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La première série de conférences du Fonds de patrimoine Leo-Gerard débutera en 2024

La première série de conférences du Fonds de patrimoine Leo-Gerard débutera en 2024

Le Centre de recherche sur la sécurité et la santé au travail (CRSST) est fier d’être l’hôte de cette série.

(5 janvier 2024) - Le Centre de recherche sur la sécurité et la santé au travail (CRSST) de l’Université Laurentienne est fier d’annoncer la première conférence qui lancera la série de conférences du Fonds de patrimoine Leo-Gerard. Mme Katie Goggins (Ph.D., CCPE) prononcera la conférence inaugurale lors de CROSHCon2024 : Sensibilisation aux maladies professionnelles, le 19 janvier 2024, à titre de conférencière principale. De plus, la conférence comprendra neuf présentations d’étudiants et de chercheurs afin de sensibiliser les gens aux maladies professionnelles, sur des sujets allant des vibrations et troubles musculo-squelettiques aux maladies liées à la chaleur en passant par les maladies infectieuses au travail. CROSHCon est présenté en ligne et la participation est gratuite.

M. Leo Gerard est bien connu à l’échelle internationale pour ses réalisations, notamment à titre de compagnon de l’Ordre du Canada et de président émérite du Syndicat international des métallos et pour sa contribution à l’établissement de la coalition BlueGreen Alliance aux États-Unis et au Canada. Au niveau local, son incidence sur la vie des gens de sa communauté est incontestable. À l’Université Laurentienne et au CRSST, M. Gérard a été un champion de la formation et de la recherche en santé et sécurité au travail. Il a présidé le Comité consultatif du CRSST depuis sa création en 2008, ainsi que coprésidé le Comité consultatif de Mirarco. Il a recueilli des milliers de dollars en financement de recherche et en bourses d’études, et il a défendu la santé et la sécurité au travail, l’égalité des sexes, les salaires décents, les pensions, les droits et la solidarité du travail dans le monde, ainsi que les questions de commerce et de justice sociale. À ce titre, en partenariat avec le Syndicat des métallos du Canada, l’Université a créé le Fonds de patrimoine Leo-Gerard pour perpétuer l’héritage marquant de M. Gerard en soutenant des conférences qui correspondent à son travail sur la défense des droits du travail et la santé et la sécurité au travail, et en fournissant du financement de bourses pour soutenir la formation des étudiants en santé et en sécurité au travail (SST) et en études sociales. Le CRSST est fier d’organiser et de gérer ce qui sera une série de conférences semestrielles en son nom.

 « Le Fonds de patrimoine Leo-Gerard a été créé par le Syndicat des métallos du Canada pour commémorer l’engagement de toute une vie à lutter pour les familles de travailleurs et les droits de ceux-ci dans le monde entier, a indiqué le président de la section locale 6500 des Métallos, M. Nick Larochelle. Le Syndicat des métallos s’engage à former la prochaine génération de dirigeants syndicaux et à fournir les outils, la formation et les possibilités dont ils auront besoin pour réussir. L’investissement prévu pour ce fonds vise à soutenir ces aspirations. »

Mme Katie Goggins, Ph.D., a été choisie comme conférencière inaugurale de cette série parce qu’elle représente bon nombre des idéaux défendus par M. Gerard. Elle est une leader mondiale dans la recherche sur l’exposition aux vibrations professionnelles. Elle mène des projets de recherche en travaillant directement avec les industries et les travailleurs, les aidant à résoudre leurs problèmes en milieu de travail. Elle est née et formée à Sudbury et, à ce titre, illustre le talent développé à la Laurentienne qui profite aux industries et aux travailleurs du nord de l’Ontario. Son discours portera sur les blessures et les maladies professionnelles induites par les vibrations.

« C’est un honneur de présenter la première conférence du Fonds de patrimoine Leo-Gerard, a dit Mme Goggins. En partageant les répercussions des vibrations professionnelles sur la santé et le bien-être des travailleurs, en examinant les stratégies de contrôle des vibrations transmises au corps entier et à la main, et en faisant le point sur la recherche de pointe sur les vibrations transmises par les pieds, j’espère améliorer la compréhension de ces facteurs critiques qui affectent les travailleurs du nord de l’Ontario et du monde entier. Mon objectif est non seulement de faire la lumière sur les risques pour la santé, mais également d’explorer des solutions innovatrices qui pourraient améliorer la sécurité sur le lieu de travail et de contribuer à l’héritage continu de Leo Gerard. »

Mme Sandra Dorman, Ph.D., directrice et chercheuse au CRSST, travaille aux côtés de M. Gerard depuis des années pour améliorer la santé et la sécurité des travailleurs du nord de l’Ontario. « Le CRSST et la Laurentienne doivent beaucoup à Leo, a souligné Mme Dorman. Il croyait fermement qu’un centre de recherche en SST était nécessaire dans le nord de l’Ontario et, en raison de son soutien, nous avons pu faire du CRSST une réalité, grâce à un investissement annuel du ministère du Travail, de l’Immigration, de la Formation et du Développement des compétences. Nous sommes honorés de lancer cette tradition en son nom et, grâce aux bourses d’études associées, de former beaucoup plus de professionnels en SST dans le Nord. »

CROSHCon 2024 : Sensibilisation aux maladies professionnelles se déroulera le 19 janvier 2024, de 8 h 30 à 15 h 15, heure de l’Est. Tout le monde peut y assister. L’inscription est offerte gratuitement sur crosh.ca/croshcon2024.

