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Pleins feux sur les diplômés : Sophie Tremblay conjugue études, excellence sportive et leadership étudiant

Pleins feux sur les diplômés : Sophie Tremblay conjugue études, excellence sportive et leadership étudiant

Les cérémonies de collation des grades sont la consécration des réalisations des étudiants finissants. Ce printemps, la Laurentienne félicitera ses diplômés au fil des cérémonies qui auront lieu du 2 au 6 juin à l’Auditorium Fraser.

(28 mai 2025) – Alors que Sophie Tremblay traverse la scène pour recevoir son baccalauréat ès arts en psychologie ce printemps, elle laisse un héritage de leadership, de résilience et de réussite sportive.

Fière francophone et Métisse ayant des racines ancestrales dans la région de Mattawa, Sophie a préparé son baccalauréat avec une mineure en sociologie, tout en participant à des épreuves au plus haut niveau du sport universitaire et étant membre active du Cercle des étudiants autochtones.

Née à Sudbury (Ontario), Sophie a déménagé à Ottawa avec sa famille lorsqu’elle a commencé la troisième année. Ayant grandi dans une famille de skieurs, elle a skié dès qu’elle a su marcher et a passé beaucoup de temps à explorer les sentiers de la Laurentienne pendant sa jeunesse. Cependant, ce n’est qu’au secondaire, lorsqu’elle est retournée à Sudbury pour une compétition de ski, qu’elle a réalisé à quel point le campus correspondait parfaitement à ses futurs objectifs scolaires et sportifs. « Je me souviens avoir été surprise, car je connaissais Sudbury et je venais souvent voir ma famille, mais c’était la première fois que je me rendais compte qu’il y avait une université, une forêt et des pistes de ski juste en face, explique Sophie. Je pensais que serait formidable d’étudier sur un campus pittoresque dans la nature avec des possibilités de ski et de course et tous ces lacs qui l’entourent. C’est tellement magnifique. »

Bien que l’Université Laurentienne soit restée sa destination postsecondaire de rêve, une équipe de ski de fond à Thunder Bay l’a poussée à choisir Lakehead pour ses études. Par contre, en 2020, la pandémie a eu des répercussions sur les méthodes d’enseignement ainsi que sur les possibilités de participer à des activités sportives et sociales. « C’était une période étrange, exprime-t-elle, et j’ai décidé de retrouver ma famille en troisième année, car mes parents étaient revenus à Sudbury pendant la pandémie. »

Une fois à la Laurentienne et pendant les trois années suivantes, Sophie est devenue un membre clé de l’équipe de ski nordique. Elle a participé aux championnats des Sports universitaires de l’Ontario et a représenté la Laurentienne et le Canada aux Jeux mondiaux universitaires de la FISU en 2023 et en 2025. « Représenter la Laurentienne sur la scène mondiale a été tout un honneur, dit-elle. Le soutien de mes coéquipières et de mes entraîneurs a fait toute la différence. Je recommande toujours aux gens d’essayer le ski de fond, car c’est un sport vraiment enrichissant. »

Au-delà du sport, Sophie a été leader étudiante et porte-parole dévouée. Elle a été représentante des Métis et secrétaire auprès du Cercle des étudiants autochtones, tout en représentant les étudiants autochtones et métis au sein du Conseil de l’Université Laurentienne pour la formation des Autochtones et du Comité du Plan stratégique de recherche. « Ces rôles m’ont permis de rencontrer de nombreux étudiants et leaders communautaires inspirants, explique-t-elle. J’en ai beaucoup appris sur les traditions des Premières Nations et l’importance de la représentation culturelle en éducation, tout en approfondissant ma compréhension de mon identité et de mes racines. »

La prochaine étape pour Sophie est de suivre le programme de formation médicale de premier cycle à l’Université de l’École de médecine du Nord de l’Ontario (EMNO), cet automne. Ce programme propose aux étudiants une combinaison inégalée d’occasions d’apprentissage dans divers milieux, y compris des communautés autochtones et francophones, ce qui lui convient parfaitement.

Selon Sophie, sa participation à la gouvernance autochtone sur le campus a permis de définir ses aspirations professionnelles. Elle souhaite maintenant poursuivre des études supérieures axées sur l’éducation autochtone.

Alors qu’elle se prépare à obtenir son diplôme, Sophie repense aux personnes et aux expériences qui ont marqué son séjour à la Laurentienne. « Je suis profondément reconnaissante envers tous les gens qui m’ont appuyée, souligne-t-elle. Faire partie de la communauté Laurentienne m’a aidée à évoluer à bien des égards. Je suis tellement heureuse qu’on m’ait encouragée à participer à la vie étudiante, car faire du bénévolat, siéger à un comité ou participer à une activité… toutes ces expériences sont précieuses. J’ai hâte de voir maintenant ce que l’avenir me réserve. »

Pleins feux sur les diplômés : De Moosonee à Sudbury — Le parcours de croissance, de communauté et d’intention de Khorbin McComb

Pleins feux sur les diplômés : De Moosonee à Sudbury — Le parcours de croissance, de communauté et d’intention de Khorbin McComb

Convocation ceremonies commemorate the achievements of graduating students. This Spring, Laurentian University will celebrate its graduates with ceremonies taking place June 2nd to June 6th, 2025 in the Fraser Auditorium.

