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Peut-on le consommer sans danger? Selon l’étude, les communautés autochtones sont exposées aux contaminants présents dans le poisson de subsistance.

Peut-on le consommer sans danger? Selon l’étude, les communautés autochtones sont exposées aux contaminants présents dans le poisson de subsistance.

Membre de la Première Nation Wahnapitae et étudiante aux cycles supérieurs à la Laurentienne, Taylor Nicholls poursuit des études en aquaculture

(10 janvier 2023) - Dans le monde entier, la pêche est une activité appréciée. Elle constitue également un sport excitant offrant la possibilité de profiter de la nature, de se déstresser et de passer de bons moments entre amis ou en famille. Mais les poissons pêchés sont-ils propres à la consommation? Une étude aquacole sur les contaminants dans le poisson de subsistance propose de répondre à cette question et, en particulier, d’éclairer les communautés autochtones.

L’automne dernier, Taylor Nicholls, membre de la Première Nation Wahnapitae, a entrepris à l’Université Laurentienne sa maîtrise en sciences, spécialisée en biologie, grâce à une bourse d’études récente de la Kurt Grinnell Aquaculture Scholarship Foundation (KGASF), la toute première en aquaculture. Honorant l’héritage de feu Kurt Grinnell, un leader amérindien de la tribu Jamestown S. Klallam dans l’État de Washington, qui voyait dans l’aquaculture un facteur de sécurité alimentaire au sein des tribus, la KGASF apporte une aide financière aux étudiants, issus des tribus et des Premières Nations, qui souhaitent faire carrière dans l’aquaculture et les ressources naturelles.

À la sortie de la Lockerby Composite School de Sudbury (2016), Taylor Nicholls, qui s’intéressait à la biologie marine, en a fait une véritable passion lorsqu’elle s’est inscrite à l’Université Dalhousie d’où elle est sortie titulaire d’un baccalauréat ès sciences, biologie marine et chimie (2021).

Fraîchement diplômée du premier cycle, Taylor n’avait alors aucune intention d’entreprendre des études supérieures. Elle n’a toutefois pu s’empêcher de participer à un projet de recherche financé dans le cadre du Programme de lutte contre les contaminants de l’environnement chez les Premières Nations, auquel participent la Laurentienne, l’Université de Waterloo, la Wildlife Conservation Society Canada et sa communauté, la Première Nation Wahnapitae, lorsque celui-ci a été porté à son attention. « Cette étude, qui s’inscrit dans la perspective de ma thèse, consiste à examiner les poissons de notre territoire, analyse qui peut établir une base de référence en vue de projets. J’aime le fait que ce projet de recherche s’intéresse à la fois à notre culture autochtone et aux sciences marines. Je veux mettre à contribution mon diplôme et les travaux de recherche que je mène en tant qu’étudiante au service du progrès de ma communauté. »

Comme titre provisoire, sa thèse s’intitule Chemical Ecology of Contaminants in Subsistence Fish from the Traditional Territory of an Indigenous Community in Canada.

L’écologie chimique est l’étude des interactions, à médiation chimique, entre les organismes vivants.

« En substance, l’écologie chimique que nous mesurerons est celle des poissons de deux lacs près de la Première Nation Wahnapitae : le lac Kukagami et le lac Wanapitei, explique-t-elle. Nombreux sont les peuples des Premières Nations, y compris ceux des réserves situées dans le Grand Sudbury, qui dépendent de la pêche vivrière. Nous devons donc nous efforcer de mieux comprendre dans quelle mesure la consommation de poisson à proximité de chez nous est sans risque. »

Parmi les éléments à mesurer dans les échantillons halieutiques figurent le mercure et le sélénium, les chercheurs devant également étudier les muscles, le foie et l’intestin grêle des poissons pour être en mesure d’en tirer des conclusions.

« Il est vraiment génial de pouvoir étudier les taux de contaminants dans chacun de ces organes de poisson, dit-elle. Nous espérons être à mesure de tirer des conclusions d’ordre comparatif sachant que les peuples autochtones ont l’habitude de consommer ces trois organes. Bien entendu, il ne s’agit pas d’organes de tous les poissons, mais de ceux d’espèces particulières comme le brochet et le corégone. Dans le cas du corégone, par exemple, les peuples autochtones mangeraient le muscle, le foie et l’intestin grêle. » En effet, dans certaines cultures autochtones, on attribue une signification spirituelle et symbolique différente aux diverses parties du poisson, lesquelles sont censées avoir une valeur nutritionnelle différente.