 

Au sujet de Mme Katie Goggins :
Mme Goggins est scientifique principale au CRSST et ses intérêts de recherche portent sur le rôle de la biomécanique, des facteurs humains et de l’ergonomie dans la santé et la sécurité industrielles et les maladies professionnelles. Plus précisément, elle étudie l’influence de l’exposition aux vibrations transmises par les pieds debout sur les travailleurs. Elle compte douze ans d’expérience dans le domaine des mesures de vibrations transmises au corps entier, aux mains et aux pieds. Mme Goggins représente le Conseil canadien des normes à titre d’experte auprès du Comité technique international sur « l’évaluation de l’exposition humaine aux vibrations du corps entier » (ISO/TC 108/SC 4). Elle est professeure associée à l’École de génie et de sciences informatiques Bharti et à l’École de kinésiologie et des sciences de la santé de l’Université Laurentienne et professeure à temps partiel en études sur la sécurité et l’environnement au Collège Cambrian. Elle est également ergonome professionnelle certifiée au Canada.

Au sujet du CRSST :
Fondé en 2008, le CRSST est un centre de recherche de l’Université Laurentienne. Il envisage le nord de l’Ontario comme un endroit où les milieux de travail s’allient pour assurer que, chaque jour, après le travail, chaque personne rentre chez elle en toute santé et toute sécurité. Sa mission est d’être un agent de l’innovation et de la découverte qui aide à résoudre des problèmes pertinents et critiques auxquels font face les industries du Nord afin qu’elles puissent éliminer les blessures et maladies professionnelles des milieux de travail. CROSHCon est la conférence annuelle du CRSST sur la santé et la sécurité.

Pleins feux sur les étudiants: Olaoluwa Julianah Abejide

Pleins feux sur les étudiants: Olaoluwa Julianah Abejide

Cette tenace mère de deux enfants réalise ses rêves universitaires.

(20 décembre 2023) - En tant que mère de deux enfants, nouvelle immigrante et photographe professionnelle, l’étudiante de cycles supérieurs, Olaoluwa Julianah Abejide, a beaucoup d’activités en cours. Malgré tout, Julianah (comme l’appellent ses amis) a récemment soutenu sa thèse et obtiendra une maîtrise en sciences informatiques de l’Université Laurentienne au printemps 2024.

Son parcours universitaire a commencé au Nigeria, où Julianah a obtenu un diplôme de premier cycle en informatique en 2010. Elle a ensuite déménagé à Sudbury en 2018 et s’est inscrite à la Laurentienne. « Jongler avec un programme de maîtrise avec de jeunes enfants n’est pas une promenade de santé, a déclaré Julianah. Je pense que mon histoire peut inspirer quelqu’un qui a abandonné ses objectifs d’études et l’inciter à faire vraiment ce qu’il veut. »

Julianah a développé une passion pour les STIM dès son plus jeune âge, et cela continue de la propulser aux cycles supérieurs. Même si Julianah savait qu’elle devrait faire des sacrifices pour sa famille tout en travaillant sur sa maîtrise, elle comprenait également les avantages de cette décision. « Quand je repense à tous les sacrifices que j’ai faits jusqu’à présent, a déclaré Julianah, cela a été loin d’être facile. Je sais toutefois qu’il y avait un grand bénéfice à en tirer. La famille n’a pas de prix. Une carrière en informatique et en technologie de l’information me donnera l’occasion de passer plus de temps avec ma famille et de participer aux activités de ma communauté. »

En plus de ses rôles exigeants de mère et d’étudiante aux cycles supérieurs, Julianah donne quand même la priorité à l’engagement communautaire. Elle a occupé un poste d’auxiliaire d’enseignement au début de son programme de maîtrise ainsi qu’un poste d’assistante pour le site Web au sein de l’équipe de Stratégie numérique de l’UL. « Lorsque nous aidons les gens et contribuons à notre communauté, dit-elle, c’est très valorisant et cela favorise notre épanouissement. » Ses nombreuses contributions à la communauté de la Laurentienne témoignent en effet de son dévouement à aider les autres.

Il est important pour Julianah d’utiliser son temps et son talent pour avoir des incidences positives sur sa communauté. Elle atteint cet objectif notamment grâce à son activité de photographe, Julianah Photography. Son amour pour la photographie découle du dévouement de son père à capturer l’instant présent lors des réunions de famille. « J’ai pu utiliser la photographie pour faire sourire les gens. Cela va au-delà de prendre des photos, dit-elle. La photographie consiste à capturer les moments et à créer des souvenirs. »

Julianah estime avoir été appuyée par la communauté de la Laurentienne dans tous les aspects de son parcours universitaire. « J’ai la chance d’avoir de bonnes personnes autour de moi, dit-elle. Mon coordonnateur de programme et directeur de thèse, Kalpdrum Passi, est très compétent et serviable. C’est bien que je sois entourée de gens aussi accommodants. »

Tout au long des hauts et des bas, Julianah est restée constante et a gardé son objectif final à l’esprit. L’obtention de sa maîtrise n’a pas été une mince affaire, mais avec de la ténacité et l’aide de la communauté de la Laurentienne, elle a pu atteindre ses objectifs universitaires. Julianah espère utiliser son diplôme pour devenir une experte en informatique. Il ne fait aucun doute qu’elle continuera à réussir, à répandre la positivité et à surmonter tous les obstacles sur son chemin.

Des élèves de Timmins participent au Défi MineOpportunité

Des élèves de Timmins participent au Défi MineOpportunité

Plus de 140 élèves ont participé à un défi exceptionnel leur permettant d’explorer de façon amusante et intéressante les carrières des industries minière et automobile.

Timmins (Ontario) 18 décembre 2023 – Plus de 140 élèves d’écoles secondaires anglaises et françaises du nord de l’Ontario ont participé à un défi exceptionnel leur permettant d’explorer de façon amusante et intéressante les carrières des industries minière et automobile. Le 7 décembre 2023, le Défi MineOpportunité a été présenté au Collège Northern, à Timmins. Depuis plus de 15 ans, l’École des mines Goodman de l’Université Laurentienne organise ce jeu pour les élèves de Sudbury, mais, grâce à l’association d’approvisionnement et de services miniers de l’Ontario, MineConnect, le défi a pris la route vers le Nord cette année. 

