innovateur de cours d’études autochtones à la Laurentienne

Dans la continuité de son mandat triculturel, l’Université Laurentienne est fière d’offrir un nouveau programme innovateur d’études autochtones dont le premier cours sera donné cet automne. Ces nouveaux cours offriront les enseignements des Anishnaabe axés sur la terre, qui correspondent au modèle du pôle central et des quatre points cardinaux dans un contexte d’apprentissage oral, participatif et immersif de la langue.

Le premier cours, qui s’intitule Immersion anishnaabemowin axée sur la terre : Bngishmok : Orientation Ouest, se donnera du 17 au 24 septembre 2022. Réunis dans un environnement de type camp pendant huit jours, les étudiants autochtones et allochtones apprendront à parler l’anishnaabemowin selon une démarche alliant écoute et participation, centrée sur les enseignements et les récits anishnaabe.

Ce programme innovateur d’études, développé et lancé dans la foulée des recommandations du Rapport sommaire du Groupe de travail de la Laurentienne sur la vérité et la réconciliation, répond au Rapport de la Commission de vérité et de réconciliation du Canada, qui a lancé 94 appels à l’action aux Canadiens de tous horizons. Ces appels s’adressent aussi aux établissements d’enseignement supérieur, en les incitant à offrir des programmes et des cursus qui intègrent les connaissances autochtones pour les autochtones et allochtones qui en font la demande. La Laurentienne entend donc collaborer avec les aînés et les gardiens du savoir autochtones, ainsi qu’avec les partenaires de la communauté locale pour développer du contenu et des cours autochtones.

Unique en son genre, ce cours d’immersion de huit jours offrira aux participants une expérience d’apprentissage approfondie, susceptible de les ouvrir à de nouveaux modes de connaître et d’être. Les participants peuvent s’attendre à mieux comprendre leur relation à la terre et avec les autres, de façon plus large et plus profonde, comme elle est exprimée dans les enseignements des quatre points cardinaux anishnaabe et enracinée dans la langue anishnaabemowin.

Pour en savoir plus ou vous inscrire, veuillez communiquer avec Kevin Fitzmaurice à kfitzmaurice@laurentian.ca.

Reconnaissants que la Laurentienne a l’occasion de se renouveler

Reconnaissants que la Laurentienne a l’occasion de se renouveler

Jeff Bangs, président du Conseil des gouverneurs de l’Université Laurentienne

Je ne me souviens pas d’avoir déjà ressenti l’éventail complet d’émotions qui m’a frappé en attendant les résultats de ce vote, le jugement des créanciers sur le plan de la Laurentienne pour se rétablir, se reconstruire et se forger un meilleur avenir.

Habituellement, le résultat d’un vote indique clairement si vous êtes du côté gagnant ou perdant. Pas cette fois-ci.

Tant de gens ont perdu beaucoup jusqu’à ce moment critique. Nous ne devons jamais oublier cela.

Détrompez-vous cependant; nous nous sommes donné l’occasion de redéfinir l’UL et d’écrire ensemble un nouveau chapitre plus brillant marqué par la transparence, la collégialité et la reddition de comptes.

En cette période automnale de recrutement étudiant pour l’année universitaire 2023, il est important que notre personnel et notre corps professoral qui jouent un si grand rôle dans la promotion de la Laurentienne soient en mesure, pour la première fois depuis des années, de se mettre à la tâche sans le fardeau d’une pandémie et d’un processus d’insolvabilité. Nous pouvons une fois de plus dire avec certitude que si une personne s’inscrit à la Laurentienne, elle pourra y terminer ses études.

Bien entendu, les changements transformateurs dont l’Université a besoin ne se produiront pas du jour au lendemain. Comme indiqué dans le Plan d’arrangements, nous envisageons une action pluriannuelle pour nous assurer un avenir durable et financièrement viable. La première étape consistait à reprendre le contrôle avec le soutien des créanciers.

