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L’Association des étudiants et étudiantes francophones élit ses dirigeants pour 2022-2023

L’Association des étudiants et étudiantes francophones élit ses dirigeants pour 2022-2023

Hemliss Konan est élue comme présidente de l’AÉF.

(3 mai, 2022) - L’Association des étudiantes et étudiants francophones (AÉF) a récemment tenu des élections afin de choisir ses leaders pour 2022-2023. Les nouveaux dirigeants entreront en fonction en mai et l’étudiante Hemliss Konan assumera le rôle de présidente. Étudiante étrangère de la Côte d’Ivoire en Afrique de l’Ouest, Mme Konan est inscrite à la troisième année en science politique et droit avec une mineure en criminologie

Dévouée au soutien de la population étudiante de l’UL, avant tout, l’AÉF défend les espaces et les intérêts des étudiants francophones et assure une représentation politique de ses membres à divers paliers de l’administration et du gouvernement. En outre, l’AÉF organise des activités de promotion et de célébration de la culture et des arts francophones.

Pendant son mandat à la présidence de l’AÉF, Mme Konan envisage de nombreux objectifs et s’exprime avec confiance en ce qui concerne le plaidoyer qu’elle fera pour les étudiants. « Je veux m’assurer que les Francophones sentent qu’ils peuvent véritablement célébrer leur culture sur le campus, a-t-elle dit. Je veux aussi défendre les intérêts des étudiants étrangers et subvenir à leurs besoins de toutes les façons possibles. » En plus de son rôle à l’AÉF, elle est membre de l’Association des étudiants africains et caribéens de l’Université Laurentienne (AÉACUL) et ambassadrice-étudiante auprès du Service de liaison et du programme keep.meSAFE et apporte un soutien scolaire aux étudiants d’expression française au Centre de la réussite universitaire.

Le recteur et vice-chancelier de l’Université Laurentienne, Robert Haché, Ph.D., a hâte de collaborer avec la nouvelle équipe de direction. « Les étudiants et leur réussite sont notre plus haute priorité à la Laurentienne, a-t-il dit. Les associations étudiantes contribuent de manière exponentielle à l’expérience étudiante et je tiens à féliciter les nouveaux dirigeants de leur engagement envers leurs pairs. Je suis en tout temps reconnaissant de l’importante contribution de nos leaders étudiants qui jouent un rôle essentiel à l’Université Laurentienne. »

Les autres membres de la population étudiante élus à la direction de l’AÉF pour 2022-2023 sont les étudiants de 3e année au programme d’administration des affaires, Nawfal Sbaa, vice-président des politiques, et El Hadji Baye Dame Diop, vice-président des affaires et services socioculturels. 

Le président sortant de l’AÉF, Simon Paquette, qui obtiendra au printemps son diplôme de B.Sc. avec spécialisation en biologie biomédicale avec mineure en théâtre, a confiance en la nouvelle équipe de direction. « L’AÉF continuera à faire preuve d’innovation et de créativité pour répondre aux besoins de ses membres, a-t-il affirmé. Je suis persuadé que l’AÉF saura s’adapter comme toujours aux obstacles qui se présentent. Les étudiants ont élu une excellente équipe qui fera très assurément de son mieux. J’ai hâte de voir ce qu’elle accomplira. »

M. Paquette a été président de l’AÉF pendant sa troisième et quatrième année d’études de premier cycle (2020-2021/2021-2022) à la Laurentienne. Il a aussi représenté la communauté LGBTQ2S+ au conseil de l’AEF en 2019-2020. 

Si des étudiants s’intéressent à participer à l’AÉF, les élections complémentaires auront lieu au début du trimestre d’automne 2022. L’Association générale des étudiantes et étudiants (AGÉ / SGA) et l’Association des étudiants aux études supérieures (AÉÉS) tiendront aussi des élections partielles à ce temps.