« Les élèves ont travaillé en équipe pour gagner de “l’argent” en construisant des mines, répondant à des questions liées à l’industrie et réalisant des activités pratiques afin de devenir l’équipe la plus “riche”, a expliqué la coordonnatrice de programme à l’École des mines Goodman, Nicole Tardif. Des prix de première, deuxième et troisième places ont été décernés aux équipes des catégories junior (9e et 10e années) et senior (11e et 12e années). » 

Les étudiants interagissent avec des professionnels du secteur minier au MineOpportunity Challenge à Timmins.

Des organismes et entreprises du secteur régional ont également participé au Défi MineOpportunité, notamment IAMGOLD Côté Gold (commanditaire), NORCAT, Canada Nickel Co, Lake Shore Gold Corps, Dumas Mining, Timmins Mechanical Solutions et la Porcupine Prospectors Association. Des représentants du ministère des Mines, dont l’honorable ministre George Pirie, ont pris la parole et eu des interactions avec les élèves afin de proposer des réponses et d’animer des activités en lien avec leur domaine d’activités. 

« Nous sommes ravis de nous lier à l’École des mines Goodman ainsi qu’aux entreprises et organismes de la région de Timmins pour mettre en lumière la multitude de possibilités de carrière dans le secteur minier, a exprimé la directrice générale de MineConnect, Marla Tremblay. L’activité donne à nos membres un moyen amusant et hors du commun d’aider à redresser les idées fausses au sujet de l’industrie tout en participant avec des jeunes de la région. »

« Nous tenons à remercier le Collège Northern, l’École des mines Goodman de l’Université Laurentienne et MineConnect d’organiser le Défi MineOpportunité et de réunir des élèves du nord-est de l’Ontario dans la pittoresque circonscription de Timmins, a ajouté le ministre des Mines et député provincial de Timmins, George Pirie. Ces élèves représentent l’avenir du secteur minier – ils sont les innovateurs et chefs d’entreprise de demain. Cette activité est pour eux une excellente occasion d’apprendre et de discuter auprès de professionnels de l’industrie. Je suis fier que le ministère des Mines ait participé à cette activité extraordinaire et que nous encouragions la prochaine génération à se joindre à la meilleure industrie qui soit. »

L’activité s’insère dans le cadre du projet « Électrifions l’avenir – De la terre à l’automobile » de l’Université Laurentienne subventionné par le Programme régional pour la main-d’œuvre de demain, initiative financée par le ministère du Développement économique, de la Création d’emplois et du Commerce de l’Ontario par l’intermédiaire du Réseau ontarien d’innovation pour les véhicules (ROIV). L’objectif du programme est de jeter un pont entre les élèves et le secteur de l’automobile et de la mobilité de l’Ontario.

« Notre province continue à monter une chaîne logistique complète pour les automobiles et les véhicules électriques, ce qui comprendra les minéraux essentiels à la production de batteries pour ces derniers que l’on trouve dans le nord de l’Ontario, a décrit le ministre du Développement économique, de la Création d’emplois et du Commerce, Vic Fedeli. Grâce au Programme régional pour la main-d’œuvre de demain, le Défi MineOpportunité offre aux élèves une occasion enthousiasmante de participer à une collaboration interdisciplinaire entre le gouvernement, l’industrie et le monde universitaire, tout en acquérant des compétences qui les aideront à trouver des carrières gratifiantes dans les secteurs minier et automobile de l’Ontario. Nous félicitons les quelque 140 élèves qui ont participé au défi cette année de leur excellent travail. »

« Des activités comme MineOpportunité sont essentielles pour combler le fossé entre l’éducation et l’industrie, établissant un lien décisif afin de préparer les élèves aux défis stimulants des secteurs automobile et minier, a exprimé le ministre du Travail, de l’Immigration, de la Formation et du Développement des compétences, David Piccini. L’activité est un autre exemple de la manière dont notre gouvernement aide à préparer la prochaine génération aux emplois bien rémunérés de demain. »

« Étant donné la demande très élevée de véhicules électriques, le moment est opportun, a expliqué Mme Tardif. Nous avons noué un partenariat avec le ROIV pour faire connaître les carrières dans l’industrie de l’automobile et de la mobilité aussi bien que dans le secteur minier. »

« Financé par le Programme régional pour la main-d’œuvre de demain par le biais du ROIV, le projet “Électrifions l’avenir” souligne l’engagement du gouvernement de l’Ontario à former une main-d’œuvre qualifiée pour le secteur de l’automobile et de la mobilité de l’Ontario, a précisé le responsable du ROIV, Raed Kadri. MineOpportunité permet aux jeunes d’explorer des carrières dans ces secteurs essentiels tout en jetant les bases de l’innovation et du progrès technologique. » 

Les élèves découvrent une exposition de roches et de minéraux.

Le directeur de la recherche appliquée, de l’entrepreneuriat et de l’innovation au Collège Northern, Glenn Laba s’est réjoui de mettre en valeur son centre d’innovation ultramoderne. « Nous avons eu le plaisir d’accueillir des élèves des écoles secondaires locales pour les sensibiliser au secteur minier, à la pertinence des minéraux essentiels pour l’industrie des véhicules électriques et aux possibilités de carrière qui intègrent l’innovation et les technologies émergentes, a-t-il dit. Cet événement a permis non seulement aux entreprises minières de se tenir au courant de nos programmes de formation et des nouvelles capacités de recherche du Collège Northern, mais aussi de faire mieux connaître l’École des mines Goodman de l’Université Laurentienne, ce qui pourrait déboucher sur une collaboration future qui profiterait à toutes les parties prenantes du secteur minier. »

Pour en savoir davantage sur le projet Électrifions l’avenir et le Défi MineOpportunité, consultez https://goodmanschoolofmines.laurentian.ca/fr/electrifying-the-future/  

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Bilan de l’année : La recherche à l’Université Laurentienne.