Pour une chercheuse qui estime qu’il est essentiel de mener des travaux de recherche au sein de la collectivité et qui se dit fière de participer à une étude dont le potentiel est tel qu’elle pourrait s’étendre à d’autres régions et à d’autres collectivités autochtones, le jeu en vaut la chandelle. « Cette étude s’apparente à une grande responsabilité et est captivante, et j’ai bénéficié jusqu’ici du soutien de toutes les personnes concernées, y compris mes professeurs, d’un soutien inestimable. »

Taylor Nicholls mène son étude sous la supervision du John Gunn (Ph.D.), directeur du Centre pour la vitalité des lacs Vale et titulaire d’une Chaire de recherche du Canada de niveau 2 en systèmes aquatiques stressés, et de Gretchen Lescord, Ph.D., membre du personnel de la Wildlife Conservation Society Canada et professeure associée au Centre sur la vitalité des lacs Vale, et compte également parmi ses collaborateurs, Brian Laird, Ph.D. (Université de Waterloo) et Sara Lehman (Première Nation Wahnapitae). 

« La Première Nation Wahnapitae est une petite communauté ojibwée située dans le bassin minier de Sudbury. C’est là que Taylor, par sa passion à rétablir l’équilibre de nos lacs et de nos cours d’eau et son engagement à poursuivre des études supérieures, s’est épanouie tout en forgeant une voie dont pourront s’inspirer les jeunes de notre communauté, a indiqué Sara Lehman, coordonnatrice environnementale de la Première Nation Wahnapitae. Ses travaux actuels jetteront des bases importantes de projets d’étude sur les déterminants de la santé et de l’avenir de notre communauté. Elle est un magnifique exemple de jeune membre de la Première Nation Wahnapitae qui fait un travail remarquable au sein de sa communauté. »

« Ce projet conjoint a d’importantes répercussions, tant pour la pêche que pour les sciences environnementales, par exemple, mais ce que j’ai appris personnellement de plus précieux à ce stade a trait à la manière dont nous pouvons mieux nous associer à une communauté autochtone pour élaborer en commun des projets de recherche significatifs, a indiqué Gretchen Lescord. Taylor m’a aidé à le faire au nom de la Première Nation Wahnapitae. Et, déjà, elle se montre tellement enthousiaste à l’égard de son projet. J’ai hâte de voir où son travail nous mènera et tout ce que nous apprendrons en cours de route. »

Tous les collaborateurs du projet reconnaissent que la Ville du Grand Sudbury est située sur les terres ancestrales des Atikameksheng Anishnawbek, dont les terres ancestrales de la Première Nation Wahnapitae.
 

L’équipe d’orientation de la Laurentienne prévoit une semaine d’orientation d’hiver chaleureuse et accueillante

L’équipe d’orientation de la Laurentienne prévoit une semaine d’orientation d’hiver chaleureuse et accueillante

La Laurentienne accueille les étudiants au trimestre d’hiver

5 janvier 2023 - La saison froide est en cours et le campus de l’Université Laurentienne ressemble à un paradis hivernal. La neige offre aux gens la possibilité de participer à des loisirs d’hiver, comme le patinage sur le lac Ramsey ou le ski de fond dans les sentiers du campus. En outre, l’arrivée de l’hiver marque pour les étudiants le début d’un nouveau trimestre.

Même si les étudiants s’inscrivent majoritairement aux études à l’automne, plus de 400 personnes amorceront les études à la Laurentienne au trimestre d’hiver, dont des étudiants étrangers qui ont hâte de faire l’expérience d’un premier hiver au Canada. « Quoique les conditions hivernales puissent être accablantes pour certains nouveaux arrivants dans la région, a expliqué la coordonnatrice des transitions des étudiants au Centre de réussite universitaire, Corie Ann Flesch, nos étudiants tiennent bon et profitent de la saison enneigée dans toute sa splendeur. » 

Pour accueillir au campus les étudiants qui commencent ou poursuivent les études, l’équipe d’orientation a planifié une semaine d’activités visant à favoriser la positivité, la santé et les liens, dont des visites guidées du campus, des ateliers sur l’inscription aux cours et des rassemblements sociaux comme des soirées de jeux-questionnaires et des séances d’artisanat. Tout au long de la semaine, un personnel bien informé tiendra un stand d’accueil pour ces étudiants dans l’Atrium de l’Édifice R.D.-Parker.

« En ce nouvel an et ce nouveau trimestre, nous voulons que tous les étudiants se sentent appuyés et accueillis, a dit la coordonnatrice de la mobilisation des étudiants au Centre de réussite universitaire, Christina Larocque. Grâce aux programmes par les pairs, aux dirigeants étudiants, au personnel et au corps professoral, cette semaine sera remplie d’activités permettant de nouer des liens entre les étudiants. »

« Notre objectif est de veiller à ce que les étudiants soient au courant des services offerts et de la façon d’y avoir accès, a ajouté Mme Flesch. Les activités de la semaine font en sorte que tout est aussi accessible que possible afin de faciliter la fructueuse transition des étudiants à l’Université Laurentienne. » 

Pour obtenir de plus amples renseignements sur la Semaine d’orientation d’hiver et consulter le calendrier des activités, allez à laurentienne.ca/orientation.