Tout le monde a une place dans le cercle

Tout le monde a une place dans le cercle

Marcie Romenco
MSW, Université de Toronto; HBSW, Université Laurentienne, RSW

« On ne quitte jamais la famille; on est toujours lié par les rêves, les connaissances et le vécu. On marche ensemble. La Laurentienne et le Nord sont ma famille et font partie de mon cercle. Ensemble, nous faisons face à l’avenir à titre d’amis familiaux qui guérissent en communauté dans le cercle. »

Je suis une femme crie omushkego du Nord. Il peut avoir beaucoup de défis à affronter en venant d’une collectivité éloignée. J’ai témoigné des forces et de la résilience de ma communauté et des effets du traumatisme intergénérationnel. Je voulais aider, mais surtout, voulais créer pour les gens une communauté en santé. Reconnaissant le besoin d’une formation, je me suis inscrite au Collège Northern pour préparer un diplôme de service social et ai tout de suite commencé à travailler dans des programmes résidentiels et de familles d’accueil, surtout auprès d’enfants et de familles autochtones. En peu de temps, je me suis rendu compte que ma formation bien intentionnée ne me permettait pas de faire le nécessaire. Il me fallait quelque chose de plus, mais j’ignorais de quoi il s’agissait.

Dans cette optique, j’ai demandé l’admission aux programmes d’English et d’Indigenous Social Work à l’Université Laurentienne. Jusque- là, ma formation s’est fondée sur une méthodologie et des perspectives occidentales selon lesquelles les personnes sont des clients, sans égard à leurs liens communautaires et culturels. En arrivant à la Laurentienne, je ne savais pas qu’il y avait des différences culturelles entre le programme que j’avais suivi et celui que je suivrais. 

J’ai eu un sentiment d’appartenance dès le premier contact avec le programme d’Indigenous Social Work. On ne présumait pas que j’allais m’y inscrire, mais plutôt, il y a eu une véritable discussion de mes aspirations et de ma volonté de servir la communauté. Je me suis inscrite au programme ce jour même.

Mon séjour à la Laurentienne a eu une incidence sur moi en tant que praticienne et personne en général. Le programme met l’accent sur les relations encourageantes, le renforcement holistique des personnes et l’autonomisation pour faciliter la guérison dans les communautés. Ces valeurs m’interpellaient; j’ai saisi la possibilité de faire partie d’une collectivité qui me préparerait à servir et à habiliter les personnes autochtones et à rehausser leur bien-être et l’endroit qu’ils considèrent comme leur chez eux.

À la Laurentienne, j’ai appris à être bien et à faire partie d’une communauté de guérison. J’ai appris les compétences de base en service social, à être curieuse et bienveillante, tout en considérant l’exercice de la profession d’une perspective circulaire n’ayant ni début ni fin. On m’a encouragée à avoir recours aux sources autochtones traditionnelles de connaissance et à mettre mes apprentissages en application dans mon travail. Les services sociaux aux Autochtones sont un exemple de travail social dans sa forme la plus pure. Imprégnés de culture, de traditions et de coutumes, ils sont fondés sur les relations et alignés sur les éléments connus dans les cercles autochtones comme l’abondance partagée et le respect réciproque des personnes, de la place et de la planète, aussi connus dans le monde occidental comme les déterminants sociaux de la santé.

Pour en arriver à une place de guérison et de service, j’ai dû continuer mon parcours d’apprentissage et découvrir des façons à guider les gens du traumatisme au bien-être. Pendant deux ans, j’ai préparé à l’Université de Toronto une maîtrise en service social (MSW) avec spécialisation en traumatisme et résilience autochtones. À l’heure actuelle, j’habite à Sudbury, travaille dans le Nord et parachève la première année d’études du doctorat en service social à l’Université de Toronto. Si ce n’était pas de la Laurentienne, aussi bien que de son engagement envers l’excellence en enseignement autochtone, mon histoire aurait peut-être été bien différente.

Aujourd’hui, ma vie est remplie et joyeuse. Je suis chargée de cours dans le programme de services sociaux pour les Autochtones à la Laurentienne et dans celui de MSW que j’ai suivi à l’Université de Toronto. Je suis aussi étudiante au doctorat en service social, mentor, mère, grand-mère et entrepreneure. L’amour, le respect, la réciprocité, la culture et les valeurs mondiales autochtones ont ancré ma vie et mon cheminement scolaire. Ma philosophie a toujours été d’aimer les gens – tous les gens – pour les inclure dans le cercle. Plus que jamais, je ressens, en tant que femme autochtone du Nord, qu’il est essentiel d’appuyer les programmes autochtones de l’Université Laurentienne afin de renforcer le cercle et assurer une guérison commune.