Bilan de l’année : La recherche à l’Université Laurentienne.

Research Infosource a publié son classement annuel des 50 meilleures universités de recherche au Canada et grâce aux contributions des chercheurs de la Laurentienne, l’Université célèbre une année de succès incroyable.

13 décembre 2023 - Research Infosource a publié son classement annuel des 50 meilleures universités de recherche au Canada et grâce aux contributions des chercheurs de la Laurentienne, l’Université célèbre une année de succès incroyable. Dans l’ensemble, l’Université Laurentienne se classe au 30e rang parmi les 50 meilleurs établissements de premier cycle, d’enseignement général et de doctorat/cycles supérieurs à l’échelle nationale et se classe au premier rang en Ontario parmi les universités offrant principalement des programmes de premier cycle. Le classement annuel repose sur le revenu total de la recherche parrainée obtenu en 2022. En outre, l’Université figure en bonne place dans le Cercle des gagnants pour les établissements principalement classés au premier cycle :

  • 2e en revenus de recherche;
  • 1re en croissance des revenus de recherche;
  • 2e en intensité de recherche du corps professoral;
  • 2e en intensité de recherche des étudiants des cycles supérieurs.

« Les chiffres parlent d’eux-mêmes. La Laurentienne se classe au deuxième rang en matière d’intensité de recherche tant pour les professeurs que pour les étudiants des cycles supérieurs, démontrant l’excellence en recherche de nos étudiants et stagiaires ainsi que la résilience de nos professeurs et de nos étudiants face aux défis, a déclaré la vice-rectrice à la recherche à l’Université Laurentienne, Mme Tammy Eger. Ce succès ne se produirait pas sans les membres du corps professoral et de la population étudiante et nos partenaires. Nous sommes reconnaissants envers nos partenaires, notamment les agences gouvernementales, le secteur privé et les donateurs qui continuent d’investir dans l’Université Laurentienne pour appuyer la production de connaissances, les découvertes, les nouvelles technologies et la formation de nos étudiants. Le talent développé à la Laurentienne, grâce à son engagement dans la recherche et l’innovation, a un avantage direct pour l’économie, nos communautés et l’ensemble du pays. »
Le succès de la recherche à l’Université Laurentienne s’étend à une vaste gamme de domaines d’expertise, car les membres du corps professoral et de la population étudiante (premier cycle et cycles supérieurs) ont travaillé d’arrache-pied pour faire progresser les connaissances dans leur domaine. Au cours de la dernière année, une grande variété de projets a été entreprise avec le soutien de fonds fédéraux et provinciaux et de partenariats privés et publics, tandis que d’autres sont simplement alimentés par la passion de la découverte. Le bilan de l’année est l’occasion de mettre largement en évidence les projets importants en cours, dont voici quelques exemples :

Le succès de la recherche de l’Université Laurentienne s’étend à de nombreux domaines d’études, de l’exploitation minière, en passant par la biochimie et l’assainissement de l’environnement, aux recherches en collaboration avec les Premières Nations en partenariat avec l’Institut de recherche autochtone Maamwizing.

La collaboration anime des recherches industrielles d’avenir

La collaboration anime des recherches industrielles d’avenir

M. Luckny Zéphyr, Ph.D., collabore avec l’industrie pour tirer parti des énergies renouvelables et moderniser la gestion de réseaux d’électricité

7 décembre 2023 – Bien que les mathématiques viennent à l’esprit en réfléchissant à la résolution de problèmes, elle dépasse de loin les chiffres pour ce qui est des recherches de Luckny Zéphyr, et a une profonde incidence sur l’environnement, la communauté et le monde universitaire.

Fier citoyen haïtien canadien, Luckny Zéphyr, Ph.D., professeur agrégé à l’École d’administration des affaires, est entrepreneur et universitaire. En 2014, l’entreprise qu’il a co-fondée en Haïti a commencé à connaître un véritable succès, mais, alors qu’il parachevait ses études postdoctorales à l’Université Cornell, il savait qu’il voulait continuer plutôt dans le milieu universitaire. En 2018, il a saisi la possibilité d’enseigner à l’Université Laurentienne, heureux de revenir au Canada. « J’aime travailler avec les jeunes, a-t-il exprimé. Avoir une incidence sur eux est le meilleur moyen de faire une différence. J’ai de la chance à côtoyer les futurs dirigeants du monde. »

Les travaux de M. Zéphyr portent sur le développement de modèles mathématiques pour l’optimisation de systèmes électriques, l’intégration de sources d’énergie renouvelables dans les réseaux traditionnels de distribution, y compris le stockage d’énergie, et l’optimisation du déploiement de véhicules électriques. Les résultats de ces modèles mathématiques apportent des solutions et innovations durables. M. Zéphyr affirme que le résultat souhaité de solutions plus durables dans l’industrie est guidé à la fois par une perspective mondiale émergente qui donne la priorité à la durabilité dans le secteur et par l’objectif du Canada de réduire l’empreinte carbone industrielle. Il a récemment reçu une Subvention Alliance du CRSNG pour un projet avec Rio Tinto au Saguenay qui explorera la possibilité d’intégrer l’énergie éolienne au réseau hydroélectrique.