Des étudiantes et un professeur partagent l’histoire du reverdissement de Sudbury à la COP15

Des étudiantes et un professeur partagent l’histoire du reverdissement de Sudbury à la COP15

La conférence internationale des Nations Unies mettait l’accent sur la biodiversité.

(21 décembre 2022) - L’histoire du reverdissement de Sudbury a captivé les gens partout dans le monde. Au cours des trois dernières décennies en particulier, le paysage environnemental de Sudbury a radicalement changé et montré au monde qu’une communauté peut réaliser des exploits incroyables en restauration écologique.

Le 19 décembre 2022, des délégués étudiants de l’Université Laurentienne, Avery Morin (présidente de l’Association générale des étudiants) et Anastacia Chartrand (présidente du Comité de la durabilité environnementale), ont assisté à la Convention des Nations Unies sur la diversité biologique, COP15, avec le directeur du Centre pour la vitalité des lacs Vale et titulaire d’une Chaire de recherche du Canada, M. John Gunn. Ils ont renseigné un public international regroupé à Montréal sur la réussite environnementale de Sudbury afin d’aider les communautés du monde à bénéficier des précieuses connaissances environnementales acquises au fil de notre histoire et de nos recherches en cours.

« Il nous importait de partager l’histoire inspirante de Sudbury à la COP15, a dit M. Gunn. Le monde a désespérément besoin de quelques exemples positifs de ce type où de graves dommages environnementaux ont été renversés. »

« Je suis très fière d’être une défenseuse mondiale de la communauté de la Laurentienne et de ma ville d’origine, le Grand Sudbury, a ajouté Mme Morin. L’histoire du reverdissement de Sudbury est un récit important d’espoir et je suis convaincue que notre travail cette semaine pourra aider d’autres communautés à relever leurs défis environnementaux. »

« C’est un honneur de représenter une instance étudiante qui apprécie la biodiversité et reconnaît la nécessité de la protéger, a déclaré Mme Chartrand. Lors du dernier jour de la conférence COP15, le récit de la restauration réussie du paysage de Sudbury a été un message d’espoir pour les délégués qui rentraient chez eux pour mettre en œuvre leurs propres stratégies. »

L’initiative dirigée par la communauté de Sudbury a remporté la Médaille du gouvernement local des Nations Unies lorsque la première Convention sur la diversité biologique a été établie et signée par 150 pays au Sommet de la Terre de 1992. Aujourd’hui, trente ans plus tard, Sudbury a été invitée à faire le point sur l’initiative afin d’inspirer d’autres communautés de la planète à se renseigner et à tirer parti de l’histoire de Sudbury et des recherches en cours.
 

Au sujet de la COP15 :

Des délégués de partout au monde se sont regroupés à la conférence des parties à la Convention sur la diversité biologique. Un vaste éventail de représentants de plus de 190 gouvernements se sont réunis, entre autres des affaires et des finances, des universités, des peuples autochtones, de communautés locales et des jeunes, dans le but d’élaborer des stratégies de gestion, de conservation et de protection des écosystèmes et de la biodiversité.

 

Au sujet du Comité de la durabilité environnemental :

Le Comité de la durabilité environnementale se fait un devoir de contribuer à l’éducation, à la sensibilisation et à la promotion d’une culture de durabilité sur tout le campus. Il travaille sur la carboneutralité et la restauration du campus de la Laurentienne et de ses lacs d’ici 2030 dans le cadre de la Décennie des Nations Unies sur la restauration des écosystèmes. Nous voulons aider le Canada, Sudbury et l’Université Laurentienne à restaurer notre sol et notre eau dans la lutte contre le changement climatique et la perte de la biodiversité.

 

L’atelier de conception de l’École d’architecture McEwen emmène des étudiants de deuxième cycle à Delhi, en Inde, et dans l’ancienne ville fortifiée de Shahjahanabad, au cœur du vieux Delhi

L’atelier de conception de l’École d’architecture McEwen emmène des étudiants de deuxième cycle à Delhi, en Inde, et dans l’ancienne ville fortifiée de Shahjahanabad, au cœur du vieux Delhi

Des propositions de conception architecturale urbaine prennent corps grâce à une subvention de développement Savoir accordée par le CHSR.

(20 décembre 2022) - « Ce n’était que, lorsque l’avion a touché terre à Delhi, j’ai vraiment senti à quel point cette expérience allait être géniale pour les étudiants », a confié la professeure de l’École d’architecture, Shannon Bassett. 