Les organismes de services sociaux et les établissements d’enseignement apprécient tout particulièrement les connaissances acquises par les diplômés de la Laurentienne et la façon dont ces derniers apportent des contributions positives à leur collectivité et partout dans le Nord. Les jeunes autochtones ont besoin d’un accès à une formation autochtone authentique, car elle constitue la voie menant à la guérison collective dans les communautés autochtones. Les personnes qui empruntent la voie partagée vers la vérité et la réconciliation doivent assurer que ces dernières ont accès et ont droit à une formation en service social qui est culturellement pertinente. En qualité de femme autochtone instruite, je suis au courant des incitations et des possibilités professionnelles qui s’ouvrent aux personnes qui quittent la région, mais je continue à m’investir dans l’éducation et mes responsabilités envers les collectivités autochtones du Nord. Miigwetch.

 

Marcie Romenco, MSW, Université de Toronto; HBSW, Université Laurentienne, RSW

Maamwizing  : « des gens qui collaborent »

Maamwizing  : « des gens qui collaborent »

Le mot anishinaabe « maamwizing » signifie « des gens qui collaborent ». Bien que la recherche soit souvent perçue comme une tâche accablante, intimidante, même solitaire, Maamwizing l’envisage différemment et apporte une expérience exceptionnelle aux étudiants. L’approche de l’Institut de recherche autochtone Maamwizing se définit par la découverte enracinée dans la collaboration et rend hommage aux perspectives mondiales autochtones dans le cadre de relations holistiques avec nii'kinaagaanaa (toutes nos relations). Cela comprend tout ce qui est par-dessus, en dessous et tout autour de nous, que nous intégrons à notre travail.

« Le partage de connaissances a toujours été une pratique traditionnelle des collectivités autochtones et dynamise les générations d’apprenants à explorer et à comprendre leur monde, explique la vice-rectrice associée à l’enseignement et aux programmes autochtones par intérim, Susan Manitowabi, Ph.D. Cette pratique est comparable à la cérémonie, car elle oriente notre parcours et nos relations avec les éléments. »

 

Back Row, L-R Ophelia O’Donnell, Alicia WIlliamson, Cheyenne Oechsler. Front Row, L-R Joey-Lynn Wabie, Susan Manitowabi, Marnie Anderson.
Arrière: Ophelia O’Donnell, Alicia WIlliamson, Cheyenne Oechsler.
Avant: Joey-Lynn Wabie, Susan Manitowabi, Marnie Anderson.

 

 

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Le Programme de communication scientifique collabore avec Science Nord, Horizon Santé-Nord et Eastlink afin de présenter « Northern MedTalks 2022 »

Le Programme de communication scientifique collabore avec Science Nord, Horizon Santé-Nord et Eastlink afin de présenter « Northern MedTalks 2022 »

L’activité propose des conférenciers qui sont prestataires de soins de santé dans le nord de l’Ontario.

(14 avril, 2022) - Le 21 avril 2022, à 19 h, le Programme de communication scientifique de la Laurentienne, Science Nord et Horizon Santé-Nord collaboreront avec Eastlink pour présenter Northern MedTalks 2022, série de conférences à rythme soutenu mettant en valeur dix prestataires de soins de santé dans le nord de l’Ontario. Chaque exposé de 10 minutes est coréalisé par le ou la prestataire de soins et les étudiants du programme de maîtrise en communication scientifique. La Laurentienne et Science Nord offrent conjointement ce programme pour lequel la coréalisation de cette activité est un projet de couronnement.

« Nous offrons, a expliqué la chargée de cours en communication scientifique et responsable des exposés de Northern MedTalks 2022, Michelle Reid, une expérience à la fois divertissante, captivante et inspirante que le public trouvera utile. » Pour réaliser l’activité, les prestataires de santé, qui mettent à contribution des perspectives fondées sur l’exercice de leur profession, sont jumelés avec des étudiants afin d’appuyer la présentation informative, accessible et intéressante de puissants récits en matière de soins de santé. Les étudiants en communication scientifique encadrent les prestataires de soins dans la communication du récit tout en assurant la conception d’éléments visuels complémentaires. 