Les liens avec l’industrie découlent parfois de possibilités de financement, mais M. Zéphyr attribue à sa personnalité extravertie un rôle majeur dans sa capacité à cultiver des relations avec les gens de l’industrie, les étudiants et les organisations non gouvernementales. Il n’hésite pas à prendre des contacts et à parler de ses recherches et de la manière dont elles peuvent être appliquées au travail effectué par d’autres. « J’ai la chance d’appliquer mes recherches à des contextes pratiques et d’aider les organismes à prendre de meilleures décisions – pour moi, c’est précieux. Cela a une incidence positive », a indiqué M. Zéphyr. « C’est pourquoi nous faisons des recherches. Nous voulons résoudre de vrais problèmes et aider les personnes et les organismes à s’améliorer. »

Alors que M. Zéphyr innove dans l’intégration d’énergies renouvelables aux réseaux électriques et la gestion de systèmes électriques, il indique que son travail avec les étudiants continue de le motiver énormément. Lorsqu’on lui demande ce qu’il attend le plus, M. Zéphyr souligne le développement de son travail auprès des étudiants, en plus des doctorants déjà sous sa direction. « Dès janvier, je dirige pour la première fois quelqu’un qui prépare une maîtrise et je recrute aussi trois autres étudiants, deux à la maîtrise et un doctorant, a-t-il poursuit. J’ai hâte d’encadrer davantage d’étudiants et de continuer à les appuyer dans la réussite de leurs projets ».

Mme Lynn Wells est nommée la 12e présidente et vice-chancelière de l’Université Laurentienne

Mme Lynn Wells est nommée la 12e présidente et vice-chancelière de l’Université Laurentienne

5 décembre 2023 - Le Conseil des gouverneurs de l’Université Laurentienne est heureux d’annoncer que Mme Lynn Wells a été nommée la prochaine rectrice et vice-chancelière de l’Université Laurentienne. Dans ce rôle, elle assurera une vision stratégique et un leadership pour toutes les activités universitaires, administratives, financières et de service, conformément au mandat bilingue et à l’identité triculturelle de l’Université. Mme Wells exercera ses nouvelles fonctions à compter du 1er avril 2024.

Mme Wells est une leader expérimentée dans le domaine de l’enseignement postsecondaire, ayant occupé une série de postes de direction dans des universités partout au Canada au cours des 20 dernières années. Elle a entrepris sa carrière à l’Université de Regina, en tant que doyenne intérimaire et doyenne associée à la recherche et aux études supérieures à la Faculté des arts, et y a terminé son mandat en tant que vice-rectrice associée aux études. Par la suite, elle a été nommée vice-rectrice aux études à l’Université des Premières Nations du Canada (FNUniv), où elle a activement soutenu la réconciliation nationale et travaillé directement avec les communautés autochtones et les membres de la population étudiante et du personnel. À l’Université MacEwan, elle a été la première vice-rectrice associée à la population étudiante et à l’enseignement.

« Le Comité de sélection a été grandement impressionné par la grande expérience de Mme Wells en matière d’enseignement postsecondaire, son dévouement à l’excellence scientifique et son engagement envers les cultures autochtones et francophones, a déclaré le président du Conseil des gouverneurs de l’Université Laurentienne, M. Vernon Cameron. Elle a fait preuve d’une intégrité et d’une ouverture qui correspondaient parfaitement à ce que la communauté de la Laurentienne a identifié comme étant ce dont nous avons besoin en ce qui concerne une rectrice. Son style de leadership authentique et stratégique l’a aidée à atteindre les objectifs institutionnels dans ses fonctions antérieures en favorisant une communication efficace. Nous sommes ravis de l’accueillir à la Laurentienne. »

Mme Wells a également fait preuve d’une grande résilience en matière de leadership. Depuis 2020, elle a été vice-rectrice principale aux études à l’Université Brock, où pendant quinze mois elle a occupé simultanément le poste de rectrice intérimaire, fournissant des conseils essentiels à la direction pendant la période difficile de la pandémie.

Mme Wells a obtenu un doctorat en anglais de l’Université Western ainsi qu’une maîtrise ès arts en anglais et un baccalauréat ès arts spécialisé en études anglaises et françaises, de l’Université York. En tant que professeure, elle a occupé des postes permanents pendant 20 ans à Brock, MacEwan, FNUniv et à l’Université de Regina. Malgré sa carrière administrative bien remplie, elle a poursuivi sa passion pour l’érudition, enseignant et publiant activement des travaux évalués par des pairs et présentant des conférences universitaires au Canada et en Angleterre. Elle est une chercheuse très réputée, ayant écrit de nombreux articles sur la fiction britannique contemporaine ainsi que deux livres, dont le plus récent porte sur l’éminent écrivain Ian McEwan, dont elle est une experte de renommée internationale.

« Je crois fermement à l’identité triculturelle de la Laurentienne et à son engagement à offrir un enseignement bilingue, a déclaré Mme Wells lors de sa nomination. Diplômée en littérature française, je suis défenseure de l’éducation francophone depuis nombre d’années et déterminée à faire progresser la mission bilingue de l’Université. En tant que descendante de colons qui a eu l’occasion d’apprendre des Premières Nations et des Métis dans le cadre de mon travail à la FNUniv, j’ai une véritable passion pour les cultures francophones et autochtones, ce qui m’a aidé à me connecter avec la mission unique de la Laurentienne de répondre aux besoins des gens du Nord et des communautés servies par l’Université. Je suis honorée de faire partie de l’avenir de la Laurentienne. »

L’Université Laurentienne souhaite exprimer sa gratitude au Comité de recrutement, ainsi qu’aux centaines de membres de la communauté qui ont fourni leurs commentaires tout au long du processus de sélection. L’Université a grandement bénéficié du leadership de la rectrice intérimaire, Mme Sheila Embleton, qui continuera d’assurer l’intérim jusqu’à l’arrivée de Mme Wells.