Le 17 décembre 2022, les étudiants en première année du programme de maîtrise en architecture, inscrits à l’atelier de conception de Shannon Bassett, professeure de l’École d’architecture McEwen de l’Université Laurentienne, ont présenté leurs conceptions architecturales et urbanistiques portant sur la vieille ville fortifiée de Delhi. Pour élaborer ces propositions, ces étudiants de maîtrise ont su mettre à profit leur séjour en Inde, du 7 au 22 octobre. Le groupe, bien que principalement basé à New Delhi, s’est également rendu dans d’autres villes importantes témoins de cas exemplaires de pratiques durables en matière d’architecture et de conception urbanistique. 

Alors qu’il était en Inde et travaillait de concert avec des professeurs et des étudiants de la célèbre Delhi School of Planning and Architecture, le groupe a rencontré des élus, des parties prenantes et des membres de la collectivité locale ayant contribué aux conceptions en cours de réalisation. Celles-ci s’inscrivent dans le cadre d’une importante subvention de développement Savoir accordée par le Conseil de recherches en sciences humaines et de l’atelier « Reducing Risk, Raising Resilience: Recovering the Public Spaces of Shahjahanabad Through Participatory Conservation and Ecological Urbanism. » 

« Étant axée sur la recherche conceptuelle à orientation pratique, cette subvention nous permet d’aborder les problèmes que connaît Shahjahanabad, la vieille ville fortifiée de Delhi, c’est-à-dire le délabrement et la dégradation de l’architecture, ainsi que l’éco-fragmentation d’un tissu urbain et d’un paysage culturel autrefois résilients sur le plan écologique, grâce à ses réseaux d’espaces publics interreliés innovants et durables, a indiqué Mme Bassett. Nous espérons pouvoir contribuer à façonner l’environnement bâti et sa durabilité à long terme, tout en servant de cas utile au chapitre de pratiques exemplaires. »

Dans le même esprit, Natalia Sawant, étudiante à la maîtrise, originaire de Mumbai, en Inde, qui a grandi à Dubaï, aux Émirats arabes unis, a déclaré : « Participer à cet atelier d’études supérieures a été, pour moi, une expérience très enrichissante. Au fil des travaux de fond et des recherches sur le terrain, menés à diverses échelles, nous avons pu organiser des interventions ingénieuses propres à renforcer ou à améliorer la structure actuelle et historique du vieux Delhi dans son contexte urbain. Le séjour en tant que tel a grandement contribué au processus de conception, en nous ayant incités à réfléchir au contexte plus large et hautement culturel qu’est l’architecture dans un milieu international. »

Évoquant sa participation, un autre étudiant, Jan Paolo Masangkay, originaire de Manille, aux Philippines, a déclaré : « Le voyage a été pour beaucoup une expérience révélatrice, dans la mesure où la culture de New Delhi était tout à fait différente de celle que nous connaissons dans le Grand Sudbury. Cette dimension immersive a conduit beaucoup d’entre nous à penser à leurs interventions architecturales, à les étudier et à les concevoir de manière à privilégier et à mettre en valeur la richesse à la fois du passé, de la culture et du peuple indien. »

Lors de leur séjour et souhaitant étoffer leur formation sur le terrain, les étudiants et Mme Bassett ont pu se rendre à d’autres villes de l’Inde, ainsi qu’à des sites classés au patrimoine mondial, les escales étant notamment Chandigarh (une nouvelle ville), Taj Maha et le fort d’Agra à Agal, Fatehpur Sikri et Jaipur (la ville d’eau). « Je suis très fière de ces étudiants qui, je pense, se sont également beaucoup amusés, a déclaré Mme Bassett. L’expérience du voyage leur a permis de resserrer les liens et je pense qu’ils ont bien aimé l’avantage que revêt l’apprentissage en dehors de la salle de classe. »  

Mme Bassett explique que, à mesure que le projet se développe, elle compte retourner à Shahjahanabad avec plusieurs étudiants de maîtrise pour aider à la mise en œuvre des propositions de conception et les présenter à la collectivité, aux parties prenantes et aux représentants élus. Il s’ensuivra une publication ainsi qu’une exposition itinérante dans laquelle figureront les propositions de conception faites par les étudiants.

Pour en savoir plus, veuillez consulter le site Web du projet ou écrire à Shannon Bassett, à sbassett@laurentian.ca.

Le Conseil des gouverneurs de l’Université Laurentienne nomme Mme Tammy Manitowabi

Le Conseil des gouverneurs de l’Université Laurentienne nomme Mme Tammy Manitowabi

L’ex-directrice des opérations de Sagamok Anishnawbek est la plus récente membre à se joindre au Conseil.

(15 décembre 2022) - Le Conseil des gouverneurs de l’Université Laurentienne a ajouté à son effectif une autre leader communautaire chevronnée en nommant Mme Tammy Manitowabi à un mandat de trois ans qui commence ce mois-ci.
 