Les prestataires de soins participants incluent entre autres des médecins de famille, des membres du personnel infirmier et paramédical et des neurochirurgiens. Les exposés seront donnés dans la Caverne Vale de Science Nord et diffusés en direct à la télévision communautaire d’Eastlink et sur la page Web de Science Nord. En outre, le Théâtre de la découverte et l’IMAXMD à Science Nord diffuseront aussi l’activité en direct. Les personnes qui y assistent auront l’occasion de rencontrer les conférenciers lors d’une heure sociale qui suivra l’activité à Science Nord.

« En 2019, la première activité Northern MedTalks a été présentée fructueusement, touchant et inspirant un public de tous les âges, a affirmé la directrice scientifique de Science Nord, Julie Moskalyk. Nous nous réjouissons d’élargir la portée de l’activité cette année en ajoutant la diffusion en direct, ce qui rehaussera l’accessibilité à ces puissants exposés et nous permettra de les enregistrer aux fins d’utilisation future. Science Nord est fier de faire valoir le travail des brillants étudiants du Programme de communication scientifique qui mettent à profit leurs compétences. »

Il s’agit de la deuxième fois que le Programme de communication scientifique s’allie à Science Nord pour présenter cette activité emballante.
 

 

La Laurentienne lance le Programme de bien-être par les pairs

La Laurentienne lance le Programme de bien-être par les pairs

La santé et le bien-être sont les plus hautes priorités de l’Université

(8 avril 2022) - La santé mentale est importante, car elle affecte nos sentiments, nos pensées et notre comportement. Elle a aussi une incidence sur notre prise de décisions et notre capacité de cadrer avec le stress et de gérer nos relations.

Des étudiants de la Laurentienne ont des répercussions positives sur le bien-être de leurs pairs. Même si beaucoup de ressources et de services sont axés sur la santé mentale et le bien-être, comme les Services de counselling, le Service de santé et de bien-être, les Services d’accessibilité, le Bureau des Affaires étudiantes autochtones, et le Bureau d’équité, de diversité et des droits de la personne (BEDDP), le Programme de bien-être par les pairs appuiera la santé mentale et le bien-être de manière exponentielle. Encore aux premières étapes de la mise en œuvre, le programme prend déjà de l’élan sur le campus.

Kayla Dibblee et Amalia Secenj sont parmi les nombreux membres de la population étudiante qui ont contribué à l’élaboration du programme. Kayla Dibblee est étudiante à la maîtrise en service social et diplômée en éducation physique et santé et éducation, tandis qu’Amalia Secenj parachève le trimestre final du programme de promotion de la santé.

« Nous offrons un encadrement et fixons des objectifs pour aider à appuyer la santé mentale et effacer la stigmatisation à cet égard sur le campus, a dit Mme Secenj en expliquant la mission du Programme de bien-être par les pairs. Nous nouons des relations d’appui entre les pairs que sont les étudiants. » Le programme vise à hausser de manière respectueuse et empathique la voix des communautés étudiantes du campus et à compléter les services professionnels qui y sont actuellement offerts. Une quarantaine d’étudiants se sont déjà inscrits à titre de pairs soutenant du programme qui favorisera les relations entre les pairs tout en offrant en ligne des ressources de soutien.

« Le soutien entre les pairs a une grande valeur, a ajouté Mme Dibblee. Le pouvoir et le savoir découlent des expériences vécues et les étudiants, surtout ceux qui ont reçu la formation appropriée, peuvent apporter un excellent soutien à leurs camarades de cours. Ils comprennent l’expérience étudiante, car ils la vivent aussi. »

« Les étudiants s’intéressent aux autres étudiants, a exprimé la coordonnatrice de la réception des questions, de l’appui et des relations communautaires au BEDDP, Stephanie Harris. Ils s’intéressent à créer un environnement dans lequel tout le monde se sent accueilli et respecté. »

« Mon équipe et moi nous réjouissons de collaborer avec des étudiants enthousiasmés par la santé mentale, a dit la gestionnaire des Services d’accessibilité et de counselling, Isabelle Chaussé. Nous avons réservé un espace au Service de counselling pour le Programme de bien-être par les pairs où les étudiants-pairs joueront un rôle essentiel dans notre modèle de prestation de services. Le programme rehaussera pour les étudiants le sentiment d’être vus, entendus et compris. »

Coordonnées de divers services aux étudiants :

Services de counselling : 705-675-1151, poste 6506 ou bienetredespairs@laurentienne.ca  
Services d’accessibilité : 705-675-1151, poste 3324 ou accessibilityservicesinfo@laurentienne.ca 
Bureau des Affaires étudiantes autochtones: 705-675-1151 poste 4052 ou aea@laurentienne.ca 
Bureau d’équité, de diversité et des droits de la personne : 705-675-1151, poste 3427 ou edhr@laurentienne.ca 

Les membres de la population étudiante peuvent aussi appeler en tout temps les Services d’intervention d’urgence au 705-675-4760 et Allô j’écoute au 1-866-925-5454. 