Il nous incombe maintenant de continuer le processus de rétablissement et d’entreprendre la reconstruction. En tant que président du Conseil des gouverneurs, je m’engage à le faire en érigeant une plus grande tente plus inclusive et transparente en ce qui concerne les mesures que nous entendons prendre et sur lesquelles les partenaires syndicaux, le personnel, la population étudiante, les retraités et les employeurs auront davantage leur mot à dire, pour remettre cet établissement sur la voie du succès comme elle ne l’a jamais connu auparavant.

Ces neuf derniers mois, la composition du Conseil de l’Université a été complètement remaniée, l’Université a annoncé des changements dans les plus hauts rangs de l’administration et a commencé à forger de nouvelles relations fondées sur la confiance et le respect mutuels. Les rapports sur le fonctionnement et la gouvernance, et même les conseils et observations de la vérificatrice générale, constitueront d’importants points d’une réflexion visant à éviter de ne jamais répéter les erreurs du passé. Nous devons à la communauté du Grand Sudbury, à la population étudiante actuelle et future, au corps professoral d’aujourd’hui et de demain, et à notre personnel qui fait fonctionner notre campus à tous les niveaux, d’avancer vers le but de faire de l’histoire du retour de l’Université Laurentienne une étude de cas sur la résilience, la détermination et la croyance en la valeur de l’enseignement postsecondaire.

La gratitude est de mise envers les personnes qui ont accepté notre Plan d’arrangements, tout comme le respect des points de vue des personnes qui ne l’ont pas fait. Une nouvelle et différente tâche commence aujourd’hui pour faire en sorte de ne pas rater la rare chance qu’on nous donne de gagner la confiance et que des relations plus solides nous guident vers un avenir meilleur.

Miigwetch. Merci. Thank you.

Les créditeurs de l’Université Laurentienne votent en faveur du Plan d’arrangements

Les créditeurs de l’Université Laurentienne votent en faveur du Plan d’arrangements

Ce majeur accomplissement signifie que l’Université est sur la bonne voie pour mettre un terme à la procédure en vertu de la LACC

Sudbury ON, 14 septembre 2022 - Aujourd’hui, l’Université Laurentienne a annoncé que ses créanciers ont voté en faveur du Plan d’arrangements soumis à la Cour supérieure de justice en juillet. L’Université peut ainsi solliciter l’approbation du Plan par la Cour et, lorsqu’il aura été mis en œuvre, terminer la procédure en vertu de la LACC. Le Plan couronne plus de dix-huit mois de collaboration entre la Laurentienne et ses créanciers, les dirigeants syndicaux et les principales parties concernées. Le vote constitue une étape importante pour l’Université qui cherche à émerger de la procédure en vertu de la LACC en tant qu’établissement prospère et viable à long terme.

« Nous nous réjouissons de la confiance des créanciers et des parties concernées de l’Université dont le résultat de ce vote témoigne, a dit le président du Conseil des gouverneurs de l’Université Laurentienne, M. Jeff Bangs. Il est formidable de voir la communauté s’unir pour atteindre l’objectif commun qui est de veiller à ce que l’Université Laurentienne fonctionne pendant les années à venir comme un élément vital du tissu et de l’économie du nord de l’Ontario. Ce vote nous rapproche un peu plus de cette réalité. »

Maintenant que les créanciers ont approuvé le Plan, la Laurentienne demandera à la Cour le 5 octobre 2022 une ordonnance qui permettra d’appliquer le Plan lorsque certaines conditions auront été satisfaites. Quand le Plan sera mis en œuvre, la Laurentienne émergera avec succès de la restructuration en vertu de la LACC et sera un établissement financièrement fiable fermement axé sur la réussite future. Le Plan devrait être mis en œuvre plus tard cet automne.

« Nous apprécions le soutien continu du gouvernement de l’Ontario et la participation active de tous nos partenaires tout au long de ce processus difficile, a ajouté M. Bangs. Même s’il y a encore du travail à faire, cette grande étape envoie un solide message à la population étudiante actuelle et future, à notre personnel et à notre corps professoral dévoués, à tous les membres de la communauté de la Laurentienne et à la population du Nord. Nous sommes persuadés que nous émergerons prochainement de la restructuration plus forts que jamais et avec un regain d’optimisme. »

Le programme Travail-études prépare les étudiants à la réussite professionnelle

Le programme Travail-études prépare les étudiants à la réussite professionnelle

Les étudiants y acquièrent des compétences professionnelles.