« Nous sommes chanceux qu’une autre dirigeante de la communauté se retrousse les manches pour prêter un soutien à l’Université Laurentienne sur la voie tracée, a exprimé le président du Conseil des gouverneurs, Jeff Bangs. Nous continuons à assurer le renouvellement du Conseil et comptons faire d’autres annonces similaires au cours des prochains mois. »
 
Au sujet de Mme Tammy Manitowabi
Ex-directrice des opérations de Sagamok Anishnawbek, Mme Manitowabi était responsable de nombreux aspects liés à la Première Nation de Sagamok, notamment les relations communautaires, la gestion financière, l’administration publique et la planification stratégique. Diplômée du programme d’administration publique et de gouvernance de l’Université métropolitaine de Toronto, elle a reçu une formation avancée en gestion de projet, vie privée, développement communautaire et gouvernance et, à titre de vérificatrice principale, sur l’Organisation internationale de normalisation. Elle a acquis plus de 25 ans d’expérience auprès d’organismes de Premières Nations et de conseils tribaux.

L’UL nomme aux postes intérimaires de rectrice et de vice-rectrice aux études deux administratrices accomplies

L’UL nomme aux postes intérimaires de rectrice et de vice-rectrice aux études deux administratrices accomplies

Mmes Sheila Embleton et Brenda Brouwer sont prêtes à diriger la prochaine phase de transformation à l’UL

7 décembre, 2022, Sudbury (ON) – Tourné avec confiance vers l’avenir d’un établissement financièrement stable, le Conseil des gouverneurs de l’Université Laurentienne est heureux d’annoncer les nominations de Mme Sheila Embleton, Ph.D., au poste intérimaire de rectrice et de Mme Brenda Brouwer, Ph.D., au poste intérimaire de vice-rectrice aux études. Elles travailleront en parallèle et entreront en fonction le 1er janvier 2023.

Suivant de près l’émergence de la Laurentienne de la procédure aux termes de la LACC, ces nominations signalent que l’histoire de redressement de l’Université Laurentienne en est à un nouveau chapitre pertinent.

« Nous devons accomplir beaucoup de travail en peu de temps, a dit le président du Conseil des gouverneurs, M. Jeff Bangs, et nous sommes chanceux d’avoir trouvé une universitaire chevronnée comme Mme Embleton pour piloter notre établissement pendant cette importante phase de transformation. Elle est une dirigeante reconnue qui s’est forgé une réputation en matière de transparence et d’établissement de solides relations, qualité que nous estimions indispensable pendant le processus de recrutement. »

Lauréate de nombreuses distinctions soulignant ses contributions universitaires, dont la Médaille du jubilé de diamant de la reine Elizabeth II, Mme Embleton est professeure et chercheuse distinguée de linguistique à l’Université York et membre de la Société royale du Canada. À l’Université York, elle a occupé le rôle de vice-rectrice aux études (de 2000 à 2009) et de doyenne associée de la Faculté des arts (de 1994 à 2000).

« J’ai toujours estimé que l’Université Laurentienne tient une place exceptionnelle et enviable dans l’écosystème de l’éducation postsecondaire au Canada, a exprimé Mme Embleton, et je me fais un point d’honneur d’assumer ce rôle pendant cette période critique. Je m’engage à être une présence unificatrice, à favoriser une meilleure collégialité et à miser sur la force de l’identité triculturelle et du mandat bilingue de cet établissement. »

Se joindra à elle à l’Équipe de gestion Mme Brenda Brouwer, Ph.D., universitaire accomplie possédant une vaste expérience administrative. Au début de cette année, elle a été nommée conseillère principale de l’innovation universitaire au secteur des sciences de la santé de l’Université Queen’s, après avoir été pendant presque deux ans doyenne intérimaire de la Smith School of Business et exercé pendant huit ans les fonctions de vice-rectrice adjointe et doyenne des études supérieures, veillant à l’élargissement des titres de compétences et des ressources appuyant la réussite universitaire. En 2018-2019, elle a effectué un prêt de service comme chef des partenariats universitaires au Victor Institute for Artificial Intelligence afin d’affermir les relations entre les universités et les secteurs industriels de l’Ontario et cultiver les talents appuyant le secteur d’intelligence artificielle en éclosion.

Professeure des sciences de la réadaptation et des neurosciences, Mme Brouwer a reçu des prix pour l’excellence en enseignement et ses contributions de recherche en matière de contrôle de mouvements suivant un accident vasculaire cérébral.