 

Le Conseil des gouverneurs de l’Université Laurentienne nomme trois nouveaux membres et remercie les membres sortants

Le Conseil des gouverneurs de l’Université Laurentienne nomme trois nouveaux membres et remercie les membres sortants

(7 avril 2022) - L’Université Laurentienne est heureuse d’accueillir trois nouveaux membres à son Conseil des gouverneurs et remercie six membres sortants de leurs contributions.

En se joignant au Conseil des gouverneurs, Judy Gougeon, Vernon Cameron et David Harquail apportent l’expertise et les compétences nécessaires pour faire avancer le plan de transformation de l’Université. Les membres sortants sont : Maxim Jean-Louis, Cathy Modesto, Brian Montgomery, Guy Labine, Gerry Bilodeau et Debbi Nicholson.

« Au nom du Conseil des gouverneurs de l’Université Laurentienne, je suis heureux de souhaiter la bienvenue à nos trois nouveaux membres qui apportent une expérience exceptionnelle, a dit le président intérimaire du Conseil, M. Jeff Bangs. Je tiens à remercier les membres sortants de leur bénévolat, surtout en cette période où l’Université continue de naviguer dans sa restructuration. »

 

Membres nommés au Conseil

Judy Gougeon

Judy Gougeon, diplômée de l’Université, est experte en assurance et directrice des assurances commerciales nationales pour BrokerLink. Elle a toujours été active au sein de la communauté. Elle a en effet siégé aux conseils de la Fondation communautaire de Sudbury, du Club de ski Adanac et du YWCA.

 

Vernon Cameron

Dirigeant chevronné, Vernon Cameron a passé les dix-neuf dernières années aux États-Unis dans les secteurs public et privé, et douze ans à la tête de sociétés de capital-investissement à titre de président et de président-directeur général.

 

David Harquail

David Harquail préside le Conseil d’administration de la Franco-Nevada Corporation. Il possède plus de 35 années d’expérience en tant que membre de conseils d’organismes publics et sans but lucratif et de groupes de travail consultatifs. Ce grand bienfaiteur de l’École des sciences de la Terre et de son Centre de recherche en exploration minérale (CREM) à l’Université Laurentienne, participe depuis longtemps à l’amélioration de l’Université.

Les gagnants au Symposium de recherche des cycles supérieurs sont annoncés

Les gagnants au Symposium de recherche des cycles supérieurs sont annoncés

Divers thèmes ont été examinés pendant cette activité d’une semaine.

(30 mars, 2022) - Du 21 au 25 mars 2022, l’Association des étudiants des cycles supérieurs de la Laurentienne, appuyée du Bureau des études supérieures, a organisé le Symposium de recherche des cycles supérieurs « Découverte et dissémination », mettant en valeur les projets variés de recherche d’étudiants inscrits aux programmes de maîtrise et de doctorat. Les exposés ont témoigné de l’ampleur et de la portée des recherches effectuées à l’Université Laurentienne.  

Les prix décernés lors du symposium ont souligné les meilleurs exposés dans diverses catégories jugées par les étudiants du programme de communication scientifique

  • Faculté des arts : Sarah de Blois (Ph.D. Human Studies and Interdisciplinarity), « Gendered experiences of women in mining: Challenging resistance to acceptance and respect »
  • Faculté d’éducation et de santé : Taylor Watkins (M.A. Interdisciplinary Health), « Supporting Healthy Pregnancies: Understanding Pregnant Women and New Mothers’ Perspectives Regarding Fetal Alcohol Spectrum Disorder Campaigns to Inform Effective and Non-Stigmatizing Prevention Approaches in Northeastern Ontario »
  • Faculté des sciences, de génie et d’architecture : Kyle Vincent (M.Sc. Biology), « Weaving Indigenous Knowledge and Western Science to Investigate the Impacts of Railways on Wildlife »
  • Exposé de langue française : Léa Fieschi-Méric (Ph.D Écologie boréale), « Améliorer la conservation des amphibiens grâce à l’étude de leur microbiome cutané »
  • Exposé à contenu autochtone : Kyle Vincent (M.Sc. Biology), « Weaving Indigenous Knowledge and Western Science to Investigate the Impacts of Railways on Wildlife»