Le doctorat en santé dans les milieux ruraux et du Nord célèbre un jalon dans le nombre de diplômés

Le doctorat en santé dans les milieux ruraux et du Nord célèbre un jalon dans le nombre de diplômés

40 diplômés ont actuellement une incidence sur les soins de santé dans les milieux ruraux et du Nord

28 novembre 2023 — Lorsque les membres du corps professoral de l’Université Laurentienne envisageaient ce que pourrait apporter un programme de doctorat en santé dans les milieux ruraux et du Nord aux étudiants et à la communauté, ils ont certainement pensé à son incidence sur les soins de santé dans le nord de l’Ontario aussi bien que dans les régions rurales du Canada et ailleurs dans le monde. Leur rêve du milieu des années 2000 est devenu réalité : le programme a récemment franchi une étape importante en préparant son 40e diplômé pour le domaine. 


Depuis la première promotion en 2009, les diplômés du programme, dirigé actuellement par Elizabeth Wenghofer, Ph.D., ont assumé des rôles essentiels en éducation et soins de santé. 


Axé sur le renforcement des capacités de recherche dans le domaine de la santé dans les milieux ruraux et du Nord, le programme a non seulement atteint, mais dépassé ses objectifs. Mme Wenghofer souligne l’importance des diplômés à titre de « champions du Nord », qui représentent et abordent les enjeux tout particuliers de la santé auxquels sont confrontées les communautés nord-ontariennes.


« Ce programme de doctorat m’a permis d’élargir ma compréhension des soins de santé dans le nord de l’Ontario, a indiqué le PDG de Horizon Santé-Nord, David McNeil, Ph.D., un ancien du programme, en réfléchissant à l’incidence du programme. J’ai aussi acquis des compétences requises pour défendre les intérêts des petites communautés. »


Une autre diplômée, Cindy Peltier, Ph.D., professeure à l’Université Nipissing, fait écho à ces propos. « Le programme m’a préparé à creuser davantage les thèmes de la santé des Autochtones et a eu une grande influence sur ma recherche actuelle, a-t-elle dit. J’ai la chance maintenant d’orienter des doctorants qui s’intéressent à des sujets semblables et de les préparer à travailler de manière significative auprès de communautés autochtones. »


La réussite du programme repose non seulement sur la quantité, mais aussi sur l’étendue de ses diplômés. « Un groupe hétérogène de 40 diplômés, dont certains ayant une formation préalable en sciences sociales et de la santé, gestion, éducation et dans une grande variété de professions de la santé, fait valoir diverses perspectives, ce qui en fait des chercheurs et des défenseurs de haut calibre, a affirmé Mme Wenghofer. Ils travaillent ensemble pour élargir leur compréhension, ainsi que la mienne, car il ne se passe pas un cours sans que j’aie le privilège d’apprendre. »


L’héritage du programme de santé dans les milieux ruraux et du Nord est solide. Mme Wenghofer a souligné que de nombreux diplômés ont noué une relation durable avec le programme en collaborant avec les étudiants et en restant en contact avec les communautés rurales et du Nord qui ont fait l’objet de leurs recherches. « Les domaines de recherche des diplômés sont vastes, a-t-elle ajouté, avec des sujets allant de la santé mentale à la santé professionnelle, en passant par la formation aux professions de la santé et les services de santé pour les populations vulnérables et mal desservies. » De nombreux diplômés sont devenus professeurs et beaucoup continuent à façonner l’avenir de la santé grâce à leur travail et à leurs recherches dans le monde entier.


« J’aimerais que le programme puisse accueillir davantage d’étudiants et développer ses partenariats dans la communauté, a dit Mme Wenghofer en parlant de la croissance du programme et de son futur cheminement. Notre objectif est de devenir l’incontournable au Canada pour la recherche sur les communautés rurales. »


« Bon nombre de nos doctorants ont travaillé auprès de communautés autochtones et francophones, a-t-elle précisé, ce qui témoigne de l’engagement du programme à répondre aux besoins en matière de soins de santé dans le nord de l’Ontario. »
Les demandes d’admission au programme de doctorat en santé dans les milieux ruraux et du Nord de l’Université Laurentienne, pour un début d’études en septembre 2024, seront acceptées jusqu’au 31 janvier 2024. L’Université prévoit que, puisque le programme continue de prospérer, l’incidence positive sera soutenue sur les soins de santé dans les régions rurales et du Nord. 


Si vous avez des questions sur le programme, veuillez communiquer avec à Mme Elizabeth Wenghofer, Ph.D.


Au sujet de nos diplômés 
15 sont des professeurs ou des candidats postdoctoraux 
12 sont des professeurs à l’Université Laurentienne, notamment : 

9 travaillent dans des organismes gouvernementaux ou de recherche 

Des diplômés de la Laurentienne transforment des idées en innovations

Des diplômés de la Laurentienne transforment des idées en innovations

La Fonderie met en valeur des anciens pour souligner la Semaine mondiale de l’entrepreneuriat 2023

(23 novembre 2023) – Pour souligner la Semaine mondiale de l’entrepreneuriat 2023, qui a eu lieu du 13 au 17 novembre, la Fonderie a mis l’accent sur un(e) entrepreneur(e) diplômé(e) de l’Université Laurentienne chaque jour de la semaine.

 

Initiative dirigée par la Laurentienne, la Fonderie donne aux innovateurs de l’Université la possibilité d’avancer, de créer et de développer des idées qu’ils pourraient faire évoluer en entreprises sociales ou en démarrage. Hébergée tout près de l’Espace d’innovation et de commercialisation Jim-Fielding, la Fonderie donne à la population étudiante, au corps professoral et au personnel des possibilités de côtoyer des personnes aux vues similaires, d’explorer de nouvelles compétences et de concrétiser des idées.