« Au nom du Conseil et de toute la communauté universitaire, je tiens à remercier Mmes Tammy Eger et Céline Larivière de leur service à l’Université, a ajouté M. Bangs. Elles ont redoublé les efforts à un moment critique et, lorsqu’elles reprennent leurs fonctions respectives de vice-rectrice à la recherche et de doyenne de la Faculté d’éducation et de santé, seront en mesure de fournir un encadrement à nos nouvelles dirigeantes. »

Parallèlement à l’entrée en fonction de Mmes Embleton et Brouwer, on amorcera prochainement le procédé pour recruter les titulaires permanents de ces postes. Ce procédé est orienté par un cadre rigoureux et transparent auquel participent des groupes d’intervenants internes et externes.

Des membres de la population étudiante font valoir leurs talents au profit de la Société des timbres de Pâques de l’Ontario

Des membres de la population étudiante font valoir leurs talents au profit de la Société des timbres de Pâques de l’Ontario

La communauté Laurentienne récolte des fonds dans le cadre d’une activité de la Vie en résidence.

(6 décembre, 2022) - Le 18 novembre 2022, l’Université Laurentienne a présenté le spectacle communautaire annuel « LU’s Got Talent » qui met en valeur les merveilleux talents de ses étudiants. Cette année, l’honneur de meilleure artiste a été décerné à Olivia Kyle, étudiante de troisième année du programme de Restoration Biology qui fait de la danse écossaise. Le deuxième prix a été remis à Heidi Dunbar, étudiante de cinquième année en Behavioural Neuroscience dont les talents vocaux ont impressionné les spectateurs. En outre, l’étudiant de cinquième année en Psychology, Bryan Ribey, s’est classé en troisième place pour ses talents de chant et de piano.

Ce sont des dirigeants étudiants de l’équipe de la Vie en résidence qui planifient et mettent à exécution ce spectacle, depuis longtemps une activité annuelle très attendue sur le campus vers la fin du trimestre d’automne. À partir de la première édition en 2002, toutes les sommes recueillies sont remises à la Société des timbres de Pâques de l’Ontario, organisme caritatif offrant des programmes et services aux jeunes de la province qui ont des invalidités physiques afin de rehausser leur autonomie, leur accessibilité et leur intégration. Cette année, un total de 957 $ a été récolté pour le programme « Send a Kid to Camp » de la Société des timbres de Pâques de l’Ontario. Celui-ci accorde aux jeunes la possibilité de participer à un camp d’été leur permettant de découvrir de nouvelles capacités physiques tout en nouant des amitiés, s’adonnant à de nouvelles activités et naviguant un milieu adapté à leurs besoins exceptionnels.

Jusqu’à présent, le spectacle LU’s Got Talent a mobilisé 54 715 $ pour la Société des timbres de Pâques de l’Ontario.

« Mon expérience de LU’s Got Talent a été extraordinaire, a expliqué la grande lauréate de cette année, Olivia Kyle, qui est heureuse d’avoir eu l’occasion de participer au spectacle. Pour mon numéro, j’ai fait de la danse écossaise, style que je pratique au niveau professionnel de compétition depuis que je suis très petite. Quel bon sentiment de partager quelque chose que j’aime tellement avec mes pairs tout en aidant à amasser des fonds pour la Société des timbres de Pâques de l’Ontario. »

Avant la présentation des gagnants sur la scène de l’Auditorium Fraser à l’Université, l’administratrice régionale de la Société des timbres de Pâques de l’Ontario, Carmen Bazinet, a accepté avec reconnaissance les sommes recueillies pendant l’activité de cette année. « Après une interruption de deux ans à cause de la pandémie de la COVID-19, le spectacle a été relancé avec des talents éclatants, a-t-elle expliqué, et j’ai eu l’honneur d’y participer comme spectatrice. Au nom de la Société des timbres de Pâques de l’Ontario, je tiens à remercier le comité organisateur de son travail assidu à préparer cette activité ainsi que les étudiants de la Laurentienne de leur appui du programme Send a Kid to Camp. J’ai déjà hâte de voir les merveilleux talents des étudiants l’an prochain. »

Le jury du spectacle de cette année était composé de Mme Bazinet et de trois autres membres de la communauté Laurentienne : 

Félicitations à tous les étudiants de talent qui ont participé à cette merveilleuse activité de la Vie en résidence ainsi qu’à toutes les personnes qui y ont apporté une contribution.
 

 

Une équipe dirigée par des étudiants se voue à apporter bénévolement des services d’intervention d’urgence sur le campus de la Laurentienne

Une équipe dirigée par des étudiants se voue à apporter bénévolement des services d’intervention d’urgence sur le campus de la Laurentienne

Les intervenants de l’EIUCUL visent avant tout à aider les membres de la communauté.

(1 décembre, 2022) - S’il y a une urgence médicale sur le campus, l’Équipe d’intervention en cas d’urgence à l’Université Laurentienne (EIUCUL) est prête à passer à l’action. L’équipe apporte de l’aide aux membres de la population étudiante, du public, du personnel ou du corps professoral de la Laurentienne qui ont besoin de services d’intervention d’urgence.