(23 mai 2025)Pour Khorbin McComb (Moosonee, Ontario), l’expérience universitaire ne se résumait pas à l’obtention d’un diplôme; il s’agissait de se lancer dans quelque chose d’inconnu et d’apprendre à le naviguer avec confiance, curiosité et connexion.

Élevé dans une communauté éloignée du Nord où « tout le monde se connaît », Khorbin est arrivé à l’Université Laurentienne sans savoir à quoi ressemblerait la vie à Sudbury. Il y a découvert une communauté universitaire accueillante, des occasions de rester ancré dans son identité autochtone et la chance d’évoluer sur les plans personnel et professionnel.

À la veille d’obtenir un baccalauréat ès arts en psychologie avec une mineure en études interdisciplinaires autochtones, Khorbin réfléchit aux nombreuses expériences qui ont façonné son parcours, de la vie en résidence et du bénévolat à l’apprentissage culturel et à l’ambition pour les études. « Presque chaque jour apportait quelque chose de nouveau, dit-il. On ne réalise pas la liberté dont on dispose en tant qu’étudiant avant d’y être, et j’en ai profité au maximum. » Pour Khorbin, l’une des caractéristiques exceptionnelles de la Laurentienne est son emplacement en pleine nature. « J’ai vraiment adoré le campus – les promenades, les randonnées, les visites à la bibliothèque – des activités que je fais chez moi, mais aussi de nouvelles expériences qui ont rendu mon séjour merveilleux. »

Du côté scolaire et social, Khorbin s’est épanoui en s’intégrant pleinement à la vie du campus. Il a beaucoup profité des installations récréatives, participé aux activités des résidences et assisté à de nombreux événements organisés par le Centre autochtone de partage et d’apprentissage. Parmi ceux-ci, la cérémonie de la robe rouge, la cérémonie du bâton à exploits et la Journée de la vérité et de la réconciliation lui ont tous permis de s’enraciner dans sa culture. « C’est mon histoire, c’est qui je suis, ajoute-t-il. Comme je viens du territoire des Moskégons, j’ai trouvé cela vraiment intéressant d’apprendre d’un point de vue ojibwé différent. »

Khorbin a également trouvé cela valorisant de travailler et de faire du bénévolat sur le campus. Il a été embauché par le Bureau du recrutement national pour prêter un appui lors d’importantes activités comme la journée portes ouvertes et, plus récemment, est devenu coordonnateur étudiant du magasin Ré-U de la Laurentienne, initiative axée sur la durabilité qui offre des articles d’occasion en bon état aux étudiants qui en ont besoin.

« J’ai trouvé l’idée géniale, exprime-t-il. Certains étudiants arrivent ici les mains vides et ce magasin les aide à se procurer l’essentiel : vaisselle, fournitures, vêtements d’hiver, et tout cela gratuitement. » Depuis l’inauguration du magasin en janvier, une cinquantaine d’étudiants en moyenne fréquentent chaque jour le magasin Ré-U (situé dans l’ancien Pub DownUnder) et une augmentation du nombre de visiteurs est prévue à mesure qu’il est mieux connu et que le trimestre d’automne amène une nouvelle cohorte d’étudiants sur le campus. « La grande partie du travail est accomplie par des bénévoles et des personnes bienveillantes. En aidant les autres, ces personnes retirent quelque chose de précieux de l’expérience, ce qui est vraiment spécial. »

La bienveillance et les relations ont défini l’expérience étudiante de Khorbin; il a trouvé une force dans l’appartenance et de la confiance pour ses prochaines étapes. À l’automne, il commencera sa maîtrise en relations autochtones à la Laurentienne sous la direction du professeur titulaire Jeffrey Wood, Ph.D., dans l’École d’éducation de langue anglaise. Khorbin attend avec impatience d’explorer le thème de l’éducation de la petite enfance autochtone et les répercussions du temps passé devant un écran sur les jeunes.

« Je me réjouis de continuer sur ma lancée, souligne-t-il. Au début, l’obtention du diplôme était l’objectif… je voulais terminer mes études et trouver un emploi. Mais maintenant, je me concentre sur l’apprentissage continu et ce que j’ai appris afin d’apporter mes propres contributions. »

Alors qu’il se prépare à traverser la scène lors de la collation des grades, Khorbin encourage les futurs étudiants, surtout ceux des communautés autochtones et du Nord, à franchir le pas vers l’enseignement postsecondaire.

« Tentez votre chance, même si l’établissement est loin de chez vous, encourage-t-il. Et ayez l’esprit ouvert. La Laurentienne m’a donné la souplesse de faire et d’apprendre ce que je voulais… je suis fier de moi et de mon épanouissement, et pourtant, mon parcours se poursuit. »

Le programme de formation de doula de fin de vie de l’Université Laurentienne reconnu par l’agrément national

Le programme de formation de doula de fin de vie de l’Université Laurentienne reconnu par l’agrément national

Pour l’ancienne Rikki Sibbald, le programme a changé sa vie, lui offrant une formation spécialisée et des outils pour fournir des soins de fin de vie compatissants.