(le 6 septembre, 2022) - Le programme Travail-Études de l’Université Laurentienne, que gère le Carrefour des carrières au Centre de réussite universitaire, offre sur le campus diverses possibilités d’emploi à temps partiel aux étudiants, favorisant ainsi l’acquisition d’un large éventail de compétences voulues en milieu de travail.

Parlant du programme, surtout et de son importance, le conseiller en emploi pour la population étudiante, Andrew Dale, explique : « Ce programme a pour but de venir en aide aux étudiants et les amène à acquérir des compétences professionnelles selon une démarche productive et significative. » Alors que les étudiants contribuent aux valeurs et à la mission de l’Université en y participant, ce programme se veut aussi un vecteur d’expérience pratique.

Les superviseurs jouent un rôle important dans la réussite de ce programme. « Les excellents superviseurs aident les étudiants à porter une réflexion sur leur expérience au cours de la période d’emploi, précise M. Dale, et les amènent à s’épanouir professionnellement. » 

L’admissibilité au programme Travail-Études repose sur les besoins financiers des candidats. Les cours auxquels ils sont inscrits, leur qualité d’étudiants nationaux et la soumission d’une demande de participation entrent également en ligne de compte. 

Mia Tucker, inscrite en quatrième année au programme d’éducation concomitant et d’anglais, indique que son expérience de stagiaire en communication au printemps et à l’été, a été très enrichissante. « J’ai acquis de nouvelles compétences et valeurs qui me seront bénéfiques dans ma profession une fois que j’aurai obtenu mon diplôme. Je suis heureuse de travailler à l’Université et de contribuer à la croissance de cette communauté remarquable qu’est la Laurentienne. C’est particulièrement gratifiant de faire partie de quelque chose de plus ambitieux sur son lieu de travail. »

À l’approche des trimestres d’automne et d’hiver 2022-2023, pour lesquels plus de 100 postes en travail-études sont conçus sur fond de la diversité manifeste des talents et des intérêts des étudiants, les candidats se manifestent déjà et briguent des postes au sein de divers services : Liaison, Accessibilité, Counselling et Bien-être, Réussite universitaire, Loisirs sur le campus, entre autres. La recherche n’est pas laissée en reste. Toutes les facultés de l’Université Laurentienne offrent également des postes. 

Pour Ana Tremblay, étudiante en quatrième année d’histoire, conseillère auprès des pairs et employée à temps partiel, le programme Travail-Études a tout son soutien. « Mon emploi dans le cadre du programme m’a permis d’explorer mes champs d’intérêt professionnels tout en conciliant la priorité exigée par mes études. J’ai également pu mieux comprendre les besoins des étudiants et mieux les promouvoir grâce au travail de soutien voulu par mon poste. » Ana Tremblay est aussi vice-présidente chargée du portefeuille de l’enseignement à l’Association générale des étudiants , et présidente de Fierté Laurentienne.

Parmi les autres services offerts par le Carrefour des carrières, il faut souligner : annonces/offres d’emplois, possibilités de stages, salons de l’emploi, conseils en matière d’emploi, aide à la recherche d’emploi, rédaction de CV, lettres d’accompagnement, entretiens d’embauche et ateliers emploi et carrières.

Vous désirez en savoir plus sur le programme Travail-Études, n’hésitez pas à nous écrire à workstudy@laurentian.ca.
 

 

Des chercheurs de l’Université Laurentienne font partie du groupe qui bénéficiera d’une subvention de partenariat nationale de 8,6 M$ du CRSH

Des chercheurs de l’Université Laurentienne font partie du groupe qui bénéficiera d’une subvention de partenariat nationale de 8,6 M$ du CRSH

Le projet s’intéresse à la qualité des environnements publics, des espaces urbains, des bâtiments et des paysages.