La gagnante du Concours de thèse en 3 minutes (3MT), Sarah de Blois, doctorante au programme de Human Studies and Interdisciplinarity, a été choisie par les juges Markus Schwabe (animateur, CBC Radio), Leah Britt (ancienne et avocate, Lacroix Lawyers / Avocats) et Cindy Fowler (ancienne et gestionnaire des sites institutionnels, Plan A Long Term Care Staffing and Recruiting). Elle est aussi lauréate du Prix du choix du public et participera à la finale provinciale à l’Université de Guelph, le 4 mai 2022, où elle prononcera « Women, Mining, and Gender: Experiences from Sudbury, Ontario ».

« Quelle semaine dynamique pour les recherches aux cycles supérieurs à la Laurentienne, a exprimé avec gratitude le président de l’AECS et étudiant à la maîtrise en Biology, Paul Marchetta. Je remercie tous les participants dont les recherches ont contribué à cette semaine remarquable et reconnais tout particulièrement les membres dévoués de la population étudiante et du personnel qui ont aidé à organiser l’activité aussi bien que les professeurs qui épaulent les étudiants tout au long de leurs études supérieures. »
 

 

Une étude à la Laurentienne fait voir le rôle de l’urbanisation dans l’évolution des plantes dans le monde

Une étude à la Laurentienne fait voir le rôle de l’urbanisation dans l’évolution des plantes dans le monde

L’étudiante de deuxième année en biochimie, Danica Levesque, figure parmi les chercheurs publiés dans la revue Science

(21 mars, 2022) - Les êtres humains refaçonnent les milieux dans lesquels ils vivent et les villes sont parmi les environnements les plus profondément transformés sur Terre. Une nouvelle étude démontre que les milieux urbains modifient en effet la manière dont la vie évolue.

Une étude pionnière dirigée par des biologistes évolutionnistes de l’Université de Toronto à Mississauga examine si une évolution parallèle se produit dans les villes partout dans le monde. Selon les résultats publiés dans la revue Science, le projet GLUE (Global Urban Evolution Project) a analysé des données recueillies par 287 chercheurs dans 160 villes de 26 pays ayant prélevé des échantillons de trèfle blanc dans leur ville et les régions rurales avoisinantes. L’étude comprend des échantillons de Sudbury, où les travaux et l’analyse de données ont été appuyés par le professeur de biochimie de l’Université Laurentienne, Thomas Merritt, Ph.D., Lila Elizabeth Merritt et l’étudiante de biochimie de deuxième année, Danica Levesque.

La recherche a trouvé les preuves les plus probantes que les êtres humains en général, et les villes plus précisément, sont une force directrice principale de l’évolution de la vie dans le monde. Les chercheurs ont découvert que le trèfle blanc évolue fréquemment à grandeur de la planète en réponse directe aux changements environnementaux qui se produisent dans les milieux urbains.

L’étude GLUE illustre que les conditions environnementales dans les villes ont tendance à se ressembler entre elles plutôt qu’à celles des habitats ruraux avoisinants. Ainsi, le centre-ville de Sudbury se compare mieux à bien des égards au centre-ville de Tokyo qu’aux terres agricoles et aux forêts qui bordent la ville. « Comme la génétique, l’évolution est complexe, a expliqué M. Merritt. Ainsi, plus nous avons d’exemples tirés du monde réel, plus il est facile d’expliquer et de comprendre les complexités de la génétique et de l’évolution. »

Les chercheurs de GLUE ont non seulement réussi à observer l’adaptation générale du trèfle aux villes, mais aussi à déterminer le fondement génétique de celle-ci ainsi que les facteurs environnementaux responsables de l’évolution. Le trèfle blanc produit de l’acide cyanhydrique comme mécanisme de défense contre les herbivores ainsi que pour rehausser sa tolérance au stress hydrique. L’étude GLUE a fait voir que le trèfle poussant dans les villes produit généralement moins de cette substance que le trèfle dans les régions rurales voisines à cause d’une adaptation constante aux milieux urbains.