(14 avril 2025) – Le Programme de doula de fin de vie de l’Université Laurentienne a reçu l’agrément national de l’Association canadienne des doulas de fin de vie, soulignant la haute qualité du programme d’études, l’enseignement spécialisé et les ressources exhaustives.

Le programme de microcertification comprend quatre cours totalisant 100 heures. Le Centre d’enseignement et d’apprentissage continu de l’Université Laurentienne, qui a élaboré le programme avec le soutien de Home Hospice North, a commencé à offrir le premier cours d’introduction au printemps 2023 et le programme complet a été proposé pour la première fois à l’hiver 2024. Au cours de l’année qui a suivi le lancement, douze personnes y ont reçu un diplôme et vingt autres étudient actuellement dans le programme.

Pour les personnes qui, comme Rikki Sibbald, se sentent appelées à prêter un soutien compatissant aux personnes dans le besoin, le Programme de doula de fin de vie offre la formation nécessaire pour suivre cette vocation.

Une ancienne en psychologie et éducation de la Laurentienne, Rikki est originaire de New Liskeard, mais enseigne au Conseil scolaire Viamonde à Penetanguishene depuis la fin de son programme en 2010. Bien que les soins de fin de vie s’éloignent de sa carrière actuelle, ils l’interpellent depuis longtemps. Après avoir accompagné des proches dans leurs derniers jours, Rikki s’est souvent demandé comment approfondir sa compréhension de la mort, du deuil et du soutien dont les familles ont besoin pendant cette période.

« La mort et le processus de fin de vie m’ont toujours intéressée, a-t-elle dit. J’ai envisagé les soins infirmiers, car mon âme de soignante est grande, mais mon amour pour l’éducation était plus fort, alors je me suis orientée vers l’enseignement. Au fil des ans, j’ai cherché des programmes ou des certifications en soins palliatifs compatissants, mais je ai trouvé des options seulement aux États-Unis. »

Tout a changé lorsqu’elle est tombée sur le Programme de doula de fin de vie de l’Université Laurentienne.

« Un jour, j’ai tapé les mots dans la barre de recherche, comme je le faisais régulièrement au cours des ans, et quand j’ai vu que la Laurentienne proposait ce programme, je l’ai interprété comme un signe, a-t-elle expliqué. Encore mieux? C’était en ligne, donc je n’avais pas à m’absenter du travail ou à être loin de mon mari et de mes enfants. En plus, la Laurentienne étant mon alma mater, c’était tout à fait idéal. »

En janvier 2024, Rikki s’est inscrite et a parachevé le programme à l’automne. Cette microcertification non créditée forme les personnes à accompagner les gens dans leurs derniers jours, en les guidant, ainsi que leurs proches, dans le cadre des aspects émotionnels, pratiques et éthiques de la mort. La formation couvre toutes les facettes, de la communication et du soutien au deuil aux pratiques funéraires et aux affaires juridiques.

Tout au long du programme, Rikki a été marquée par l’étendue des connaissances acquises et la diversité de ses camarades de classe. « Il y avait des professionnels de la santé, mais aussi des gens comme moi, tout simplement attirés par ce travail, a-t-elle décrit. Le soutien était incroyable et le corps professoral était formidable. Avoir un professeur francophone a également été un important atout, car je souhaite pouvoir offrir un soutien en anglais et français. »

Pour l’instant, Rikki cherche des moyens de mettre à profit ces connaissances dans sa communauté en s’associant à des organismes locaux, à des bibliothèques et à des hospices pour épauler les personnes en situation de deuil dans le cadre de discussions intitulées « Death Cafés ». Plus tard, elle espère transformer ce projet passionnant en un plan de retraite, offrant ainsi des soins de relève aux familles afin que personne n’ait à craindre que son proche meure seul.

L’agrément récent confirme la solidité du programme de la Laurentienne. L’Association canadienne des doulas de fin de vie a souligné la structure du programme d’études, les compétences de haut niveau en enseignement et les excellentes ressources pour les étudiants.

« Ce programme ouvre des portes, témoigne Rikki. Il a changé ma façon de voir la mort et m’a donné les outils pour aider les autres à faire de même. »

Le Programme de doula de fin de vie est offert en anglais et français par l’unité des Microcertifications et programmes non crédités de la Laurentienne et s’adresse à toute personne souhaitant offrir un soutien compatissant en fin de vie. Les inscriptions sont acceptées de manière suivie, la prochaine date limite étant le 26 avril 2025. Pour obtenir un complément d’information, consultez la page Web du Centre d’enseignement et d’apprentissage continu de l’Université Laurentienne.

 

Des étudiants entrepreneurs présentent leurs idées au concours « Soyez votre propre patron »

Des étudiants entrepreneurs présentent leurs idées au concours « Soyez votre propre patron »

L’esprit d’innovation et le leadership dynamique mis en lumière lors de cette activité de la Fonderie sur le campus.