(le 2 septembre, 2022) - Si nous voulons influer sur la vie quotidienne des Canadiens dans tout le pays, il importe d’avoir une diversité d’idées et de chercheurs. D’une envergure sans précédent dans les disciplines du design au Canada, ce projet inédit, chapeauté par le Conseil de recherches en sciences humaines (CRSH), verra s’associer 14 universités, 70 chercheurs et plus de 68 organismes publics et privés, à l’échelle municipale, provinciale et nationale, lequel se penchera sur la diversité des environnements publics qui touchent les Canadiens dans les espaces urbains, les bâtiments et les paysages. Cette subvention quinquennale concertée, intitulée « La qualité de l’environnement bâti au Canada : Feuilles de route vers l’équité, la valeur sociale et la durabilité », d’un montant de 8,6 M$ (2,5 M$ du CRSH et 6,1 M$ des partenaires, dont 4,2 M$ en contributions en nature), compte trois chercheurs principaux de l’Université Laurentienne.

Chaque groupe de recherche se compose d’une université, d’une ville, de groupes de citoyens et d’une association professionnelle, qui participent tous à des programmes de bourses. Cette formule se reproduit dans 14 universités du pays. À Sudbury, le groupe de recherche du CRSH est appuyé par de nombreux partenaires communautaires locaux, dont la Ville du Grand Sudbury, la Coalition Bien vivre à Sudbury et le Réseau d’action communautaire (RAC) Haute-Ville Sudbury. La liste complète des codemandeurs, des collaborateurs et des partenaires officiels dans tout le pays se trouve sur la plateforme des résultats du CRSH.

Cette subvention concertée donnera lieu à un dialogue vital qui montrera comment les créateurs d’environnements publics bâtis au Canada peuvent contribuer à redéfinir la qualité, à commencer par les bâtiments primés construits depuis 2000. L’objectif est de faire évoluer l’environnement bâti du Canada vers l’équité, la valeur sociale et la durabilité accrues à un moment critique pour nos sociétés et notre planète.

Le programme de cette subvention concertée compte trois objectifs :

  • 1. analyser les limites actuelles des normes environnementales et des modèles de durabilité dans l’optique de nous rapprocher des objectifs de développement durable (ODD) des Nations unies;
  • 2. concevoir conjointement de nouvelles voies vers l’équité, la diversité et l’inclusion dans l’environnement bâti;
  • 3. élaborer de nouveaux cadres permettant de définir la qualité de manière à renforcer la valeur sociale de l’environnement bâti grâce à des feuilles de route portant sur la qualité.

À la Laurentienne, ce partenariat bénéficiera de la contribution de nombreux intervenants, dont des étudiants du premier cycle et des cycles supérieurs, aux côtés de trois professeurs, Terrance Galvin (leader) et Shannon Bassett et Thomas Strickland, chercheurs principaux. Tous sont enthousiastes à l’idée de collaborer et estiment que ce partenariat sera porteur de nombreuses possibilités de participation pour les étudiants, notamment les étudiants inscrits à l’École d’architecture McEwen. En effet, cette initiative interdisciplinaire et concertée donnera lieu à des formations, des stages et des maillages entre des centaines d’étudiants et des communautés de pratique dans tout le Canada.

M. Galvin, professeur titulaire et directeur fondateur de l’École d’architecture McEwen et ex-président de la Commission canadienne de certification en architecture (CCCA), a siégé à de nombreux conseils régissant l’enseignement et la pratique de la profession d’architecte au Canada. Ses recherches appliquées approfondies dans le domaine des technologies à usage des collectivités locales et de la durabilité culturelle l’ont amené à collaborer avec des communautés du Pérou, de l’Inde, de la Thaïlande, du Mexique et du Canada. « L’Université Laurentienne et les professeurs de l’École d’architecture McEwen sont fiers de bénéficier de cette subvention concertée du CRSH avec son consortium pancanadien. Le groupe de recherche du Grand Sudbury a déjà entrepris ses travaux et espère apporter, aux côtés des partenaires locaux et nationaux, des éclairages porteurs de changement dans le domaine de la culture matérielle et de la prospérité sociale du nord de l’Ontario. »