 

Profils d’entrepreneurs 2023

 

Kielyn Marrone – Kielyn est diplômée de la Laurentienne (Leadership : activités physiques de plein air, 2009) et copropriétaire de l’entreprise d’excursion dans la nature, Lure the North, lancée en 2011 avec son conjoint Dave. Kielyn donne des cours sur la vie en région sauvage et des ateliers sur la fabrication manuelle traditionnelle. En 2019, elle a mis à l’épreuve ses compétences de survie en région sauvage à titre de concurrente à la téléréalité à succès, Alone

 

Kati McCartney – Ancienne de la Laurentienne, titulaire de deux maîtrises, une en sciences chimiques, l’autre en administration des affaires, Kati a l’occasion d’amalgamer son amour de la science, de la stratégie, des affaires et de l’environnement à titre de présidente de FROSKR. Sous sa direction, FROSKR est devenu en l’espace de seulement trois ans un cabinet d’expertise-conseil primé. FROSKR attire les meilleurs talents pour aider les clients locaux et mondiaux des secteurs de l’exploitation minière, de la sidérurgie, de la construction et du transport à atteindre leurs objectifs environnementaux. 

 

Christina Visser - En 1999, Christina a lancé avec son mari de feu, Steve, ce qui est connu aujourd’hui sous le nom d’Ionic Technology Group. Elle a reçu sa MBA de la Laurentienne en 2002 et s’est jointe à Ionic peu après, en 2005. Le regroupement d’entreprises a pris de l’ampleur, comptant actuellement 140 professionnels de l’ingénierie et de l’automatisation et exportant fièrement l’ingéniosité canadienne un peu partout dans le monde. En outre, Christina donne bénévolement son temps à titre de présidente fondatrice de la section de Sudbury des Femmes en sciences et en génie. 

 

David Anselmo - Diplômé de la Laurentienne (B.A. spéc. 1999), David Anselmo travaille dans le secteur du divertissement depuis plus de 25 ans et a su faire démarquer Sudbury dans l’industrie cinématographique canadienne. En 2010, il a fondé la maison de production Hideaway Pictures et, en 2012, a lancé Northern Ontario Film Studios, premier et seul studio cinématographique du nord de l’Ontario, qui offre une vaste gamme de matériel et de services favorisant la croissance de l’industrie. En 2023, il a reçu le prix de l’Entreprise de l’année lors de la remise des prix d’excellence en affaires de la Chambre de commerce du Grand Sudbury.

 

Karim Omri – Titulaire d’un baccalauréat en génie et d’une maîtrise en sciences appliquées de l’Université Laurentienne, Karim Omri est devenu un ingénieur-conseil. En 2013, il a lancé Komri Engineering, offrant les services de génie structural, mécanique et électrique ainsi que de conception architecturale. En 2019, Northern Ontario Business l’a nommé l’une de 40 personnes de moins de 40 ans les plus performantes.  

 

« J’ai toujours hâte de célébrer la Semaine mondiale de l’entrepreneuriat, a dit la directrice de la recherche et de l’innovation à la Laurentienne, Gisele Roberts, car j’ai le privilège de rencontrer de formidables entrepreneurs dans le cadre de mes fonctions. Je suis incroyablement fière des réalisations de nos anciens et tiens à féliciter Kielyn Marrone, Kati McCartney, Christina Visser, David Anselmo et Karim Omri de leur réussite. »

 

Pour obtenir un complément d’information sur la Fonderie, consultez son site Web, Twitter ou Instagram, ou écrivez à foundry@laurentian.ca.

Inspirer la prochaine génération d’enseignants francophones

Inspirer la prochaine génération d’enseignants francophones

Réalisations de Christian Laforge et d’Amanda Dion-Groleau, diplômés du baccalauréat en éducation.

(22 novembre 2023) – Nombre d’entre nous se souviennent certainement de leurs années d’école et d’un moment où un enseignant ou une enseignante nous a inspirés.

L’enseignant(e) de sciences qui a exploité votre curiosité pour l’Univers.
L’enseignant(e) de commerce qui vous a montré comment être votre propre patron.
L’enseignant(e) d’anglais qui vous a initié aux joies de la lecture.

Tous ces moments ont été créés par des personnes passionnées par l’enseignement. Christian Laforge et Amanda Dion-Groleau, diplômés d’un des programmes d’enseignement en français de l’Université Laurentienne, le baccalauréat en éducation (consécutif), sont deux de ces passionnés.

Christian Laforge enseigne actuellement au secondaire à Timmins. Sa passion pour l’enseignement a vu le jour lorsqu’il est devenu un membre actif de la communauté de la Laurentienne. En 2014, Christian a quitté sa ville natale de Grand Falls, au Nouveau-Brunswick, pour s’installer à Sudbury afin d’obtenir une maîtrise en psychologie expérimentale à la Laurentienne.

Après avoir obtenu sa maîtrise, Christian a décroché son premier poste d’enseignant en tant que chargé de cours au sein du Département de psychologie de la Laurentienne. Au cours de cinq années d’enseignement au niveau universitaire, Christian a exercé de nombreux rôles sur le campus de la Laurentienne, notamment des postes au sein de Conseils aux études et de Liaison. « Mes interactions avec les futurs étudiants, a déclaré Christian, m’ont beaucoup motivé à m’inscrire à un baccalauréat en éducation afin de pouvoir travailler avec des élèves du secondaire. »

Après avoir obtenu son baccalauréat en éducation, Christian a eu la chance de pouvoir choisir parmi deux offres à plein temps. « Dans les deux cas, le programme d’enseignement en français m’a bien aidé. J’avais des options, ce qui est incroyable, dit-il. En examinant les données, il semble que l’enseignement en langue française a actuellement de fortes chances de se traduire par un emploi. »

En tant que codirecteur de la section de l’UL de Shad Canada, une organisation à but non lucratif qui aide les jeunes à relever les défis sociaux et économiques sous l’optique entrepreneuriale et de STIAM, Christian continue de contribuer de manière importante à la vie du campus. « Mon cheminement a été excellent et j’ai bien aimé mon séjour à l’université. J’ai l’impression que mes études à la Laurentienne m’ont préparé à ce que je devais savoir pour devenir enseignant. »

Amanda Dion-Groleau est un autre exemple d’éducatrice passionnée. Elle enseigne actuellement le français aux employés du gouvernement canadien au moyen d’un format virtuel dans sa ville natale de North Bay. Elle a étudié à la Laurentienne et a obtenu un baccalauréat ès arts avec spécialisation en Psychologie en 2016 et un baccalauréat en éducation (consécutif) en 2018.