(8 avril 2025) - Le 28 mars 2025, l’Espace d’innovation et de commercialisation Jim-Fielding à l’Université Laurentienne rayonnait d’énergie lorsque les étudiants ont fait leur exposé pour le concours d’argumentaire « Soyez votre propre patron ». L’activité a fait valoir la créativité et l’esprit entrepreneurial de ces étudiants de la Laurentienne. Un total de 17 candidatures ont été soumises et sept étudiants ont été sélectionnés pour présenter leurs idées d’entreprise à ce jury d’experts :

  • Josée Pharand (Centre régional des affaires)
  • Brendan Skiffington (NORCAT)
  • Logan Blanchard (Desjardins*)

 
Gagnants du concours

  • 1re place : Mary Odisho – étudiante de 3e année en psychologie (ViaPist) – Un copain virtuel alimenté par l’IA qui offre un soutien en matière de conversation en situation de santé mentale, offrant une voix réconfortante aux personnes qui ont besoin d’une aide immédiate et sans jugement. Prix : 3 500 $
  • 2e place : Florish Adebayo – étudiante de 4e année an biochimie (Beiwty Rishrish Cosmetics) – Une marque de beauté vouée à la création de produits cosmétiques et de soins de la peau de haute qualité, non toxiques et non testés sur les animaux, offrant à chaque personne des choix adaptés à ses besoins de beauté particuliers. Prix : 2 000 $
  • Choix du public : Fatmeh Hamoud – étudiante de 3e année en droit et justice (Transformative Strength) – Un programme personnalisé d’encadrement à la musculation et à la nutrition conçu pour aider les personnes à se transformer sur le plan physique de manière durable grâce à des programmes sur mesure et un soutien suivi. Prix : 1 000 $

« Le concours d’argumentaire a mis en valeur l’incroyable talent et la créativité de nos étudiants entrepreneurs et nous sommes ravis de soutenir la croissance de leur projet, a indiqué la coordonnatrice de l’innovation et de la commercialisation, Anastacia Chartrand. Le concours Soyez votre propre patron aide les étudiants à développer leurs compétences et leur confiance pour réussir en tant qu’entrepreneurs. »

« Ayant joué un rôle au concours depuis sa création en 2015, je constate à quel point il permet aux étudiants de concrétiser leurs idées, a ajouté la directrice de la recherche et de l’innovation, Gisele Roberts. Le concours de cette année a été l’un de nos meilleurs : l’enthousiasme, la créativité et la qualité des présentations étaient vraiment exceptionnels. »

« Je tiens à remercier ma famille, ma cofondatrice, les juges, la Laurentienne, la Fonderie et Desjardins de sa commandite du concours, a exprimé la gagnante, Mary Odisho (Toronto, Ontario). La mission de ViaPist étant de rendre le soutien en santé mentale abordable et accessible à tout le monde, cette activité nous a donné l’occasion de faire valoir l’importance des soins équitables. La sensibilisation et le plaidoyer en faveur du changement dans le secteur de la santé mentale nous motivent à continuer à foncer. »

Odisho prépare un baccalauréat ès arts à distance. « En tant qu’étudiante en ligne, être sur le campus pour la première fois, pour ce concours, a été une expérience vraiment mémorable et incroyable. »

Le concours annuel Soyez votre propre patron est destiné à tous les créateurs et innovateurs. Lancé en 2015, il offre une plateforme aux étudiants et aux nouveaux diplômés pour mettre en valeur leurs idées et leur esprit d’entreprise.  

*Nous remercions Desjardins d’avoir commandité tous les prix en argent.


 

Pleins feux sur les étudiants : Anthony Zanetti

Pleins feux sur les étudiants : Anthony Zanetti

Un étudiant de la Laurentienne se sert de jeux vidéo pour étudier la concentration et le rendement

(26 janvier 2024) – Les progrès technologiques modifient rapidement la façon dont nous interagissons avec le monde qui nous entoure. Pouvons-nous utiliser les progrès de la technologie portable pour améliorer le rendement aux activités à haute concentration? Anthony Zanetti, étudiant de deuxième année à la maîtrise en psychologie à l’Université Laurentienne, s’efforce de répondre à cette question.

Anthony n’a pas toujours su qu’il avait une grande passion pour l’étude du cerveau humain. Né à Sudbury, en Ontario, il a grandi à Copper Cliff et a fréquenté l’école secondaire catholique St. Benedict. Suivant ses études secondaires, il a amorcé un baccalauréat en biologie biomédicale à la Laurentienne.

Après ses premières années d’études, Anthony s’est rendu compte qu’il ne voulait pas poursuivre des études de médecine, même si beaucoup de ses camarades de classe envisageaient de suivre cette voie. En fait, c’est un cours facultatif de psychologie en troisième année qui l’a amené à réfléchir à différents choix de carrière. Après l’obtention du grade, il s’est inscrit au programme de baccalauréat en psychologie pour préparer un deuxième diplôme.