Mme Bassett, professeure adjointe, architecte et urbaniste de formation spécialisée dans l’urbanisme écologique, est présidente du conseil consultatif et cofondatrice de BEA(N) - Building Equality in Architecture North. Son apport à ce partenariat est le fruit de ses recherches sur l’urbanisme écologique, une approche qui place la nature au centre du processus de conception visant à relever les défis sociaux, économiques et environnementaux auxquels est confrontée la ville du XXIe siècle. « Nous nous intéressons à l’idée selon laquelle ce que nous, les humains, construisons n’est pas seulement un édifice, mais fait partie d’un paysage plus vaste, qu’il soit culturel ou écologique. »

M. Strickland est professeur adjoint, s’intéresse à l’environnement bâti et se penche sur sa capacité à soutenir les droits de la personne, l’accent étant mis sur la qualité de vie et la santé. Ses travaux sur la santé et l’environnement bâti lui ont valu notamment le soutien de l’Initiative de recherche stratégique des IRSC et du Centre canadien d’architecture. Son approche transdisciplinaire s’inspire des études sur la culture matérielle ou, comme il le décrit lui-même, des questions de savoir « comment nous fabriquons, consommons, interagissons, nous comportons et créons des rituels avec les choses qui nous entourent. » Ses récentes collaborations scientifiques, dont des expositions à Jiwar Creació i Societat, la Fondation ACATHI, Meilleur départ pour un avenir meilleur, Point de vue et l’Association ontarienne des architectes, font apprécier son optimisme. « L’envergure de ce partenariat est d’une incidence immédiate et je me réjouis à la perspective d’entreprendre les prochaines étapes. »

Au nombre des résultats attendus de la subvention de partenariat figurent des « feuilles de route vers la qualité » (guides, analyses d’études de cas exemplaires, ressources pour la réflexion sur la conception, propositions de politiques publiques, etc.). Ces éléments constitueront un « Atlas vivant sur la qualité de l’environnement bâti », un ouvrage bilingue, qui sera exposé sur une plateforme numérique mise en place grâce au soutien de la Fondation canadienne pour l’innovation. L’Atlas vivant donnera libre accès à des répertoires de projets primés, à des études de cas, à des analyses comparatives, à des ressources et articles scientifiques, à des balados didactiques interprétatifs, à des cartes analogiques et à des visualisations.

Le nouveau programme de subvention concertée du CRSH vient de tenir sa première conférence à l’Université de Montréal, du 24 au 26 août, avec les 14 emplacements de recherche. William Morin, artiste, éducateur, activiste et leader communautaire anishinaabe, s’est vu invité à représenter la Coalition Bien vivre à Sudbury. Pédagogue expérimenté, M. Morin a été conseiller culturel autochtone à l’École d’architecture McEwen où il exercera cet automne les fonctions de chargé de cours. Lors de la conférence, il a fait écho au dialogue inclusif des autres intervenants autochtones et a évoqué le rapport de la Commission de la vérité et de la réconciliation et les 94 appels à l’action. Il a souligné le devoir qu’ont tous les Canadiens de mieux connaître notre histoire commune et l’importance d’enseigner ces nouvelles connaissances à tous les paliers de la vie quotidienne. « Il y a, dit-il, une relation directe entre le logement et notre état de santé d’après les indicateurs en la matière. » Offrant une suggestion aux architectes et éducateurs présents, M. Morin a indiqué ce qui suit : « Si l’on construit une maison ou un bâtiment [dans la ville], on devrait faire de même sur une réserve de façon à faciliter davantage la Réconciliation. » Nous devons œuvrer ensemble pour que tous les Canadiens puissent vivre dans une communauté où il fait bon vivre et s’y épanouir.

Les travaux de recherche portant sur les études de cas, ainsi que les séminaires destinés aux étudiants, se poursuivront dans chaque université cet automne et au cours de l’hiver. Le chercheur principal chapeautant la subvention de partenariat est le professeur Jean-Pierre Chupin, un titulaire d’une Chaire de recherche à l’Université de Montréal.
 

 

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