Ce sont les changements liés à la présence d’herbivores et au stress hydrique dans les villes qui forcent le trèfle blanc à s’adapter différemment que les espèces de trèfle rural. Cela se constate dans les villes ayant des climats variés et a des répercussions qui dépassent largement l’humble trèfle.

« L’une des véritables forces de la Laurentienne, a expliqué M. Merritt, est que, sur le plan géographique, nous sommes à un point limite, car beaucoup d’espèces ne se trouvent pas bien plus au Nord que là où nous sommes. Même si cela peut être perçu comme un défi, du côté scientifique, notre emplacement est un avantage. Nous sommes en mesure de participer à des études comme celle-ci, car nous sommes situés à la limite nord de beaucoup de choses. »

Il est impressionnant de souligner que Danica Levesque a commencé à participer à l’étude GLUE quand elle n’avait que 16 ans et était élève de 11e année à l’École secondaire du Sacré-Cœur. À l’époque, elle a manifesté un intérêt pour la biochimie en communiquant avec la Laurentienne pour s’informer des possibilités de stage de recherche. « Danica est un véritable atout à cette étude, a affirmé M. Merritt. Il est incroyable comme professeur de voir un membre de la population étudiante générer son premier ensemble de données. C’est quelque chose qu’on n’oublie pas. » Cet été, Mme Levesque travaillera dans le laboratoire grâce à une Bourse de recherche de premier cycle du CRSNG.

« Ma participation à l’étude GLUE a été dynamisante, a exprimé Mme Levesque, aussi membre de l’équipe interuniversitaire de ski nordique, et constituait ma première expérience dans un laboratoire. Je me réjouis d’y participer, de me retrousser les manches, d’observer les résultats et d’apporter une contribution à l’étude. Jouer un rôle dans un projet de cette envergure est vraiment extraordinaire. »  

Ce projet est en fait un modèle de science inclusive. L’équipe GLUE est composée de femmes et d’hommes en nombre égaux, non seulement des chercheurs chevronnés, mais aussi des étudiants à tous les cycles et de tous les continents peuplés dans le monde. Cette publication n’est qu’un début pour l’équipe GLUE appuyant une collaboration mondiale inégalée.
 

 

L’Ordre des infirmières et infirmiers de l’Ontario approuve provisoirement un nouveau programme de transition permettant aux IAA francophones d’obtenir un baccalauréat ès sciences infirmières

L’Ordre des infirmières et infirmiers de l’Ontario approuve provisoirement un nouveau programme de transition permettant aux IAA francophones d’obtenir un baccalauréat ès sciences infirmières

L’Université Laurentienne et le Collège Boréal célèbrent l’agrément du programme passerelle.

(21 mars, 2022) - Le 3 mars 2022, l’Ordre des infirmières et infirmiers de l’Ontario a approuvé provisoirement un nouveau programme passerelle à l’intention des membres du personnel infirmier auxiliaire autorisé de langue française qui souhaitent préparer un baccalauréat ès sciences infirmières (B.Sc.inf.). Le programme permettra aux titulaires d’un diplôme de soins infirmiers auxiliaires (SIA) du Collège Boréal à préparer un B.Sc.inf. à l’Université Laurentienne en trois ans au lieu des quatre ans normalement requis. La mise au point du programme a été motivée par la pénurie en personnel infirmier autorisé dans le Nord de l’Ontario. 

L’Association canadienne des écoles de sciences infirmières (ACESI) a décerné au B.Sc.Inf. de la Laurentienne un agrément exceptionnel de sept ans, la plus haute distinction de l’organisme. Les étudiants qui suivent le programme profitent de mises à jour appuyant l’exercice actuel et futur de la profession en soins infirmiers.