Maintenant étudiant de deuxième cycle, Anthony profite bien de son expérience à la Laurentienne. « Dans mes études de maîtrise, je me rends compte qu’il ne s’agit pas simplement de cours magistraux, a-t-il expliqué en pensant à l’évolution de son parcours universitaire. Nous avons de véritables discussions, car le groupe est plus petit et se prête à cette dynamique. En outre, je reçois un soutien continu de mes professeurs et mon directeur de thèse, Blake Dotta, Ph.D., m’apporte un appui incroyable en me motivant, laissant libre cours aux idées créatives et m’accordant de l’espace. Il possède une richesse de connaissances en neurosciences et m’appuie considérablement tout au long de mon parcours. »

Anthony explique que sa thèse porte sur un sujet hors de l’ordinaire : le jeu vidéo. « Dans mes recherches, je cherche à voir si les champs électromagnétiques peuvent servir à produire des effets neurologiques tels qu’une amélioration de la concentration et de l’attention des gens, a-t-il décrit. L’idée est que si le rendement s’améliore dans ces domaines lors du jeu vidéo, alors le même concept pourrait s’appliquer, entre autres, à des activités comme l’étude, la composition musicale ou la pratique d’un sport. »

Pour mener cette recherche, Anthony a demandé à des participants, pour la plupart des étudiants de premier cycle de l’UL, de jouer le jeu vidéo à haute concentration, Snake, avec et sans la présence d’un champ électromagnétique. « Un champ électromagnétique est créé en passant une charge électrique à travers quelque chose de conducteur, a précisé Anthony. Pour mon projet, la Laurentienne a fourni un appareil composé de deux boîtiers, chacun contenant une bobine de cuivre, qui crée un champ électromagnétique quand une charge électrique le traverse. » Pendant que les participants jouaient le jeu, Anthony mesurait leur rendement et l’activité cérébrale dans les zones responsables de l’attention et de la concentration. « En examinant les résultats, nous avons constaté des changements dans les parties du cerveau liées à une attention et à une concentration soutenues, laissant voir que le champ électromagnétique avait des effets favorables dans ces zones. »

Anthony publie actuellement ses découvertes et est ravi de pouvoir contribuer à ce domaine de recherche. Il espère que ses résultats aideront les futurs innovateurs à créer des casques électromagnétiques portables qui rehausseront la concentration.

Alors que l’obtention de son diplôme de maîtrise approche à grands pas à l’été 2024, Anthony espère rester à Sudbury et travailler comme associé en psychologie à Horizon Santé-Nord ou dans le secteur privé. Peu importe ce qu’il accomplira, ses recherches ont déjà eu un impact et les compétences d’Anthony feront sûrement de lui un excellent praticien. 

 

Inspirer la prochaine génération d’enseignants francophones

Inspirer la prochaine génération d’enseignants francophones

Réalisations de Christian Laforge et d’Amanda Dion-Groleau, diplômés du baccalauréat en éducation.

(22 novembre 2023) – Nombre d’entre nous se souviennent certainement de leurs années d’école et d’un moment où un enseignant ou une enseignante nous a inspirés.

L’enseignant(e) de sciences qui a exploité votre curiosité pour l’Univers.
L’enseignant(e) de commerce qui vous a montré comment être votre propre patron.
L’enseignant(e) d’anglais qui vous a initié aux joies de la lecture.

Tous ces moments ont été créés par des personnes passionnées par l’enseignement. Christian Laforge et Amanda Dion-Groleau, diplômés d’un des programmes d’enseignement en français de l’Université Laurentienne, le baccalauréat en éducation (consécutif), sont deux de ces passionnés.

Christian Laforge enseigne actuellement au secondaire à Timmins. Sa passion pour l’enseignement a vu le jour lorsqu’il est devenu un membre actif de la communauté de la Laurentienne. En 2014, Christian a quitté sa ville natale de Grand Falls, au Nouveau-Brunswick, pour s’installer à Sudbury afin d’obtenir une maîtrise en psychologie expérimentale à la Laurentienne.

Après avoir obtenu sa maîtrise, Christian a décroché son premier poste d’enseignant en tant que chargé de cours au sein du Département de psychologie de la Laurentienne. Au cours de cinq années d’enseignement au niveau universitaire, Christian a exercé de nombreux rôles sur le campus de la Laurentienne, notamment des postes au sein de Conseils aux études et de Liaison. « Mes interactions avec les futurs étudiants, a déclaré Christian, m’ont beaucoup motivé à m’inscrire à un baccalauréat en éducation afin de pouvoir travailler avec des élèves du secondaire. »

Après avoir obtenu son baccalauréat en éducation, Christian a eu la chance de pouvoir choisir parmi deux offres à plein temps. « Dans les deux cas, le programme d’enseignement en français m’a bien aidé. J’avais des options, ce qui est incroyable, dit-il. En examinant les données, il semble que l’enseignement en langue française a actuellement de fortes chances de se traduire par un emploi. »

En tant que codirecteur de la section de l’UL de Shad Canada, une organisation à but non lucratif qui aide les jeunes à relever les défis sociaux et économiques sous l’optique entrepreneuriale et de STIAM, Christian continue de contribuer de manière importante à la vie du campus. « Mon cheminement a été excellent et j’ai bien aimé mon séjour à l’université. J’ai l’impression que mes études à la Laurentienne m’ont préparé à ce que je devais savoir pour devenir enseignant. »

Amanda Dion-Groleau est un autre exemple d’éducatrice passionnée. Elle enseigne actuellement le français aux employés du gouvernement canadien au moyen d’un format virtuel dans sa ville natale de North Bay. Elle a étudié à la Laurentienne et a obtenu un baccalauréat ès arts avec spécialisation en Psychologie en 2016 et un baccalauréat en éducation (consécutif) en 2018.