L’EIUCUL est une équipe bénévole dirigée par des étudiants et composée de 28 membres de la population étudiante qui s’engagent à apporter rapidement des services d’intervention d’urgence partout sur le campus. Les services sont offerts tous les jours, 24 heures sur 24, pendant l’année universitaire. Bien qu’elle ne vise pas à remplacer les services d’urgence assurés par un appel au 9-1-1, l’équipe vient compléter ceux-ci ainsi que les autres services professionnels de santé et de bien-être offerts sur le campus.

Les personnes qui ont besoin des services de l’EIUCUL peuvent communiquer avec elle de n’importe quel endroit du campus, car l’équipe se rend partout, de l’Édifice Ben-Avery jusqu’au Centre pour la vitalité des lacs Vale.

L’EIUCUL assure une formation de premier intervenant aux étudiants bénévoles par l’intermédiaire de la Croix-Rouge canadienne. Ainsi, les membres de l’équipe peuvent apporter un secours dans beaucoup de situations exigeant une aide médicale, qu’il s’agisse d’un genou égratigné ou d’une situation grave.

En offrant des soins préparamédicaux selon des paramètres, les étudiants bénévoles sont souvent en mesure de fournir des soins médicaux plus rapidement que les services 9-1-1. Il peut être une question de vie ou de mort dans l’espace de quelques secondes dans des circonstances graves. Puisque l’EIUCUL comprend combien le temps peut être critique lors d’une urgence médicale, elle travaille constamment pour assurer les plus brefs délais d’intervention possibles et communique, au besoin, avec les services 9-1-1.

La coordonnatrice de l’EIUCUL et étudiante de troisième année en biologie biomédicale originaire de Belleville (Ontario), Jenna O’Neill est enthousiasmée par son rôle. « Il est important pour moi d’offrir ce précieux service à nos étudiants, a-t-elle exprimé. Mon travail de bénévolat avec l’EIUCUL est une merveilleuse occasion d’en apprendre davantage sur les carrières dans ce domaine. »

« Être membre de l’équipe de l’EIUCUL ouvre aux étudiants qui s’intéressent à la médecine ou à des domaines connexes la possibilité de s’initier aux soins préhospitaliers, a-t-elle expliqué. C’est aussi une occasion de nouer des amitiés et de participer activement à notre communauté. » 
Les personnes qui veulent participer à l’EIUCUL peuvent écrire à lucert@laurentian.ca, la trouver sur Facebook ou Instagram ou passer par son bureau dans la salle G7 de la Résidence des étudiants célibataires.

S’il y a une urgence médicale ou de santé mentale sur le campus, on peut appeler l’EIUCUL au 705-562-5456.

L’équipe du Service de sécurité du campus tient aussi à cœur la santé et la sécurité de la communauté du campus et est à sa disposition au 705-673-6562.

Nous tenons à rappeler à la communauté de l’ensemble de ressources et de services du campus touchant la santé et le bien-être sur les plans physique et mental, comme le counselling, le Service de santé et de bien-être, les Services d’accessibilité, le Programme de bien-être par les pairs, le Bureau des affaires étudiantes autochtones et le Bureau d’équité, de diversité et des droits de la personne (BEDDP). 
 
Tous les jours de l’année, 24 heures sur 24, les étudiants de la Laurentienne ont accès à un soutien gratuit, immédiat et confidentiel en santé mentale en composant le 1-844-451-9700 ou en consultant myssp.app/keepmesafe/fr/home.
 

Le Conseil des gouverneurs de l’Université Laurentienne ajoute l’expertise de quatre nouveaux membres

Le Conseil des gouverneurs de l’Université Laurentienne ajoute l’expertise de quatre nouveaux membres

Les nouveaux gouverneurs possèdent de l’expertise en éducation, droit, communications et santé

(1er décembre, 2022) - Le Conseil des gouverneurs de l’Université Laurentienne est heureux d’accueillir récemment quatre nouveaux membres, à savoir Aaron Barry, André Guay, Angela Recollet et Laura Kurkimaki, pour des mandats de trois ans.
« Nous nous réjouissons de voir rehausser l’expérience et l’expertise de notre Conseil grâce à la nomination de ces leaders exceptionnels, a dit le président du Conseil des gouverneurs, M. Jeff Bangs. Le renouvellement du Conseil est un élément essentiel de notre engagement envers la bonne gouvernance et pour que les gens aient confiance que l’Université est sur le bon chemin. Ceci représente un important pas dans cette direction. »

Aaron Barry a tenu divers postes de direction depuis huit ans, notamment comme directeur du St-Albert Adult Learning Centre, de Marymount Academy et, plus récemment, de St. Charles College. Il a dirigé avec succès quelque 130 membres du personnel en avançant la pédagogie pour réagir efficacement aux conditions pendant la pandémie. Il a été auparavant enseignant au palier secondaire de la Sudbury Catholic District School Board et est titulaire d’un baccalauréat ès sciences spécialisé en chimie de l’Université Laurentienne, d’un baccalauréat en éducation de l’Université Lakehead et d’une maîtrise en administration des affaires (finances) de la Charles Sturt University.