Ce nouveau programme passerelle de SIA-IIA est adapté aux besoins particuliers en apprentissage des titulaires du diplôme collégial. « Le personnel infirmier de langue française est appelé à prodiguer d’excellents soins dans nos communautés francophones et du Nord, a expliqué la doyenne de la Faculté de l’Éducation et santé de la Laurentienne, Mme Céline Larivière, Ph.D. Le programme aidera à remédier à la pénurie actuelle en personnel infirmier. Je remercie Mmes Sylvie Larocque et Anne Marise Lavoie, ainsi que les membres du B.Sc.inf. et les collègues du Collège Boréal de leurs efforts inlassables pour le créer. »

« Les étudiantes et les étudiants d’aujourd’hui veulent de la flexibilité plus que jamais. Cette entente va bonifier l’offre de mobilité étudiante et s’inscrit dans notre engagement à faire partie de la solution pour contrer la pénurie de main-d’œuvre qualifiée et bilingue des professionnels de la santé en Ontario, a souligné la Vice-Présidente à l’Enseignement au Collège Boréal, Mme Lyne Michaud. Nous sommes fiers de former la relève de demain. »

Il existe effectivement de nombreuses ententes pédagogiques entre le Collège Boréal et l’Université Laurentienne et ce nouveau programme passerelle mise sur l’excellence de la programmation des deux établissements. Il est justement pertinent de célébrer pendant le Mois de la francophonie ce nouveau programme à l’intention des étudiants francophones. Il importe de souligner que les infirmières auxiliaires autorisées (IAA) diplômées de n’importe quel programme collégial sont admissibles à ce nouveau programme de transition. La Laurentienne incite en effet les IAA désireuses d’obtenir un B.Sc. en sciences infirmières en trois ans, plutôt qu’à l’issue des quatre années conventionnelles, à soumettre une demande d’admission.

Pendant l’année universitaire suivant l’octroi des premiers diplômes, l’Ordre des infirmières et infirmiers de l’Ontario effectuera un examen complet du nouveau Programme de baccalauréat ès sciences infirmières en français pour les IAA [programme passerelle].
 

L’Université Laurentienne célèbre une fructueuse Journée portes ouvertes

L’Université Laurentienne célèbre une fructueuse Journée portes ouvertes

Les étudiants éventuels ont exploré le campus et rencontré des employés, professeurs et étudiants.

(17 mars, 2022) - Samedi 12 mars 2022, l’Université Laurentienne a présenté une Journée portes ouvertes des plus réussies, accueillant au campus de nombreux étudiants éventuels et leur famille. Le campus brillait d’énergie, d’enthousiasme et de joie et les invités ont fait l’objet d’une attention personnalisée et d’une bienveillance qui caractérisent l’expérience Laurentienne.

« Je crois que samedi marquait un tournant pour nous en progressant de manière positive vers l’avenir et une nouvelle normalité, a dit le recteur et vice-chancelier, M. Robert Haché, Ph.D. Les inscriptions ont dépassé celles de la Journée portes ouvertes du printemps 2019, ce qui témoigne d’une solide confiance en la Laurentienne et ses antécédents à préparer les étudiants à de bonnes perspectives de carrière ainsi qu’à diplômer des leaders innovateurs compétents pour les communautés du Nord et ailleurs. » 

L’activité a été dirigée par le Service de liaison, premier point de contact pour les personnes s’intéressant aux programmes et services de l’Université. « Nous sommes très fiers des efforts inlassables de tous les membres de la population étudiante, du corps professoral et du personnel qui ont contribué à la journée, a souligné la coordonnatrice des activités et des communications de liaison, Mme Danielle Yasko-Pellerin. Notre équipe comprend un groupe dévoué d’étudiants-ambassadeurs bien renseignés qui ont assuré des visites guidées personnalisées du campus. » Les invités ont aussi eu l’occasion de discuter avec des membres dynamiques du corps professoral et du personnel des nombreuses unités de la Laurentienne.

Les visites guidées du campus se poursuivent cette semaine pour le congé de mars. Il est aussi possible de faire une visite guidée du lundi au vendredi, à 10 h et à 13 h 30, et le samedi, à midi, tout au long de l’année. Venir voir le campus est la meilleure façon d’avoir un avant-goût de la vie étudiante à l’Université Laurentienne pour les études de premier cycle ou des cycles supérieurs, car vous pouvez visiter les espaces d’études et d’apprentissage, les salles de cours, les laboratoires, les bibliothèques, les résidences, les services d’alimentaires et tout ce qui se situe entre eux.

 

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