« Je n’aurais jamais pensé que j’enseignerais virtuellement aux adultes avec mon diplôme. Ce n’est certainement pas là où j’aurais prédit que ma carrière me mènerait, a-t-elle indiqué, mais la vie vous offre des possibilités et il faut les saisir. J’aime où mon cheminement m’a mené. »

Grâce à l’expérience acquise en classe au cours de ses stages, qui comprenaient la planification d’unités et l’enseignement à quatre niveaux différents, Amanda était bien équipée pour enseigner le français après l’obtention de son diplôme. Bien que celui-ci visait à éduquer de jeunes élèves, Amanda a acquis des compétences de différenciation cruciales pour concevoir des cours créatifs et engageants dont son public adulte bénéficie.

Éduquer les gens à parler couramment le français est une passion pour Amanda. « Je suis fière de ma langue et de ma culture, dit-elle. Il est important pour moi de continuer à enseigner en français, car j’aime pouvoir partager ma langue avec davantage de personnes. Je veux encourager les gens à apprendre le français dans des environnements accueillants avec des leçons engageantes. »

Amanda espère devenir conseillère pédagogique, un rôle qui lui permettra de montrer à d’autres enseignants de français comment structurer leurs cours de manière plus engageante et différenciée.

Pleins feux sur les clubs étudiants : les étudiants de la Laurentienne bâtissent leur communauté par la foi.

Pleins feux sur les clubs étudiants : les étudiants de la Laurentienne bâtissent leur communauté par la foi.

Laurentian Christian Fellowship (LCF) offre un environnement convivial et inclusif pour les membres actuels et nouveaux.

(24 février 2023) - Communauté, foi et amitié.

Ces mots viennent à l’esprit lorsque les membres décrivent Laurentian Christian Fellowship, une communauté étudiante dirigée par des personnes partageant les mêmes idées et voulant découvrir le christianisme et en apprendre davantage.

« Laurentian Christian Fellowship est un très bon endroit pour rencontrer de nouveaux amis, déclare la présidente actuelle de ce groupe, Grace Raddon. Les gens seront surpris de réaliser ce qu’ils peuvent trouver dans une communauté comme la nôtre. Notre foi est une foi de communauté et c’est ce qui nous rend si vulnérables les uns envers les autres. » Les liens établis au sein de Laurentian’s Christian Fellowship vont au-delà des événements hebdomadaires planifiés, car les membres participent fréquemment à des séances d’étude spontanées, à des repas-partage, à des excursions en camping, en plus de soirées de patinage et de quilles.

Grace est une étudiante francophone de Blind River, en Ontario (École secondaire catholique Jeunesse-Nord, 2020), en troisième année des programmes de Biologie et de Psychologie. Elle est accompagnée de la vice-présidente, Kanah Sanfilippo, étudiante de Kitchener-Waterloo, Ontario (Rift Valley Academy, 2019), en troisième année du programme Indigenous Social Work. Ensemble, ils forment la direction de LCF et invitent de nouveaux membres à se joindre à leurs événements.

Le groupe se réunit chaque semaine le vendredi, à 19 h, dans la salle 206 de l’édifice des salles de classe pour une variété d’événements de renforcement communautaire. Ces événements comprennent des soirées de prière, des conférenciers, des soirées de culte et des discussions de groupe. Laurentian Christian Fellowship accueille également quatre petits groupes de disciples qui se réunissent tout au long de la semaine pour favoriser des relations profondes et significatives.

InterVarsity, une organisation chrétienne nationale à but non lucratif, est l’association mère de LCF. Un membre du personnel d’InterVarsity assiste les leaders étudiants du Laurentian Christian Fellowship. Ce sont toutefois les étudiants qui en assurent le succès continu.

Grace et Kanah encouragent toutes les personnes intéressées à joindre une communauté comme la leur ou à assister à un événement du vendredi. « Que vous soyez un chrétien actif ou que vous ayez simplement besoin d’un visage amical, nous sommes heureux de vous accueillir à bras ouverts, a indiqué Kanah. Nous aimerions, ajoute Grace, que les gens s’amusent en apprenant ce que signifie suivre Jésus avec nous. »

Pour en savoir plus sur Laurentian Christian Fellowship, veuillez envoyer un message à lcfchanel@gmail.com ou visitez leur Instagram ou leur page Facebook.

L’Université Laurentienne lance les activités d’orientation d’automne

L’Université Laurentienne lance les activités d’orientation d’automne

La communauté universitaire est prête à accueillir au campus les étudiants qui commencent ou poursuivent les études.

(le jeudi 1 septembre, 2022) - L’été est vite passé et nous nous préparerons à nouveau au trimestre d’automne. En ces premiers jours de septembre, l’Université Laurentienne lance son programme d’orientation d’automne, une semaine d’accueil favorisant la positivité, la santé et les connexions pour les étudiants qui commencent ou poursuivent les études.