« Je n’aurais jamais pensé que j’enseignerais virtuellement aux adultes avec mon diplôme. Ce n’est certainement pas là où j’aurais prédit que ma carrière me mènerait, a-t-elle indiqué, mais la vie vous offre des possibilités et il faut les saisir. J’aime où mon cheminement m’a mené. »

Grâce à l’expérience acquise en classe au cours de ses stages, qui comprenaient la planification d’unités et l’enseignement à quatre niveaux différents, Amanda était bien équipée pour enseigner le français après l’obtention de son diplôme. Bien que celui-ci visait à éduquer de jeunes élèves, Amanda a acquis des compétences de différenciation cruciales pour concevoir des cours créatifs et engageants dont son public adulte bénéficie.

Éduquer les gens à parler couramment le français est une passion pour Amanda. « Je suis fière de ma langue et de ma culture, dit-elle. Il est important pour moi de continuer à enseigner en français, car j’aime pouvoir partager ma langue avec davantage de personnes. Je veux encourager les gens à apprendre le français dans des environnements accueillants avec des leçons engageantes. »

Amanda espère devenir conseillère pédagogique, un rôle qui lui permettra de montrer à d’autres enseignants de français comment structurer leurs cours de manière plus engageante et différenciée.

Préservation de l’anishinaabemowin sur le terrain

Préservation de l’anishinaabemowin sur le terrain

Des étudiants de la Laurentienne inaugurent un Sentier de remise en état de la biodiversité arborant le nom des plantes en anishinaabemowin.

(9 novembre 2023) - Alors que le campus se pare d’une beauté automnale, un sentier de randonnée a été réaménagé pour préserver l’anishinaabemowin et la connaissance des plantes derrière le Centre pour la vitalité des lacs Vale grâce aux efforts du Comité de la durabilité environnementale de l’Université Laurentienne. 

Ce travail de préservation a été rendu possible grâce aux fonds reçus de l’Institut Jane Goodall du Canada. L’équipe du projet a préparé plus de 25 panneaux portant le nom anishinaabemowin des plantes indigènes qui jalonnent le Sentier de remise en état de la biodiversité. L’aînée Sandra Corbiere et Jade Corbiere, jeune membre de la Première Nation de Wahnapitae, ont collaboré avec le Comité de la durabilité environnementale pour créer un code QR permettant l’accès aux prononciations des plantes en format audio.

Le Comité de la durabilité environnementale, qui siège au Centre pour la vitalité des lacs Vale, est composé d’étudiants qui sont le fer de lance des efforts de la Laurentienne dans le cadre de la Promesse des universités pour une nature positive. En signant cette promesse, la Laurentienne s’est engagée à promouvoir un important mouvement vers une planète vivable et biodiversifiée. L’objectif de l’initiative Universités pour une nature positive, lancée conjointement par le Programme des Nations unies pour l’environnement et l’Université d’Oxford, incarne ce mouvement qui est de restaurer le milieu naturel dans les établissements d’enseignement supérieur en réduisant leur empreinte écologique.

En préparation de l’événement, le projet a mis l’accent sur la consultation de la communauté autochtone locale et l’apprentissage. Les visiteurs disposent ainsi sur le campus d’un espace interactif où il est possible de se familiariser avec la langue anishinaabe, notamment le nom des plantes, tout en soulignant l’importance de préserver les langues autochtones.

Le 26 octobre 2023, les membres de la communauté ont participé à une randonnée de célébration sur le Sentier de remise en état de la biodiversité sous la direction de l’aînée Linda Toulouse (Première Nation des Anishnawbek de Sagamok). Le vice-recteur associé du Bureau de l’enseignement et des programmes autochtones, Dominic Beaudry, a pris la parole et a souligné l’importance de la préservation de la langue anishinaabemowin.

« Au cours des prochaines années, nous espérons que cet espace deviendra une ressource d’apprentissage fort utile, a indiqué la présidente du Comité de la durabilité environnementale, Anastacia Chartrand. Il permettra d’approfondir les liens avec la nature. Notre objectif est que le sentier serve de lieu de formation où le monde peut se rassembler pour apprendre, réfléchir et s’engager avec la terre. »

Après tous ses efforts et son travail acharné au sein de la communauté de la Laurentienne, Anastacia a reçu le 28 octobre 2023 son diplôme de maîtrise en communication scientifique. Elle compte toutefois rester active cette année au sein de l’équipe du Comité, le temps qu’Avery Morin et Benoit Lalande se familiarisent avec leur nouveau rôle de leaders.

« La collaboration communautaire est partie intégrante de projets comme celui-ci, a indiqué Taylor Nicholls, responsable de la liaison en relations autochtones auprès du Comité, candidate à la maîtrise en biologie et membre de la Première Nation de Wahnapitae. C’était merveilleux de voir réunies, à l’occasion de cet événement, des personnes de communautés et d’organisations aussi diverses. »

Le Comité de la durabilité environnementale espère continuer de faire des contributions positives au maintien du respect de la terre et de l’attachement à celle-ci. Parmi ses activités actuelles, le Comité procède à des évaluations de la biodiversité, crée une forêt modèle, évalue la qualité de l’eau, développe un jardin communautaire étudiant et accroît la participation des étudiants.

Pour en savoir plus sur le Comité de la durabilité environnementale, les personnes peuvent consulter Facebook et Instagram ou écrire à environment@laurentian.ca.

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