André Guay a été pendant trois décennies juge de la Cour de justice de l’Ontario, Région nord-est, District de Sudbury, jusqu’à sa retraite en 2021. Il a lancé sa vie professionnelle à titre d’enseignant au secondaire à Kampala, en Uganda, avant de poursuivre une carrière en droit. Au cours des dernières décennies, il a participé à bon nombre de programmes et d’activités communautaires, y compris le Sudbury Action Centre for Youth, le Sudbury Restorative Justice Program, le Club de soccer du Grand Sudbury et la paroisse de l’Université de Sudbury.

Angela Recollet est E-niigaanzid, chef de la direction, du Centre de santé Shkagamik–Kwe, femme ojibwée de la réserve non-cédée de Wikwemikong et membre de la Première Nation de Wahnapitae. Elle a tissé des liens profonds avec la Laurentienne en y ayant obtenu un diplôme de la Faculté des arts et dirigé le Bureau des affaires autochtones de 1994 à 2010. Elle a acquis une vaste expérience de travail auprès des communautés autochtones à titre de porte-parole en éducation et en améliorant leurs conditions générales de vie et de santé.
 
Laura Kurkimaki est directrice d’Earnscliffe Strategies, un chef de file canadien reconnu en communications stratégiques, relations gouvernementales et sondages d’opinion. Originaire de Sudbury, où elle a fréquenté l’école primaire et secondaire, elle a récemment exercé les fonctions de secrétaire principale auprès du chef de l’opposition officielle et a joué plusieurs rôles dans le Parti conservateur du Canada pendant sa carrière, notamment celui de directrice suppléante de la campagne nationale. Elle est titulaire d’un baccalauréat en science politique et d’une maîtrise en gestion politique de l’Université Carleton.

L’Université Laurentienne émerge fructueusement de la procédure en vertu de la LACC

L’Université Laurentienne émerge fructueusement de la procédure en vertu de la LACC

Une solide base financière afin de servir la population étudiante, le personnel, le corps professoral et la communauté pour les prochaines générations

28 novembre 2022 – L’Université Laurentienne a fructueusement parachevé le processus de restructuration aux termes de la LACC et s’est dégagée des procédures judiciaires amorcées le 1er février 2021. Cette étape majeure permet à la Laurentienne de continuer à collaborer avec ses intervenants clés pour se rebâtir en s’appuyant sur un solide fondement financier.

« Bien qu’il reste beaucoup de travail ardu à accomplir et des plaies à guérir, nous émergeons aujourd’hui plus robuste grâce à des protections qui nous assurent un avenir durable plus transparent et englobant, a dit le président du Conseil des gouverneurs, M. Jeff Bangs. La restructuration de notre gouvernance, l’amélioration de notre fonctionnement et l’observation des recommandations de la vérificatrice générale nous garderont sur la bonne voie, mais surtout, nous devons nous engager à faire preuve de respect à l’égard de toutes les parties prenantes de l’Université en prenant les décisions clés touchant l’avenir. »

« Nous nous consacrons à inspirer à nouveau la fierté en la Laurentienne et à regagner la confiance de nos nombreux intervenants et de la communauté du Grand Sudbury, a souligné la rectrice et vice-chancelière intérimaire, Mme Tammy Eger. Nous y parviendrons par nos actions dans les mois et années à venir en formulant notre plan stratégique et poursuivant la transformation organisationnelle. Les étudiants et leurs parents peuvent avoir confiance en leur décision de choisir la Laurentienne pour les études postsecondaires. »

L’Université est placée pour entreprendre le processus de développement du prochain plan stratégique et mettre en œuvre les recommandations touchant le fonctionnement et la gouvernance. Elle procédera tout en consultant activement les intervenants, dont, entre autres, les étudiants et parents, le corps professoral, le personnel, les partenaires syndicaux, les universitaires retraités, les diplômés, les donateurs, les Premières Nations, Métis et Inuits, les francophones, les partenaires gouvernementaux et la communauté du Grand Sudbury.

« L’avenir de la Laurentienne est prometteur, a ajouté Mme Eger. Nous avons du travail à faire pour transformer notre établissement, mais le chemin à parcourir est clairement tracé. Réaliser l’énorme potentiel dans notre communauté nous donne de l’inspiration. »

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