Il y a cette année une augmentation du nombre de nouveaux étudiants comparativement à 2021 et ces derniers ont hâte à une semaine d’orientation plus traditionnelle, en personne, même si les couvre-visages seront requis dans tous les espaces d’enseignement où il n’est pas possible d’assurer une distance convenable.

Du 1er au 3 septembre, les étudiants qui ont choisi de vivre sur campus emménageront en résidence. Bien que des activités soient prévues pour les accueillir à leur nouveau domicile, le Bureau de la vie en résidence offre aussi un appui à ceux qui ont besoin d’un coup de pouce pour s’installer.

Le 4 septembre, après l’emménagement en résidence, les étudiants pourront participer à la Journée à la plage, toujours populaire, qui réservera des possibilités de développer un esprit d’équipe et de nouer de nouvelles amitiés. Les activités d’orientation seront présentées jusqu’au 12 septembre et compteront, entre autre, des visites guidées du campus, les premiers matchs à domicile de soccer interuniversitaire, des enseignements culturels (dans le wigwam et la garde du feu), une journée de carnaval, une soirée de jeux et une chasse au trésor. Du 5 au 9 septembre, tout le monde est bienvenu au feu sacré qui brûlera dans le foyer à l’extérieur de la Salle ronde du Centre autochtone de partage et d’apprentissage.

Pour assurer l’accessibilité complète des activités d’orientation, certaines seront offertes en format hybride ou en ligne.

La coordonnatrice des transitions de la population étudiante et conseillère aux études, et ancienne des programmes de psychologie (B.A.) et de santé interdisciplinaire (M.A.), Corie Ann Flesch est certaine que les activités d’orientation auront une incidence positive sur les étudiants. « Nous voulons que les étudiants sachent, en arrivant sur le campus, que la Laurentienne est une véritable communauté, explique-t-elle. Il s’agit d’un milieu bien chaleureux et soutenant qui leur donnera, on l’espère, un sentiment d’appui et d’appartenance. »

Dans cet esprit, une journée d’orientation aux études aura lieu sur le campus le 6 septembre. Les étudiants sont encouragés à assister aux séances d’information afin de s’initier aux ressources pédagogiques et aux autres soutiens qui pourraient contribuer à leur bien-être physique, mental, social et spirituel.

« Cette année, en planifiant l’orientation, nous voulions faire plus qu’informer tout simplement les étudiants des ressources offertes sur le campus, nous voulions leur assurer les meilleurs outils pour accéder fructueusement aux systèmes de soutien, souligne l’étudiante de troisième année en biologie biomédicale et coordonnatrice des activités liées à la carrière, des événements et de la liaison communautaire, Emma Groulx. Des stands d’accueils seront situés au cœur du campus, dans l’Édifice R.D.-Parker, pendant la Semaine d’orientation aussi bien que tout au long des premières semaines du trimestre. »

Déjà, l’énergie déborde sur le campus et tous les étudiants, nouveaux ou poursuivant les études, contribuent à l’emballement. 

Pour obtenir d’autres renseignements sur l’orientation d’automne et le calendrier des activités, consultez laurentienne.ca/orientation.
 

L’Université prépare la journée Portes ouvertes du 12 mars 2022

L’Université prépare la journée Portes ouvertes du 12 mars 2022

Les ambassadeurs du Service de liaison, Stéphanie Ménard et Caleb Piché-Larocque, influencent positivement le parcours étudiant

(3 mars, 2022) - À l’heure où l’Université Laurentienne accueille de nouveau sa population sur le campus en raison de la reprise des cours en présentiel cette semaine, la communauté universitaire se prépare également à recevoir de nombreux futurs étudiants lors de la journée Portes ouvertes du 12 mars.

Le Service de liaison de la Laurentienne coordonne l’événement et facilite le parcours des futurs étudiants vers l’enseignement postsecondaire. Ce service est le premier point de contact de toutes les personnes qui s’intéressent aux programmes et services de la Laurentienne, et son équipe s’est donné pour mission de guider celles qui envisagent la Laurentienne comme destination postsecondaire de choix.

Stéphanie Ménard, étudiante de troisième année en psychologie, et Caleb Piché-Larocque, étudiant de quatrième année en administration des affaires, sont des ambassadeurs du Service de liaison. Ils sont tous les deux francophones et comptent obtenir leur grade avec un certificat de bilinguisme.

« Nous guidons les nombreux étudiants ambassadeurs qui travaillent au Service de liaison, explique Stéphanie. Nous aidons aussi l’Université et veillons au déroulement harmonieux des événements. » Stéphanie travaille au Service de liaison depuis le début de ses études de premier cycle, et Caleb s’est joint à l’équipe quand il était en deuxième année. Le recrutement étudiant le passionne. « J’ai bien aimé mon expérience étudiante, dit-il, et je suis heureux de la partager. » Stéphanie est également de cet avis et souligne qu’elle aime beaucoup ce travail parce qu’il lui permet d’avoir une « incidence positive ». « L’équipe du Service de liaison est formidable, ajoute-t-elle. Tout le monde se passionne pour son travail et nous faisons de notre mieux pour que l’expérience de chaque étudiante ou étudiant potentiel soit unique. »

« Les étudiants ambassadeurs comme Stéphanie et Caleb nous inspirent, indique la coordonnatrice des activités et des communications au Service de liaison, Danielle Yasko-Pellerin. Ils arrivent chaque jour prêts à aider des étudiants de partout dans le monde. »

Même si le Service de liaison offre régulièrement des séances d’information et des visites pour montrer le magnifique campus de la Laurentienne, il met actuellement l’accent sur la journée Portes ouvertes, qui se tiendra le samedi 12 mars 2022 de 10 h à 15 h. Cet événement en présentiel inclura un salon des études et des services ainsi que la possibilité de participer à une visite personnalisée du campus.

Il est possible de s’inscrire en ligne à la journée Portes ouvertes.

Une ancienne de la Laurentienne se prépare à des aventures mondiales de travail et de voyage

Une ancienne de la Laurentienne se prépare à des aventures mondiales de travail et de voyage

Passionnée des voyages, Mme Lisa McGowan favorise son bien-être mental

Même si la pandémie de la COVID-19 a modifié considérablement les voyages, la diplômée en psychologie (2011) et éducation (2012) de l’Université Laurentienne, Mme Lisa McGowan (Guelph, ON), a hâte d’amorcer une aventure de quatre mois à travailler et à voyager en Europe et Afrique. Participant au programme Remote Year, elle entend commencer ce mois-ci son périple, qui l’apportera au Portugal, en Croatie, en Espagne et en Afrique du Sud. Pendant qu’elle est à l’étranger, elle travaillera à l’expansion de son entreprise, Pop Up Studios, surtout pour ce qui est de la photographie de voyage. D’ailleurs, elle attend avec impatience de commencer ce trajet vers le bien-être mental, car, pour elle, les voyages ont toujours eu des bienfaits en ce sens. « Tous les moments passés à l’étranger, immergés dans une nouvelle culture à l’extérieur des sentiers battus à explorer le monde, a-t-elle dit, représentent du temps passé à bon escient et sont très précieux. »

Les déplacements internationaux ne sont pas nouveaux pour Mme McGowan. Pendant sa troisième année d’études à la Laurentienne, elle a passé un trimestre à l’Université de Tilburg, aux Pays-Bas, grâce au programme VAUL (Voyager avec l’Université Laurentienne) qui fait valoir l’expérience universitaire à l’extérieur de la salle de classe. Les échanges à l’étranger ouvrent diverses possibilités dynamiques de croissance. « Je voulais profiter au maximum de mon expérience universitaire et étudier aussi ailleurs qu’au Canada, a-t-elle affirmé. Voyager a une profonde incidence sur mon bien-être. » En fait, elle fait une priorité de ses passions et veut se créer une vie lui permettant de forger son propre chemin et de définir elle-même le succès de façon à privilégier son bien-être mental et à protéger son énergie.

La participation de Mme McGowan au programme VAUL a éveillé son intérêt pour d’autres possibilités mondiales. Peu après l’obtention du diplôme à la Laurentienne, elle a été embauchée par EPIK (English Program in Korea) pour enseigner l’anglais comme langue seconde. Bien que l’expérience devait durer 12 mois, elle a vécu et travaillé en Corée du Sud pendant presque deux ans. « Je suis allée en Corée du Sud en février 2013, habitant surtout la partie continentale de Daegu, a-t-elle expliqué. J’ai eu une expérience incroyable de travail dans deux écoles publiques auprès d’élèves âgés de 3 à 12 ans. Après un an, j’ai décroché un poste d’enseignement dans une académie privée sur l’île de Jeju, où j’ai habité en appartement. J’ai beaucoup aimé m’immerger dans la culture coréenne – quel beau cadeau de vivre ce mode de vie. »

Mme McGowan a trouvé gratifiant l’enseignement de l’anglais comme langue seconde. Même s’il y avait des défis, son expérience à l’étranger n’a fait que rehausser sa passion pour aider à ouvrir l’esprit des jeunes. Dès son retour au Canada, elle a pourvu un poste en enseignement avec l’Upper Grand District School Board. Un point saillant en enseignant au Canada a été la mise au point d’un projet de six semaines simulant l’émission « Shark Tank » à l’intention de ses élèves de 7e année. Dans le cadre du projet, elle a rehaussé la confiance en soi et la créativité des élèves tout en les initiant à l’entrepreneuriat. D’ailleurs, ce projet a suscité l’intérêt à Mme McGowan à lancer sa propre entreprise. 

Bien que les protocoles imposés par la pandémie mondiale puissent avoir une incidence sur son voyage qui approche à grands pas, elle espère pouvoir entreprendre son aventure comme prévu. « Mon rêve le plus fou se réalise, exprime-t-elle, et je compte en profiter pleinement. »

Vous pouvez aller sur Instagram pour suivre les aventures de Mme McGowan dans le monde. Peu importe où elle voyage, elle gardera toujours à cœur l’expérience vécue à l’Université Laurentienne.

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